Gaawu, 8eelu màrs 2025, la kurélu bindkati Senegaal yi doon tabb njiit lu bees ci njiteefu Ibraayma Lóo, njiitu téereek dawal ak Amet Saalum Jakite, bindkat, mag ci kurélu bindkat yi bees sukkandikoo ci kàdduy bindkat bii di Meysa Mati Njaay. Tabb gaa nga amee woon ca màkkaanu bindkat yi, muy Kër Biraago Gu Bees ci teewaayu bindkat yu bari. Ginnaaw bi ñu waxtaanee ba laaj ku bëgg a jiite kurél gi, wuutu Aliyun Badara Béey mi génn àddina 1eelu desàmbar 2025, la Soxna Bengaa ak Abdulaay Fóode Njoon yëkkati seen i loxo. Ña ëpp ca ña fa teewon Fóode la ñu jox bopp, moo ko tax a nekk njiitu Kurél gi.
Abdulaay Fóode Njoon, ñu bari di ko woowe Fóode ngir cofeel, bindkat la, móolkat la. Moo nekk ci boppu këru móolukaay gees dippee Abis Editions. Ci wàllu mbind, Abdulaay Fóode Njoon bind na téere yu bari te am solo. Mënees na cee lim Faubourienne, Affluences, Pièces à conviction, Sentiers perdus, Cœur en location, Taxi woman, Des pas sur la mer, L’écho sur les dunes. Am na yoy ci téere yii yees di jàngale ci Jàngune bu Ndakaaru, naka noonu ca Farãs bindkat bii di Aamadu Elimaan Kan tamit day jàngale téere Fóode.
Sëñ Njoon nag, yemul ci bind ak móol rekk, moo sos xewu téere bu mag boobu di Dakaar FILID ngir jëmale téere kanam.
Nekkoon na tamit njiitu Afrilivres, kurél gi ëmb móolkati Afrig yi ci làkku tubaab, jot na jiite tamit kurélu bindkati Afrig, Asi ak Amerig Latin. Ba ci gaawu giñ ko falee ci boppu kurélu bindkati Senegaal yi, Fóode lañ toftaloon ci Aliyun Badara Béey, ñu ànd di def liggéey bu am solo ñeel téere. Kon, tay Fóode, day wéyal la mu tàmbali woon rekk ci kurél gi. Lii la wax ginnaaw bi mu biralee mbégteem, gërëm ñi ko tabb :
« Fas naa yéene xar sama tànku tubéy ci luy boole bindkat yépp ci jàmm, sasoo naa yaatal ak beesal kurél gi, ubbi bunti Kër Biraago rawatina ubbil ko bindkat yi féete ndaw. Maa ngi tàllal loxo ñépp ngir ñu jàpp ci liggéey bi ngir téere jëm kanam. Dinaa sol sama dàll tamit seeti mag ñi ngir taataan seen iy xalaat ak i digle ».
Lees mën a gëm la, ndax, ci li ko ñépp seedeel, Abdulaay Fóode Njoon ku xareñ la, ku yaatu te yaatu-dënn la, mën a boole mbindeef yi ci jàmm. Am na teggin, di maslaa boole ci fullaak faayda gu mat sëkk.
Séydi Sow ak Soxna Bengaa la ñu toftal ci Abdulaay Fóode Njoon.
Ngërëm ñeel na Meysa Mati Njaay mi jàpp ci lootabe ndaje mi ba lépp sedd guyy.
Ejo mi ngi ndokkeel Abdulaay Fóode Njoon, di ko ñaanal yen wi oyof ci moom.
DISPARITIONS FORCÉES ET EXÉCUTIONS EXTRAJUDICIAIRES, LA JUNTE ACCULÉE
La junte est accusée de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires, notamment après la mort suspecte du général Sadiba Koulibaly et l’arrestation opaque des opposants Foniké Mengué et Billo Bah.
Depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, la Guinée traverse une période marquée par une répression grandissante. La junte militaire, qui dirige le pays d’une main de fer, est accusée de graves violations des droits humains, allant des disparitions forcées aux exécutions extrajudiciaires.
Les cas se multiplient et suscitent l’indignation. Récemment, la mort en détention du général Sadiba Koulibaly dans des circonstances troubles et la disparition inexpliquée du colonel Pépé Célestin Bilivogui ont renforcé les interrogations sur les pratiques du régime. À cela s’ajoute l’arrestation opaque des figures de la contestation, Oumar Sylla, dit Foniké Mengué, et Mamadou Billo Bah, enlevés en plein cœur de Conakry. Depuis, aucune information officielle ne permet de confirmer leur sort, laissant planer le spectre des pires scénarios.
Le silence de la junte alimente les craintes d’une dérive répressive systématique. Les interrogations se font pressantes : Foniké Mengué et Billo Bah sont-ils détenus dans un lieu clandestin ? Ont-ils été victimes de torture ? Ou pire encore, ont-ils subi le même sort que d’autres opposants présumés, dont les exécutions restent non revendiquées mais redoutées ?
Face à cette situation, la pression internationale s’intensifie. Ibrahima Sakho, président du parti Changement, Progrès, Unité pour la Guinée (CPUG), appelle à l’ouverture d’une enquête internationale sous l’égide des Nations unies. Une initiative qui pourrait contraindre la junte à s’expliquer et révéler l’ampleur des exactions commises.
La Guinée est à la croisée des chemins. La junte peut-elle indéfiniment se soustraire à ses responsabilités ? Si Foniké Mengué et Billo Bah sont en vie, le régime doit en apporter la preuve. S’ils ne le sont plus, la vérité finira par éclater.
par Boubacar Mohamed Sy
LA FEMME AU CENTRE DE LA STRATÉGIE POUR L’ÉDUCATION DES MASSES
Le tollé qu’a suscité la note de service du Directeur Général du Port Autonome de Dakar aménageant les horaires de travail en faveur des femmes et pour le Ramadan mérite une attention particulière, tant il renseigne sur la complexité de notre société
Amkoullel, l’enfant peulh : « Un enfant peut désobéir à son père mais jamais à sa mère ».
Le tollé qu’a suscité la note de service du Directeur Général du Port Autonome de Dakar aménageant les horaires de travail en faveur des femmes et pour le Ramadan mérite une attention particulière, tant il renseigne sur la complexité de notre société.
Mieux, il renseigne sur une certaine difficulté à mettre sur la besace à idées quelques problématiques de fond dont le traitement permettrait de combattre quelques freins au développement.
Par exemple : en tant qu’écrivain et intellectuel qui se nourrit de controverses scientifiques, je suis (excusez l'emploi du je) déjà très en avance aussi bien dans la réflexion que dans la rédaction d’un essai politique qui traitait de la place de la femme dans notre société.
Le titre choisi, assez complexe, est le suivant : La place de la femme dans la société sénégalaise : entre conformisme ou modernité. (Titre qui pourrait évoluer)
Il reste évident, au demeurant, que traiter le présent sujet serait comme se positionner sur une ligne de crête surtout quand, subséquemment, on veut réfléchir sur ce qui pourrait concourir à une vraie éducation des masses, au Sénégal. Problématique ; à savoir précisément l’absence d’éducation des masses, qui demeure un parmi d’autres des vrais obstacles au développement du Sénégal.
La solution, à cet effet, pourrait être de replacer la femme au centre même de la stratégie pour aboutir à une société ou l’éducation est socle de toute démarche des membres qui la composent.
En vérité, superficiellement, il est difficile pour un pays de se développer avec une grande partie de la population mal éduquée, mal instruite et qui considère l’argent comme la seule valeur à considérer.
Cela justifie l’expansion et la puissance du paraitre outrageusement soigné à « ndoumbelane » et érigé en passe-droit un peu partout.
Venons-en à l’absence d’éducation des masses.
Manifestation de l’absence d’éducation comme frein au développement
L’absence d’éducation dans la société a engendré au Sénégal beaucoup de tares. Lesquelles appréciées aussi bien au niveau des citoyens que des hommes politiques.
En effet, le Sénégal est un pays où chacun peut faire ce qu’il veut. C’est un pays où le respect est mort malgré les discours moralisateurs, à longueur de journée, sur la politesse et sur tout ce qui s’y apparente.
Un pays ou celles et ceux qui essaient de rester sur le droit chemin et qui font preuve de rectitude dans la démarche dérangent. Il est une société où le mensonge est généralisé et banalisé, où la corruption est un recours usité insolemment.
Le mensonge, l’impolitesse, la ruse et la corruption sont-ils devenus les arguments du citoyen qui ne se gêne plus d’en user abondamment dans sa vie courante ?
Le citoyen sénégalais pense que la voie de la réussite passe par l’emprunt des voies de contournement et non par le travail. Ainsi, est-il noté le point de départ de la course, sans règles établies et par toutes sortes de pratiques, vers l’obtention de la richesse.
Ce qu’il y a lieu de comprendre, en réalité, est que tous les problèmes liés au développement comme la mal gouvernance, la gabegie, le népotisme ou l’utilisation à des fins politiques de l’administration découlent ou s’expliquent par une mauvaise éducation.
Il est évident qu’une personne qui a vécu dans des valeurs de partage, de solidarité, de respect du bien d’autrui, du « Ngor, diom et fouleu » aura toujours un comportement exemplaire.
La personne qui reste dans les valeurs constitue une référence absolue et un exemple pour tous. C’est à ce niveau de responsabilité que sont appréciées éducation et instruction. L’éducation est un travail de base sur la personnalité de l’enfant. C’est cela qui subsiste pour dire vrai.
Prenons l’exemple des débats politiques au Sénégal. Le débat politique qui devait être civilisé et didactique n’est qu’étalage, la majeure partie du temps, de médiocrité et d’indiscipline.
Combien de fois, au Sénégal, des militants de partis politiques, du pouvoir comme de l’opposition, se sont montrés en exemple de la pire des manières en ne s’écoutant pas, en s’insultant, au pire, copieusement sur les réseaux sociaux et même ailleurs ? On ne se gêne pas de s’insulter pour exprimer nos désaccords.
Restons toujours sur les réseaux sociaux. Aucune possibilité de débat contradictoire. Des discussions viles et sans réel contenu. Le constat d’une attraction pour les débats sur les personnes, sur la nudité, sur la vie d’autrui, et quelques fois par le fait de quelques presses en ligne, constituant une violation du droit à la vie privée et frisant la majeure partie du temps une atteinte illégale à l’honneur et à la réputation de tiers distingués. Quant aux débats scientifiques, ils sont sanctionnés par leur audience quasi inexistante.
Sur un autre aspect, la vérité « Mbedoum-Bour » est l’expression la plus parlante et la plus évidente d’une conception rétrograde de la société.
Elle témoigne, par ailleurs, d’une absence d’éducation et d’inculture réelles dans notre société. Comment considérer la rue comme un dépotoir d’ordures pour n’importe lequel sénégalais s’il est suivi le sens très précis du “Mbedoum-Bour”.
Un autre exemple des plus illustratifs pour comprendre l’indiscipline au Sénégal reste l’irrespect total du code de la route et l’intolérance sur la route entre chauffeurs. Il suffit d’observer la circulation pour se donner une idée du Sénégal et de ses pathologies impossibles à dissimuler.
Pour terminer sur les manifestations de l’absence d’éducation des masses, chacun peut constater aujourd’hui que l’insulte est banalisée. Le discours racé et policé est de moins en moins constaté contrairement aux années 60 ou il était l’apanage du plus grand nombre.
Quelle décadence !
Quelles sont les causes de cette absence d’éducation des masses ? Les causes de la situation étant multiples. On peut citer, entre autres : la pauvreté, la désertion des parents (mari comme femme) du foyer conjugal pour une quête de vie quotidienne meilleure, la désagrégation de l’enseignement public, la télé et la presse qui font plus du marketing et du busines en offrant plus que du ludisme que du didactique. Le ludisme, en ce sens, est devenu l’opium du peuple.
Jadis, l’éducation et l’instruction des masses étaient un travail communautaire. Elles étaient partagées par différents acteurs à savoir les parents, la famille élargie, les voisins, l’Etat à travers les écoles et pour finir le monde de l’audiovisuel et de la presse.
Il faut revenir, en conséquence, aux fondamentaux à savoir une société normalisée ou chacun jouera traditionnellement son rôle. C’est là où le sujet traité est intéressant puisqu’il insiste sur une mission essentielle dévolue à la femme à savoir l’éducation d’une nation.
Revenons aux causes de la désertion des parents, mari comme femme, du domicile familial. Ce qui traditionnellement fait obstacle à la tâche d’assurer l’éducation des enfants.
Le constat qu’il est possible de faire est que, désormais, homme comme femme se rendent au travail. Cela n’est pas sans conséquence sur la construction de la personnalité de l’enfant dont la responsabilité incombe aux parents.
Plusieurs causes, d’une inégale importance, expliquent la nouvelle situation qui devient une règle. Parmi ces causes, deux des plus significatives restent la dure réalité dans les ménages qui fait que l’homme ne peut plus lui seul, conformément aux préceptes de l’islam et à la vérité culturelle, assurer la dépense quotidienne mais aussi, et dans bien des cas, le mimétisme qui amène la femme africaine à se comporter comme la femme occidentale. Il s’y ajoute le manque d’éducation citoyenne qui fait de l’argent la seule valeur à considérer.
La vérité retient, aussi bien dans les traditions africaines que dans les civilisations islamiques, que jusqu’à un certain âge bien défini, sept ans pour les uns, douze ans pour les autres, l’éducation de l’enfant relève de la femme qui doit lui inculquer les valeurs de base de la famille ainsi que celles de la société.
Pour ce faire, il est vrai, la femme est appuyée par la totalité des membres de la maison y compris les parents proches, les voisins. Quant au père, bien que souvent absent, il n’est jamais exempté de contribuer drastiquement à l’éducation des enfants. La base de l’éducation reposait sur un travail communautaire.
Au terme de l’âge requis, l’enfant est placé entre les mains de l’école qui assurait sa réelle mission. Par ailleurs, au plan historique, en France, la famille appartenait au père qui en détenait la responsabilité.
La raison de la généralisation du travail des femmes en Europe est à chercher dans les effets et conséquences des deux guerres mondiales qui ont décimé l’essentiel de la population jeune qui constituait les soldats.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les femmes, veuves pour la grande majorité d’entre-elles, se sont vues dans l’obligation de sortir pour travailler, nourrir leurs enfants en bas âge et se nourrir.
Il s’agit d’une situation objective pour répondre à un besoin réel de survie. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que le droit de vote accordé aux femmes n’est intervenu que récemment en France.
Dans ce pays, alors que les hommes ont obtenu le droit de vote universel en 1848, il s’est écoulé presque un siècle pour que les femmes obtiennent ce droit. C’est en 1944 qu’elles l’ont eu et n’ont pu, finalement, l’exercer qu’en 1945, juste après la Seconde Guerre mondiale.
La réalité vécue par les femmes africaines est tout autre et fort différente. Elle mérite d’être connue pour faire ressortir la position appréciable et très enviable que l’Islam et les traditions africaines offrent à la femme.
Pour illustration, le proverbe africain ne dit-il pas que « Les pantalons exécutent le jour ce que les foulards ont décidé la nuit » ? Ainsi, la place accordée à la femme, dans ces civilisations, est-elle d’importance.
En vérité, la femme est au centre de tout. Elle est, à la limite et à juste raison, vénérée. Proverbe = Sagesse des nations. Ce que les nations ont sécrété pour en faire vérité.
Aussi, accentuer ce mimétisme alors même que les vécus sont différents, pour affirmer que la femme doit forcément travailler et le faire comme à l’européenne, peut-il se traduire au résultat, par des effets pas si favorables que cela au développement de l’Afrique.
Il est, soit dit en passant, possible d’alerter sur la loi sur la parité qui doit être revue. Elle doit faire l’objet d’une étude sérieuse pour en déterminer les résultats, notamment en termes d’effet et d’impact sur le développement du pays.
Pour terminer avec la France où on a importé presque tout au mépris de nos vérités traditionnelles et sans recours à la tropicalisation, la parité, quoique semblablement obligatoire, reste optionnelle pour les formations politiques.
Au Sénégal, par exemple, même les conseils municipaux ont l’obligation de respecter intégralement la parité. Ce qui sape quelques fois à l’établissement d’un conseil performant.
La question à trouver réponse est de savoir comment les femmes sénégalaises puissent-elles s’épanouir intellectuellement tout en continuant à jouer pleinement leur rôle dans le foyer et notamment celui d’inculquer à l’enfant une éducation de base la plus solide qui passe même plus important que les considérations de préparation de ndogou ?
NB : L’insertion professionnelle des femmes ne répond plus contextuellement à leur seul désir d’épanouissement intellectuel ou à une volonté de contribution significative et incontestable au développement du pays mais une nécessité, pour beaucoup d’entre elles et au même titre que les hommes, de contribuer financièrement dans la maison pour une vie plus aisée. Elle n’est donc et ne sera jamais remise en question.
En définitive, la réponse à la question permettrait de bâtir et de mettre en pratique une politique d'éducation répondant à nos valeurs culturelles et cultuelles.
Boubacar Mohamed Sy est Juriste spécialisé en droit du numérique, des technologies avancées et de la cybersécurité, Conseiller Municipal / Commune de Patte d’oie.
LA RDC OFFRE 5 MILLIONS DE DOLLARS POUR L’ARRESTATION DES CHEFS DU M23
Le gouvernement a annoncé cette prime pour toute information menant à l’arrestation de Corneille Nangaa, Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa, figures clés du groupe armé M23. Condamnés à mort par contumace en août 2024, ils sont activement recherchés.
Une prime de 5 millions de dollars a été mise en place par le gouvernement de la République Démocratique du Congo pour toute personne fournissant des renseignements conduisant à l’arrestation de trois leaders du groupe armé M23, nous apprend Africanews.
La récompense est destinée à Corneille Nangaa, ancien directeur de la commission électorale et maintenant à la tête de l’Alliance du fleuve Congo, une coalition qui inclut le M23. Il a fréquemment pris la parole en public lors de rassemblements organisés dans des villes sous le contrôle des rebelles.
Sultani Makenga, le chef militaire du M23, ainsi que Bertrand Bisimwa, le leader politique, sont également mentionnés dans la récompense. Les leaders du M23 ont récemment assumé le contrôle de Goma et Bukavu, situés dans l’est du pays.
En août 2024, Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga ont été déclarés coupables et condamnés à mort par contumace.
Une récompense de 4 millions de dollars est aussi proposée pour l’arrestation de leurs complices et d’autres personnes en fuite.
REPRISE DES LIGNES AÉRIENNES MILITAIRES DESSERVANT PLUSIEURS RÉGIONS
Opérationnels tous les mercredis, ces vols assurent un service essentiel pour les militaires, leurs familles et les civils dans un contexte marqué par la fermeture temporaire des aéroports de Ziguinchor et Kolda.
L’État-major général des Armées, en collaboration avec l’Armée de l’air, a annoncé la reprise des lignes aériennes militaires desservant les zones militaires n°2, 4, 5 et 6.
La direction de l’information et des relations publiques des armées précise que les lignes aériennes relient désormais Saint-Louis à Ourossogui, Tambacounda à Kédougou et Cap Skirring à Sédhiou.
Il souligne également que les vols sont programmés tous les mercredis, offrant ainsi une régularité et une fiabilité indispensables pour les populations locales et les forces armées.
Cette reprise intervient dans un contexte où les aéroports de Ziguinchor et Kolda sont temporairement fermés.
Un service vital pour les populations et les militaires
Ces lignes aériennes militaires jouent un rôle crucial dans le désenclavement des zones isolées.
Elles permettent non seulement le transport de personnel militaire, de leurs familles , mais aussi des civils.
La DIRPA informe par ailleurs que les candidats souhaitant bénéficier de ces vols peuvent s’inscrire auprès des bureaux de garnison des zones militaires concernées dans la limite des places disponibles.
PRÈS DE 300 SÉNÉGALAIS DÉTENUS AU MAROC
Parmi eux, 38 ont demandé à être transférés au Sénégal pour purger le reste de leur peine, en vertu d’une convention signée en 2004 entre les deux pays. Les autorités sénégalaises et marocaines étudient ces demandes.
Dakar, 10 mars (APS) – Presque 300 Sénégalais sont emprisonnés au Maroc pour diverses violations des lois de ce pays d’Afrique du Nord, dont l’immigration clandestine, le trafic de drogue et l’association de malfaiteurs, 38 d’entre eux ayant demandé à être transférés dans leur pays pour y purger le restant de leur peine, a-t-on appris, lundi, du BIG-GOUV, le bureau chargé de l’information et de la communication du gouvernement du Sénégal.
‘’Les détenus sénégalais répertoriés au Maroc sont au nombre de 299’’, précise-t-il.
Les consulats du Sénégal à Casablanca et Dakhla sont chargés du suivi des dossiers judiciaires de ces ressortissants sénégalais, soit 160 pour le consulat cité en premier lieu et 139 pour le second, selon un document du BIC-GOUV.
L’immigration clandestine, le trafic de drogue, l’escroquerie, la falsification de la monnaie, l’association de malfaiteurs et la participation à des crimes sont les faits pour lesquels ils sont poursuivis en justice, selon la même source.
Elle affirme que 38 détenus sénégalais souhaitent être transférés au Sénégal pour y purger le restant de leur peine, conformément à une convention signée en 2004 par les gouvernements marocain et sénégalais en matière d’assistance des personnes placées en détention et de transfèrement des personnes condamnées.
Les détenus souhaitant un transfèrement au Sénégal sont emprisonnés dans différentes villes du Maroc, dont Bouizakarne, Es-Smara, Kénitra, Khouribga, Laâyoune, Nador et Safi Central.
‘’Parmi eux, 10 purgent des peines allant de trois à vingt-cinq ans’’, précise le document reçu du BIC-GOUV.
En 2024, ajoute-t-il, 1 115 des 3 004 Sénégalais rapatriés de plusieurs pays provenaient du Maroc, soit 37,16 % des retours enregistrés.
En 2025, cette tendance s’est accentuée, 180 Sénégalais ayant déjà été ramenés du Maroc, sur un total de 184, soit 97,8 % des retours survenus depuis le début de l’année, indique le BIC-GOUV.
Il ajoute que les autorités sénégalaises et celles du Maroc veulent examiner les demandes de transfèrement des détenus.
‘’Ces chiffres soulignent l’importance de la convention de 2004 entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des personnes condamnées, qui vise à faciliter la réinsertion sociale des Sénégalais en conflit avec la loi à l’étranger’’, explique le bureau chargé de l’information et de la communication du gouvernement.
Le 22 janvier 2025, le Conseil des ministres du Sénégal a examiné un projet de décret autorisant le président de la République à ratifier cette convention.
Ce texte a ensuite été adopté, le 3 mars dernier, par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Il sera examiné par les députés réunis en séance plénière, mardi 11 mars.
TROIS ÉLÈVES EXCLUS DÉFINITIVEMENT À ZIGUINCHOR
L’Inspection d’Académie a décidé de les exclure pour « indiscipline caractérisée » et « insultes envers des membres du personnel » via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
L’Inspection d’Académie de Ziguinchor a pris une décision radicale en excluant définitivement trois élèves du CEM Boucotte Sud pour « indiscipline caractérisée » et « insultes envers des membres du personnel » via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
La mesure, entérinée par le Conseil de discipline de l’établissement lors de sa séance du 24 février 2025, concerne trois élèves de la classe de 3eC : Abdou Ndiaye (né en 2007), Eliasse Badiane (né en 2009) et Idrissa Diatta (né en 2009). Leur comportement jugé inacceptable a conduit les autorités académiques à appliquer une sanction exemplaire.
Dans un communiqué officiel, l’Inspecteur d’Académie de Ziguinchor rappelle que cette décision prend effet immédiatement et sera enregistrée, communiquée et publiée « partout où besoin sera ».
Cette exclusion soulève des questions sur l’usage des réseaux sociaux par les élèves et la gestion des comportements inappropriés en milieu scolaire. L’affaire pourrait relancer le débat sur la discipline et la sensibilisation au respect du personnel éducatif.
LES DÉPUTÉS CONVOQUÉS EN SÉANCE PLÉNIÈRE CE MARDI 11 MARS
Les travaux débuteront à 10 heures avec l’examen du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention entre le gouvernement du royaume du Maroc sur l'assistance aux personnes détenues...
Les députés sont convoqués en séance plénière le mardi 11 mars 2025 pour examiner des questions majeures à l’ordre du jour.
D’après le programme établi, les travaux débuteront à 10 heures avec l’examen du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention entre le gouvernement du royaume du Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des personnes condamnées.
Ce texte vise à encadrer les procédures de transfert de détenus entre États, conformément aux conventions internationales.
Ensuite, à 12 heures, l’Assemblée nationale procédera à l’élection des députés devant siéger au Parlement de la CEDEAO.
Cette instance régionale joue un rôle clé dans l’intégration sous-régionale et le renforcement des politiques communes entre les États membres.
PAR SIDY DIOP
MANSOUR, TOI AUSSI
On le croyait parti, loin des tumultes du pouvoir, sirotant un jus de bissap en méditant sur son legs. Mais non ! Macky Sall est toujours là, dans l’ombre, prêt à voler au secours de son pays, tel un super héros qu’on n’a pas encore appris à regretter
On le croyait parti, loin des tumultes du pouvoir, sirotant un jus de bissap en méditant sur son legs. Mais non ! Macky Sall est toujours là, dans l’ombre, prêt à voler au secours de son pays, tel un super héros qu’on n’a pas encore appris à regretter.
C’est son beau-frère, Mansour Faye, qui sonne l’alerte : la situation économique se dégrade, il faut agir ! La solution ? Mettre Ousmane Sonko à la porte et supplier Macky de revenir. Après tout, en douze ans, il a « mis le Sénégal sur les rails de l’émergence » ! Détail amusant : à peine Macky parti, voilà que ces fameux rails semblent s’effondrer comme un château de cartes. Soit il était le seul à savoir où allait le train, soit il a oublié de livrer le manuel d’instruction.
Et puis, quelle modestie ! Macky, homme de sacrifice, accepterait sûrement de revenir en sage bienveillant. On imagine déjà la scène : Bassirou Diomaye Faye, la mine contrite, frappant à sa porte. « Macky, reviens ! » Et lui, le regard lointain, répondant d’une voix grave : « Je ne voulais pas… mais pour mon pays… » On en pleurerait presque. De rire.