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16 septembre 2025
par Oumou Wane
UN PEUPLE, UNE FOI, UN KHALIFE
Les mourides assimilent à l'islam un attachement très fort aux notions d'entraide et de solidarité. Leur piété, leur foi en Dieu et leur culte du travail en font des exemples pour nous tous, qui cherchons les réponses à la question du sens de la vie
Il y a un attachement que l’on peut qualifier de mystique entre le mouridisme et la société sénégalaise. Une dimension de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur. Il y a aussi dans nos traditions une relation particulière qui lie le chef de l’État du Sénégal et le Khalife général des mourides. Cette semaine encore, c’est un Khalife général visiblement très heureux qui a accueilli le chef de l’État Macky Sall en lui réaffirmant : « rien ne pourra gâcher nos relations ».
Serigne Mountakha Bassirou, le huitième dignitaire de la confrérie soufie est l’une de nos personnalités les plus influentes au Sénégal. Ce grand érudit, vénéré pour son humilité et sa foi en Dieu est un homme dont la conduite est un modèle pour tous les Sénégalais, qui rappelons-le, sont à plus de 90% musulmans. Tout comme son père et son grand père, sous des traits de visage empreints de sagesse, c’est une présence discrète mais indispensable aux mécanismes de régulation sociale dans notre pays.
Depuis sa création en 1883 par Cheikh Ahmadou Bamba, la confrérie mouride a noué un « contrat social » avec le pays, qui aide au maintien de la paix civile et de la stabilité politique. Ce système fonctionne depuis notre indépendance et a joué un rôle primordial d’artisan de la paix sociale, tant auprès de Léopold Sédar Senghor, le premier président du Sénégal, qu’aux côtés d’Abdou Diouf, et ce, jusqu’à Abdoulaye Wade et aujourd’hui son successeur, Macky Sall.
Ainsi, cette semaine encore, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, homme de dialogue, a tenu à remercier chaleureusement Macky Sall par la voix de son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre : « le Khalife vous remercie de tout ce que vous faites pour Touba et pour lui. Vous ne ménagez aucun effort pour réaliser tout ce à quoi il aspire. Entre vous et lui, il y a une relation sincère qui procède de la volonté divine. Il sait tout ce que vous souhaitez pour la cité religieuse ».
Il faut bien dire que les actes posés par l’État à Touba en font l’une des villes les mieux dotées du pays, avec l’autoroute Ila Touba, mais aussi des investissements en matière d’assainissement, et aujourd’hui, l’inauguration d’un hôpital de 300 lits, parmi les plus modernes d’Afrique de l’Ouest. Il faut rappeler que par sa puissance économique, la confrérie mouride participe largement aux aménagements en tant que partenaire de l’État. Je ne veux citer que l’université de Touba, appelé Complexe Cheikh Ahmadou Khadim (CCAK), initié par Serigne Mountakha d’un coût de 37,7 milliards en mars 2019. Le khalife, à l’image de son grand-père, tient beaucoup à l’éducation et à la culture.
La ville sainte mouride de Touba, qui était un village de quelques milliers d’âmes à l’indépendance en 1960, est devenue la deuxième ville du Sénégal après Dakar avec une population de plus d’un million d’habitants. Le pèlerinage annuel de Touba, le Magal, commémorant le départ en exil d’Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme attire dans la ville sainte jusqu’à quatre millions de visiteurs par an.
Durant cet événement, la communauté mouride réaffirme son engagement de rendre hommage au fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927). Pour rappel historique, le plus grand marabout du Sénégal n’a jamais plié devant la colonisation et son exil, loin de le vaincre, a créé sa légende. Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a pu surmonter ces épreuves grâce à sa foi en Dieu.
Les mourides assimilent à l'islam un attachement très fort aux notions d'entraide et de solidarité. Leur piété, leur foi en Dieu et leur culte du travail en font des exemples pour nous tous, qui cherchons les réponses à la question du sens de la vie, malgré les épreuves que nous traversons, comme parfois la maladie, l'échec ou le deuil.
Le 26 septembre prochain sera célébrée à Touba la 127e édition de son grand Magal. Alors, que l’on appartienne ou pas à la confrérie mouride, souhaitons que toute la Ummah islamique passe un très bon pèlerinage et à cette occasion, célébrons en prières son fondateur et guide spirituel. À Serigne Mountakha Mbacké nous rendons hommage et lui souhaitons longue vie afin qu’il puisse continuer de transmettre la foi divine à ses disciples et de veiller à ce que les Sénégalais restent unis.
«LE SIFFLET INCARNE L’AUTORITE DE L’ARBITRE»
Petit par la taille mais grand par l’influence qu’il peut avoir sur l’issue d’un combat ou la carrière d’un lutteur, voire d’un sportif, le sifflet confère à l’arbitre le rôle de décideur
Petit par la taille mais grand par l’influence qu’il peut avoir sur l’issue d’un combat ou la carrière d’un lutteur, voire d’un sportif, le sifflet confère à l’arbitre le rôle de décideur.
A quoi renvoie le sifflet de l’arbitre, selon vous ?
A l’autorité. C’est une injonction au combattant à se conformer au règlement en se mettant à la disposition de l’arbitre qui incarne l’autorité suprême dans l’aire de jeu et tous les espaces y afférents. Il faut distinguer trois principaux coups de sifflet. Le premier invite les lutteurs à répondre à l’appel de l’arbitre en se présentant dans l’enceinte, le second annonce le début d’un combat et le troisième y met un terme.
Vous appréhendez certainement l’importance de ce petit objet qui peut être déterminant dans le verdict d’un combat, dans la carrière d’un lutteur, voire d’un arbitre.
Tout à fait. Ce petit objet extrêmement important est notre outil de travail. Il peut influer, positivement ou négativement sur le verdict d’un combat, la carrière d’un lutteur ou même celle d’un arbitre. C’est ce coup de sifflet qui donne la victoire, c’est ce même coup de sifflet qui, parfois, est à l’origine de fautes que nous reconnaissons et assumons. Cela arrive. Mais il faut le mettre sur le compte de l’erreur humaine. Ce coup de sifflet peut s’avérer déterminant dans la carrière d’un lutteur en le plongeant dans le désarroi ou en le propulsant au-devant de la scène suite à un exploit retentissant qui sème joie et allégresse dans son camp et dans son quartier.
Une lourde responsabilité, assurément…
Absolument. Notre prestation peut influer sur la carrière d’un lutteur et sur la nôtre également. Un coup de sifflet de l’arbitre peut même engager la responsabilité du CNG. Suffisant pour mesurer l’importance de ce petit objet dans la prestation d’un sportif, quelle que soit la discipline.
Quelles doivent être les principales qualités d’un arbitre ?
Au plan mental, l’arbitre doit être très fort pour prendre la bonne décision quel qu’en soit le prix. Cela exige de lui beaucoup de courage. Il doit également bien maîtriser les textes qu’il est censé appliquer. C’est une obligation. Le respect scrupuleux du règlement s’accommode mal d’un certain état d’esprit. Ainsi l’arbitre doit impérativement dominer son sujet et non le subir. Cela le met à l’aise dans l’enceinte ; mais également après le combat.
Et quid de la pression à la vue du nombreux public ?
Nous ne sommes sujets à aucune pression puisque nous sommes habitués à évoluer dans cette ambiance. La pression, il faut la chercher plutôt dans le camp des lutteurs et des amateurs.
Dans votre carrière, avez-vous eu un cas de conscience après avoir donné un verdict ?
Cela m’est arrivé une fois. C’était lors du combat Eumeu Sène-Mbaye Diouf. A cette période, tout lutteur se retrouvant au sol sur deux appuis (les genoux) perdait le gain du combat. Suite à un accrochage, Eumeu Sène avait posé ses deux membres au sol. Mais l’action avait été très rapide et le lutteur avait réussi à alterner ses deux genoux. Cela m’avait échappé ; mais pas à son adversaire. Convaincu d’avoir gagné le combat, Mbaye Diouf avait aussitôt quitté le stade, ignorant royalement mon coup de sifflet qui les invitait à poursuivre le combat. Après avoir observé le temps nécessaire, comme le stipule le règlement, j’ai donné la victoire à son adversaire en déclarant Eumeu Sène vainqueur.
LE SIFFLET DE L’ARBITRE, L’OUTIL DE TRAVAIL INDISPENSABLE
Anodin, voire insignifiant par la taille, le sifflet est à l’arbitre ce que le marteau représente pour le juge : une marque d’autorité qui ne souffre d’aucune contestation
Anodin, voire insignifiant par la taille, le sifflet est à l’arbitre ce que le marteau représente pour le juge : une marque d’autorité qui ne souffre d’aucune contestation.
Le sifflet intime un ordre, met un terme à une action et délivre un verdict.
L’histoire des sources situe l’origine du sifflet de l’arbitre à l’année 1884, en Nouvelle Zélande, un grand pays de rugby. Selon certaines d’entre elles, l’utilisation du sifflet date de cette année à partir de laquelle son usage a été de rigueur dans ce sport. L’une d’entre elles raconte qu’au cours d’un match de rugby où les nerfs des joueurs étaient à fleur de peau, un arbitre du nom de « Attack » a sorti de sa poche un sifflet de chasse pour en faire usage. Le coup strident sorti de ce petit objet eut le don de tempérer l’ardeur un peu trop débordante des joueurs tout surpris et étonnés de cette prouesse. Une autre version désigne toujours le même arbitre comme celui qui, le premier, a utilisé un sifflet pour « superviser » un match de rugby. Cette idée lumineuse lui est venue alors qu’il était bien calé dans un des fauteuils de son salon, à la recherche d’une solution qui pourrait révolutionner la discipline. A un moment donné et de façon anodine, sa main est allée à sa poche. Au contact d’un sifflet de chasse qui s’y trouvait, il avait trouvé la solution. Et la discipline s’en est trouvée révolutionnée grâce à cet objet petit par la taille, certes mais tout aussi puissant par l’influence qu’il peut avoir sur la carrière d’un sportif pratiquant une discipline où l’arbitre utilise un sifflet.
L’incarnation de l’autorité
Dans la lutte, le sifflet incarne l’autorité de l’arbitre. L’on imagine mal un arbitre officiant sans ce précieux objet accroché à un cordon qu’il porte au cou et dont il se sert pour diriger la partie avec beaucoup de fermeté et de vigilance. C’est le seul acteur de la lutte habilité à utiliser un sifflet. Il est également le seul à assumer les conséquences qui découleraient d’un coup de sifflet malheureux à même de causer du tort à un sportif. C’est un des risques du métier d’arbitre. Dans un tel cas de figure, assumer toute sa responsabilité est un acte de grandeur, tant il est vrai que nul n’est infaillible. Comme le dit si bien M. Sitor Ndour, arbitre international, un coup de sifflet peut briser la carrière d’un sportif. C’est également ce même coup de sifflet qui le porte très souvent au pinacle après un succès retentissant.
Les trois coups de sifflet majeurs
Selon le grand champion Moustapha Guèye, « dans la pratique sportive, tant que l’arbitre n’a pas sifflé, il n’y a pas de combat, tant qu’il n’a pas sifflé, il n’y a pas d’arrêt. Le règlement stipule que c’est un coup de sifflet qui démarre un combat, c’est un coup de sifflet qui y met un terme, c’est également un coup de sifflet qui annonce un verdict. Je peux même ajouter que c’est le sifflet qui commande un combat. Suffisant pour conseiller tout sportif à attacher une grande importance à cet objet. Ils doivent faire preuve de beaucoup de concentration en étant attentif au coup de sifflet de l’arbitre », déclare-t-il en guise d’introduction.
Une influence positive ou négative
Le 2e « Tigre » de Fass reconnaît également que « le sifflet peut influer positivement ou négativement sur la carrière d’un lutteur ou même d’un arbitre ». Et de citer un cas spécifique. Le sien bien évidemment. « Lors de mon combat contre Balla Bèye 2, nous nous sommes disputé une position. Chacun de nous voulait lutter en faisant face à l’Est. Arrivé le premier au milieu de l’enceinte, j’ai pris mes repères en me tenant debout face à l’Est. A ma grande surprise, Balla Bèye 2 est venu se mettre derrière moi, le dos tourné vers le couchant. L’injonction de l’arbitre l’invitant à changer de position n’a eu aucun effet. Mon adversaire ne voulait pas se déplacer et encore moins changer de position. Comme moi, il avait décidé de lutter face à l’Est. De guerre lasse, l’arbitre a reculé d’un pas et nous a averti en disant « Je vais siffler ». Je lui ai dit OK. Il a alors joint l’acte à la parole en sifflant. L’instant d’après, Balla Bèye m’a pris par derrière, m’a soulevé et envoyé au sol. C’est à cause d’un sifflet que mon adversaire, qui était derrière moi en position de combat, m’a pris par derrière et terrassé. Il se trouve que ce coup de sifflet n’avait pas été fait dans les règles de l’art. Fort de notre bon droit, nous avons déposé un recours au CNG qui a fini par casser le verdict », révèle Moustapha Guèye.
L’avènement du tirage au sort
de la création d’un nouveau point du règlement portant sur le tirage au sort pour départager les deux lutteurs qui se disputent une position avant l’entame du combat. Je peux citer le combat de Yékini-Bombardier de la saison dernière où l’arbitre a dû recourir à ce procédé pour libérer les deux acteurs. L’on se rappelle que Bombardier, qui avait perdu, n’avait pas voulu s’exécuter. Cela lui a valu sans doute, une sanction pour refus d’obtempérer. C’est finalement son adversaire qui a décanté la situation et sauvé le combat sur injonction de son oncle Mohamed Ndiaye dit Robert Diouf », conclut le Directeur technique de l’écurie Fass.
Le « cas » Ness-Baboye
Dans la série de « cas » où le sifflet de l’arbitre a été pointé du doigt, Moustapha Guèye cite le combat Ness-Baboye qui avait fait l’événement à l’époque. « Ce qui est arrivé entre Ness et Balla Bèye 2 se passe de commentaire. L’arbitre a donné la victoire au premier nommé alors qu’il n’y a pas eu un seul coup de sifflet, donc pas de combat. En matière d’arbitrage, il y a trois sortes de coups de sifflet. Celui qui démarre le combat, celui qui l’arrête et celui qui désigne le vainqueur. Pour le combat précité, l’arbitre n’a sifflé qu’une fois. C’était pour désigner un vainqueur alors qu’il n’avait pas sifflé le premier coup capital qui démarre un combat. A mon humble avis, il n’était point nécessaire de lever le bras de Ness au ciel pour le désigner comme vainqueur. S’il n’y a pas eu combat, il ne peut y avoir de vainqueur ou de vaincu. Le lutteur peut faire sa chorégraphie, sacrifier au rituel mystique, recueillir les dernières instructions de son staff technique, mais tant que l’arbitre n’a pas sifflé, il n’y a pas combat. Suffisant pour reconnaître et relever le rôle capital que joue le coup de sifflet dans un combat de lutte », avoue-t-il. Mohamed Ndao Tyson, le leader de la Génération Boul Falé avait donc raison en déclarant dans une de ses sorties d’avant-combat « Ce qui me lie à Balla Gaye 2, c’est le sifflet de l’arbitre ».
CRISE AUX IMPOTS ET DOMAINES
La CNTS et le Staf dénoncent la mise à mort de leur SG Dr Alassane Ba
La mise à mort du Sg du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF) Dr Alassane Ba par le ministère des Finances et du Budget a été vivement dénoncée hier par la CNTS et des travailleurs du STAF. Au cours d’une conférence de presse, ils ont demandé l’annulation de l’arrêté d’affectation du SG, mais aussi l’ouverture de négociations sérieuses autour de la plateforme du STAF.
Les travailleurs du STAF savent qu’une affectation de leur SG en dehors du Bloc fiscal des Impôts et Domaines de la Rue Thionk est synonyme de décapitation de leur syndicat. En date du 1O septembre dernier, le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo avait pris un arrêté d’affectation du SG du STAF Dr Alassane Ba à la Cellule de l’Evaluation et de la Performance de son ministère. Dans la foulée une attestation de cessation de service a été notifiée au concerné en date du 15 septembre par le directeur de ‘Administration et du Personnel, adjoint au directeur Amadou Anta Fall. Des actes vus au niveau de la CNTS et des travailleurs du STAF comme une machine mise en branle pour liquider le DR Alassane Ba qui aurait fait une crise de lèse-majesté en s’attaquant à la puissance communauté des inspecteurs et contrôleurs des Impôts et Domaines à travers le dépôt d’un préavis de grève déposé le 06 septembre dernier. L’objectif est clair. C’est de décapiter le STAF car en quittant la DGID, Dr Ba perd aussi la qualité de membre. C’est un fonctionnaire qui cumule 27 ans de services effectués dans la fonction publique dont 13 ans à la DGID. Ce mercredi 22 septembre, la CNTS et le STAFF ont sonné la grande mobilisation.
Mor Diongue SG adjoint du STAF de dire que « ce qui était une lutte syndicale normale dans une administration a rapidement tourné en une volonté manifeste d’humilier, d’avilir des mères et pères de famille, le SG en premier. Rien de nouveau car tout au début de la lutte, l’arme était brandie : quiconque fait du bruit ici sera affecté en dehors de la DGID où il ne gagnerait pas grand-chose. Autrement dit, la DGID est leur propriété et non une administration du Sénégal ». Il ajoute que « l’instruction 0009/MEFP qui octroie 63% des avantages à 300 agents et 37% aux 1400 autres, continue de plonger des familles dans la précarité car ayant contacté des prêts avec le système précédent de répartition. L’arrêté numéro 10012 du 14 juin 2017 portant organisation de la DGID est venu anéantir nos perspectives de carrières à la DGID ». Mor Diongue de rappeler que leur plateforme qui expire le 06 octobre prochain tourne autour de l’annulation de l’arrêté qui affecte le SG du syndicat, la mise en place d’un système équitable de rémunération, la gestion équitable des carrières des agents sans discrimination de corps et le maintien des acquis fonciers. Surtout que Pape Mamadou Seck du STAFF ne comprend pas « le wakh wakheet » du DG de la DGID Bassirou Samba Niasse qui était favorable à des négociations avec les travailleurs. Un revirement à 190 degrés au vu de l’attitude du patron de la DGID.
Le soutien de la CNTS
Ndiouga Wade SG adjoint de la CNTS a purement exigé l’annulation de l’arrêté affectant le SG du STAFF, puis la réintégration de ce dernier à la DGID. Cet acte à ses yeux est tout simplement « inacceptable, intolérable et ne vise qu’à humilier un SG d’un Syndicat. Nous ne le tolérerons pas du tout. Alors pas du tout » dira-t-il. Le syndicaliste ne comprend pas que les autorités continuent à faire la sourde oreille parce que refusant jusqu’ici d’ouvrir des négociations sérieuses avec le STAF. Face à une telle situation, Ndiouga Wade dira que la CNTS pourrait hausser le ton et qu’à la fin du préavis de grève, si les autorités du ministère des Finances et du Budget adoptent la même posture, il n’est pas écarté qu’une grève soit déclenchée au niveau des Impôts et Domaines. C’est pourquoi la CNTS appelle le président de la République à s’impliquer dans le dossier.
MACKY SALL RETOUCHE LE CODE ELECTORAL
Sur proposition du ministre de l’Intérieur Félix Antoine Diome, Macky Sall par décret en date du 20 septembre a pris un certain nombre de décisions complétant le Code électoral.
Ne pouvant modifier le Code électoral dans son corpus législatif, le président de la République a tenu à apporter des précisions sur la partie réglementaire du document. Sur proposition du ministre de l’Intérieur Félix Antoine Diome, Macky Sall par décret en date du 20 septembre a pris un certain nombre de décisions complétant le Code électoral.
« Après l’adoption de la loi n° 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, il est apparu nécessaire de procéder à des précisions par voie réglementaire. En effet, la partie législative, de par sa nature, ne peut régir jusque dans les détails toute la législation électorale » souligne le ministre de l’Intérieur dans le rapport de présentation adressé au chef de l’Etat. La 1ère modification se situe dans l’accord consistant à donner une période d’observation plus longue aux observateurs nationaux de la société civile. Dans le nouveau Code de 2021, la mission est prolongée d’un mois supplémentaire. L’Art 18 du Code indique qu’ « Il est créé à la veille de chaque élection, une commission chargée de la réception et de l’instruction des demandes d’accréditation de mission d’observation électorale. Elle siège quatre (04) mois avant et un (01) mois après le scrutin ». Dans l’ancien Code de 2017, il était de seulement 3 mois avant le scrutin. « Il est créé, à la veille de chaque élection, une commission chargée de réglementer l’observation des élections et référendums sur le territoire du Sénégal ainsi dans les missions diplomatiques et consulaires. Elle siège trois (03) mois avant et un (01) mois après le scrutin » peut-on lire dans l’ancien Code de 2017. Sur la spécification des deux types de révision (ordinaire et exceptionnelle) et leur régime juridique, le nouvel Art 28 précise que les listes électorales sont permanentes. Elles sont mises à jour régulièrement selon des procédures de deux ordres : - une révision dite « ordinaire » a lieu sauf cas de force majeure ou de révision exceptionnelle en perspective, chaque année du 1er février au 31 juillet inclus conformément aux dispositions du présent code, notamment en ses articles R.32, R.39, R.40 et R.41. Ensuite une révision dite « exceptionnelle », toujours adossée à une élection générale. Elle est instituée et encadrée par un décret qui détermine le moment, les modalités pratiques d’exécution, la durée des opérations au niveau des commissions administratives et les délais du contentieux de l’enrôlement, de la publication des listes provisoires ainsi que ceux de la radiation d’office. Il peut, à chaque fois que de besoin, faire des renvois au Code électoral. Les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis politiques légalement constituées et les entités regroupant des personnes indépendantes peuvent participer à toutes les phases du processus électoral. Pour pouvoir valablement participer au processus électoral, la coalition de partis politiques légalement constituée ou l’entité regroupant des personnes indépendantes doit indiquer au Ministre chargé des élections le nom choisi et l’objet de l’activité pour laquelle elle est créée sans préjudice des articles L.123, L.149, L.201, L.232, L.278. Celui-ci lui délivre un acte qui lui permet de participer au dit processus. La valeur juridique de l’acte s’achève à la clôture dudit processus.
Précision à propos du président de la commission administrative, de l’agent préposé et de la CENA dans la distribution des cartes d’électeur
La précision à travers l’art 51 note que « Durant les périodes de révision et pendant les 45 jours qui précèdent le scrutin, le Président de la commission de distribution des cartes CEDEAO faisant office de carte d’identité assure la conservation et la garde desdites cartes, sous la supervision et le contrôle de la CENA. En dehors de ces périodes, l’agent de la Préfecture ou de la Sous-préfecture préposé à la distribution rend compte, avec précision, du déroulement de la distribution à l’autorité qui l’a nommé et tout incident affectant le processus est porté à sa connaissance, sans délai. En tout état de cause, la CENA et le comité électoral local sont toujours tenus informés de la situation. Quelle que soit la période considérée, les cartes à distribuer sont toujours sous la responsabilité du président de la commission ou de l’agent préposé à la distribution. Le Préfet ou le Sous-préfet doivent s’assurer que le lieu de garde choisi est sécurisé.
A cet effet, le président ou l’agent est tenu, à la fin de chaque journée de distribution, d’informer l’autorité administrative compétente des mesures idoines prises à ce sujet, à charge pour celle-ci d’apprécier leur pertinence et leur fiabilité. » A la fin de chaque période de distribution, le Préfet, le Souspréfet ou le président et les membres de chaque commission dressent un procès-verbal des opérations, visé par la C.E.N.A. La C.E.N.A, le Préfet ou le Sous-préfet ainsi que chaque membre de la commission reçoivent copie du procès-verbal., Ce procès-verbal, les cartes non distribuées, la liste d’émargements des électeurs ainsi que le registre des opérations dans lequel figurent les mentions de contestations éventuelles constituent le dossier de passation d’activités pour les besoins de la permanence de la distribution ».
D’autres précisions soumises par le ministre de l’Intérieur
D’autres précisions tournent autour de la possibilité de transmettre les listes provisoires sous format papier ou électronique et / ou par courriel (R.43) aux destinataires légaux. De l’encadrement de la distribution des cartes d’électeur en cas d’élection anticipée ou de referendum (R.50). Par ailleurs, l’article R.37 a été réécrit pour permettre l’identification de l’électeur militaire ou paramilitaire dès l’inscription pour une meilleure prise en charge de son statut dans le fichier électoral. De plus, des précisions ont été également apportées aux notions de données électorales (R.47), aux modalités d’application du parrainage pour les élections législatives qui n’avaient pas été prises en compte à l’entrée en vigueur de la loi sur le parrainage (R.76) mais également sur la liste des personnes soutenant les listes des entités regroupant des personnes indépendantes (R.88) pour les élections territoriales. Il en est de même concernant les documents de propagande pris en charge par l’Etat en fonction des types d’élection (R.80) ainsi que les différents types d’affiches à placer au niveau des bureaux de vote (R.71:). La question du siège flottant au cas où la répartition tombe sur un nombre décimal (R.86) a été aussi prise en compte dans la partie réglementaire. En outre, la liste des pays qui composent les départements de l’extérieur a été mise à jour (R.93) avec l’évolution du nombre d’inscrits enregistré dans certains pays.
SENEGAL-NAMIBIE, BOUNA SARR ET BAMBA DIENG SELECTIONNES
Le défenseur Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et l’attaquant Bamba Dieng (OM, France) ont été sélectionnés pour les prochains matchs de l’équipe du Sénégal, annonce le quotidien sportif sénégalais Record dans son édition de ce jeudi.
Dakar, 23 sept (APS) – Le défenseur Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et l’attaquant Bamba Dieng (OM, France) ont été sélectionnés pour les prochains matchs de l’équipe du Sénégal, annonce le quotidien sportif sénégalais Record dans son édition de ce jeudi.
"Bouna Sarr a finalement donné son accord de principe pour venir jouer sa partition", écrit le quotidien sportif, rappelant que l’ancien joueur de l’OM était suivi depuis 2018 par le sélectionneur national, Aliou Cissé.
Présélectionné par les Bleus pour la Coupe du monde 2018, le natif de Lyon, qui a des attaches avec le Sénégal et la Guinée, a dit oui pour les prochaines rencontres éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre la Namibie, les 6 et 10 octobre prochains.
La sélection de Bouna Sarr, qui tarde à gagner une place de titulaire au Bayern Munich, coïncide avec les difficultés de l’équipe du Sénégal, qui a perdu ses deux titulaires au poste d’arrière droit, à savoir Youssouf Sabaly (Bétis Séville, Espagne) et Moussa Wagué (Barcelone, Espagne), pour raison de blessures.
Outre Bouna Sarr, Aliou Cissé a appelé l’attaquant de l’OM Bamba Dieng, auteur de trois buts en trois titularisations en Ligue 1 française.
L’ancien pensionnaire de Diambars, 21 ans, est devenu la grande sensation du début de saison en France, en attendant le retour en compétition de son attaquant titulaire, le Polonais Milik.
UN VÉRITABLE CIRQUE POLITIQUE
Dans sa logique de tromperie continuelle, Madame le ministre Sophie Gladyma a organisé un soit disant investiture sous la bannière de la grande majorité présidentielle pour briguer la Mairie aux élections locales de 2022.
Emédia |
Omar DRAME, Apr/ Joal, Membre de la coordination communale Benno Bokk Yakaar |
Publication 23/09/2021
Dans sa logique de tromperie continuelle, Madame le ministre Sophie Gladyma a organisé un soit disant investiture sous la bannière de la grande majorité présidentielle pour briguer la Mairie aux élections locales de 2022.
A cet effet, la coordination de Benno Bokk Yakaar de Joal Fadiouth qui regroupe à son sein onze (11) partis a savoir l’APR, le PS, l’AFP, la LD, le RND, Fekke Maci Bollé, l’UNP, le Rewmi et les mouvements de soutien comme Ensemble pour Joal... condamne avec la dernière énergie le comportement du Ministre. Nous travaillons dans la discipline à l’adaptation consensuelle d’un candidat comme l’a recommandé le Président.
Mais elle a préféré perpétrer une seconde violation des directives du président de la République, Macky Sall. Malgré les efforts déployés et la retenue de certains responsables pour danser au rythme du leader et chef d’orchestre de la coalition Benno Bok Yakaar, Madame Gladima fait fi de tout en jouant une fausse note dommageable à l’harmonie jusque entretenue par les dignes responsables.
Cela ne nous surprend guère car elle est coutumière des faits. Malgré les instructions limpides et concises du président à savoir " le moment venu, je choisirai celle ou celui qui sera à la tête de la liste de la majorité présidentielle" elle reste obnubilée par la mairie dont elle refusait de servir loyalement.
Ainsi, à force de vouloir danser plus vite que la musique, elle risque de faire éclater la dynamique gagnante. Cette mascarade politicienne ne passera pas.
Le Benno Bokk Yakaar risque de tanguer tout droit vers la défaite a cause du comportement irresponsable et anti républicain du Ministre qui, au lieu de consolider la cohésion de la coalition, tente de façon éhontée à discréditer les acquis de cette majorité dans la commune.
Cette démarche politico-cavalière du Ministre annihile aujourd’hui le travail immense mené sur le terrain depuis des années.
Habituée des faits car en 2014, lors des élections locales, son manque de respect et son refus catégorique d’écouter ces camarades de parti l’avaient conduite à une cuisante défaite. Voici une personne qui pense qu’en un claquement de doigts, elle sera le Maire de la commune, oubliant toutes les valeurs morales qui caractérisent les fondamentaux de la coalition. Cette forfaiture immorale et anti républicaine ne saurait acceptée.
Nous interpellons directement le leader de la grande majorité présidentielle, son excellence Macky Sall sur cette tentative orchestrée par Sophie Gladyma de vouloir jouer sur la conscience par le biais de la manipulation pour faire véhiculer une investiture à l’unanimité par le Benno dans la commune. C’est archi faux car la coalition n’est mêlée ni de près ou de loin à cette investiture.
CANDIDATURES DE DROGBA ET DE ETO’O, CE QU'EN DIT AMARA TRAORE
Les candidatures d’anciens footballeurs à la présidence de leurs Fédérations nationales sont "un processus irréversible" dans le football mondial, a jugé Amara Traoré, ancien attaquant des Lions et ancien sélectionneur du Sénégal (2009-2012).
Dakar, 23 sept (APS) - Les candidatures d’anciens footballeurs à la présidence de leurs Fédérations nationales sont "un processus irréversible" dans le football mondial, a jugé Amara Traoré, ancien attaquant des Lions et ancien sélectionneur du Sénégal (2009-2012).
"Quand vous parlez de Drogba et d’Eto’o, ça parle. C’est une plus-value pour les footballs de leur pays et aussi pour le continent africain", a déclaré Traoré, qui a conduit les Lions à la CAN 2012.
Appelé par l’APS à commenter les candidatures de ces deux icônes du football africain, Amara Traoré considère ce processus comme irréversible.
"On verra de plus en plus d’anciens internationaux intégrer la gestion de leur football", a prédit Amara Traoré, actuel président de la Linguère de Saint-Louis et membre depuis août dernier du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
"Didier Drogba et Samuel Eto’o ont la légitimité institutionnelle du football et académique pour avoir fait des études en management", a rappelé Traoré, qui a été entraîneur de son club formateur, la Linguère de Saint-Louis.
A côté des postes de sélectionneur national, les anciens footballeurs vont briguer de plus en plus des postes dans les instances dirigeantes, a-t-il indiqué.
Toutefois, le fait d’avoir été un grand footballeur ne donne pas forcément des gages de réussite aux postes de sélectionneur et de président de Fédération, a-t-il prévenu.
"C’est vraiment des jobs différents, et je pense que ce serait mieux que les prétendants à ces postes acceptent de descendre à la base", a-t-il suggéré.
"Comme en football où on commence à apprendre les fondamentaux, je suis partisan de l’apprentissage à la base pour les postes de candidats à la gestion administrative et technique dans nos footballs", a-t-il dit, s’empressant d’ajouter : "Cela ne veut pas dire que les gens doivent forcément passer par la base pour réussir".
"On peut faire toutes ces classes aussi bien en tant qu’entraîneur et dirigeant et échouer au haut niveau et commencer par le sommet et réussir", a-t-il soutenu.
Amara Traoré, en conclusion, se dit convaincu qu’il est souhaitable en ce moment que "les anciens footballeurs s’investissent dans le football de leur pays et à tous les niveaux".
"Ça n’exclut pas tout le reste, parce que pour que ça marche, il faut gérer en équipe comme sur un terrain de football", a insisté le président de la Linguère de Saint-Louis, premier club sénégalais sacré en Ligue professionnelle en 2009.
A l’époque, l’ancien attaquant du FC Metz, du SC Bastia et de Guingamp en était l’entraîneur.
DES PRODUCTEURS DE LA VALLÉE DE L’ANAMBÉ RÉCLAMENT DU MATÉRIEL POUR LA RÉCOLTE
Des producteurs de la vallée de l’Anambé, dans la région de Kolda (sud), réclament plus de matériel pour pouvoir récolter leur production à temps et en préserver la qualité.
Anambé (Kolda), 23 sept (APS) - Des producteurs de la vallée de l’Anambé, dans la région de Kolda (sud), réclament plus de matériel pour pouvoir récolter leur production à temps et en préserver la qualité.
Les producteurs de la zone espèrent ainsi rester compétitifs auprès des consommateurs, selon Yéro Baldé, trésorier d’un regroupement de plus de 300 producteurs de la vallée de l’Anambé.
"Si les producteurs récoltaient à temps, ils allaient avoir de bons rendements et pouvoir vendre un riz paddy de qualité. Cependant, faute de matériel de récolte, combiné à la forte demande en période de récolte, nous récoltons avec beaucoup de retard et le riz perd son poids réel, sa qualité et sa valeur sur le marché", a expliqué Yéro Baldé.
Il s’entretenait avec l’APS en marge d’une visite guidée des périmètres rizicoles de cette zone de culture à grande échelle du riz située entre les départements de Kolda et Vélingara.
"Nous avons des partenaires qui nous achetaient le riz paddy, mais avec cette situation de récolte tardive, notre riz perd du poids et de la qualité. Ces partenaires ne sont plus chauds pour nous acheter notre production", a-t-il déploré.
Il signale que le regroupement de producteurs dont il est membre a emblavé cet hivernage 900 hectares contre 500 hectares lors de la contre-saison passée.
Les producteurs concernés tablent sur des rendements de l’ordre de quatre tonnes à l’hectare cette année si l’hivernage arrive à terme.
En plus du manque de matériel de récolte, les producteurs de cette vallée déplorent l’absence de marché pour écouler leurs productions, sans compter les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour l’accès au crédit agricole.
"Nous sollicitons aussi de l’herbicide efficace car nos herbes résistent aux produits que nos injectons dans nos champs. Il faut aussi revoir le réseau d’irrigation et de drainage des eaux. La station de pompage est très éloignée des parcelles. L’écoulement de l’eau prend du temps et c’est coûteux", a ajouté Yéro Baldé, avant de souligner la nécessité de réhabiliter cette partie de la vallée.
Abdoulaye Baldé, un producteur membre d’un regroupement comptant près de 300 riziculteurs, déplore lui aussi les retards de production et l’absence d’un marché viable.
Il exploite deux hectares et s’attend tout de même à des rendements appréciables si tout se poursuit correctement.
"Si l’hivernage arrive à terme, et s’il y a moins d’oiseaux, je peux récolter environ 16 tonnes à raison de huit tonnes à l’hectare. Nous vendons ici le kilogramme de riz à 300 francs CFA. En principe, je me retrouverai avec au moins cinq millions de francs CFA après la vente", dit ce producteur qui exploite la même superficie pour la contre-saison.
"Pour labourer mes parcelles, j’ai dépensé 47.000 francs FCFA et 40.000 francs CFA pour l’engrais. On m’a offert les semences. Globalement j’ai dépensé environ 600. 000 francs CFA pour exploiter mes deux hectares", explique-t-il.
LA VILLE DE DAKAR EN SESSION ORDINAIRE, À 15 HEURES
Le conseil municipal de la Ville de Dakar se réunit en session ordinaire ce jeudi, à 15 heures, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Dakar, 23 sept (APS) - Le conseil municipal de la Ville de Dakar se réunit en session ordinaire ce jeudi, à 15 heures, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
La réunion se tiendra dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville de Dakar, précise la même source.
L’ordre du jour de cette rencontre au cours de laquelle le conseil entendra une communication du maire Soham El Wardini portera sur le compte administratif 2020, l’autorisation spéciale de recettes et de dépenses, l’autorisation de signature d’une convention entre la Ville de Paris et la Ville de Dakar.
Cette convention est dénommée ‘’Coopération décentralisée, sport et développement durable autour des cultures urbaines pour les JOP 2024 à Paris et les JOJ 2026 à Dakar’’.
Les conseillers municipaux vont également examiner une autorisation de signature de la convention reliant la communauté d’agglomération du Grand Paris Sud, la Ville d’Evry-Courcouronnes et la Ville de Dakar, pour la mise en œuvre du projet IMPULS, ‘’Innover dans les métropoles pour la pratique urbaine et locale des sports’’.
Le conseil municipal planchera également sur l’autorisation de signature d’un protocole de partenariat entre l’Unicef et la Ville de Dakar, pour la promotion des droits et la protection de l’enfant. Il va se prononcer sur l’orientation budgétaire 2022.