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19 septembre 2025
SERIGNE MOUSTAPHA SY LANCE UNE FATWA CONTRE ANTOINE DIOME
«Que Antoine Diome se le tienne pour dit ! Je suis au courant de toutes ses manigances et le jour où je déciderai de riposter, il risque de se réfugier en Gambie ou en Mauritanie.»
Lors de la Ziarra annuelle qu’il célèbre au lendemain de la fête d’Achoura, communément appelée Ziarra Tamxarit, à Tivaouane, le responsable moral des Moustarchidines wal Moustarchidatis a fait feu de tout bois. Alertant sur les nombreuses provocations dont il fait l’objet depuis quelques temps, Serigne Moustapha Sy a accusé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom, d’être derrière l’exhumation de Baye Katim Touré, et de le faire suivre par des agents de renseignement depuis près de 3 mois.
«Que Antoine Diome se le tienne pour dit ! Je suis au courant de toutes ses manigances et le jour où je déciderai de riposter, il risque de se réfugier en Gambie ou en Mauritanie.» Cette sévère mise en garde émane du responsable moral des Moustarchidines qui était hier à Tivaouane pour sacrifier à la traditionnelle «Ziarra Tamxarit». Un moment de communion, mais aussi d’échanges avec ses disciples.
Connu pour son franc-parler, le marabout n’a pas raté Antoine Félix Diome. Sans ambages, il a accusé le ministre de l’Intérieur d’être derrière l’exhumation du corps de Katim Touré, qui avait défrayé récemment la chronique. Il estime que ce dernier est celui qui donne l’ordre aux forces de sécurité d’effectuer les sales boulots. « Nous respectons les gendarmes et les policiers d’autant plus que nous avons des disciples parmi eux. Mais ils reçoivent des ordres d’un ministre de l’Intérieur qui ignore même ses propres droits », a lancé le marabout qui considère que c’est la première fois dans l’histoire du Sénégal qu’on assiste à l’exhumation d’un corps sans que la justice ne réagisse. « Tous se sont inquiétés de mon mutisme. Mais, que dire de cet acte ignoble ?», ajoute le guide religieux qui déclare que trop, c’est trop.
En effet, Serigne Moustapha Sy révèle que, depuis trois mois, il est suivi tous les jours par des agents de renseignement. «Depuis 3 mois, ils envoient 15 scooters qui me suivent de jour comme de nuit. Même quand je dois me rendre à Tivaouane, ils me suivent jusqu’à l’entrée de la ville pour ensuite rebrousser chemin. La dernière filature date d’aujourd’hui (hier : Ndlr) quand je venais pour la Ziarra de la Tamxarit. Et au nom de quoi ?», s’étonne Serigne Moustapha Sy qui éprouve de la pitié envers ces soi-disant agents qui auraient mieux à faire que de le suivre. «Ils m’inspirent même de la pitié. En cette période de chaleur, ils sont sur des scooters qui méritent d’être amenés aux fourrières. Certains avec des cheveux touffus dans lesquels ils insèrent des brins d’allumettes. Celle qui me fait le plus pitié, c’est la seule fille du groupe avec son habillement qui laisse entrevoir ses genoux», dit le marabout. Mettant à nu leur manque de professionnalisme, il lance avec ironie : « Parfois, ils essaient de tromper notre vigilance en cours de route, en faisant semblant d’avoir une panne ou en essayant de nous semer. Même si le Fbi me suit, il ne trouvera rien sur moi». Le jour où il décidera de mettre en place des stratégies, tonne-t-il, même les Moustarchidines ne le sauront pas. En attendant, il invite ses détracteurs. à prier pour que la paix continue de régner.
«MACKY SALL A LIMOGE ALY NGOUILLE NDIAYE PARCE QU’IL A ECHOUE DANS SON PLAN DE M’EMPECHER DE TENIR LE GAMOU 2020»
Œil pour œil, dent pour dent, semble dire le guide des Moustarchidines ! En effet, Serigne Moustapha révèle avoir pris toutes ses dispositions. «Bien que nous restons dans notre coin, que toute personne qui voudra nous attaquer se tienne prête car nous ferons face », a-til averti sous les applaudissements de ses disciples. Avant d’ajouter : « Nous avons des disciples, au sein de la police, de la gendarmerie et même au sein de la douane. Mieux, nous avons plus de nervis qu’eux, par conséquent, s’ils veulent la paix, ils l’auront et s’ils veulent autre chose également, ils nous trouveront sur leur chemin», a déclaré le fils de Serigne Cheikh Al Maktoum. Par ailleurs, il accuse le Président Macky Sall d’avoir orchestré un complot pour l’empêcher de célébrer le Gamou de 2020. « En arrêtant mon cortège le jour du Gamou, ils avaient reçu comme ordre d’affoler la garde rapprochée et en cas de riposte, de les arrêter. Cela, dans l’unique but de m’empêcher de célébrer le Gamou annuel de Tivaouane », a révélé Serigne Moustapha Sy. Selon lui, c’est parce que ce plan a échoué que l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a été éjecté du gouvernement.
«MACKY SALL FAIT TOUT POUR AVOIR UN TROISIEME MANDAT»
En outre, le guide religieux et non moins fondateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement a fait de graves révélations sur la question du troisième mandat qui secoue le landerneau politique. De l’avis de Serigne Moustapha, «Macky Sall fait tout pour avoir un troisième mandat, et ce sont des gens qui sont très proches de lui et qui ne sont pas dans le gouvernement qui m’en ont informé». Appelant l’opposition à faire face, il avertit que même si Ousmane Sonko et les autres ne font rien, lui s’en occupera personnellement. D’ailleurs, il a invité tous ses disciples à se tenir prêts pour un djihad.
SERIGNE MOUSTAPHA SY : « J’ai donné mon approbation pour rejoindre la grande coalition de l’opposition»
Comme annoncé dernièrement par «L’As», l’opposition est en train de constituer une grande coalition pour face à Macky Sall lors des prochaines élections (locales et législatives). Serigne Moustapha Sy l’a confirmé hier à Tivaouane en face de ses disciples venus participer en masse à la Ziarra annuelle de la Tamxarit qu’il organise chaque année. Face à une foule acquise à sa cause, il a révélé avoir été contacté par l’opposition qui ambitionne de créer une grande coalition. «Ils m’ont demandé de faire une coalition avec Khalifa Sall, Ousmane Sonko et le Parti démocratique sénégalais, pour les Locales et la Présidentielle à venir», a indiqué le guide religieux. Même s’il est d’accord, il n’a pas manqué de poser certaines conditions. «Je suis d’accord, mais je leur ai posé des conditions», a martelé Serigne Moustapha Sy qui précise que son parti ne servira de refuge à personne. «Notre parti n’est pas un parti derrière lequel les gens se réfugient pour régler leurs problèmes. C’est un parti qui a des règles», souligne-t-il à l’endroit de ses futurs collaborateurs. Lançant un pavé dans la mare de Mamadou Diagne Sy Mbengue, il a invité tous ses disciples à se tenir prêts pour aller à l’assaut de la mairie de Tivaouane. « Soyez prêts pour les Locales, car nous voulons prendre Tivaouane.» A l’en croire, le maire même en est conscient. «C’est pourquoi il délivre des baux à toute personne qui le désire. Mais nous allons le bouter hors de Tivaouane», lance-t-il avant d’avertir : «Nous allons faire face à l’Apr de Macky Sall et quiconque vole notre scrutin ne le refera plus jamais.» A rappeler que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait annoncé récemment une grande coalition de l’opposition en perspective des prochaines élections locales.
POLEMIQUE AUTOUR DES NOUVEAUX COMPTEURS DE LA SEN’EAU
Suite à la polémique née du remplacement des compteurs par la Sen’Eau, le ministère du Commerce a décidé de prendre le taureau par les cornes. Les agents du département ministériel dirigé par Assome Aminata Diatta vont prendre dès ce lundi un lot des appareils en question pour tester leur conformité sur le plan technique. Mais avant cette opération, 2000 compteurs destinés au monde rural ont été saisis
En début de semaine, SOS Consommateurs a commencé à alerter sur le fait que des agents de la Sen’Eau sont en train de remplacer des « compteurs qui ne présentent aucun défaut, au motif qu’ils sont vieux de 15 ans ». Selon Me Massokhna Kane et cie, la société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine du Sénégal cherche par cette démarche à faire grimper les factures du liquide précieux. Mais cette allégation a été balayée d’un revers de main par les responsables de la boîte, affirmant que cette opération répond « aux obligations contractuelles vis-à-vis de l’Etat du Sénégal, soit un renouvellement de 30 000 compteurs par an. Elles sont inscrites dans le contrat d’affermage ».
Ainsi, pour éclairer la lanterne des Sénégalais, «L’As» a essayé d’en savoir un peu plus sur cette affaire. Selon nos sources, le ministère du Commerce, par le biais de son service de métrologie dirigé par Ibrahima Sarr, s’est saisi du dossier. D’ailleurs les agents du département ministériel dirigé par Assome Aminata Diatta vont se rendre dans les locaux de la Sen’Eau lundi prochain pour prendre un lot des compteurs qui font l’objet de la polémique. Ils vont ensuite amener les appareils au niveau de leur laboratoire puis aux «bancs d’essai » se trouvant au Port autonome de Dakar.
Sur les lieux, ces agents assermentés vontfaire des prélèvements pour voir si les compteurs sont conformes techniquement ou pas. D’après certaines indiscrétions, la procédure est claire et sans équivoque : « Si sept compteurs sont déclarés non conformes dans le lot, alors tous les autres compteurs sont considérés comme non conformes ». Et dans ce cas, précisent-elles, les agents du ministère du Commerce ne donneront pas leur quitus pour l’installation des appareils. Toutefois, font savoir nos sources, le processus d’importation des compteurs a été respecté par la Sen’Eau.
Par ailleurs « L’As » est également en mesure de vous dire que 2 000 compteurs destinés au monde rural ont été saisis par les services du ministère du Commerce pour non-conformité sur le plan technique. En effet l’hydraulique rurale est gérée par l’Ofor qui sous-traite avec des fermiers locaux. On se demandait même pourquoi l’eau est moins cher en ville que dans le monde rural. C’est qu’en réalité, la pratique avec l’usage de ces compteurs chinois non réglementaires a entrainé un dysfonctionnement. Conséquence, l’eau est très cher en milieu rural. Le ministère du Commerce qui a eu vent de cet état de fait a mené son enquête pour déboucher sur la saisie de plus de 2000 compteurs. Les tests faits au Port ont confirmé que ces appareils étaient non règlementaires.
«LE ROLE DU DÉPUTÉ N’EST PAS DE SE BATTRE OU SE DISPUTER TOUT LE TEMPS À L’ASSEMBLÉE»
Serigne Babacar Sy Mansour a encore fait retentir sa voix face à au comportement «déloyal» de la représentation nationale vis-à-vis du peuple sénégalais
Le Khalife général des Tidianes invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. Dans un message à la Nation et à la Ummah islamique, à l’occasion de la fête de Tamkharit (Achoura ou nouvel An musulman) au Sénégal, le mercredi 18 aout, Serigne Babacar Sy Mansour estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature au sein de l’Assemblée nationale.
Tivaouane a encore fait retentir sa voix face à au comportement «déloyal» de la représentation nationale vis-à-vis du peuple sénégalais. A quelques jours de la célébration du 24ème anniversaire du rappel à Dieu du 3ème Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh communément appelé « Mame Abdou Aziz Sy Dabakh » prévu le 14 septembre prochain, son neveu et actuel patriarche de la Tariqa tijaniya (confrérie Tidiane) au Sénégal est monté au créneau pour livrer une Fatwa qui rappel à bien des égards le message adressé aux députés par son oncle, au temps du magistère du président Abdou Diouf. Dans un message à la Nation et à la Ummah islamique, à l’occasion de la fête de Tamkharit (Achoura, nouvel An musulman) au Sénégal, mercredi 18 aout dernier, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, n’a pas été tendre avec la classe politique sénégalaise notamment les députés de la 13ème législature.
En effet, rappelant que le «rôle d’un député, c’est de représenter dignement le peuple », le 7ème successeur de El Hadj Malick Sy (Rta) a cependant déploré le fait que Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés aient failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais. «Dans un pays normal, les politiques passent d’abord à l’Assemblée nationale où les députés en débattent et en discutent sérieusement. Ce, avant l’application. Mais, pour dire la vérité, cela n’existe pas dans notre Assemblée nationale », a fait remarquer Serigne Babacar Sy Mansour d’emblée.
Avant de déplorer : « À l’Assemblée, il n’y a que des disputes, des députés qui se battent, qui s’insultent, se disent des insanités. Quand celui de votre camp dit un mensonge, vous le défendez. Et quand celui qui est contre vous dit la vérité, vous contestez. C’est ce qui existe ici. Ce ne sont pas des inventions, ce sont eux qui l’ont fait devant tout le monde ». Poursuivant son sermon à l’endroit des membres de cette 13ème législature, le patriarche de Tivaouane indique que l’Assemblée devait servir aux députés et être un lieu de transmission des doléances des localités qu’ils représentent : « Les problèmes de route, d’électricité, les doléances des agriculteurs. Ce, afin que le ministre de tutelle puisse entendre ces doléances et voir comment trouver des solutions» a-t-il précisé à l’encontre des membres de la représentation parlementaire.
Et d’ajouter par suite : « Un représentant doit faire ce que son mandant aurait fait s’il était à sa place. On ne peut pas vous charger d’une mission, et en retour, vous vous occupez de vos propres intérêts». Il faut dire qu’à travers cette sortie sur l’Assemblée nationale, le Khalife général des Tidianes ne fait qu’enfoncer une porte déjà grandement ouverte.
En effet, depuis son installation le 14 septembre 2017, jour coïncidant avec la commémoration du 20ème anniversaire du rappel à Dieu de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, la 13ème Législature issue des élections du 30 juillet 2017 avait pourtant suscité, chez bon nombre de Sénégalais du fait de sa composition multiforme (élection pour la première fois des députés issus de la diaspora), un grand espoir qui est finalement tombé à l’eau. D’une Assemblée de rupture, la 13ème Législature s’est vite transformée pour devenir un haut lieu de cautionnement des complots de liquidation politique, selon beaucoup de citoyens. On se souvient du maintien de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall en détention préventive par l’Exécutif aidé en cela par la majorité parlementaire malgré son élection comme député de cette 13ème législature au soir du 30 juillet 2027 puis la levée controversée de son immunité parlementaire.
A cela, il faut ajouter également le rôle joué par cette même 13ème législature dans le blocage à la manifestation de la vérité dans l’affaire des 94 milliards sur le TF 1451/R où le député Ousmane Sonko accuse l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo, responsable du parti au pouvoir de détournement de deniers publics, une accusation que l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a examiné dans un rapport transmis depuis lors au Procureur de la République. La liste des affaires qui auraient pu être élucidées si les députés, comme l’a souligné le Khalife général des Tidianes, ne passaient pas leur temps à s’occuper de leurs propres « petits» intérêts au détriment des intérêts de leurs «mandants » n’est pas exhaustive.
Pour rappel, ce n’est pour la première fois que Tivaouane élève sa voix contre le comportement des députés à l’Assemblée nationale. On se rappelle encore du sermon légendaire de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh aux députés sous le magistère du régime socialiste du président Abdou Diouf. Informé de la préparation d’un texte de loi visant à interdire la floraison des «daara» (école coranique), Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh était monté au créneau pour dire ouvertement ses vérités aux députés. « Si un député, par peur d’Abdou Diouf, vote une loi uniquement pour faire plaisir à celui-ci, ou au gouvernement et que cette loi ne cadre pas avec ce que Dieu veut, ce député aura des comptes à rendre à Dieu. Le député doit toujours voter ce qui est dans l’intérêt du peuple… Au lieu de s’attaquer au daara, il faut s’attaquer au tourisme, source de dépravation de notre mode de vie, source de beaucoup de maladies », avait fait remarquer le sage de Tivaouane.
COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER; LES LIONS DEMARRENT CONTRE L’URUGUAY CE VENDREDI
Selon le sélectionneur des Lions du beach soccer, Ngalla Sylla, "l’ambition assumée" du Sénégal est "d’atteindre pour la première fois le carré d’as" de cette compétition.
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer, dont "l’ambition assumée" est d’atteindre pour la première fois le dernier carré de la Coupe du monde de la discipline, va jouer vendredi contre l’Uruguay son premier match comptant pour l’édition 2021 de cette compétition dont le coup d'envoi a été donné ce jeudi.
Selon le sélectionneur des Lions du beach soccer, Ngalla Sylla, "l’ambition assumée" du Sénégal est "d’atteindre pour la première fois le carré d’as" de cette compétition. La tâche des coéquipiers du gardien Alsény Ndiaye ne sera cependant pas facile dans une poule composée, de l’équipe championne du monde, le Portugal (2019) et de celle d’Oman, qui fait partie des cadors en Asie, en plus de l’Uruguay.
Pendant les préparatifs, les Lions ont eu un aperçu des difficultés qui les attendaient avec une victoire aux tirs but (3-1) contre le Japon (égalité 5-5) et une défaite (3-4) contre le Paraguay. Mais le Sénégal peut compter sur un groupe expérimenté ayant l’habitude de cette compétition que les Lions avaient jouée pour la première fois en 2007.
Vainqueur de la CAN en mai dernier sur le sable de Saly-Portudal (Mbour) face au Mozambique (4-1), pour la sixième fois, la 3e fois d’affilée, le Sénégal n’a manqué que l’édition 2009 de la Coupe du monde de beach soccer. "Depuis leurs débuts, les Sénégalais avaient atteint les quarts de finale, leur meilleur résultat à ce jour, qu’ils ont égalé en 2011, 2017 et 2019", rapporte une note de présentation de l’édition 2021 de la Coupe du monde de beach soccer. "Lors des éditions 2008, 2013 et 2015, le parcours des Lions s’était terminé à l’issue de la phase de groupes", rappelle le texte publié sur le site de la Fifa.
Après l’Uruguay, ce vendredi, le Sénégal fera face dimanche au Portugal et terminera ses matchs de poule contre Oman, mardi. En plus de la poule du Sénégal (D), il y a trois autres poules dédiées à cette compétition, dont le groupe A que le pays organisateur, la Russie, partage avec les Etats-Unis d’Amérique, le Paraguay et le Japon.
La poule B regroupe le Mozambique, l’Espagne, les Emirats arabes unis et Tahiti, la Biélorussie, le Salvador, la Suisse et le Brésil se partageant la poule C
YOUSSOUF SABALY FORFAIT POUR LE DEBUT DES ELIMINATOIRES DU MONDIAL 2022
Aliou Cissé devra se passer de Youssouf Sabaly pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Aliou Cissé devra se passer de Youssouf Sabaly pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. L’arrière droit du Real Betis a été touché à la cuisse gauche lors du dernier match amical de son équipe face à l’AS Roma.
L'ancien bordelais est sorti du terrain après seulement 15 minutes de jeu. D’après les premiers résultats, Youssouf Sabaly souffrirait d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche. En conférence de presse, son coach Manuel Pellegrini a annoncé une absence d’une longue durée. « Youssouf Sabaly ne sera pas avec nous pendant quelques mois », a-til informé. Une absence qui a donc une incidence pour les prochains matchs de l’équipe nationale du Sénégal.
L'international sénégalais manquera ainsi les deux premières journées des qualifications pour la Coupe du Monde 2022 contre le Togo (1 septembre) à Lat Dior et face au Congo à Brazzaville (7 septembre). Arrivé libre cet été au Bétis en provenance de Bordeaux, l'international sénégalais de 28 ans va devoir encore patienter pour se lancer dans le championnat espagnol. Il était l'absent lors de la première journée de Liga contre Majorque (1-1).
BONIFACE NDONG LIVRE SON GROUPE DE PERFORMANCE
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Le sélectionneur national Boniface Ndong a publié ce jeudi 19 août la liste des 12 Lions qui défendront les couleurs du Sénégal à l'Afrobasket 2021 qui se tiendra du 24 août au 5 septembre prochain à Kigali (Rwanda).
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Il s'agit de meneur El Hadji Oumar Brancou Badio , de Jean Jacques Boissy, Benjamin de l'équipe nationale, Louis Adams et Malick Dimé. Dans un contexte marqué par la Covid19 et les tests devant être effectué, le coach des Lions a cependant mis deux joueurs en attente.
Il s'agit du meneur Alkaly Ndour et de Makhtar Gueye. Il faut rappeler que les Lions du basket qui courent derrière un nouveau sacre depuis l'édition de Dakar 1997, sont logés dans la poule D de l’Afrobasket, en compagnie de l’Ouganda, du Cameroun et du Soudan du Sud.
MENEURS : Henry Pierria - Brancou Badio - Mamadou Faye
PIVOTS : Youssou Ndoye - Malik Dime - Boubacar Touré.
RESERVISTES : Alkaly Ndour et Makhtar Gueye
JOUEURS RECALES : El Hadji Oumar Brancou Badio , Jean Jacques Boissy, Louis Adams et Malick Dimé.
O.DIAW
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KHADIME MBOUP : LE FAUX BACHELIER À CŒUR OUVERT
Alors que tout le Sénégal et la planète entière le regardent désormais comme l’étudiant qui s’est travesti pour composer une épreuve du BAC à la place de sa copine, au nom de leur amour, Khadime Mboup jure n’avoir aucune relation amoureuse avec Kangué D.
Alors que tout le Sénégal ainsi que la planète entière le regarde désormais comme l’étudiant qui s’est travesti pour composer une épreuve de BAC à la place de sa copine, au nom de leur amour, Khadime Mboup jure n’avoir aucune relation amoureuse avec la candidate Kangué Dioum. Il s’agit selon lui, d’une amie avec qui il a étudié, une confidente avec qui ils ont entretenu une « amitié sincère» de longue date. Donc il ne l’a pas fait par amour, mais par amitié. Quel don de soi !
Pour mémoire, l’affaire fait les choux gras de la presse depuis plusieurs jours. Khadime Mboup s’est habillé en femme pour composer une épreuve d’examen du Bac à la place d’une amie. Arrêté puis condamné à 7 jours de prison, il est aujourd’hui libre. Mais pourquoi a-t-il posé cet acte ? Interrogé par IGfm, Khadime Mboup explique tout sans détour. Il revient sur sa vie, son parcours et surtout la manière dont l’idée de composer à la place de son amie a germé dans sa tête et comment il a été démasqué lors de sa tentative de fraude.
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BACHELIÈRES DE 13 ANS : POURQUOI LEUR PÈRE A DÉCLINÉ DES BOURSE ÉTRANGÈRES
Aminata et Rama Diaw, nées en 2007, viennent de décrocher leur baccalauréat à Dakar. Une telle réussite est inédite au Sénégal. L’Etat leur a offert à chacune une bourse d’études après que leur père a décliné l’offre de les envoyer dans des classes prépa
Aminata et Rama Diaw, nées en 2007, viennent de décrocher leur baccalauréat à Dakar. Une telle réussite est inédite au Sénégal. L’Etat leur a offert à chacune une bourse d’études après que leur père a décliné l’offre de les envoyer dans des classes préparatoires à l’étranger.
Les désormais célèbres jumelles Aminata et Rama Diaw, 13 ans et déjà bachelières, attendent impatiemment les résultats du concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès (EPT) auquel elles avaient pris part. Dans un entretien à l’Agence France Presse, leur père Demba Diaw révèle avoir décliné une offre de bourses qui leur aurait permis d’intégrer des classes préparatoires aux grandes écoles à l’étranger.
Pour motiver ce choix, cet administrateur civil à la retraite, invoque deux facteurs : le jeune âge de ses filles, d’une part, et le syndrome Diary Sow par ailleurs. Celle-ci, distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 puis inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis-Le-Grand, avait « disparu » dans la nature au début de l’année. L’affaire avait mis le Sénégal en émoi. Elle était réapparue au bout de plusieurs jours, avait évoqué des raisons personnelles dont celle visant à prendre du recul. Depuis, elle est revenue au Sénégal.
Échaudé par cette histoire, le père des jumelles de Yeumbeul privilégie donc la voie locale pour la poursuite de leurs études. Un sacerdoce qu’il met en œuvre depuis plusieurs années. Il s’est battu pour leur faire sauter des classes à l’école et leur permettre de décrocher le baccalauréat à l’âge de 13 ans.
Le syndrome Diary Sow
Une telle réussite à cet âge est inédite au Sénégal. Le record était détenu depuis 2019 par un élève de 14 ans. Auparavant, il fallait avoir au moins 17 ans pour passer les épreuves, selon l’office national du bac.
Aminata et Rama Diaw, nées le 8 octobre 2007, étaient inscrites dans un lycée réputé comme un établissement d’excellence situé à Yeumbeul, dans la banlieue populaire de Dakar. Dans la même classe, elles ont réussi au premier tour dans une série scientifique, avec les sciences de la vie de la terre pour dominante (série S2).
«Nous étions stressées. Nous devions réussir pour notre famille, surtout notre père qui a tout fait» pour qu’elles en arrivent là, explique timidement Aminata en recevant des journalistes de l’AFP chez elle avec sa sœur, leur mère Marie Dial Diop Diaw et leur père Demba Diaw.
Celui-ci affirme s’être «rendu compte qu’elles avaient une intelligence précoce». Il leur a fait sauter des classes et donner des cours à la maison.
Les nouvelles bachelières disent attendre le résultat du concours d’entrée dans une école polytechnique réputée à Thiès (ouest) pour pouvoir suivre une formation en génie civil, comme leur père.
Tout le soutien nécessaire
Le président Macky Sall a salué la performance des jumelles bachelières mardi à Dakar lors d’une cérémonie, destinée à récompenser les meilleurs élèves du Sénégal, dont elles étaient ses «invitées spéciales».
«L’Etat vous apportera tout le soutien nécessaire à la poursuite de vos études», a-t-il promis.
La rançon de la précocité ? «Nous ne pouvons plus être tranquilles. Tout le monde nous suit. C’est bizarre», confie Aminata.
(Momar Dieng avec AFP)
PAR BABACAR JUSTIN NDIAYE
MALI-AFGHANISTAN, LA DOCTRINE AMERICAINE ET L’AGENDA FRANÇAIS
En Asie centrale, les Américains ont déraciné militairement un régime solidement ancré dans un Afghanistan sous parfait et total contrôle ; tandis qu’au Sahel, les Français ont volé au secours d’un pouvoir bousculé par un islamisme armé
IGFM - De prime abord, le parallèle défonce la porte de la réflexion. Cependant, une lecture comparée et pointue des caractéristiques de ces deux théâtres d’évènements politiques et d’opérations militaires, montre que l’Afghanistan et le Mali sont peu semblables et beaucoup dissemblables.
En 2001 (année du clash entre Washington et Kaboul), les Etats-Unis ont déclenché une guerre totale, non pas pour sauver un État mis en danger par une insurrection, mais pour abattre un gouvernement établi. But plus précis de la mission : effacer le régime du Mollah Omar. Un Exécutif taliban et ses hôtes étrangers (Ben Laden et Al Zawahiri) qui sont perçus comme les chevilles ouvrières de tous les périls programmés et ajustés sur l’Amérique.
En 2013, l’opération Serval (ancêtre de Barkhane et de Takuba) est officiellement lancée à la demande du Professeur Dioncounda Traoré, le Président d’une Transition malienne, elle-même, dérivée du coup d’État du capitaine Amadou Haya Sanogo de mars 2012. Objectif surmédiatisé de l’opération Serval : stopper la progression fulgurante des djihadistes vers Bamako et le Sud du Mali.
La différence est d’emblée saillante. En Asie centrale, les Américains ont déraciné militairement un régime solidement ancré dans un Afghanistan sous parfait et total contrôle ; tandis qu’au Sahel, les Français ont volé au secours d’un Pouvoir transitoire conjointement bousculé par un islamisme armé très cosmopolite et un irrédentisme touareg très ancien. Autre différence politiquement remarquable, un exilé du nom de Hamid Karzaï a débarqué du « ventre » d’un avion de l’US Air Force puis occupé le Palais présidentiel de Kaboul. En revanche, à Bamako, le Président de la Transition et son successeur élu, Ibrahim Boubacar Keïta, n’ont pas été aérotransportés par un Transall. Ils vivaient à Bamako.
Les éléments de dissemblance sont encore trouvables, notamment dans les physionomies et les enjeux respectifs des deux conflits. S’agissant de l’étendue des hostilités, Américains et Talibans ont lutté dans les limites territoriales de l’Afghanistan. Par contre, les Français de Barkhane et les terroristes de tout poil rayonnent infernalement sur trois pays (Mali, Niger et Burkina) du G5 Sahel. Le Tchad connaît des incursions autour du Lac éponyme mais pas des incrustations djihadistes. Quant à la Mauritanie, elle est mystérieusement épargnée : pacte secret avec le terrorisme ou robustesse militaire à l’intérieur de ses frontières ?
Au plan stratégique et tactique, le fossé a existé entre le Mali et l’Afghanistan. À cet égard, les articulations des dispositifs militaires ont fort bien renseigné sur les enjeux et les agendas. L’US Army avait installé une base aérienne à Kaboul (l’aérodrome militaire de Bagram) et d’autres dans certaines provinces. À contrario, Barkhane qui effectue 90% de ses activités d’observation, d’appui-feu et de bombardement au-dessus du Mali, a toujours abrité, donc sécurisé ses Mirage sur la base Ibrahim Cossé de Ndjamena et dans la partie militaire de l’aéroport Diori Hamani de Niamey. Pourquoi pas à Bamako, à Mopti, à Tombouctou ou Gao ? Preuve que la France apporte son soutien mais n’accorde pas sa confiance au Mali, un pays peu fiable. Un pays à défendre à partir d’autres pays plus fiables. Au demeurant, la confiance n’a jamais été au beau fixe entre Paris et Bamako. Les Français ont longtemps eu la forte conviction que la crème des Services de sécurité du Mali (la fameuse SE) est noyautée par les terroristes.
Au-delà des postures militaires, il y a le chapitre doctrinal qui englobe les enjeux ou les agendas de toute guerre. En Afghanistan, la démarche américaine a été franchement énoncée, appliquée et assumée jusqu’à…l’insuccès. Il s’est agi, là-bas, d’éradiquer l’hégémonie politique des Talibans sur un Afghanistan intact. Sans division ni partition. Au Mali, c’est l’ambiguïté qui est la rampe de lancement de l’agenda français. Dans la patrie de Modibo Keïta, la France bombarde les islamistes maliens du GSIM (Iyad Ag Ghali) mais bénit les rebelles touaregs du Nord-Mali (Bilal Ag Chérif) bien retranchés dans le sanctuaire de Kidal sécurisé par Barkhane et la MINUSMA. En clair, le rebelle désireux d’obtenir la partition du Mali et prêt à émarger à la DGSE, est câliné. Tandis que le djihadiste authentiquement malien, désireux de promouvoir un Islam rigoriste, est déchiqueté à la roquette. But ultime de la manœuvre : l’érection d’un Protectorat à Kidal, une sorte de Nouvelle-Calédonie du désert.
Du reste, l’agenda de l’Élysée est bien en filigrane dans l’Accord de paix d’Alger qui a l’air d’un cercueil pour l’État unitaire du Mali et les apparences d’un berceau pour un certain État de l’Azawad en gestation. Voilà une énième différence entre le Mali et l’Afghanistan. Rappelons que, lors des ultimes négociations de Doha entre Américains et Talibans, Washington n’a pas été à la quête d’un Porto Rico dans le désert d’Asie centrale pourtant bourré de ressources naturelles et géopolitiquement très convoité. En outre, la CIA et la DIA (Renseignement militaire US) n’ont jamais allumé un brasier entre les tribus Pachtounes et les tribus Tadjiks ou les Baloutches, à l’instar des violences inter-communautaires entre Peulhs et Dogons dans la région de Mopti
Avec autant de dissemblances, l’issue de la crise malienne ne sera pas sûrement la sœur jumelle de l’épilogue du conflit afghan. Car la France ne sera pas militairement mise en déroute au Mali. Pour deux raisons. Premièrement, l’ingénieuse diplomatie française a mouillé puis remorqué l’ONU, à travers la MINUSMA créée par la Résolution 2100 du 25 avril 2013. Sans y intégrer Barkhane qui garde son commandement autonome. Un vieux tour de passe-passe français. Hier, en Côte d’Ivoire, LICORNE et l’ONUCI se côtoyaient sans se commander mutuellement. Signalons qu’en Afghanistan, les USA ont écarté l’ONU. La petite Mission des Nations-Unies en Afghanistan (UNAMA) n’aligne pas de Casques bleus. Deuxièmement, la France est partiellement au combat au Sahel et entièrement dans ses calculs d’ancrage hégémonique de son influence.
En définitive et en vérité, la comparaison accoucheuse de leçons probantes renvoie au Mozambique. À Maputo, les dirigeants issus du Frelimo, imbibés de nationalisme farouche, ont repoussé toute proposition d’aide militaire non africaine. À peine ont-ils accepté une poignée d’instructeurs portugais. Le Président de la république, Filipe Nyusi, a actionné le levier de la solidarité régionale. Un instrument d’assistance institutionnellement programmé au sein de la SADEC. Ainsi, le Rwanda a projeté son armée directement sur la ligne de feu et enrayé la progression des insurgés, déjà maitres d’une des provinces les plus riches du pays de Samora Machel. Exploit militaire à l’actif de Paul Kagamé. Les soldats rwandais sécurisent actuellement la ville de Mocimbo Da Praia qui abrite des installations de la firme française Total. Une situation cocasse quand on sait que la France est mécontente de la présence rwandaise en Centrafrique.
À Maputo comme à Bangui, c’est l’Afrique qui aide militairement l’Afrique. C’est Paul Kagamé qui enraye le chaos et la partition. Démarche non philanthropique (le Rwanda a certainement ses visées) mais moins humiliante et moins fatale que les interventions franco-européennes sur le continent africain. Bref, si la CEDEAO avait fait montre d’un dynamisme diplomatique et d’un punch militaire aussi prononcés que la SADEC, le Mali aurait stoppé le déferlement djihadiste sans l’aide de Serval, de Barkhane et de Takuba. Toute aide militaire étrangère étant peu ou prou érosive et dégradante pour la souveraineté nationale.