SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 septembre 2025
LE LONG PROCESSUS DU SYSTÈME ÉLECTORAL SÉNÉGALAIS
Le Sénégal est connu pour sa tradition démocratique, mais il a fallu plusieurs réformes de ses textes juridiques pour améliorer son système électoral. Même si on vote dans le pays depuis 1848, le premier Code électoral a été élaboré en 1976
Le Sénégal est connu pour sa tradition démocratique, mais il a fallu plusieurs réformes de ses textes juridiques pour améliorer son système électoral. Même si on vote dans le pays depuis 1848, le premier Code électoral a été élaboré en 1976, puis un autre en 1982. Toutefois, d’après les experts électoraux Ousmane Badiane et Ndiaga Sylla, c’est le Code consensuel de 1992 qui a jeté les bases de la démocratie sénégalaise. Ce dernier texte a permis d’avoir plusieurs acquis ayant mené à la première alternance politique du pays en 2000. Il a été modifié plusieurs fois par la suite, avec le cycle des audits du fichier électoral qui ont rythmé la vie politique du pays depuis 2000.
Le projet de loi numéro 18/2021 portant Code électoral a été adopté le 12 juillet dernier par l’Assemblée nationale en procédure d’urgence lors de la première session extraordinaire de l’année. Cela, suite aux recommandations faites par la Commission politique du Dialogue national et après l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral. Un coup d’œil dans le rétroviseur permet d’apprécier le long processus qui a permis de consolider le système électoral sénégalais, du premier Code de 1976 à celui de 2021. C’est à partir de 1976 qu’on a eu le premier Code électoral au Sénégal, mais c’est celui consensuel de 1992 qui jeté les bases d’un système électoral de qualité au Sénégal, estime Ousmane Badiane, plénipotentiaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar et spécialiste des questions électorales. Ce dernier a suivi les différents processus depuis 1978. Le responsable de la Ligue démocratique recommande de prendre comme référence le début des années 1970, car avant 1992, il y a eu deux Codes électoraux : celui de 1976 et celui de 1982. Du temps du président Léopold Sédar Senghor, avec le régime du parti unique, on ne pouvait pas parler d’élections démocratiques même si on vote au Sénégal depuis 1848, poursuit M. Badiane. Selon lui, le parti au pouvoir gagnait avec des scores proches de 100 %. À cette époque, il n’y avait pas d’identification des électeurs, la carte nationale d’identité n’était pas obligatoire pour voter (on votait avec une cinquantaine de pièces dont les carnets d’artisan, les livrets, les permis de conduire, etc.), il n’y avait pas d’isoloir et l’opposition n’était pas représentée dans les bureaux de vote ou dans les Commissions de recensement, se souvient-il.
Après les évènements de mai 1968 et les fortes contestations du mouvement syndical et des partis clandestins, le Président Senghor était obligé d’aller vers l’ouverture en reconnaissant, dans un premier temps, trois courants politiques (multipartisme encadré). Il s’agit du courant socialiste (parti de Senghor), libéral (Abdoulaye Wade) et un courant communiste incarné par Majmouth Diop. Plus tard, renseigne le chargé des élections de la Ld, il y a eu un quatrième courant conservateur avec Doudou Guèye.
Ainsi, le législateur avait besoin d’un cadre pour encadrer la compétition électorale ; ce qui a conduit à l’élaboration du premier Code électoral de 1976. Ce code a régi les élections présidentielle et législatives de 1978. Lors de ces législatives, pour la première fois, un parti de l’opposition, en l’occurrence le Pds de Me Abdoulaye Wade, arrive à l’Assemblée nationale avec 11 députés, une prouesse à l’époque, selon M. Badiane.
1982, le premier Code électoral sous Diouf
À l’arrivée du président Abdou Diouf, en 1981, un nouveau Code électoral a été élaboré en 1982. Ce Code était dans le sillage de celui de 1976, sans beaucoup d’acquis. Avec ces Codes, il y a eu souvent des contestations violentes des élections dont le point culminant a été les émeutes sanglantes de 1988. À partir de cette date, un déclic s’est opéré pour mettre fin aux élections « non démocratiques » (combats du Pds à l’époque). « Pour des élections démocratiques, il fallait un nouveau Code électoral qui n’était ni celui de 1976 ni celui de 1982. En 1992, on a mis en place une Commission cellulaire pour conduire les concertations de manière démocratique et le choix a été porté sur le juge Kéba Mbaye », rappelle Ousmane Badiane.
À DAKAR, LE RAS-LE-BOL DES HABITANTS FACE AUX INONDATIONS À RÉPÉTITION
Malgré la construction de canaux de drainage et de stations de pompage, plusieurs quartiers se retrouvent les pieds dans l’eau à chaque saison des pluies
Le Monde Afrique |
Théa Ollivier |
Publication 20/08/2021
Quelques jours de pluie, mi-août, ont suffi pour que les habitants de plusieurs quartiers de Dakar se retrouvent les pieds dans l’eau. Fatoumata Camara habite à Rufisque, dans la cité Serigne-Mansour. Les meubles de sa maison reposent sur des briques, au-dessus de l’eau qui a gagné les pièces jusqu’à hauteur de chevilles. « Tout est gâté, on n’a plus de sanitaires, la chambre parentale est inondée… On est trop fatigués », se plaint la mère de famille. Outre Rufisque, les communes de Parcelles assainies, Mbao et Keur Massar sont également touchées.
Au plus grand agacement de dizaines de milliers d’habitants, ce scénario se répète chaque année au moment de l’hivernage, la saison des pluies qui s’étend de juillet à septembre au Sénégal. Malgré les initiatives de l’Etat, les sinistrés se débrouillent comme ils le peuvent. Omar Diop cherche de l’argent pour louer une motopompe qui pourrait aspirer l’eau stagnant dans plusieurs pièces de sa maison. « Mais ça coûte 100 000 francs CFA [152 euros], je n’ai pas les moyens », regrette-t-il.
En urgence, les sapeurs-pompiers se mobilisent les jours de pluie. Insuffisant. « La Direction de la prévention et de la gestion des inondations [DGPI] a prévu d’installer des tuyaux souples pour évacuer partiellement les eaux pluviales vers les canaux de l’autoroute, mais les travaux ont plusieurs mois de retard », explique Clément Michel Ntab, chef de quartier de la cité Serigne-Mansour. Il souhaite surtout que des travaux structurels règlent définitivement le problème : « Nous demandons à l’Etat de nous aider à installer des canalisations. »
Un programme décennal
Les autorités ne restent pas inactives. Dans la foulée de son élection à la présidence, en 2012, Macky Sall a ainsi lancé le Programme décennal de gestion des inondations (PDGI), une stratégie nationale et prioritaire mise en œuvre par différents ministères et agences d’Etat. Neuf ans plus tard, plus de 511 milliards de francs CFA (780 millions d’euros) ont été dépensés dans ce cadre, selon le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
Après deux rencontres réussies avec le Paris Saint-Germain, Abdou Diallo se plaît dans son nouveau poste. Performant depuis l’ouverture de la saison, l’international sénégalais souhaite continuer sur cette lancée. Face à Brest pour le compte de la troisième journée de la ligue 1 française, le joueur de 25 ans s’attend à un match compliqué
Avec un Juan Bernat absent depuis sa rupture des ligaments croisés en septembre dernier et un Layvin Kurzawa sur le départ, Mauricio Pochettino doit bricoler au poste de latéral gauche. Le tacticien argentin a décidé d'y replacer l'un de ses défenseurs centraux et il s’agit de Abdou Diallo.
Déjà utilisé à ce poste plusieurs fois en fin de saison dernière, comme en finale de Coupe de France, l’international sénégalais y a fait toute sa préparation, avant d'y jouer les trois premiers matchs officiels du PSG. Sur le site du club, le défenseur central déclare qu’il s’épanouit avec ce nouveau poste. «Je m'adapte à ce poste de latéral gauche où je cours beaucoup plus. Mais cela me plaît beaucoup, car je peux me libérer un peu plus. Pour l'instant, ça me réussit puisqu'il y a deux victoires en championnat à la clé. Et puis je prends du plaisir. Je suis épanoui, je suis heureux et forcément, sur le terrain, ça se ressent», a déclaré le joueur sur le site du club. Depuis plusieurs mois et notamment après l’arrivée de Mauricio Pochettino sur le banc du Paris Saint-Germain l’hiver dernier, l’ancien joueur de Mayence évolue à un poste différent du préférentiel.
Très souvent positionné comme latéral, le défenseur central de métier apporte sa touche et s’adapte bien. «Je ne suis pas dans un esprit de revanche. Je suis plutôt dans un esprit conquérant. Je pense qu’on doit se concentrer sur nous et que si on est à notre niveau, tout se passera bien», a-til confié. Titulaire depuis deux journées, le Sénégalais souhaite continuer sur cette lancée. «Quand tu commences la saison comme un titulaire, ça te place tout de suite dans un bon état d’esprit. J'espère que ça va continuer et pour l'instant, je suis très content de mon début de saison. On a tous hâte de nous voir au complet et de voir réellement ce que cela va donner dans le rectangle vert», a-til ajouté.
Alors que le Paris Saint-Germain a connu une saison très mitigée en 2020-2021, avec le titre perdu face à Lille et une élimination en demi-finale de Ligue des Champions, Abdou Diallo évoque cette saison durant laquelle son équipe a effectué un mercato XXL. «Je crois que toute l’Europe nous regarde. Qui aurait cru que Messi allait quitter le Barça pour venir au Paris Saint-Germain, et aussi pour Sergio Ramos avec le Real Madrid ? Il faut qu’on soit bon et qu’on s’adapte vite, parce qu'on ne nous fera pas de cadeau. On sera tout le temps sous le feu des projecteurs», a-t-il poursuivi. Malgré la bonne entame de saison du champion de France, le défenseur de 25 ans estime qu’il reste encore des choses à améliorer. «C’est certain qu’aujourd’hui, les équipes sont préparées. On voit les petits qui battent les gros, donc rien ne nous sera donné. Il faut continuer.
Et même faire mieux puisqu’on est sur cette dynamique. C’est encore un peu en dents de scie et c’est normal puisqu’on digère la préparation. Pas mal de joueurs n’étaient pas là non plus, donc je pense qu’il y a beaucoup de choses qui vont encore évoluer», dit-il.
Revenant par ailleurs sur la rencontre pour le compte de la troisième journée de la Ligue 1 face à Brest, le joueur de 25 ans s’attend à une rencontre difficile. «Face à Brest pour le compte de la, je m’attends à un match ouvert. Les deux équipes veulent marquer des buts et jouer à la balle. Donc, c’est à nous de faire la différence dans cette partie et d’être solides défensivement», a-t-il conclu.
SERIGNE MOUSTAPHA SY LANCE UNE FATWA CONTRE ANTOINE DIOME
«Que Antoine Diome se le tienne pour dit ! Je suis au courant de toutes ses manigances et le jour où je déciderai de riposter, il risque de se réfugier en Gambie ou en Mauritanie.»
Lors de la Ziarra annuelle qu’il célèbre au lendemain de la fête d’Achoura, communément appelée Ziarra Tamxarit, à Tivaouane, le responsable moral des Moustarchidines wal Moustarchidatis a fait feu de tout bois. Alertant sur les nombreuses provocations dont il fait l’objet depuis quelques temps, Serigne Moustapha Sy a accusé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom, d’être derrière l’exhumation de Baye Katim Touré, et de le faire suivre par des agents de renseignement depuis près de 3 mois.
«Que Antoine Diome se le tienne pour dit ! Je suis au courant de toutes ses manigances et le jour où je déciderai de riposter, il risque de se réfugier en Gambie ou en Mauritanie.» Cette sévère mise en garde émane du responsable moral des Moustarchidines qui était hier à Tivaouane pour sacrifier à la traditionnelle «Ziarra Tamxarit». Un moment de communion, mais aussi d’échanges avec ses disciples.
Connu pour son franc-parler, le marabout n’a pas raté Antoine Félix Diome. Sans ambages, il a accusé le ministre de l’Intérieur d’être derrière l’exhumation du corps de Katim Touré, qui avait défrayé récemment la chronique. Il estime que ce dernier est celui qui donne l’ordre aux forces de sécurité d’effectuer les sales boulots. « Nous respectons les gendarmes et les policiers d’autant plus que nous avons des disciples parmi eux. Mais ils reçoivent des ordres d’un ministre de l’Intérieur qui ignore même ses propres droits », a lancé le marabout qui considère que c’est la première fois dans l’histoire du Sénégal qu’on assiste à l’exhumation d’un corps sans que la justice ne réagisse. « Tous se sont inquiétés de mon mutisme. Mais, que dire de cet acte ignoble ?», ajoute le guide religieux qui déclare que trop, c’est trop.
En effet, Serigne Moustapha Sy révèle que, depuis trois mois, il est suivi tous les jours par des agents de renseignement. «Depuis 3 mois, ils envoient 15 scooters qui me suivent de jour comme de nuit. Même quand je dois me rendre à Tivaouane, ils me suivent jusqu’à l’entrée de la ville pour ensuite rebrousser chemin. La dernière filature date d’aujourd’hui (hier : Ndlr) quand je venais pour la Ziarra de la Tamxarit. Et au nom de quoi ?», s’étonne Serigne Moustapha Sy qui éprouve de la pitié envers ces soi-disant agents qui auraient mieux à faire que de le suivre. «Ils m’inspirent même de la pitié. En cette période de chaleur, ils sont sur des scooters qui méritent d’être amenés aux fourrières. Certains avec des cheveux touffus dans lesquels ils insèrent des brins d’allumettes. Celle qui me fait le plus pitié, c’est la seule fille du groupe avec son habillement qui laisse entrevoir ses genoux», dit le marabout. Mettant à nu leur manque de professionnalisme, il lance avec ironie : « Parfois, ils essaient de tromper notre vigilance en cours de route, en faisant semblant d’avoir une panne ou en essayant de nous semer. Même si le Fbi me suit, il ne trouvera rien sur moi». Le jour où il décidera de mettre en place des stratégies, tonne-t-il, même les Moustarchidines ne le sauront pas. En attendant, il invite ses détracteurs. à prier pour que la paix continue de régner.
«MACKY SALL A LIMOGE ALY NGOUILLE NDIAYE PARCE QU’IL A ECHOUE DANS SON PLAN DE M’EMPECHER DE TENIR LE GAMOU 2020»
Œil pour œil, dent pour dent, semble dire le guide des Moustarchidines ! En effet, Serigne Moustapha révèle avoir pris toutes ses dispositions. «Bien que nous restons dans notre coin, que toute personne qui voudra nous attaquer se tienne prête car nous ferons face », a-til averti sous les applaudissements de ses disciples. Avant d’ajouter : « Nous avons des disciples, au sein de la police, de la gendarmerie et même au sein de la douane. Mieux, nous avons plus de nervis qu’eux, par conséquent, s’ils veulent la paix, ils l’auront et s’ils veulent autre chose également, ils nous trouveront sur leur chemin», a déclaré le fils de Serigne Cheikh Al Maktoum. Par ailleurs, il accuse le Président Macky Sall d’avoir orchestré un complot pour l’empêcher de célébrer le Gamou de 2020. « En arrêtant mon cortège le jour du Gamou, ils avaient reçu comme ordre d’affoler la garde rapprochée et en cas de riposte, de les arrêter. Cela, dans l’unique but de m’empêcher de célébrer le Gamou annuel de Tivaouane », a révélé Serigne Moustapha Sy. Selon lui, c’est parce que ce plan a échoué que l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a été éjecté du gouvernement.
«MACKY SALL FAIT TOUT POUR AVOIR UN TROISIEME MANDAT»
En outre, le guide religieux et non moins fondateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement a fait de graves révélations sur la question du troisième mandat qui secoue le landerneau politique. De l’avis de Serigne Moustapha, «Macky Sall fait tout pour avoir un troisième mandat, et ce sont des gens qui sont très proches de lui et qui ne sont pas dans le gouvernement qui m’en ont informé». Appelant l’opposition à faire face, il avertit que même si Ousmane Sonko et les autres ne font rien, lui s’en occupera personnellement. D’ailleurs, il a invité tous ses disciples à se tenir prêts pour un djihad.
SERIGNE MOUSTAPHA SY : « J’ai donné mon approbation pour rejoindre la grande coalition de l’opposition»
Comme annoncé dernièrement par «L’As», l’opposition est en train de constituer une grande coalition pour face à Macky Sall lors des prochaines élections (locales et législatives). Serigne Moustapha Sy l’a confirmé hier à Tivaouane en face de ses disciples venus participer en masse à la Ziarra annuelle de la Tamxarit qu’il organise chaque année. Face à une foule acquise à sa cause, il a révélé avoir été contacté par l’opposition qui ambitionne de créer une grande coalition. «Ils m’ont demandé de faire une coalition avec Khalifa Sall, Ousmane Sonko et le Parti démocratique sénégalais, pour les Locales et la Présidentielle à venir», a indiqué le guide religieux. Même s’il est d’accord, il n’a pas manqué de poser certaines conditions. «Je suis d’accord, mais je leur ai posé des conditions», a martelé Serigne Moustapha Sy qui précise que son parti ne servira de refuge à personne. «Notre parti n’est pas un parti derrière lequel les gens se réfugient pour régler leurs problèmes. C’est un parti qui a des règles», souligne-t-il à l’endroit de ses futurs collaborateurs. Lançant un pavé dans la mare de Mamadou Diagne Sy Mbengue, il a invité tous ses disciples à se tenir prêts pour aller à l’assaut de la mairie de Tivaouane. « Soyez prêts pour les Locales, car nous voulons prendre Tivaouane.» A l’en croire, le maire même en est conscient. «C’est pourquoi il délivre des baux à toute personne qui le désire. Mais nous allons le bouter hors de Tivaouane», lance-t-il avant d’avertir : «Nous allons faire face à l’Apr de Macky Sall et quiconque vole notre scrutin ne le refera plus jamais.» A rappeler que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait annoncé récemment une grande coalition de l’opposition en perspective des prochaines élections locales.
POLEMIQUE AUTOUR DES NOUVEAUX COMPTEURS DE LA SEN’EAU
Suite à la polémique née du remplacement des compteurs par la Sen’Eau, le ministère du Commerce a décidé de prendre le taureau par les cornes. Les agents du département ministériel dirigé par Assome Aminata Diatta vont prendre dès ce lundi un lot des appareils en question pour tester leur conformité sur le plan technique. Mais avant cette opération, 2000 compteurs destinés au monde rural ont été saisis
En début de semaine, SOS Consommateurs a commencé à alerter sur le fait que des agents de la Sen’Eau sont en train de remplacer des « compteurs qui ne présentent aucun défaut, au motif qu’ils sont vieux de 15 ans ». Selon Me Massokhna Kane et cie, la société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine du Sénégal cherche par cette démarche à faire grimper les factures du liquide précieux. Mais cette allégation a été balayée d’un revers de main par les responsables de la boîte, affirmant que cette opération répond « aux obligations contractuelles vis-à-vis de l’Etat du Sénégal, soit un renouvellement de 30 000 compteurs par an. Elles sont inscrites dans le contrat d’affermage ».
Ainsi, pour éclairer la lanterne des Sénégalais, «L’As» a essayé d’en savoir un peu plus sur cette affaire. Selon nos sources, le ministère du Commerce, par le biais de son service de métrologie dirigé par Ibrahima Sarr, s’est saisi du dossier. D’ailleurs les agents du département ministériel dirigé par Assome Aminata Diatta vont se rendre dans les locaux de la Sen’Eau lundi prochain pour prendre un lot des compteurs qui font l’objet de la polémique. Ils vont ensuite amener les appareils au niveau de leur laboratoire puis aux «bancs d’essai » se trouvant au Port autonome de Dakar.
Sur les lieux, ces agents assermentés vontfaire des prélèvements pour voir si les compteurs sont conformes techniquement ou pas. D’après certaines indiscrétions, la procédure est claire et sans équivoque : « Si sept compteurs sont déclarés non conformes dans le lot, alors tous les autres compteurs sont considérés comme non conformes ». Et dans ce cas, précisent-elles, les agents du ministère du Commerce ne donneront pas leur quitus pour l’installation des appareils. Toutefois, font savoir nos sources, le processus d’importation des compteurs a été respecté par la Sen’Eau.
Par ailleurs « L’As » est également en mesure de vous dire que 2 000 compteurs destinés au monde rural ont été saisis par les services du ministère du Commerce pour non-conformité sur le plan technique. En effet l’hydraulique rurale est gérée par l’Ofor qui sous-traite avec des fermiers locaux. On se demandait même pourquoi l’eau est moins cher en ville que dans le monde rural. C’est qu’en réalité, la pratique avec l’usage de ces compteurs chinois non réglementaires a entrainé un dysfonctionnement. Conséquence, l’eau est très cher en milieu rural. Le ministère du Commerce qui a eu vent de cet état de fait a mené son enquête pour déboucher sur la saisie de plus de 2000 compteurs. Les tests faits au Port ont confirmé que ces appareils étaient non règlementaires.
«LE ROLE DU DÉPUTÉ N’EST PAS DE SE BATTRE OU SE DISPUTER TOUT LE TEMPS À L’ASSEMBLÉE»
Serigne Babacar Sy Mansour a encore fait retentir sa voix face à au comportement «déloyal» de la représentation nationale vis-à-vis du peuple sénégalais
Le Khalife général des Tidianes invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. Dans un message à la Nation et à la Ummah islamique, à l’occasion de la fête de Tamkharit (Achoura ou nouvel An musulman) au Sénégal, le mercredi 18 aout, Serigne Babacar Sy Mansour estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature au sein de l’Assemblée nationale.
Tivaouane a encore fait retentir sa voix face à au comportement «déloyal» de la représentation nationale vis-à-vis du peuple sénégalais. A quelques jours de la célébration du 24ème anniversaire du rappel à Dieu du 3ème Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh communément appelé « Mame Abdou Aziz Sy Dabakh » prévu le 14 septembre prochain, son neveu et actuel patriarche de la Tariqa tijaniya (confrérie Tidiane) au Sénégal est monté au créneau pour livrer une Fatwa qui rappel à bien des égards le message adressé aux députés par son oncle, au temps du magistère du président Abdou Diouf. Dans un message à la Nation et à la Ummah islamique, à l’occasion de la fête de Tamkharit (Achoura, nouvel An musulman) au Sénégal, mercredi 18 aout dernier, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, n’a pas été tendre avec la classe politique sénégalaise notamment les députés de la 13ème législature.
En effet, rappelant que le «rôle d’un député, c’est de représenter dignement le peuple », le 7ème successeur de El Hadj Malick Sy (Rta) a cependant déploré le fait que Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés aient failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais. «Dans un pays normal, les politiques passent d’abord à l’Assemblée nationale où les députés en débattent et en discutent sérieusement. Ce, avant l’application. Mais, pour dire la vérité, cela n’existe pas dans notre Assemblée nationale », a fait remarquer Serigne Babacar Sy Mansour d’emblée.
Avant de déplorer : « À l’Assemblée, il n’y a que des disputes, des députés qui se battent, qui s’insultent, se disent des insanités. Quand celui de votre camp dit un mensonge, vous le défendez. Et quand celui qui est contre vous dit la vérité, vous contestez. C’est ce qui existe ici. Ce ne sont pas des inventions, ce sont eux qui l’ont fait devant tout le monde ». Poursuivant son sermon à l’endroit des membres de cette 13ème législature, le patriarche de Tivaouane indique que l’Assemblée devait servir aux députés et être un lieu de transmission des doléances des localités qu’ils représentent : « Les problèmes de route, d’électricité, les doléances des agriculteurs. Ce, afin que le ministre de tutelle puisse entendre ces doléances et voir comment trouver des solutions» a-t-il précisé à l’encontre des membres de la représentation parlementaire.
Et d’ajouter par suite : « Un représentant doit faire ce que son mandant aurait fait s’il était à sa place. On ne peut pas vous charger d’une mission, et en retour, vous vous occupez de vos propres intérêts». Il faut dire qu’à travers cette sortie sur l’Assemblée nationale, le Khalife général des Tidianes ne fait qu’enfoncer une porte déjà grandement ouverte.
En effet, depuis son installation le 14 septembre 2017, jour coïncidant avec la commémoration du 20ème anniversaire du rappel à Dieu de Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, la 13ème Législature issue des élections du 30 juillet 2017 avait pourtant suscité, chez bon nombre de Sénégalais du fait de sa composition multiforme (élection pour la première fois des députés issus de la diaspora), un grand espoir qui est finalement tombé à l’eau. D’une Assemblée de rupture, la 13ème Législature s’est vite transformée pour devenir un haut lieu de cautionnement des complots de liquidation politique, selon beaucoup de citoyens. On se souvient du maintien de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall en détention préventive par l’Exécutif aidé en cela par la majorité parlementaire malgré son élection comme député de cette 13ème législature au soir du 30 juillet 2027 puis la levée controversée de son immunité parlementaire.
A cela, il faut ajouter également le rôle joué par cette même 13ème législature dans le blocage à la manifestation de la vérité dans l’affaire des 94 milliards sur le TF 1451/R où le député Ousmane Sonko accuse l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo, responsable du parti au pouvoir de détournement de deniers publics, une accusation que l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a examiné dans un rapport transmis depuis lors au Procureur de la République. La liste des affaires qui auraient pu être élucidées si les députés, comme l’a souligné le Khalife général des Tidianes, ne passaient pas leur temps à s’occuper de leurs propres « petits» intérêts au détriment des intérêts de leurs «mandants » n’est pas exhaustive.
Pour rappel, ce n’est pour la première fois que Tivaouane élève sa voix contre le comportement des députés à l’Assemblée nationale. On se rappelle encore du sermon légendaire de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh aux députés sous le magistère du régime socialiste du président Abdou Diouf. Informé de la préparation d’un texte de loi visant à interdire la floraison des «daara» (école coranique), Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh était monté au créneau pour dire ouvertement ses vérités aux députés. « Si un député, par peur d’Abdou Diouf, vote une loi uniquement pour faire plaisir à celui-ci, ou au gouvernement et que cette loi ne cadre pas avec ce que Dieu veut, ce député aura des comptes à rendre à Dieu. Le député doit toujours voter ce qui est dans l’intérêt du peuple… Au lieu de s’attaquer au daara, il faut s’attaquer au tourisme, source de dépravation de notre mode de vie, source de beaucoup de maladies », avait fait remarquer le sage de Tivaouane.
COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER; LES LIONS DEMARRENT CONTRE L’URUGUAY CE VENDREDI
Selon le sélectionneur des Lions du beach soccer, Ngalla Sylla, "l’ambition assumée" du Sénégal est "d’atteindre pour la première fois le carré d’as" de cette compétition.
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer, dont "l’ambition assumée" est d’atteindre pour la première fois le dernier carré de la Coupe du monde de la discipline, va jouer vendredi contre l’Uruguay son premier match comptant pour l’édition 2021 de cette compétition dont le coup d'envoi a été donné ce jeudi.
Selon le sélectionneur des Lions du beach soccer, Ngalla Sylla, "l’ambition assumée" du Sénégal est "d’atteindre pour la première fois le carré d’as" de cette compétition. La tâche des coéquipiers du gardien Alsény Ndiaye ne sera cependant pas facile dans une poule composée, de l’équipe championne du monde, le Portugal (2019) et de celle d’Oman, qui fait partie des cadors en Asie, en plus de l’Uruguay.
Pendant les préparatifs, les Lions ont eu un aperçu des difficultés qui les attendaient avec une victoire aux tirs but (3-1) contre le Japon (égalité 5-5) et une défaite (3-4) contre le Paraguay. Mais le Sénégal peut compter sur un groupe expérimenté ayant l’habitude de cette compétition que les Lions avaient jouée pour la première fois en 2007.
Vainqueur de la CAN en mai dernier sur le sable de Saly-Portudal (Mbour) face au Mozambique (4-1), pour la sixième fois, la 3e fois d’affilée, le Sénégal n’a manqué que l’édition 2009 de la Coupe du monde de beach soccer. "Depuis leurs débuts, les Sénégalais avaient atteint les quarts de finale, leur meilleur résultat à ce jour, qu’ils ont égalé en 2011, 2017 et 2019", rapporte une note de présentation de l’édition 2021 de la Coupe du monde de beach soccer. "Lors des éditions 2008, 2013 et 2015, le parcours des Lions s’était terminé à l’issue de la phase de groupes", rappelle le texte publié sur le site de la Fifa.
Après l’Uruguay, ce vendredi, le Sénégal fera face dimanche au Portugal et terminera ses matchs de poule contre Oman, mardi. En plus de la poule du Sénégal (D), il y a trois autres poules dédiées à cette compétition, dont le groupe A que le pays organisateur, la Russie, partage avec les Etats-Unis d’Amérique, le Paraguay et le Japon.
La poule B regroupe le Mozambique, l’Espagne, les Emirats arabes unis et Tahiti, la Biélorussie, le Salvador, la Suisse et le Brésil se partageant la poule C
YOUSSOUF SABALY FORFAIT POUR LE DEBUT DES ELIMINATOIRES DU MONDIAL 2022
Aliou Cissé devra se passer de Youssouf Sabaly pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Aliou Cissé devra se passer de Youssouf Sabaly pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. L’arrière droit du Real Betis a été touché à la cuisse gauche lors du dernier match amical de son équipe face à l’AS Roma.
L'ancien bordelais est sorti du terrain après seulement 15 minutes de jeu. D’après les premiers résultats, Youssouf Sabaly souffrirait d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche. En conférence de presse, son coach Manuel Pellegrini a annoncé une absence d’une longue durée. « Youssouf Sabaly ne sera pas avec nous pendant quelques mois », a-til informé. Une absence qui a donc une incidence pour les prochains matchs de l’équipe nationale du Sénégal.
L'international sénégalais manquera ainsi les deux premières journées des qualifications pour la Coupe du Monde 2022 contre le Togo (1 septembre) à Lat Dior et face au Congo à Brazzaville (7 septembre). Arrivé libre cet été au Bétis en provenance de Bordeaux, l'international sénégalais de 28 ans va devoir encore patienter pour se lancer dans le championnat espagnol. Il était l'absent lors de la première journée de Liga contre Majorque (1-1).
BONIFACE NDONG LIVRE SON GROUPE DE PERFORMANCE
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Le sélectionneur national Boniface Ndong a publié ce jeudi 19 août la liste des 12 Lions qui défendront les couleurs du Sénégal à l'Afrobasket 2021 qui se tiendra du 24 août au 5 septembre prochain à Kigali (Rwanda).
Le coach des Lions avait ainsi arrêté une liste des 17 joueurs pour démarrer la préparation. Après le forfait constaté du pivot Tacko Fall (Boston), le sélectionneur des Lions a réajusté son groupe et recalé sur sa liste quatre joueurs.
Il s'agit de meneur El Hadji Oumar Brancou Badio , de Jean Jacques Boissy, Benjamin de l'équipe nationale, Louis Adams et Malick Dimé. Dans un contexte marqué par la Covid19 et les tests devant être effectué, le coach des Lions a cependant mis deux joueurs en attente.
Il s'agit du meneur Alkaly Ndour et de Makhtar Gueye. Il faut rappeler que les Lions du basket qui courent derrière un nouveau sacre depuis l'édition de Dakar 1997, sont logés dans la poule D de l’Afrobasket, en compagnie de l’Ouganda, du Cameroun et du Soudan du Sud.
MENEURS : Henry Pierria - Brancou Badio - Mamadou Faye