La levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, le leader de Pastef, accusé dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, entre dans l’ordre normal des choses. C’est l’avis de son collègue Nicolas Ndiaye le secrétaire général de la Ld (Ligue Démocratique). Ce dernier pense que c’est même dans l’intérêt de Sonko de voir son immunité levée pour permettre à la vérité d’éclater au grand jour.
Député à l’Assemblée nationale et membre de la coalition de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakaar, le secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld) Nicolas Ndiaye s’est exprimé sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko accusé dans une affaire de mœurs. Pour le leader de la Ld, il n’y a rien de plus normal pour l’Assemblée nationale que de procéder à la levée de l’immunité parlementaire de ce dernier pour faire jaillir la vérité. «L’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko doit être levée pour permettre la tenue d’un procès équilibré, équitable et surtout pour que la vérité éclate dans cette affaire. Je pense que Ousmane Sonko, lui-même, devrait souhaiter que son immunité parlementaire soit levée pour que la vérité soit connue de tous», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «L’assemblée nationale ne doit pas entraver le fonctionnement de la justice. Le ministre de la Justice a écrit à l’Assemblée nationale pour solliciter la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko. Et c’est tout à fait normal».
Pour Nicolas Ndiaye, «un refus de l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko qui constitue une entrave à la justice. Dans cette affaire, l’Assemblée nationale n’a pas à juger, mais elle a le devoir de lever l’immunité parlementaire du député incriminé afin de lui permettre d’aller répondre à la justice et permettre à la vérité d’éclater.»
UNE IMPUISSANCE SEXUELLE IRREVERSIBLE POUR LES HOMMES GUERIS DE LA MALADIE
Dr Mamadou Mansour Diouf et Dr Boubacar Signaté tirent la sonnette à propos des conséquences de la Covid-19 sur les hommes
Le Covid-19 n’a pas encore fini de dévoiler tous ses mystères. Dans ce contexte de deuxième vague de la pandémie, des médecins alertent sur le risque qu’encourent les hommes guéris de la maladie de devenir impuissants de manière irréversible.
Respectivement médecin anesthésiste réanimateur au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Bordeaux (France) et médecin urgentiste à Sos Médecin, Dr Mamadou Mansour Diouf et Dr Boubacar Signaté tirent la sonnette à propos des conséquences de la Covid-19 sur les hommes. Guéris du coronavirus, soulignent les deux praticiens, ces derniers peuvent être confrontés à une impuissance sexuelle irréversible. «Il a été prouvé que la Covid-19 affectait la virilité et rendait impuissant. Cela ressort des propos du médecin américain Dena Grayson qui, après des recherches, a révélé qu’il y a des patients guéris de la Covid-19 qui ont noté une impuissance sexuelle.
Une impuissance irréversible chez certains. Ce qui est grave et qui fait craindre, car il n’existe à ce jour aucun remède pour guérir cet effet secondaire qui découle de la Covid-19. Certains hommes guéris de cette même maladie aussi contractent d’autres formes d’effets secondaires de la maladie comme cette défaillance érectile appelée priapisme. Cela se manifeste par une érection permanente qui va nécessiter une intervention chirurgicale. Ce qui explique cette situation est que, cette maladie à coronavirus affecte les vaisseaux sanguins et cela provoque des coagulations. Et cela engendre ce qu’on appelle embolie pulmonaire causée par la coagulation du sang qui passe par les poumons. Cette obstruction est souvent la cause des morts subites constatées», a révélé Dr Mamadou Mansour Diouf dans une vidéo reprise par nos confrères du site «dakaractu».
Dans un post sur Facebook, le médecin urgentiste Dr Boubacar Signaté confirme les séquelles de la Covid-19 aptes à provoquer une dysfonction érectile. «Lors d’une érection, l’excitation sexuelle entraîne un signal nerveux qui fait relaxer le muscle lisse présent autour des vaisseaux sanguins du tissu érectile. Le sang peut alors remplir et dilater ces vaisseaux qui sont mis sous pression à l’intérieur de la paroi rigide des corps caverneux. Tout ce qui endommage les vaisseaux sanguins ou entrave la libre circulation du sang dans tout le corps risque fortement d’affecter la capacité à avoir une érection. Or, vous avez tous entendu parler des complications vasculaires de la Covid19, que le traitement comportait des anticoagulants, etc.
Se protéger de la Covid-19, la contracter et en guérir, a des répercussions sur le bien-être émotionnel. Cela peut entraîner une aggravation significative de l’humeur et du désir sexuel, impactant ainsi sur les performances sexuelles».
Estimant que si les populations sénégalaises continuent de «faire comme si de rien n’était», il indique que les salles de consultation des urologues risquent d’être débordées.
MALICK DAF CHOISIT LES LIONCEAUX
Comme on pouvait s’y attendre depuis quelques mois, le Jaraaf de Dakar et Malick Daf ont officiellement mis fin à leur collaboration.
Comme on pouvait s’y attendre depuis quelques mois, le Jaraaf de Dakar et Malick Daf ont officiellement mis fin à leur collaboration.
C’était dans l’air, c’est désormais officiel : Malick Daf n’est plus l’entraîneur du Jaraaf. Le Club a officialisé HIER, dimanche qu’il se séparait de son coach, intronisé depuis le 3 septembre 2016 après son passage à l’US Ouakam. Une décision approuvée au lendemain de la victoire des U17 du Sénégal au Tournoi de l’UFOA et après quelques heures de la victoire du Jaraaf en barrage aller de la Coupe de la Confédération Africaine de Football.
Le Club de la Médina n’a pas encore statué sur le prochain remplaçant du sélectionneur des U17, mais selon les dernières informations, l’entraineur adjoint Moussa Diatta et Pape Ciré Dia vont diriger les prochaines rencontres du Jaraaf comme ce fut déjà le cas ce dimanche contre le FC Platinum.
L’ARMEE MET LA MAIN SUR DES DOCUMENTS COMPROMETTANTS DU MFDC
Surpris par l’offensive militaire, les bandes armées ont tenté de détruire ces documents récupérés par l’Armée nationale dans un puits.
Le démantèlement de bases rebelles dans le Sud de la région de Ziguinchor n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets. L’Armée, dans son offensive, a mis la main sur une pile de documents secrets des bandes armées. Qui financent les bandes armées ? Quelles sont les connexions internes et externes de ces bandes armées ? Qui sont ces personnes et ces autorités qui sont de connivence avec elles ? Des questions qui sont en train d’être décryptées, après la saisie par l’Armée sénégalaise de documents compromettants abandonnés par les rebelles dans les bases de Badiong et Sikoun, récemment démantelées par l’Armée.
Surpris par l’offensive militaire, les bandes armées ont tenté de détruire ces documents récupérés par l’Armée nationale dans un puits. Des documents compromettants des rebelles qui résignent sur les accointances avec les rebelles et qui risquent de faire tomber des masques. «Tous les combattants sont priés de rejoindre leurs bases. Aucun congé ne sera accordé», peut-on lire sur un des nombreux documents saisis par l’Armée dans les bases rebelles démantelées il ya quelques jours. Certains de leurs messages retraçaient certes le déroulement d’une opération militaire, mais la date restait la grande inconnue. D’où la surprise qui a marqué cette grande offensive de l’Armée dans ces bases rebelles. La tentative de destruction «avortée» de celles-ci a permis à l’Armée sénégalais de saisir un paquet de documents «top secret» du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Surpris par l’offensive de l’Armée sénégalaise, les bandes armées ont introduit une mallette et un sac contenant des documents dans un puits. La vigilance d’un commando de l’Armée national a permis d’extraire très rapidement ces documents.
Des documents abandonnés par les bandes armées qui contiennent des informations sur les agissements de ces dernières mais aussi sur les connexions extérieurs avec ces éléments armés. Et, comme si cela ne suffisait pas, une source nous révèle que des noms de certaines autorités du pays figurent dans ces petits papiers des rebelles. Selon nos sources, l’effet de surprise a contraint les bandes armées à abandonner sur place leurs documents, mais aussi d’autres matériels de guerre et même leurs ustensiles de cuisine. «Nous avons trouvé une marmite avec du riz sur le feu abandonné par un préposé à la cuisine qui a détalé», nous confirme un commando marin sur le théâtre des opérations.
Un décryptage de ces informations glanées dans les bases de Badiong et de Sikoun permettra aux autorités militaires d’être mieux édifiées sur les ramifications internes et externes du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance dans cette guerre vieille de plusieurs décennies. Qui sont de connivence avec les rebelles ? Qui financent ces bandes armées ? Comment sont-elles organisées, ces bandes armées ? Des questions dont les réponses surprendront sans nul doute. La zone complètement nettoyées des bandes armées, l’Armée sénégalaise y a installé des cantonnements.
MAMADOU NDOYE DETECTE LA MAIN INVISIBLE DU REGIME DERRIERE L'AFFAIRE SONKO
Selon l'ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique, les accusations de « viol répété » et de « menace de mort » portées par Adji Sarr contre le leader de Pastef ne relèvent pas d’une affaire privée
Selon Mamadou Ndoye, ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld), les accusations de « viol répété » et de « menace de mort » portées par Adji Sarr contre Ousmane Sonko, président du parti Pastef/Les patriotes ne relèvent pas d’une affaire privée. Invité de l’émission Jury du dimanche chez nos confrères d’Iradio hier, dimanche 14 février, Mamadou Ndoye faisant état de la célérité avec laquelle le procureur de la République a géré ce dossier a indiqué que « tout cela montre que la main de l’État est dans ce dossier ».
L’ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique est formel en déclarant qu’il y a la main de l’Etat du Sénégal dans l’affaire d’accusation de « viol répété» et de «menace de mort» opposant Adji Sarr, employée de l’institut Sweet beauté au leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko par ailleurs candidat classé 3ème à l’issue de la présidentielle de février 2019 dernier.
Invité de l’émission Jury du dimanche chez nos confrères de Iradio hier, dimanche 14 février, Mamadou Ndoye puisque c’est de lui qu’il s’agit a, en effet, réfuté la thèse d’une affaire privée en parlant de ce dossier. « Je ne la considère même pas comme une affaire privée comme je ne considérais pas l’affaire Khalifa Sall comme une simple affaire pénale. C’était une lutte politique, et le cas d’Ousmane Sonko est aussi une lutte politique. Et c’est important de le dire », a-t-il d’emblée précisé. « Chaque jour, il y a des plaintes pour viol dans ce pays, vous avez vu la police y compris (celle) occidentale avoir tant de célérité pour une affaire de viol ? Ça n’existe pas. On a accéléré la procédure policière. Et qui a cette possibilité ? Pour moi, c’est l’État. Il y a tant d’affaires aujourd’hui qui sollicitent le procureur de la République », a-t-il encore ajouté.
Avant de poursuivre : « Pourquoi, il (procureur de la République) met en priorité un tel dossier ? Pour moi, encore une fois, la main de l’État est là pour accélérer cette procédure pour lever l’immunité parlementaire qui demande l’action du ministre de la Justice ».
Et Mamadou Ndoye de conclure : « Tout cela montre que la main de l’État est dans ce dossier. C’est pourquoi, je parle de manipulation. C’est la mobilisation de tout l’appareil d’État autour de cette affaire, mobilisation de la police, du ministère de la Justice, du Procureur et aujourd’hui de l’Assemblée nationale. On est dans une affaire montée de toutes pièces contre un adversaire politique pour le discréditer et l’éliminer».
Loin de s’en tenir, l’ex-Sg de la Ld, soulignant toujours au sujet de cette affaire que « c’est la démocratie et la question des droits de l’homme, au Sénégal, qui risquent d’en pâtir », a également profité pour répondre à ceux qui estiment que le leader de Pastef du fait de sa personnalité mais aussi de ses rapports heurtés avec le pouvoir en place a commis une erreur en allant se faire masser dans cet institut de beauté. Prenant la défense d’Ousmane Sonko, il a indiqué au sujet de l’institut «Sweet beauté» que « ce n’est pas une maison de prostituées. S’il était allé dans une maison de prostituées, on aurait pu dire qu’il n’aurait pas dû y aller ».
Par ailleurs, insistant sur l’importance de «contre-pouvoir » pour le renforcement de la démocratie sénégalaise, Mamadou Ndoye a également plaidé pour la réhabilitation de Khalifa Sall et Karim Wade qui, selon lui « doivent retrouver leurs droits civiques ». « Voilà le principe que je défends. Karim Wade a commis des fautes et a été sanctionné pour ses fautes. Il doit revenir au pays et retrouver comme tout citoyen sa place.», a-t-il martelé.
VIDEO
LE DOSSIER SONKO PUE UNE AFFAIRE D’ETAT A MILLE LIEUES
Le socio-anthropologue à l'Ifan, Youssou Mbargane Guissé, s'est prononcé sur l'affaire Sweet Beauté
L’affaire de la plainte pour «viols répétés» et « menaces de mort » portée par Adji Sarr, employée de l’institut Sweet beauté contre le leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko par ailleurs candidat classé 3ème à l’issue de la présidentielle de 2019 dernier continue de susciter des réactions.
Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 14 février, le socio-anthropologue à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Youssou Mbargane Guissé a indiqué que ce dossier «pue une affaire d’Etat à mille lieues, même si le régime en place cherche, par tous les moyens, à en faire une affaire privée ». En effet, Youssou Mbargane Guissé dit être par ailleurs peiné « par cette situation, parce que je pense que ce n’était pas nécessaire, vu le niveau de développement politique considéré de notre pays ». « L’Etat du Sénégal, depuis qu’il existe avec la présidence de Senghor, son seul but, c’est de se maintenir tel quel et de maintenir les intérêts de la bourgeoisie politique qui a été installée avec Senghor. Et de continuer ainsi à gérer le Sénégal dans les paramètres économiques qui ont été définis depuis l’indépendance. C’est-à-dire des paramètres économiques encore coloniaux».
Poursuivant son propos, le socio-anthropologue à l’Institut fondamental d’Afrique noire qui précise analyser « les faits sous l’angle du conservatisme écrasant du système politique sénégalais », a indiqué que sous la « présidence de Senghor, le système utilisait deux mécanismes pour asseoir son conservatisme, à savoir le dialogue pour désamorcer les bombes politiques et faire en sorte que ses adversaires les plus radicaux rallient l’Ups qui était non pas un parti unique, mais unifié». « Senghor a toujours utilisé ce mécanisme qu’on utilise aujourd’hui avec le cas Sonko et qu’Abdoulaye Ly a bien identifié : l’illégalité légaliste.
Le conflit avec Mamadou Dia, Senghor l’a réglé en utilisant ce qu’Abdoulaye Ly appelle ‘l’illégalité légaliste’. On a accusé Dia de coup d’Etat. Ça part toujours d’un mesnsonge», a-t-il encore ajouté.
Par Abdoulaye THIAM
ORGANISATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA CAF, FAUT-IL RECUSER LE MAROC ?
Le parti-pris du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans l’élection du président de la CAF matérialisé par ses agissements poussent certains à se demander s’il ne faudrait pas récuser le Royaume chérifien devant abriter l’Assemblée générale élective le 12 mars prochain à Rabat.
Le football africain est à la croisée des chemins. Son président suspendu par la Fifa puis, rétabli dans ses fonctions par le Tribunal arbitral des sports (TAS), s’est vu paradoxalement opposer un niet catégorique par une majorité des membres de son Comité Exécutif, d’intégrer la course pour sa propre succession, lors de l’assemblée générale élective prévue le 12 mars prochain à Rabat au Maroc où 54 fédérations sont appelées à choisir son successeur. Ahmad qui a subi une énième humiliation de la part de certains de ses pairs parmi lesquels d’aucuns avaient bénéficié de son pouvoir discrétionnaire de cooptation pour intégrer son ComEx, croise les bras et prie pour que la Formation arbitrale du TAS infirme la décision de la chambre de jugement de la commission d’éthique de la Fifa le 2 mars prochain. C’est visiblement sa seule et unique voie du salut ! Triste sort pour celui qui avait fait tomber l’indéboulonnable Prince de Garoua, Issa Hayatou le 16 mars 2017. Même si à l’épreuve des faits et autres événements, on s’est vite rendu compte qu’il n’en était rien. Absolument rien !
Le Président Gianni Infantino qui en voulait à mort au Camerounais s’était juré de lui couper la tête. Quatre années après un exercice plus que tumultueux ponctué par des scandales à répétition, les uns encore plus loufoques que les autres, la «marionnette» ne fait plus l’affaire. Alors on s’en débarrasse comme un vulgaire délinquant poursuivi par la clameur publique. Sauf que l’objectif de Infantino en Afrique est loin d’être terminé. Il a juste été stoppé net avec l’arrêt des travaux de Fatma Samoura désignée déléguée générale de la Fifa pour l’Afrique pour six mois à partir du 1er août 2019, suite à une requête de la… CAF. C’était le début de la fin pour Ahmad, avec notamment l’audit de Price Waterhouse Coopers. On connaît la suite dont une partie a été racontée par le site josimarfootball.com dans un intéressant article intitulé : le schéma pyramidal.
LE jEU TROUBLE DU MAROC
Une marionnette qui a été sous contrôle de Fouji Lekjaa, partie, après avoir mis le football africain sens dessous dessus, le Maroc chercherait à lui remplacer par un autre béni ouioui, taillable et corvéable à merci. De Yaoundé à Doha, Fouji Lekjaa s’était transformé en ombre de Ahmed Yahya, au su et vu de plusieurs présidents de Fédérations africaines complètement médusés par le jeu trouble du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Ce qui a poussé certains à se demander s’il ne faudrait pas récuser Rabat comme lieu de la tenue de l’Assemblée générale de la CAF le 12 mars prochain. «Le Maroc affiche désormais son soutien à Ahmed Yahya. Ils étaient non seulement inséparables à Yaoundé puis à Douala, mais ils ont débarqué ensemble à Doha dans le jet privé de Fouji», confie un président de la Fédération de l’Afrique centrale. Qui précise, «paradoxalement, ils n’ont même pas attendu la finale de la coupe du monde des clubs, objet pourtant de notre déplacement à Doha sur invitation de Gianni Infantino».
Selon toujours ce président de Fédération d’une association de l’Afrique centrale, Fouji Lekjaa avait même tenté de réduire la taille des délégations africaines. «Lors d’une assemblée générale élective, chaque association membre a droit à deux voire trois membres. Généralement, c’est pour éviter la corruption même si… (il ne termine pas la phrase, malgré notre insistance). Mais à notre grande surprise, Fouji a osé demander une personne par délégation. Ce qui a été bien sûr rejetée par le Comité exécutif», confie notre source.
L’axe Rabat-Nouakchott établi, il se compléterait par Tunis pour former un trio afin d’exercer un contrôle sur le football africain notamment au niveau des compétitions interclubs. «Nous sommes en train de fouler du pied une coutume établie entre les différentes zones», se désole un autre président de la zone Centre-Est qui a pris langue avec Sud Quotidien. En effet, depuis l’avènement de Hayatou en 1988, il y a eu une sorte d’entente tacite entre les pays du Maghreb et l’Afrique noire. Le siège devant rester au Caire, le Maroc depuis 2017 contrôlant les finances et une partie de l’administration, la présidence devrait alors revenir à un membre de l’Afrique noire. Une coutume, selon nos sources que Constant Omari, aurait rappelé lors d’une réunion de Comité Exécutif pour que ses membres trouvent un consensus à la succession de Ahmad. Une proposition qui avait fait sortir Ahmed Yahya de ses gonds. «C’est du racisme !», aurait-il balancé au président intérimaire d’alors de la CAF.
LES RELATIONS MAROCO-SENEGALAISES
Mais, au-delà de l’aspect footballistique et autres intérêts personnels de Lekjaa Fouji, ce sont les relations maroco-sénégalaises qui risquent de pâtir de l’attitude du président de la Ffrm. Soyons clairs, jamais Me Augustin Senghor n’allait engager ce combat de gladiateurs s’il n’avait pas obtenu l’onction et le soutien du président de la République du Sénégal, Macky Sall. Toute sa diplomatie serait mise à contribution. Deux ministres de la République, Matar Bâ (ministre des Sports) et Abdoulaye Saydou Sow (ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique) sillonnent le monde pour prêcher la bonne parole afin de rallier les électeurs à la cause senghorienne. Donc, sénégalaise. Toutefois, tous ceux qui connaissent les rôles et les positions tranchés du Sénégal dans tous les combats marocains, peuvent s’interroger sur ce jeu trouble de Fouji Lekjaa. Ce, jusqu’à la très sensible question du Front Polisario pour le contrôle du Sahara Occidental. Qui ne se souvient pas de sortie hors sujet de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade en pleine réunion de l’Union africaine pour plaider la réintégration du Maroc ?
Abdelaziz Bouteflika était monté au créneau pour marquer son désaccord. Le même Abdoulaye Wade avait fait campagne pour que le Royaume chérifien organise la coupe de football en 2010. Le Pape du Sopi avait eu l’outrecuidance d’affronter l’icône mondiale Nelson Mandela. Face à United2026, le Sénégal avait aussi voté et battu campagne pour le Maroc 2026. Last but not least, le Sénégal est aujourd’hui à l’avant garde pour l’entrée du Maroc dans l’espace Cedeao. Nous vous épargnons de la dimension religieuse qui lie les deux pays depuis la nuit des temps. Au vu de ce qui précède, on peut légitimement s’interroger sur les agissements de Fouji Lekjaa. A-t-il la bénédiction du Roi du Maroc pour poignarder dans le dos au Sénégal ? Le Président Macky Sall va-t-il laisser faire ? Nous serons édifiés d’ici le 12 mars.
JEUX DE CARTES - Corona attend Ebola...
Le virus Ebola réapparaît “chez nous” en Guinée. Mille raisons d’avoir peur chez nous au Sénégal. Cette sale maladie qui provoque une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements, des diarrhées, a séjourné en 2013 en Guinée, a poursuivi son voyage en Sierre Léone, au Libéria tuant 11 300 personnes, selon les chiffres de l’Organisation mondiale pour la Santé (Oms). Le Sénégal avait échappé de justesse. Le seul cas enregistré, venu de Guinée, avait été vite maîtrisé. Cette fois-ci aussi, cette terrible maladie ne peut qu’installer une réelle psychose. Un malheur de plus. Un malheur qui vient s’ajouter à un autre malheur donnant raison à l’adage selon lequel un malheur ne vient jamais seul. Car une épidémie d’Ebola, à côté d’une pandémie de coronavirus, ne peut qu’exacerber une crise sanitaire déjà catastrophique pour nos pays. Nos structures hospitalières, malades de leurs manques de moyens, risquent de crouler sous le poids des sollicitations multiformes. La Covid-19 a dévoilé davantage nos faiblesses et notre imprévoyance. Une autre maladie risque d’annihiler totalement toutes les espérances et nous plonger dans le désarroi. C’est pourquoi, il est urgent de prendre les taureaux par les cornes pour barrer la route à Ebola qui déclare son amour au coronavirus un jour de Saint-Valentin. Il faut qu’on lui dise clairement qu’il n’est pas la bienvenue. Il n’est pas digne de notre hospitalité légendaire. Il ne doit pas profiter de notre négligence séculaire. Opposons-lui toutes nos forces, toute notre énergie, toute notre intelligence, toute notre détermination. Il y va de notre survie. Déjà, on vivote. Malheureusement, ici, nous sommes tous préoccupés à débattre sur une histoire de fesses qui a déjà mis le pays dans une tension vive. Elle risque de mettre le feu partout. On se préoccupe peu de la Covid-19 avec sa danse macabre qui se poursuit sur un rythme endiablé. En attendant Ébola pour un mariage qui pourrait nous être fatal. Miim Reew
L’assistance de Sonko et Abass Fall arrêtés puis libérés
Le coordonnateur de Pastef de Dakar, Abass Fall, et Fatima Mbengue du mouvement Frapp France Dégage ont été interpelés hier, dans la matinée devant la prison du Cap Manuel. Un acte qui fait entrer le Sénégal de plain-pied dans la dictature, selon le comité de pilotage de Pastef. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le Comité regrette que face à l’effritement de son complot contre Sonko, le pouvoir cherche à intimider ses proches et partisans. Finalement, Abass Fall et Fatima Mbengue ont été libérés après leur audition à la Division des Investigations Criminelles (Dic). Pastef dénonce cette tentative de kidnapping digne de la Gestapo. Par ailleurs, le Comité exige la libération des 26 militants du Pastef en détention. Ils promettent de faire face à la tentative d’intimidation et à la dictature pour que survive la démocratie.
Décès du magistrat Koliba Dansokho
La Cour d’appel de Ziguinchor a perdu un magistrat. Le juge Koliba Dansokho, président de Chambre à la Cour d’Appel de Ziguinchor, est décédé hier à Dakar. Le magistrat est originaire de Kédougou. C’est lui qui avait présidé, la première session 2013 de la Cour d’Assises du Tribunal de Dakar. Dans son discours de clôture, le magistrat avait demandé la révision de la loi Latif Guèye criminalisant le trafic de drogue.
Un accident fait 4 morts
Un violent accident s’est produit hier, sur l’axe Diourbel-Bambey. Il s’agit d’une collision entre un bus et un véhicule particulier. Le bilan est de 04 morts et six blessés graves.
Interpellation du coordinateur de Pastef Pikine
C’est la traque des responsables de Pastef. A l’instar du coordonnateur de Pastef de Dakar, Abass Fall, celui départemental de Pikine a été cueilli en pleine conférence de presse. Hier, les éléments de la police qui débarquent sur les lieux sous le commandement d’un adjudant signifient à Cheikh Aliou Bèye son arrestation. Le limier qui ignorait peut être que la conférence de presse était retransmise en direct, dira à M. Bèye : ‘’je viens vous arrêter.’’ Ce dernier réplique en lançant : ‘’vous êtes qui pour m’arrêter ?’’ – ‘’Je suis de la police’’, a-t-il répondu. Le responsable de Pastef exige alors au limier la présentation de sa carte professionnelle. Cheikh Aliou Bèye, qui n’est pas surpris, dira qu’ils sont prêts. Il a poursuivi sa communication en appelant les populations à refuser le projet de Macky Sall de liquider leur leader. Il prend à témoin les Sénégalais de son arrestation en direct. Aussitôt, la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Plus tard, Cheikh Aliou Bèye a été libéré.
Les avocats de Sonko fusillent Me El Hadji Diouf
Réponse du berger à la bergère. Suite à sa participation à l’émission “Jakaarlo” de la TFM du vendredi dernier, le collectif des avocats d’Ousmane Sonko a taillé Me El Hadji Diouf en pièce. Selon Mes Demba Ciré Bathily, Mouhamadou Bamba Cissé, Cheikh Khoureyssi Ba et Ciré Clédor Ly, leur tonitruant collègue MeDiouf ne fait que raconter des informations qui ne figurent pas au dossier. Ce dernier avait avancé au cours de cette émission la nécessité de test ADN, puisque du sperme aurait été prélevé dans la procédure. Ce que dément formellement le pool d’avocats qui assure la défense du leader de Pastef dans l’affaire Adji Sarr Ousmane Sonko. En effet, le collectif des avocats qui attire l’attention du public sur le fait que cette information est fausse, a fait savoir dans un communiqué reçu à la Rédaction que le seul dossier médical concernant cette affaire, établi le 3 février 2021, n’indique nulle part que du sperme a été prélevé ou retrouvé. A cet effet, les avocats de Sonko se réservent le droit d’exercer les recours idoines pour faire cesser ces infractions.
La cathédrale de Ziguinchor perd son berger
C’est samedi matin que le curé de la cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor a rendu l’âme à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor. Né en 1960 à Kartiak, dans le département de Bignona, l’abbé Damas Marie Coly a été ordonné Prêtre en 1988. Selon des témoignages recueillis, il était de son vivant un combattant pour la paix et il a beaucoup œuvré pour le rayonnement de l’église au Sénégal. L’abbé Damas Marie Coly a été porté à la tête de la cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor le 1er octobre 2013, poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort. Il sera inhumé jeudi prochain au cimetière du grand séminaire de Brin, après une messe funèbre qui aura lieu le même jour à 10h.
Un enseignant porté disparu à Médina Yoro Foulah
La disparition d’un enseignant inquiète les habitants de Médina Yoro Foulah, un département de la région de Kolda. L’enseignant reste introuvable depuis mercredi dernier. Selon ses collègues, Djimba Ndiaye est porté disparu depuis le 10 février.Ils lancent un appel aux autorités pour que M. Ndiaye soit retrouvé. Pour le moment, les recherches restent infructueuses. Sa famille est en détresse.
Don aux collèges des Parcelles Assainies
Face à la courbe ascendante des cas de Covid-19, le président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale est allé au chevet des écoles de sa commune. Le député Alioune Badara Diouf a offert un important lot de gels hydro alcooliques, de thermo-flashs et de masques chirurgicaux et lavables aux différents collèges des Parcelles Assainies. A l’occasion de la cérémonie de remise de don organisée au CEM de l’Unité 19, le député a fait savoir que cette action consiste à soutenir les ménages. D’autant que, dit-il, depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19, il est presque impossible de se réveiller sans que les Parcelles Assainies enregistrent des cas positifs. Sous ce rapport, il a jugé nécessaire d’accompagner les élèves qui sont essentiellement les vecteurs de la maladie dans les foyers. Toutefois, Alioune Badara Diouf a invité à un changement de comportements et à plus de responsabilité pour vaincre la maladie.
4 pêcheurs de Saint-Louis emportés par la houle
La brèche de Saint-Louis continue de faire des victimes. Quatre pêcheurs ont péri dimanche lorsque leur pirogue a chaviré sur la brèche. Huit autres pêcheurs sont portés disparus. Pourtant, la météo avait alerté sur une houle dangereuse. Un seul membre de l’embarcation a été retrouvé par les sauveteurs. Trois pêcheurs ont péri lors de ce chavirement. En attendant que les travaux de dragage de la brèche soient livrés, les Saint-Louisiens continuent de compter les morts. D’ailleurs, l’union régionale des pêcheurs artisanaux de Saint-Louis (URPAS) demande au gouvernement d’accélérer les travaux de balisage de la brèche.
Clarisse Diatta donne un coup de bâton à sa voisine
Clarisse Diatta et Mariétou Ndiaye se regardent en chiens de faïence depuis que cette dernière a aménagé avec son époux dans la maison familiale. Le couple a trouvé dans la maison la locataire Clarisse Diatta. Cette dernière passe tout son temps à provoquer Mariétou Ndiaye. Cette fois-ci, elles se sont battues. Se rendant au marché, Mariétou Ndiaye a été suivie par sa voisine qui l’a traitée de voleuse avant d’arracher sa pochette pour prendre la somme qu’elle contenait et disparaître. La victime a attendu le retour de son époux pour lui en faire part. Avant de porter plainte contre Clarisse Diatta au commissariat de police de la Médina. Lors de l’audition, elle a reconnu les faits et a présenté ses excuses. Mariétou Ndiaye a retiré sa plainte. Quelques semaines plus tard, de retour de travail Clarisse Diatta abreuve d’insanités encore sa voisine. Elle a attendu que Mariétou Ndiaye lui tourne le dos pour lui asséner un violent coup de bâton. Mariètou Ndiaye est allée déposer une plainte à la police où le mis en cause a nié les accusations. Dans sa version des faits, cette célibataire et mère de deux (02) enfants dira à son tour que la plaignante ne cesse de la provoquer. C’est ainsi qu’elles se sont battues. Le dossier sera transmis au procureur de la République.
Djidah Thiaroye Kaw
La Police de Thiaroye arrête un faux agent du service d’hygiène Le Commissariat d’arrondissement de Thiaroye a mis fin aux agissements d’un faux agent du service d’hygiène qui écumait les quartiers Sant Yalla et environs de la Commune de Djidah Thiaroye Kaw. Selon nos sources, les faits se sont produits avant-hier vers 15 heures. C’est un boutiquier du nom d’Ahmed qui reçoit la visite inopinée d’un jeune homme d’une forte corpulence. Le quidam demande alors au jeune boutiquier, en l’absence du propriétaire des lieux, de lui vendre du pain. Mais le jeune boutiquier fait comprendre à son client qui n’est rien d’autre que le faux agent d’hygiène qu’il n’y a que le pain ordinaire communément appelé « Tapa lapa » qui était disponible. Sur ce, il sort une carte d’identité floquée aux couleurs nationales pour dire au boutiquier qu’il était employé au service national d’hygiène. Par la suite, le faux agent, dans son euphorie, prend au collet le jeune boutiquier Ahmed pour lui dire qu’il était en infraction pour avoir osé vendre illégalement du pain dans sa maison de commerce. Pire encore, il exhibe un couteau pour le sommer de sortir. Paniqué et dépassé par la tournure des évènements, le jeune boutiquer lance des cris de détresse. Les riverains alertés volent à sa rescousse. Voyant que les carottes étaient cuites, le mal frattente alors de prendre la tangente. Ce qui ne sera que de courte durée. Puisque les populations vont très vite l’appréhender pour ensuite lui faire passer un sale temps avant de le livrer à la Police de Thiaroye qui l’a placé par la suite en garde à vue. Au finish le faux agent d’hygiène L.D, âgé de 32 ans , a été déféré au parquet pour usurpation de fonction, tentative de vol avec violence et usage d’arme blanche