SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
5 juillet 2025
par Siré Sy
NIASSE ET TANOR ONT DIVERTI MACKY PENDANT SEPT ANS (5/5)
EXCLUSIF SENEPLUS - Ils ont fait faire au président, durant sept ans, leur propre combat (personnel) contre Wade à travers la traque des biens supposés mal acquis - PRÉSIDENT ET GESTION DE CRISE, ‘’QUAND L’HEURE EST GRAVE !’’
L'adage dit que c’est au pied du mur que l'on reconnaît le maître-maçon. Dans la même temporalité, c'est par et dans la gestion de crise(s) de magnitude ‘’secousse du régime’’ sur l'échelle d'une Nation-État, que l'on apprécie les choix, les décisions et le leadership d'un chef d'Etat dans sa fonction de président de la République. Le Think Tank Africa WorldWide Group vous propose une toute nouvelle série du Feuilleton managérial : Président et Gestion de crise, ‘’quand l'heure est grave !’’, de cinq (5) épisodes, entièrement et exclusivement consacré à et sur le président Macky Sall. Pour ce cinquième et dernier épisode, Macky, ex-otage de Benno ?
La traque des biens supposés mal acquis, n'est pas à vrai dire, pour le moment, une crise mais plutôt un scandale parce que son processus de mise en œuvre a abouti à une impasse fort dommageable. Car, en termes de gouvernance politique dans son versant de reddition des comptes, quand on commence une entreprise de cette ampleur et de cette portée, on ne s'arrête pas au beau milieu de la mer. Même houleuse. En stratégie de combat, un général ne prend jamais sur lui, l'initiative d'une attaque contre des lignes adverses, s’il n’est pas prêt à aller jusqu'au bout, tout en étudiant au préalable les points forts et les points faibles de l'adversaire mais aussi, lui-même le général, ses points forts et ses points faibles.
En politique, les fautes se payent cash. Et l’une des fautes de stratégie politique au débit du président Macky Sall durant son mandat 2012-2019, a été la traque des biens supposés mal acquis. Entendons-nous bien : la reddition des comptes est une exigence démocratique et une demande sociale. En tout temps (pour tous les régimes) et en tout lieu (sur toutes les affaires publiques). Cependant, faire une reddition des comptes, de manière sélective, s'appelle un règlement de compte politique. Lequel règlement de compte politique a fini par diviser en deux camps, la propre famille du président Macky Sall. Souvenir pour souvenir, quand certains pontes du défunt régime de Wade ont été convoqués par la gendarmerie nationale, la propre grande sœur du président Macky, qui vit en France, avait piqué une crise….
Le président Macky Sall s’est créé lui-même ses propres adversaires et s’est aliéné lui-même des soutiens de taille, quand il venait tout juste d'être élu de fort belle manière en 2012. Seulement, voilà, si le film de l'histoire pouvait être rembobiné, certainement le président Macky, n'accepterait pas qu'on lui fasse mener un combat par procuration. La seule circonstance atténuante pour Macky Sall dans cette affaire de ''chasse aux sorcières'', c'est qu'il a été divertit par Moustapha Niass et feu Ousmane Tanor Dieng, qui ont fait faire au président, durant sept ans (2012-2019), un combat par procuration : leur propre combat (personnel) contre le président Ablaye Wade. Et comme le dit la sagesse Wolof, quand on ne peut pas atteindre directement son adversaire, on s'en prend à ses plus proches, à sa famille. C’est donc de l'échec de cette périlleuse entreprise inachevée et sélective qu'est la traque des biens supposés mal acquis, qui est le point de départ d'un certain désamour entre une frange grossissante de Sénégalais envers leur président. Et que la gestion ambivalente de la Covid-19, a, on ne peut plus, creusé. Maintenant que le président Macky Sall a peut-être réalisé, tardivement, qu’il a été divertit, en étant embarqué sur une fausse-vraie piste, va-t-il entreprendre ‘’une rectification du tir’’ ? Benno Siggil Sénégal, après l’avoir porté au pouvoir et à bout de souffle, Macky Sall va-t-il mettre en place et conjuguer avec cette nouvelle majorité présidentielle, celle-là qui l'a porté au pouvoir en 2019 ? Le président va-t-il s’émanciper du PS, de l’AFP et de Benno Siggil Sénégal ? Lui seul le sait.
RIPOSTE À LA COVID-19, RÉAJUSTEMENT OU FUITE EN AVANT ?
La voie de salut réside dans une approche qui laisse plus d’espace aux initiatives locales. Cela suppose le partage de données fiables avec les acteurs locaux, la transparence et la redevabilité dans la conduite des actions publiques
Au moment, où le nombre de décès dépasse la barre fatidique de 100, nos autorités semblent avoir opté, sinon pour la dissimulation, tout au moins pour une omerta qui ne dit pas son nom sur les principaux indicateurs de pandémie, à savoir les vrais taux de prévalence et de mortalité de la Covid-19.
Les mesures d’assouplissement prises par le gouvernement censées permettre la reprise des activités socio-économiques ont eu pour conséquence naturelle l’augmentation des contacts au sein de la population, induisant du coup une hausse de la transmission du virus. De telle sorte que le pic annoncé de 771 cas observé durant la semaine du 11 au 17 mai dernier a été dépassé pendant la semaine du 15 au 21 juin 2020, avec 798 cas.
S’il faut regretter l’absence de compliance de plusieurs de nos concitoyens aux mesures préventives édictées par les pouvoirs publics, il revient aux autorités politiques de jouer leur partition en initiant, avec les professionnels de la santé, des stratégies pour casser les chaines de transmission grâce au dépistage, au traçage et à l’isolement.
Alors qu’on s’attendait à une augmentation du nombre de tests de dépistage, le ministère de la Santé vient de publier une nouvelle lettre-circulaire accompagnée d’une fiche technique pour procéder à un "réajustement stratégique", rendant encore plus drastiques les conditions d’accès au test pour les cas-contacts. Seuls y auront désormais droit ceux d’entre eux, présentant des symptômes et ceux asymptomatiques mais jugés vulnérables (âge supérieur à 50 ans et/ou présence de comorbidités).
On peut douter de la pertinence d’un tel choix, quand on sait que les dangers de propagation du coronavirus émanent précisément des personnes jeunes, souvent exemptes de comorbidités, pauci- ou asymptomatiques, à l’origine de cas communautaires, dont le nombre est en train d’exploser actuellement.
C’est dire que le système sanitaire doit se donner le maximum de chances pour que l’identification des personnes-contacts (ou traçage) soit la plus exhaustive possible en tablant sur les mécanismes communautaires plus compatibles avec nos réalités socio-culturelles et le respect de nos droits et libertés.
L’isolement des cas positifs, qu’ils soient ou non symptomatiques et de leurs contacts va aider à ralentir la propagation du coronavirus.
Au regard des gaps énormes en dépistage des cas, qui empêche à l’opinion, d’avoir une visibilité sur le niveau réel de la Covid-19, il ne reste plus, dès lors, que les formes graves et les décès pour surveiller l’impact de la pandémie dans la population générale et sur l’offre de soins.
Les professionnels africains de la santé publique se sont rendu compte, depuis l’épidémie d’Ébola, que la maîtrise des causes de décès est devenue un impératif, malgré le caractère embryonnaire des systèmes d’enregistrements des faits d’état civil et des statistiques vitales dans leurs pays.
Notre pays, avec un nombre officiel de 102 morts, se trouve à la croisée des chemins. Il est temps que les autorités se mettent à la hauteur des enjeux.
La plupart des professionnels de santé de notre pays, depuis les fonctionnaires et experts de la santé publique jusqu’aux spécialistes les plus pointus sont unanimes sur le fait que l’approche exclusivement curative est suicidaire dans ce genre de pandémie.
La voie de salut réside dans une approche de responsabilisation communautaire, qui laisse plus d’espace aux initiatives locales.
Cela suppose le partage de données fiables avec les acteurs locaux, la transparence et la redevabilité dans la conduite des actions publiques.
Le discours des autorités doit redevenir crédible pour espérer entraîner les larges masses dans le combat contre la pandémie.
L'HOMME À L'ORIGINE DE L'IDÉE DE CRÉATION DE LA CEDEAO
Si l’histoire retient que les fondateurs de la CEDEAO sont les ex-présidents Yakubu Gowon du Nigeria et Gnassingbé Eyadema du Togo, on oublie parfois le rôle important de l’ancien président libérien William Tubman dans la création de la communauté
Si l’histoire retient à raison que les fondateurs de la CEDEAO sont les ex-présidents Yakubu Gowon du Nigeria et Gnassingbé Eyadema du Togo, on oublie parfois le rôle important de l’ancien président libérien William Tubman dans la création de la communauté. En effet des années avant la création de la CEDEAO, c’est le réformateur libérien qui a avancé l’idée de créer une telle organisation.
Lorsque la CEDEAO et les présidents de ses pays membres décident de rendre hommages aux personnes ayant joué un rôle fondateur dans sa création, comme en 2015, les anciens présidents Yakubu Gowon et Gnassingbé Eyadema reçoivent les hommages dus à leurs rôles de pionniers. Seulement, le tableau n’est pas vraiment complet sans William Tubman.
Président modernisateur du Liberia, l’homme était le premier à essayer de créer une organisation de ce genre pour favoriser l’intégration en Afrique de l’Ouest. S’il échoue à concrétiser sa vision, c’est pourtant son idée qui a été à l’origine de la création de la CEDEAO.
Jeunesse d’un politique aux idées révolutionnaires
William Tubman est né le né le 25 novembre 1895 à Harper au Liberia. Son père est un pasteur méthodiste afro-américain originaire de l'État de Géorgie. Durant ses plus jeunes années, il grandit dans un environnement vicié par la domination des Libériens venus des Etats-Unis, sur les autochtones. Plutôt que de s’y complaire il décide de lutter contre ce qu’il considère comme une injustice. Il s’inscrit en cours de droit et devient avocat en 1917. Il exerce ce métier, pendant plusieurs mois, avant d’être nommé juge à la Cour de justice de Harper, sa ville natale. Pourtant, il quittera le droit pour devenir collecteur d’impôts, professeur et ensuite colonel dans la milice libérienne. Pour changer les choses, il comprend qu’aucun des métiers qu’il a pratiqué jusque-là ne vaut une incursion dans la vie politique. Il intègre le True Whig Party (TWP), qui domine l’arène politique locale depuis 1878. En 1923, il est élu au parlement et devient, à 28 ans, le plus jeune sénateur de l’histoire du Liberia. Réélu en 1929, il intègre l'équipe du vice-président Allen Yancy comme conseiller juridique.
Deux ans plus tard, un trafic scandaleux d’esclaves impliquant le gouvernement est révélé. William Tubman démissionne de ses fonctions de sénateur. En 1934 il revient au Sénat avant de démissionner à nouveau en 1937, pour prendre le poste de juge à la Cour suprême, qu’il occupe jusqu’en 1943.
Le père du Liberia moderne
Lorsque se posera la question de la succession du président Edwin Barclay, William Tubman, très populaire grâce à ses positions rassembleuses, fait partie des 6 candidats en lice et est même, avec le ministre des Affaires étrangères Clarence L. Simpson, l’un des favoris. Finalement, le natif de Harper l'emporte et est élu président le 4 mai 1943, à l’âge de quarante-huit ans.
Le pays, potentiel futur «émirat gazier», est contraint par la crise du covid-19 de revoir ses ambitions à la baisse dans ce secteur. Avec l’urgence de régler dans l’immédiat les conséquences désastreuses d’une récession imprévue
Sputnik France |
Momar Dieng |
Publication 27/06/2020
Le coronavirus est passé par là. Il tue, mais il déstabilise de grands projets économiques et financiers à travers le monde. Le Sénégal, potentiel futur «émirat gazier», est ainsi contraint de revoir ses ambitions à la baisse dans ce secteur. Avec l’urgence de régler dans l’immédiat les conséquences désastreuses d’une récession imprévue.
Les déclarations du Président Macky Sall au journal britannique Financial Times du 23 juin ont sonné l’alerte et font craindre des lendemains difficiles pour l’économie sénégalaise et, surtout, pour les populations. «Si la pandémie de Covid-19 se poursuit, le Sénégal risque la récession économique. […] Cela ne fait aucun doute», a lâché le chef de l’État sénégalais. Après cinq années successives de croissance soutenue d’au moins 6,5%, le pays ne pourra pas dépasser 1% en 2020 «même si tout se passe bien». Le Président Sall, après avoir pourtant tablé sur une croissance d’environ 3% dès les premiers effets de la pandémie, met aujourd’hui le curseur sur les «effets dévastateurs» du Covid-19.
«Cette récession, tous les économistes l’ont vue venir. Nous avons dit à haute voix que le Président Sall était un peu trop optimiste de tabler sur une croissance de 3%. Pour moi, même 1% serait une performance inespérée du fait de notre modèle économique presque entièrement dépendant de l’étranger», souligne l’économiste sénégalais Mbaye Sylla Khouma interrogé par Sputnik.
Il y a de l’eau dans le gaz… et le pétrole
Pour un pays comme le Sénégal, explique à Sputnik un ex-haut fonctionnaire du ministère de l’Économie et des Finances, la récession est «une baisse d’activité qui se traduirait par d’importantes moins-values fiscales par rapport aux prévisions. Quand on sait que 85 à 90% des recettes fiscales vont au paiement du service de la dette et aux salaires des fonctionnaires, on peut dire que la survie dépendra de la perfusion des bailleurs et de coupes sombres dans les programmes d’investissement publics de l’État». En plus de «la désorganisation de la campagne agricole, les secteurs secondaire et tertiaire seraient très affectés», précise cet ancien fonctionnaire qui a préféré gardé l’anonymat.
Un autre gros souci s’est imposé au gouvernement, c’est la remise en cause des grands projets bâtis autour des hydrocarbures. Depuis 2014 en effet, le Sénégal est dans le cercle des futurs grands producteurs de gaz et, dans une moindre mesure, de pétrole grâce aux découvertes des compagnies Kosmos Energy, Cairn, Woodside Energy et de leurs partenaires. Les réserves de gaz sont estimées à 700 milliards de mètres cubes. Celles de pétrole, autour de 500 millions de barils, devaient permettre au Sénégal de produire «une moyenne de 100.000 à 120.000 barils/jour» à partir de 2021. Aujourd’hui, cette échéance n’est plus tenable, confirme Macky Sall qui table sur un retard «d’un à deux ans» dans l’exploitation du gaz et du pétrole.
«Ce que le Président Sall n’a pas dit, c’est: que fait-on justement à partir du moment où on sait avec certitude que le pétrole et le gaz ne seront pas là aux dates indiquées?», interpelle Mbaye Sylla Khouma.
«C’est toute une stratégie qui prend l’eau»
Entre investissements prévus mais plombés par le Covid-19 d’une part et d’autre part les nouvelles stratégies envisagées, le Comité d’orientation stratégique des secteurs du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) créé par Macky Sall s’échine à trouver un juste milieu qui ferait aboutir les projets initiaux.
«Les compagnies et les techniciens sont en train d’y travailler pour évaluer», affirme laconiquement à Sputnik Barthélémy Sène, conseiller technique en communication du ministre sénégalais du Pétrole et des Énergies.
L'expert en actuariat, Abdou Cissé, lève le voile sur la garantie de convertibilité française sur la nouvelle monnaie ouest-africaine. Il y note beaucoup de non-dits
L'expert en actuariat, Abdou Cissé, lève le voile sur la garantie de convertibilité française sur la nouvelle monnaie ouest-africaine. Il y note beaucoup de non-dits.
LA BARRE DES 100 DÉCÈS FRANCHIE CE SAMEDI
Le Sénégal a franchi la barre des 100 décès liés à la Covid-19, selon les chiffres rendus publics samedi par les autorités.
Dakar, 27 juin (APS) – Le Sénégal a franchi la barre des 100 décès liés à la Covid-19, selon les chiffres rendus publics samedi par les autorités.
Quatre décès supplémentaires ont été enregistrés au cours des dernières 24h, ce qui porte à 102 le nombre de malades ayant succombé à la Covid-19, a rapporté le ministre de la Santé.
105 nouvelles contaminations ont été également signalées, ce qui porte à 6459 le nombre de cas déclarés dans le pays depuis le 2 mars 2020.
Sur 1009 tests effectués au cours des dernières 24h, 105 sont revenus positifs dont 84 cas contacts suivis et 21 issus de la transmission communautaires recensés à Dakar (17) Fatick (02), Mbour (01) et Saint-Louis (01).
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, 62 malades ont été déclarés guéris tandis que 26 cas graves sont dans les structures de réanimation.
A ce jour, le Sénégal a dénombré 6459 cas dont 4255 guéris, 102 décédés et 2101 sous traitement.
UN ACHAT ESTIME A 52 MILLIARDS FCFA
Sauf retournement de situation, Kalidou Koulibaly évoluera la saison prochaine en Angleterre. Selon les informations de 90 min, Manchester City a trouvé un accord pour la signature du défenseur sénégalais
Sauf retournement de situation, Kalidou Koulibaly évoluera la saison prochaine en Angleterre. Selon les informations de 90 min, Manchester City a trouvé un accord pour la signature du défenseur sénégalais. Le montant de l'opération est estimé à plus de 52 milliards Fcfa. Et le contrat va s’étaler sur une période de 5 ans.
Annoncé depuis plusieurs semaines en Angleterre, Kalidou Koulibaly va rejoindre Manchester City. Un accord a été trouvé entre les Citizen et le président de Naples pour un montant environ de 80 millions d’euros. Ce serait ainsi une consécration pour l'international sénégalais qui avait ouvertement fait part de sa volonté de rejoindre l'équipe dirigée par Pep Gardiola. Et il serait plus attiré par le projet sportif du club anglais.
UN CONTRAT XXL
Le fait de recruter l'international sénégalais n'a pas été une chose facile. Face à de nombreux concurrents comme Manchester United, Juventus ou encore Paris Saint-Germain, les dirigeants de l’Eithad ont su trouver les mots justes pour convaincre le Sénégalais et le président Napolitain de signer avec eux. Ce, malgré le coup de téléphone du technicien allemand Jürgen Klopp qui voulait l'associer avec le Néerlandais Virgil Van Dijk pour une défense solide. Mais cette opération ne pourra pas être réalisée. En effet, selon les informations de 90 min, les Skyblues sont prêts à débourser la somme de 80 millions d'euros pour s'attacher les services du capitaine des Lions pour une durée de 5 ans. Une bonne affaire pour Naples qui n'avait déboursé que 8 millions d’euros pour faire signer le Sénégalais en provenance de Genk (D1 Belgique).
Avec les problèmes défensifs récurrents des Citizen (Otamendi blessé), Pep Guardiola pencherait pour le duo Laporte-Koulibaly. Et il serait le profil idéal que le technicien espagnol cherche. Âgé de 29 ans, le roc sénégalais ne cesse de progresser jusqu'à être considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs à son poste.
Pour sa sixième année à défendre les couleurs napolitaines, l'ancien joueur de Metz a impressionné la planète foot. Il est capable de casser les lignes adverses avec ses relances propres. Avec sa taille (1m87), et sa corpulence, les attaquants de la première League auront de sérieux problèmes pour se défaire de lui.
SADIO MANE SOUS LES PROJECTEURS
Sadio Mané entre un peu plus dans l'histoire du football en devant le premier Sénégalais à remporter le titre de champion d'Angleterre
Sadio Mané entre un peu plus dans l'histoire du football en devant le premier Sénégalais à remporter le titre de champion d'Angleterre. Un sacre qui propulse le joueur formé à Génération Foot au sommet, grâce à son talent et sa détermination et malgré ses débuts difficiles avec le club Mersey où il n’avait pas réussi à s’imposer.
Liverpool est champion d’Angleterre, après 30 ans de disette. Et le rêve de Sadio Mané se réalise, d'être le premier Sénégalais à être couronné de cette distinction. Arrivé à Southampton, lors de la saison 2014-2015 en provenance de RB Salzbourg, l'international sénégalais n'avait pas encore les projecteurs braqués sur sa personne. Il avait du mal à s'imposer en Premier League. Dans ses débuts, beaucoup le voyaient comme un attaquant moyen qui n’avait pas beaucoup de qualités. Et en 70 matchs, toutes compétitions confondues, le natif de Bambaly avait inscrit seulement 22 buts en deux saisons. A son arrivée à Liverpool, lors de la saison 2016-2017, les supporters n’étaient pas vraiment convaincus de ce choix de Jurgen Klopp. En 27 rencontres, le numéro 10 de l’équipe nationale du Sénégal n’a fait trembler les filets adverses qu'à 13 reprises.
LE REVEIL DE SADIO…
Aujourd’hui, l’international sénégalais est la véritable star de l'équipe. Il ne cesse de contribuer de la plus belle des manières aux différents sacres de Liverpool. L’ancien de Metz fait désormais l'unanimité auprès de ces mêmes supporters qui ne comprenaient pas la gestion du technicien allemand de recruter Sadio Mané en provenance de Southampton. Mais c’est seulement dans sa deuxième et sa troisième année qu’il prend un véritable envol dans sa carrière. Titulaire indiscutable, l'attaquant sénégalais a permis à son équipe d'être très efficace devant. Sa pointe de vitesse, sa technique font trembler les défenseurs adverses. Il s’est montré aussi plus décisif en terminant co-meilleur buteur du championnat avec 22 réalisations en 36 apparitions.
SADIO MANE, LE SENEGALAIS LE PLUS DISTINGUE EN EUROPE
Sadio Mané a tout gagné avec Liverpool. Avec ce nouveau trophée, le Sénégalais vient encore une fois d’inscrire son nom dans le football sénégalais. Il est le premier Sénégalais à disputer et gagner une finale de la Ligue des champions. Il est le seul Sénégalais ayant terminé meilleur buteur de la Premier League. Et le premier à disputer et gagner également une finale de la Coupe du monde des Clubs. Sadio Mané est incontestablement l'un des artisans sénégalais de la performance qui a porté Liverpool au pinacle. Auteur de 15 buts cette saison, Mané tentera de conserver le titre de meilleur buteur et d’étoffer une fois de plus ses performances pour des distinctions individuelles.
LES MEDECINS DOCTORANTS ABANDONNENT DIAMNIADIO ET DALAL JAMM
Au nombre de 50 et regroupés en Collectif, les médecins doctorants ont cessé toutes les activités de prestation médicale dans les centres de traitement des épidémies de Diamniadio et de Dalal Jamm.
A la suite des médecins doctorants du Centre de traitement des épidémies du Hangar de Yoff qui ont observé une grève de 48 heures, c’est au tour de leurs collègues de Dalal Jamm et de Diamniadio de se croiser les bras. Ils ont agi ainsi pour protester contre le refus du ministère de la Santé de leur payer des salaires mais aussi de leur délivrer des attestions à la fin de l’épidémie.
Alors que la pandémie de la Covid-19 poursuit ses ravages dans le pays, le secteur de la santé est traversé par d’énormes difficultés, surtout dans les centres de traitement où sont pris en charge les malades du coronavirus. Au nombre de 50 et regroupés en Collectif, les médecins doctorants ont cessé toutes les activités de prestation médicale dans les centres de traitement des épidémies de Diamniadio et de Dalal Jamm. Ce, depuis jeudi dernier. Les premiers à se signaler sont les médecins contractuels avant que leurs cadets (Ndlr, les doctorants) ne prennent le relais. Après 48h de grève, ils ont décidé d’arrêter toute activité au sein des centres de traitements.
Selon le représentant du collectif des médecins doctorants, Dr Chérif Aïdara Ndiaye, l’Etat n’a pas fait preuve de reconnaissance à leur endroit. «Nous avons répondu présent dès le début et avons été affectés par le Ministère dans les centres de traitements pour les malades atteints de coronavirus. Au début de la crise, nous avions un contrat moral avec le Cous qui est une entité du Ministère de la Santé. Le Cous avait lancé un appel d’offres et nous avons suivi des formations. Par la suite, nous avons été affectés dans les centres de traitement à savoir Dalal Jamm, Diamniadio, Yoff, Touba etc.», rappelle-t-il. Ils ont débuté le 27 mars et chaque fin de semaine, ils recevaient une somme considérée comme leur salaire de base. «A partir du 03 mai, le Cous nous a notifié que tout est transféré au Ministère de la Santé qui gère maintenant le côté financier. Il a été dit que le Ministère propose de nous payer désormais à la fin du mois. Nous avons attendu la fin du mois de mai, nous n’avons rien perçu et nous avons continué le travail. Depuis le 03 mai, nous n’avons rien perçu», se désole Dr Chérif Aïdara Ndiaye.
Les nombreuses rencontres tenues avec les autorités sanitaires n’ont rien donné. Pis, il accuse le Drh d’avoir tenu des propos désolants et irresponsables à leur endroit. «Hormis les primes de motivations mensuelles de 150.000 Fcfa octroyées à tout le personnel des Cte sur demande du président de la République, vous ne pouvez rien percevoir du Ministère, car vous n’avez aucun lien légal avec lui. Et aucune attestation ne vous sera délivrée à la fin de cette épidémie parce que le ministère ne vous a pas engagés. Aucune garantie ni couverture ne sera faite par le Ministère à l’endroit des médecins doctorants.
Et s’il se passait quelque chose en cours d’exercice médical, votre responsabilité serait directement engagée», leur aurait lancé à la figure le Drh du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Interpellé sur les conséquences de leur grève sur les malades, Dr Chérif Aïdara Ndiaye répond : « L’arrêt de nos activités aura un impact sur les patients, car nous sommes majoritaires dans les centres de traitement même si le ministère dit qu’il ne nous reconnaît pas. Nous faisons tout le travail, donc si nous restons à la maison, cela va se ressentir», clame-t-il.
«LA COVID-19 NE PEUT PAS ETRE VAINCUE PAR LA MEDECINE, C’EST UNE CREATURE DIVINE»
Pour la circonstance, toute la famille d’El Hadji Malick Sy s’est retrouvée autour du Khalife Général Serigne Babacar Sy Mansour, qui est longuement revenue sur le contexte sanitaire difficile que traverse actuellement le pays
La cérémonie religieuse dédiée à la mémoire de Serigne Pape Malick Sy, porte-parole de la famille d’El Hadji Malick Sy, rappelé à Dieu jeudi dernier, a été présidée hier à Tivaouane, par le Khalife Général Serigne Babacar Sy Mansour. A cette occasion, il est longuement revenu sur la pandémie. Il a affirmé que« la COVID-19 ne peut pas être vaincue par la médecine, c’est une créature divine »
Tivaouane a encore été hier le point de convergence des talibés. C’était pour assister à la cérémonie religieuse dédiée au défunt porte-parole de la famille d’El Hadji Malick Sy, en l’occurrence Pape Malick Sy, rappelé à Dieu ce jeudi 25 juin 2020 à Dakar.
Pour la circonstance, toute la famille d’El Hadji Malick Sy s’est retrouvée autour du Khalife Général Serigne Babacar Sy Mansour, qui est longuement revenue sur le contexte sanitaire difficile que traverse actuellement le pays. Il a souligné que la pandémie du coronavirus sème actuellement la terreur dans le pays et le moment est venu de retourner à Dieu, de craindre Dieu, étant entendu que les malheurs et les malfaisances évitent toujours les âmes profondément ancrées dans les recommandations divines.
Selon lui, quiconque n’éprouve aucun remord, aucune crainte devant Dieu, s’attire forcément toutes les forces malfaisantes. Et d’après lui, la COVID-19 n’est rien d’autre qu’une créature divine et de ce point de vue, elle ne peut pas être vaincue par la médecine. Pour lui, une maladie a toujours un remède ou un calmant mais à ce jour, aucun médicament efficace. Les scientifiques ne font que tâtonner devant ce mal. Il ajoute : « La maladie est venue de très loin, pour ensuite faire rapidement le tour du monde. Seul Dieu a cette puissance. » Serigne Babacar Sy Mansour laisse entendre que le traitement médical n’est pas de nature à enrayer la maladie, seul Dieu détient la solution, mais il faut d’abord que tout le monde implore sérieusement Son pardon, car chacun a eu à commettre des péchés.
Devant l’ampleur de la maladie, le guide religieux a demandé à chaque Sénégalais de prendre ses responsabilités pour se protéger et protéger les siens à travers le respect strict des mesures édictées et qui sont les seules alternatives, pour le moment. Si ce n’était pas ce cas de force majeure qu’est le rappel à Dieu de Serigne Pape Malick Sy, dit-il, jamais ce rassemblement n’aurait eu lieu à Tivaouane dans ce contexte sanitaire très difficile, d’autant plus qu’il est difficile à cette occasion de respecter scrupuleusement les mesures.
Selon lui, avec les masques, tout le monde est actuellement méconnaissable, mais c’est comme si Dieu avait pris des mesures contre le bavardage à outrance dans le pays. Il s’y ajoute, dit-il, que les préceptes de l’Islam ont toujours interdit que l’homme et la femme se donnent la main, mais avec la maladie, non seulement cette interdiction est scrupuleusement respectée, mais même les hommes ne se saluent plus des mains entre eux. Mais, ajoute-t-il, ce respect ne relève pas d’une crainte de Dieu, mais de celle de la mort. Le Khalife Général des Tidjanes a par ailleurs réitéré ses poignants témoignages sur le défunt porte-parole Serigne Pape Malick Sy. Selon lui, il a été rappelé à Dieu, mais il est aussi toujours parmi nous, à travers ses actes de haute portée religieuse, sociale.