La Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), en collaboration avec l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), a organisé, hier, son troisième Panel en ligne sur la plateforme Blackboard Collaborate de l’UVS. La rencontre qui était animée par des chercheurs dont le Pr Massamba Diouf, spécialiste en santé publique, épidémiologiste à la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontologie de L’Ucad, a permis d’identifier les défis liés à la situation du covid-19. A l’occasion, le spécialiste en santé publique a recommandé aux autorités sanitaires d’organiser des testes massifs dans les zones touchées.
En dépit des nombreuses mesures prises pour endiguer la chaîne de propagation du virus Covid-19, la courbe de contamination ne cesse de grimper. Pour faire face à la situation, le Pr Massamba Diouf, spécialiste en Santé publique et épidémiologiste à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie, suggère une seule piste aux autorités sanitaires : celle de procéder aux dépistages massifs dans les zones les plus touchées. Il a fait cette proposition hier, lors du troisième Panel initié par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), en collaboration avec l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS. Une rencontre initiée dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.
En effet, au vu de la cartographie du maillage territorial, le spécialiste en santé publique suggère de procéder à des tests massifs au-delà de la cible du Ministère de la Santé, dans les zones tendues, notamment dans les 11 régions, et vingt départements infectés ainsi que les trente districts sanitaires concernés par cette maladie du Covid-19.
Le spécialiste constate que jusque-là, les autorités sanitaires se focalisent essentiellement sur des cibles de cas contacts ou cas suspects. Or, soutient-il, « aller au-delà de ces cibles permettrait de circonscrire la propagation du virus dans certaines zones qui sont tendues comme Dakar, Thiès, Diourbel pour pouvoir dépister le maximum possible de personnes. » En plus, le Pr Massamba Diouf demande aux autorités sanitaires de coupler cette stratégie avec la méthode de dépistage ciblé au niveau des foyers à potentiel faible à modéré de Covid-19. « Quand on voit plus de vingt départements touchés par la pandémie, il urge de faire des efforts pour au moins endiguer l’épidémie au niveau de ces zones», dit-il. Le cas de la région de Dakar est pour lui un exemple suffisant où la presque totalité des districts de santé sont touchés. Partant de cette situation, l’épidémiologiste juge alors plus que nécessaire d’accroître les centres de surveillance épidémiologique et de réorienter leurs stratégies en fonction des zones tendues et des zones faibles à modérés par le Covid-19.
Dans son argumentaire pour la mise en place d’un plan de surveillance épidémiologique, le panéliste recommande également la création de sites sentinelles communautaires pour mieux faire face à d’éventuels cas. Par ailleurs, pour ce qui concerne la prise en charge des cas positifs, le Pr Massamba Diouf invite les autorités sanitaires à élargir la stratégie de riposte contre le Covid-19 aux établissements parapublics et privés. Il regrette de constater que jusque-là, certains privés ne sont pas impliqués dans les prises en charge des cas et les dépistages. Il rappelle que « par rapport à la survenue de l’épidémie, le premier cas à été détecté grâce à l’alerté sonné par le privé ».
PERSONNES DU 3EME AGE VULNERABLES AU COVID-19
Prenant part à ce troisième panel initié par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), en collaboration avec l’Université Virtuelle du Sénégal, Ousseynou Ka, spécialiste en Santé publique, par ailleurs médecin gériatre et gérontologue, est revenu lui sur la situation des personnes âgées considérées comme les plus vulnérables face à cette pandémie du Covid-19. Selon ce dernier, la faible résistance face à la maladie de cette frange de la population est liée à la diminution des capacités de défense de leur organisme, entraînant ainsi la fragilisation de la personne âgée.
par Babacar Bouba Diop
MULTIPLE PHOTOS
HORREUR ET FÉCONDITÉ (1)
EXCLUSIF SENEPLUS - L’Occident s’aperçoit qu’il cohabite avec des peuples qui savent encore ce qu’ils sont venus faire sur la terre et que les réalisations des Nations sont intimement liées à cette conviction - Texte en français, anglais et mandarin
SenePlus publie en exclusivité, ce texte du PAALAE initialement écrit en wolof par Babacar Buuba Diop. Il est traduit en plusieurs langues, dont : l'anglais par Mansor Sy, le français par Mme Sy, Khady Fall Coulibaly et le mandarin par Marcel Sarr, Ousmane Faye et Elimane Ndiaye. Les cartes illustratives sont d'Ousmane Ndongo.
Il n’est pas rare que, dans l’histoire de l’humanité, dans telle ou telle partie du monde, des calamités sanitaires, physiques, chimiques, économiques, sociopolitiques ébranlent des certitudes et poussent de grands secteurs de l’action et de la pensée, de grandes intelligences, à prêter leurs voix, prendre la plume, le pinceau pour exprimer, partager leurs opinions, formuler des souhaits ou des propositions pour la fin des catastrophes et souhaiter un monde meilleur.
Dès que les êtres humains ont pris conscience et ont eu les moyens de s’exprimer, ils ont produit des œuvres constructives, littéraires, artistiques, spirituelles, religieuses, techniques, scientifiques, des institutions sociopolitiques remarquables.
I / De l’Antiquité à nos jours
La première civilisation humaine qui nous a relativement bien instruit sur la dialectique du Bon et du Mauvais, de l’attendu et de l’inattendu est africaine, il s’agit de la civilisation égyptienne.
Un texte intitulé « Les sept ((7) années de famine » tiré des légendes et contes des pharaons, Grund, Paris, 1989, pp. 55_58, est riche d’enseignements. (voir en illustration).
Ce beau texte plein de sagesse donne des informations géopolitiques, sur la civilisation égyptienne, sur les bienfaits du Nil (Hapy kmt nw : eau noire, eau potable)) au long cours, depuis l’Ouganda jusqu’en Egypte méditerranéenne, la grande verte, sur les prouesses techniques, technologiques (pyramides), sur l’organisation sociopolitique, les attentes et ressources économiques (agriculture et élevage principalement) ; il ne manque pas de soulever les faiblesses du système pharaonique et certaines négligences des dirigeants.
Les livres de sagesses, livres sacrés ou sacralisés, inspirés, si on veut, et qui suivi la trame égyptienne (cf Al Assiouti, Sur ce que doivent les trois (3)religions monothéistes à l’Egypte pharaonique) ont repris, dénoncé, dans une certaine mesure, ces tares du système pharaonique.
La Thora juive, l’Ancien Testament de la Bible chrétienne ont fait passer les sept (7) années de sécheresse aux sept (7) voire dix (10) plaies d’ Egypte ; Kmt, l’eau noire, l’eau nourricière est devenue dsrt, rouge de sang, des grenouilles, des moustiques, de la poussière, des mouches innombrables, la peste pour les humains et les bêtes, des furoncles, des grêles, des sauterelles, des ténèbres, la mortalité infantile et juvénile, bref un sort funeste s’est abattu parfois sur l’Egypte (l’Exode 8, 1, 7, 26).
Le Coran, sourate 7, les Murailles al Araf, v. 59 -93 énumère les marques de la puissance d’Allah, Dieu Tout Puissant. C’est Lui envoie les vents, déverse l’eau, fait engloutir les insouciants, déclenche les cataclysmes qui surprennent les imprudents, les dures d’oreille sourds aux conseils, c’est lui qui fait tomber les pierres d’argile. C’est lui qui dépêche les prophètes dans un pays, en accablant les habitants de malheurs et calamités, afin de les inciter à reconnaître leurs pêchés et à se repentir.
Après les premiers prophètes, Allah a envoyé Moïse avec des signes à Pharaon et aux dignitaires de son peuple qui ont commis l’injustice de les renier (sourate 7, 103).
Dans un ouvrage remarquable et profond, Cohn s’est largement inspiré de l’expérience spirituelle égyptienne pour penser les articulations entre l’environnement, l’écosystème, l’économie, la culture et la politique. Il a beaucoup insisté sur le Maat égyptienne, la recherche de l’équilibre pour la justice (cf Cosmos, chaos and the world to come, the ancient roots ofapocalypse faith, Yale University Press, 1993.
Ceux et celles qui souhaitent en savoir plus sur le Maat, par des approches africaines, afrocentristes, je suggère la lecture des ouvrages des professeurs Aboubacry Moussa Lam, Le triomphe du Mâat, Popenguine, Per Ankh 2000 (roman) et Yoporéka Somet, l’Egypte ancienne , un systèmeafricain du monde, Teham, 2018.
Ce dernier nous invite, nous qui vivons dans des sociétés extrêmement fragiles et livrées à l’instabilité permanente, à trouver dans la civilisation égyptienne une source inépuisable d’inspiration. Il rappelle que la civilisation de l’Egypte pharaonique a, par son caractère fondamentalement humaniste, jeté les bases d’une véritable pensée de l’universel. (op.cit. p. 532).
Odyssées virales d’une Corne du Levant à une autre du Couchant
L’apparition du Covid 19 a réveillé les chercheurs et relancé l’intérêt des études portant sur les calamités, les maladies sur la longue durée, de l’Antiquité à nos jours.
Les spécialistes de l’Antiquité, des périodes intermédiaires jusqu’aux temps modernes, ceux de l’époque contemporaine, peuvent articuler le local au global, la courte, la moyenne et la longue durée. Ils n’ont pas tort car, dès
l’Antiquité, l’instituteur des historiens, Thucydide avait préféré la séquence courte (guerre de Péloponnèse 431- 401) à la longue durée et aux digressions infinies, chères à Hérodote, qu’il a du reste critiqué. Ainsi il n’a pas manqué de signaler que la peste qui s’était déclarée à Athènes venait d’Afrique selon certains (idem, ibidem XLVIII). Pour être plus précis, il indique l’Ethiopie au Sud de l’Egypte (soudans actuels) et éventuellement l’Ethiopie actuelle plus Erythrée, etc., la Libye antique, bref l’espace que les Egyptiens (Kmtiyu, Rometiyu, les Noirs, les êtres humains par excellence dans leur esprit) désignaient sous des noms différents (Nehesiyu, Temehu, Kerma,Kush, Napata, Meroé, Punt, etc.) l’espace élargi que des Occidentaux désignaient sous différents noms (Négritie, Guinée, Azanie ; l’espace élargi que les Orientaux désigneront sous des noms (Magan, Melucha, Gana, Mali, Soudan, Hibesha, Zanj, etc.). Comme quoi le doute et/ou la stigmatisation ont aussi une longue histoire.
Il s’agit de la première épidémie documentée.
S’agit-il du typhus, suite à la guerre entre Athènes et Sparte, les deux cités grecques hégémonistes ?
Les symptômes sont décrits :
L’ignorance des médecins impuissants et qui périssent en grand nombre ;
Les contaminations sont relatées
L’immunité aussi ;
L’absence de morale, la peur, le désespoir, bref la faiblesse des êtres humains ;
Les oracles sont faux ;
Les prières ne peuvent rien ;
Le conflit des lois : lois divines/ lois humaines
On peut considérer qu’il s’agit d’un texte de référence philosophique et moral (cf Anne Marry, philosophe, médecin et historien, in la Pested’Athènes, et Petite Histoire et grande endémie, au micro de Caroline Lachowski, le 25 Mars 2020.
En ces temps qui courent ; nous suggérons la relecture de Xarnu bi (le siècle, le 20e), le long et le beau poème d’un des membres de la pléiade sénégalaise, de langue wolof, Seriñ Muusaa Ka. Il s’agit d’un regard lucide
sur la crise mondiale du début du XXe siècle, année 20-30). Un regard d’Afrique, du Sénégal, sur l’économie, la politique, les idéologies, la spiritualité.
Le grand savant sénégalais, Cheikh Anta Diop, s’est exprimé sur les bouleversements constant de la pensée humaine ;
La métaphysique de la liberté, de l’angoisse et de l’action au sens sartrien, change complètement à la lumière des nouvelles données biologiques,…»
La religion en tant que soif de spiritualité n’est pas en train de dépérir quoi qu’on pense un matérialisme élémentaire. La science appuyée sur les dernières découvertes de l’astrophysique prévoit deux scenarii possibles pour la « fin » du cycle actuel de l’univers : Univers ouvert ou fermé.
L’humanité serait condamnée à disparaître irrémédiablement sauf si la supériorité de la vie l’emporte sur la mort de façon inattendue, imprévisible. Le système solaire pourrait subsister en se modifiant pendant encore cinq milliards d’années, estime-t-on.
Mais pendant le premier millénaire, les conditions actuelles resteraient à peu près les mêmes. Quand on a vu ce que l’humanité a fait en 5 millions d’années d’existence, qui peut dire ce qu’elle ne pourrait pas faire en un milliard d’années.
C’est ce sort « aride » de l’humanité qui amène certains savants néo positivistes à ressusciter l’animisme, … il y avait donc une raison universelle, un logos, pourquoi pas un ka imminent à la matière.
Ce tête à tête avec soi-même, dans un cosmos, indifférent déserté par l’esprit, semble inquiéter l’Occident qui s’aperçoit brusquement qu’il cohabite avec des peuples qui savent encore ce qu’ils sont venus faire sur la terre et que les réalisations des Nations ici-bas sont intimement liées à cette conviction. La recherche d’une philosophie qui réconcilie l’homme avec lui-même répond à une double nécessité : nécessité de reprendre la route de l’histoire et de marcher avec plus de conviction que jamais, de chasser pour de bon le doute semé par Spengler. Nécessité sur un plan général de trouver un sens à la vie, à l’existence (C. Anta Diop, Philosophie, science et religion, in Revue Sénégalaise de Philosophie, 1985).
VERSION ANGLAISE
2020, a tough, disrespectful epidemic, amplifying accusations and counter-accusations inside and outside countries, between races
HOW SHOULD AFRICANS FACE COVID?
Behold the pandemic that comes from elsewhere. It travelled from the East, Wuhan in China, Asia; invaded Africa via the Atlantic to dock and disembark in Dakar; then it strolled down to Ouakam, Ngor, Yoff, just to find you. Well before invading us, it dragged along the way passing through Europe and America. Now, it is overwhelming us, making the world wobble and shaking up the whole planet.
The Novelty
Yet, we know and the history of humankind will concur that this is not the first time that misfortune has befallen a locality, a region, a country, a middle of nowhere. What is new, however, is the abruptness, the velocity and the spread of the virus. Let's just agree then that the reason is the back and forth in the world between countries because of the information and communication technologies.
Psychosis has worsened. The dead? Don't even ask. They can be men or women. The pandemic leaves noone untouched, neither child nor adult. I don't need to mention the elderly. It strikes everywhere. Starting in China, it chased Whites in Europe and America; reached Arabs who started screaming and bawling; and, finally, it has caught up with the
Blacks in Africa, even here in Senegal, where the locals thought themselves invulnerable, immune to all evil, the Chosen Few.
The Scary Thing
What amazes the world, experts, doctors, healers, presidents with this COVID, is that noone right now can tell its origins. Noone knows where it was born. Was it fearless researchers who let it escape or is it a set-up, a political or economic weapon? Perhaps, one day we will know.
They say do not wake up a sleeping lion. Is it a bat that woke it up from its sleep or another animal in the marketplace?
Is it a flea, louse or weed? Does the virus live in weeds on a leaf? In-depth research will one day edify us. One thing is sure; it gets into the human body! It is contagious! It causes fever and a dry cough, difficulty in breathing in addition to a runny nose and diarrhoea. We have to fight the disease and rid the world of it.
Every country is trying its best but, for the moment, without success. Some have employed preventative and protective measures like China. They managed to chase the pandemic out of their territory. Others have been slow to follow their example, like Italy, Spain, France and America are thunderstruck; the shock is very hard for those born there, grown up there and made a success of their lives and even for foreigners, the ones who are there for work to earn some money.
Solutions and Means
This thing is now at ease being where it is; countries like China have put forward expertise, intelligence and research. As a result, they quarantined the sick, decided to confine them and started looking for a remedy that could be beneficial.
In many other countries, some reverted to potions invented by their grandmother and religion, saying that all these are the result of human turpitude that caused divine wrath to arise and preaching for a return to the precepts (scriptures) taught by prophets.
It is time to learn, re-learn, draw and engage the light of the teachings of Serigne Moussa Ka included in his poem 'Xarnu bi' (20th century). He has left nothing out, whether it be the economy, culture, religion, habits and customs, tradition, brotherhood, the voice of salvation or salvation and bliss. We must also remember and let it be known that our Ancestors, those of Kemet, Misra and Egypt, were the first to talk about life and death, about joy and pain.
Here in Senegal
Here, back home, the chief leader of the country, who has sovereign power, President Macky Sall, called for a dialogue. He met Opposition leaders, civil society organisations, trades unions; he also had exchanges with members of Parliament and the youth of the country to enrich and bolster his ideas to fight the pandemic. Everyone offered what they could: knowledge, empathy, strength, experience, power, solutions and money.
Researchers, doctors did their best until the virus was, more or less, brought under control and did not reach worrying levels.
A month after the virus was present in Senegal; it was found that 195 people were contaminated: 40% are imported cases; 56% so-called contact cases; 4% from community transmission, meaning that the location and the source of the contamination remain unknown.
This is why it is time to act, because if we don't know where the contamination comes from, we must intensify prevention, through in-depth research and medicine, following the recommendations of Professor Seydi, coordinating the fight against Covid-19.
Those who support him in the research's fields and logistical means, Doctors Abdoulaye Bousso, Alpha Sall and Moussa Diarra Beye, reassured the population by giving advice that may save their lives. There are, for sure, some Senegalese who died from Covid-19, like Papa Mababa Diouf, a man honourable and worthy (fulla ak fayda), a leading figure in the
world of sport, well known internationally, a great educator and football agent, who became the president of French football club Olympique de Marseille in France.
A Better Future, Resilience and Reconstruction.
In short, neglect is fatal. Good health, education, knowledge and expertise are the priorities that need to be taken seriously.
We have to go back to the teachings of the ancient wise people, holding consultations and meetings more often and transforming conclusions into action. Then, will we be able to face the unexpected at any time and as soon as it happens. Permanent forgetfulness, stupidity and regret go hand in hand.
Researchers have a great challenge ahead. They have to have more exchanges with each other and open their discussions to experts in other fields.
Dear Friends, this year will be full of twists and turns. It will be a long way to go. It looks like a vampire, a gnome, and a devil's horse, limping on his single paw and offering no chance to stubborn night owls.
Here is the monster! It freaked out some, like those white people who say it is urgent to find a new remedy, a vaccine and to try it out on Black people first. Fact, you can't dress burning buttocks; the colonial ideology is still present in Europe.
The Senegalese, like everyone else throughout the world, are worried! If we are not careful, we will start calling our neighbour a sorcerer and our relative an anthropophagy.
How to get rid of this dread?
By staying calm, being shrewder, developing more research, social cohesion, prevention and healthcare.
Let us finish with this observation. The rare countries which have not yet rubbed themselves up against Covid-19 in Africa, such as Lesotho, the Comoros, Malawi, Sudan and Sao Tome, are among those which are relatively far from the centre of globalisation and are not fully integrated into globalisation. That is to say that all African countries must ease off, hasten to change direction and join forces to build an Africa united in brotherhood (sisterhood)
Let us be resolute! Let us engage in self-sacrifice! Let us put ourselves in the service of the people, united to fight and win together!
Translated into English by Mansor Sy Artist Architect
Six ans après avoir lancé le Programme national d'Autosuffisance en Riz (Pnar), Sud Quotidien interpelle des spécialistes et acteurs du milieu agricole, dans un contexte de Covid-19 où la résilience alimentaire se pose avec plus d’acuité encore
Lancé en 2014 par le président de la République Macky Sall dans un contexte international inhabituel où les plus grands exportateurs de riz, comme l’Inde, étaient devenus progressivement des importateurs, le programme autosuffisance en riz au Sénégal en 2017 reste encore une équation difficile à résoudre. Malgré des centaines de milliards injectés dans des programmes comme le Programme national d'Autosuffisance en Riz (Pnar), l’impact réel en termes de production n’est toujours pas au rendez-vous. Six ans après, Sud Quotidien interpelle des spécialistes et acteurs du milieu agricole, dans un contexte de Covid-19 où la résilience alimentaire se pose avec plus d’acuité encore.
OMAR NDAO FAYE, CHERCHEUR A L’ISRA : «Il est temps de revoir objectivement et scientifiquement les problèmes»
Omar Ndao Faye, chercheur à l’Institut Sénégalais de recherches agricoles (Isra), spécialiste en sélections variétés riz, est d’avis que «la dernière version (2014) du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) n’est pas reluisante». Au départ, explique-til, «l’objectif était de 60 000 ha en une saison et annuellement 120 000 ha ». C’est pourquoi, fait-il observer : «Si en 2020 l’on parle de 50 000 ha comme record, je pense très sincèrement qu’il y a urgence de s’asseoir pour revoir ensemble les problèmes». Pour ce spécialiste en sélections variétales en riz, à l’Isra de Saint Louis, «l’urgence s’impose de voir objectivement et scientifiquement les problèmes en termes de développement et moyens financiers injectés pour atteindre un objectif jusqu’ici chimérique». Et d’ajouter: «J’avoue que le gouvernement a mis beaucoup d’argent dans le Pnar, mais jusqu’à présent, les résultats ne sont pas au rendez-vous». Il en appelle donc à «une évaluation ». Et d’asséner une conviction «Tant qu’un diagnostic profond et transparent n’est pas fait, l’autosuffisance en riz au Sénégal ne sera qu’un vœu pieux».
DE GRANDS PAS DANS LA SELECTION ET LA PRODUCTIVITE DES SEMENCES
Sur la question semencière, Omar Ndao Faye, spécialiste en sélection riz, convoque ses propos de 2016. Il affirmait alors que « La recherche est fin prête pour accompagner l’autosuffisance en riz». Suite aux travaux effectués, il constatait : «Nous avons des variétés qui sont en train d’être diffusées et qui, au niveau rendement, montrent qu’on a des potentialités beaucoup plus fortes aussi bien au niveau de la vallée qu’à l’échelle nationale». Mieux, fait il remarquer, «pour la saison pluviale, nous sommes en train de tenter des variétés pluviales de plateau, de 70 jours». Il précise que la même chose «est en train d’être fait au niveau des bas-fonds avec des variétés hybrides qui donnent de bons rendements». Relevant que de « grands pas » ont été faits, Omar Ndao Faye affirmera que des recherches sont en train d’être menées pour «les variétés adaptées à la sécheresse et à la salinité».
BABA DIALLO, PRODUCTEUR DE RIZ DANS LA VALLEE : «Il faut auditer le Pracas et le Pnar»
Baba Diallo, producteur de riz dans la vallée, conseille pour sa part le président de la République, Macky Sall, d’auditer d’abord les deux programmes que sont le Programme d'accélération de la cadence de l'agriculture sénégalaise (Pracas) et le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) qui ont englouti des centaines de milliards sans de réels impacts. Il n’en revient pas encore de la situation qui s’offre à ses yeux. Aussi s’est-il exclamé : «Je suis estomaqué de voir autant d’argent injecté dans le Programme d’autosuffisance en riz depuis lors sans de réels résultats ». A cause de tout cela, il «demande au chef de l’Etat de garder d’abord ces 20 milliards annoncés pour «assurer» l’autosuffisance alimentaire au Sénégal post Covid-19 et de faire auditer le Pracas et le Pnar, deux programmes qui ont englouti des centaines de milliards depuis des années sans résultats escomptés». Pour lui: «un pays qui aspire à l’émergence, au développement doit nécessairement bâtir ses politiques publiques sur la gestion axé sur les résultats (Gar)». D’où l’importance de se donner «la peine de faire l’évaluation des actions réalisées». Le constat est amer puisque, fera-t-il remarquer, «dans ce pays, c’est l’inverse qui marche». Et sous ce rapport, dirat-il: «J’estime que c’est inacceptable de dérouler un programme sans rendre compte et au même moment continuer à gérer les deniers publics de manière opaque».
LA VOLONTE POLITIQUE N’EST PAS SINCERE
Au regard de ce qu’il constate sur le terrain, Baba Diallo déplore «un manque réel de volonté politique à faire un bond en avant ». Ce qui lui faire dire que : « Tant que les rôles seront intervertis, difficile sera le chemin vers l’autosuffisance en riz». En clair: «Que les politiques fassent la politique, les producteurs produisent, les chercheurs se consacrent à la recherche, le gouvernement joue son rôle d’organisation, de contrôle et surtout de respect des règles édictées pour parvenir à un objectif clairement affiché». A défaut, souligne Baba Diallo, c’est courir le risque de voir «des politiques bien rangés du côté du pouvoir s’introduire dans le secteur agricole uniquement pour capter les ressources allouées à la subvention des intrants, à l’accompagnement des producteurs au vu et su des autorités étatiques».
ABOUBACRY SOW, DG DE LA SAED «1.015.000 tonnes de paddy produits»
Interpellé sur le fait que l’objectif de l’autosuffisance en riz en 2017 n’est toujours pas atteint, le Dg de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et de la Vallée du fleuve Sénégal (Saed), Aboubacry Sow, rétorque que «l’Etat, à lui seul, ne peut tout supporter». Selon le Dg: «En 2014, on ne produisait pas plus de 300.000 tonnes de riz de paddy au Sénégal. La vallée à elle seule, donnait quelque 250 000 tonnes et le reste était produit dans le Sud du pays (Anambé et autres rizières)». Ainsi, il fait remarquer qu’«en 2017, nous avons atteint 1.015.000 tonnes de paddy produits». Se félicitant de ce résultat «remarquable», il poursuit: «Tout ceci a été rendu possible grâce au Pracas, avec l’avènement des cultures pluviales. Et l’apport des cultures pluviales était de 53% contre 47% pour les cultures irriguées. Tout le contraire dans le programme initial qui prévoyait 57% pour les cultures irriguées contre 43% pour les cultures pluviales».
URGENCE D’ATTEINDRE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
En visite sur des périmètres emblavés dans la vallée du fleuve Sénégal le week-end dernier, Aboubacry Sow, Dg de la Saed indiquait que «la pandémie du Covid-19 qui a fini de gagner tous les pays du monde, avec une quasi paralysie de l’économie mondiale, montre à suffisance qu’il faudrait que nos pays soient autonomes du point de vue de leur alimentation».
Le Dg de la Saed de rappeler que «depuis 2012, le Sénégal s’est engagé dans cette perspective par la mise en place du programme d’autosuffisance alimentaire en riz dans la vallée, ainsi que le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas)». M. Sow a ainsi relevé que «le chef de l’Etat, en Conseil des ministres, avait donné des instructions pour aller vers cette souveraineté alimentaire, pour toutes productions alimentaires, notamment les produits céréalières et horticoles (en 2014)». Pour lui, «Cette souveraineté alimentaire » est «la seule voie de salut pour notre pays pour faire face à ces événements qui peuvent arriver et qui sont imprévisibles».
WALY DIOUF, COORDONNATEUR DU PNAR «Le Sénégal est en bonne voie pour l’autosuffisance en riz»
L e coordonnateur du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), Waly Diouf, est plus que jamais convaincu que l’autosuffisance en riz est juste une question de temps. Ainsi, dira-t-il: «Le Sénégal est en bonne voie pour l’autosuffisance en riz. Il est plus que nécessaire de ne jamais dormir sur ses lauriers, mais au contraire, rester toujours engagé pour poursuivre la construction de la chaine de valeur riz national car, il y va de notre souveraineté». Pour se convaincre de la bonne voie, il soutient : «Je peux citer, sans être exhaustif, le fait que le Sénégal qui importait de la semence est devenu autosuffisant et même prêt à exporter ; le niveau de mécanisation et particulièrement la motorisation des activités de production est inédite ». Et de poursuivre : «les difficultés liées à l’écoulement des eaux en riziculture irriguée sont grandement améliorées ; les aménagements ont fortement augmenté en riziculture irriguée et pluviale ; le niveau de production de riz paddy et de riz blanc a très fortement augmenté ; la qualité du riz sénégalais n’a plus rien à envier à n’importe quel riz à travers le monde». Pour Waly Diouf, « le riz sénégalais d’excellente qualité est désormais commercialisé partout sur le territoire national et toute l’année etc…»
EN SIX ANS, LE PNAR A REÇU DE L’ETAT PLUS DE 75 MILLIARDS
A en suivre Waly Diouf, tout ceci a été rendu possible grâce à l’appui financier conséquent de l’Etat: «Entre 2014 et 2019, l’Etat du Sénégal a investi, sur ressources propres, plus de 75 milliards dans la riziculture pour améliorer le niveau d’accès des producteurs aux intrants de qualité, renforcer et moderniser les équipements de production, de récolte et de transformation, améliorer la maitrise de l’eau agricole ainsi que les services de conseil, sans compter l’apport des Partenaires Techniques et Financiers». Le coordonnateur du Pnar n’a pas manqué de relever le diagnostic qui a été fait en 2014 sur toute la chaine de valeur riz et qui ressortait beaucoup de contraintes de divers ordres. Parmi elles :«le déficit d’accès à des semences de qualité, le manque d’équipement, l’insuffisance des aménagements et le manque d’entretien des périmètres aménagés, le manque d’infrastructures de stockage, le déficit du conseil, etc.» Après avoir noté que «chaque action posée depuis lors est destinée à résoudre une ou plusieurs de ces difficultés»,
PROBLEMES D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL ET INSTITUTIONNEL
Pour mieux appréhender la situation, M. Diouf indique qu’«on peut comprendre que la proximité de l’Océan Atlantique provoque la salinisation des terres, ce qui rend compliqué la pratique de la riziculture». Il y a, «aussi l’insuffisance de la pluviométrie dans la majorité des régions qui limite les performances que le Sénégal pouvait avoir dans la production de riz, car, le riz n’est pas une plante aquatique, mais aime beaucoup l’eau». Il relève ainsi que «les contraintes d’ordre institutionnel sont plus relatives à l’insuffisance de ressources humaines, matérielles et financières». Auparavant, il renseigne qu’«en 2014, l’image de la riziculture sénégalaise était peu reluisante». A l’en croire, «dans la riziculture irriguée, en plus de la faiblesse des aménagements, s’ajoutaient des problèmes liés à l’écoulement des eaux d’irrigation et de drainage, au manque de tracteurs, de moissonneuses-batteuses, de rizeries aux normes, etc.». Il constate que «la riziculture pluviale était abandonnée à ellemême, produisant peu avec un rendement très faible et un sous équipement honteux». Et d’ajouter: «aujourd’hui, grâce aux ressources massivement investies, beaucoup d’acquis ont été enregistrés dans la riziculture, même si l’objectif quantitatif d’arriver à 1,6 million de tonnes n’a pas été atteint». Ce qui explique selon Waly Diouf, que «le Président Macky Sall, soucieux d’anticiper sur les conséquences du Covid-19, a réitéré, à maintes reprises ces derniers temps, sa volonté déjà fortement affirmée, de voir le Sénégal autosuffisant en riz»
LE FORUM CIVIL «CLASHE» PR DAOUDA NDIAYE
Le projet d’expérimentation au Sénégal de la tisane malgache à base d’artémisia contre le Covid-19 porte une face cachée, selon Birahim Seck du Forum civil.
Le projet d’expérimentation au Sénégal de la tisane malgache à base d’artémisia contre le Covid-19 porte une face cachée, selon Birahim Seck du Forum civil. Pour lui, le Pr. Daouda Ndiaye est en recherche d’un « trophée de guerre avec le sceau du ministère de l’enseignement supérieur tendant à créer une fausse dualité avec celui du ministère de la santé ».
Le Coordonnateur du Forum Civil n’a pas ainsi hésité à tremper sa plume dans du vitriol pour dénoncer un problème « d'éthique, de concurrence souterraine entretenue ou pire d'une tentative de déconstruire le travail apprécié » du Pr Seydi
Le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, trouve suspecte la subite vocation du Pr. Daouda Ndiaye à porter le projet d’expérimentation du remède malgache, lui-même qui avait affiché méfiance très prononcée sur l’utilisation de la chloroquine par le Pr Seydi. « Nous devons rester scientifiques à tous égards si on veut efficacement éteindre cette épidémie », avait déclaré au sujet de l’hydroxychloroquine, l’infectiologue, Pr. Daouda Ndiaye.
Dans un exercice d’analyse, Birahim Seck a indiqué le dessin d’un « réel problème d'éthique, de concurrence souterraine entretenue ou pire d'une tentative de déconstruire le travail apprécié jusque-là fait par l'équipe de Seydi ». Observant une dualité en gestation, le coordonnateur du Forum Civil s’est interrogé : « pourquoi subitement le Prof Daouda Ndiaye (très compétent dans son domaine) saute pour en faire un trophée de guerre avec le sceau du ministère de l'Enseignement supérieur tendant à créer une fausse dualité avec celui du ministère de la santé ? ». Avant de rappeler : « nous sommes en période d’urgence sanitaire, mais elle n'exclut pas l'éthique et la responsabilité ». Car : « cette tendance à vouloir se placer en orbite sous prétexte de mettre en avant le ministère de l'Enseignement supérieur n'a aucun sens ».
En outre, Birahim Seck a relevé que l’étude et l’expérimentation du « Covid Organics » peut se faire sans autant de bruit et dans « le respect des règles d'éthique en confinant toutes ces fausses dualités ministérielles entretenues ».
Et d’ajouter à l’adresse du Pr Daouda Ndiaye : « même si l'artemisia donnait des résultats, ce ne serait pas le fruit de ses recherches car le jeune médecin congolais et l'institut Malgache de la recherche avaient déjà établi un protocole de la même manière que Didier Raoult a établi un protocole de l'hydroxy chloroquine utilisé également par le Prof Seydi et ses collaborateurs et pourtant rejeté au début par lui ».
PR DAOUDA NDIAYE ANNONCE UN «ESSAI CLINIQUE DANS UNE A DEUX SEMAINES…»
Le mentor du remède malgache «Covid-Organics» au Sénégal, le Pr. Daouda Ndiaye, passe à la vitesse supérieure et annonce les essais cliniques du produit d’ici « une à deux semaines au maximum ».
Le mentor du remède malgache «Covid-Organics» au Sénégal, le Pr. Daouda Ndiaye, passe à la vitesse supérieure et annonce les essais cliniques du produit d’ici « une à deux semaines au maximum ». Selon le chef du département de Parasitologie-Mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop, avec la bénédiction du ministère de la Santé et de l’action sociale, tout devrait « aller très vite ». Aussi, au-delà de la décoction malgache, 02 autres produits locaux ont été développés par des chercheurs et, selon le Pr. Dadou Ndiaye, seront mis en association avec le « Covid Organics » pour un essai clinique sur les malades de Covid-19.
Si le premier garant des malades de Covid-19 au Sénégal, Pr. Moussa Seydi, semble entretenir un certain scepticisme sur l’efficacité de la tisane proposée par le président malgache, Andry Rajoelina, son homologue chef du département de Parasitologie-Mycologie de l’Ucad, Pr. Daouda Ndiaye, a une position « très favorable » par rapport à ce remède et compte passer pour son administration à une vitesse supérieure dans les semaines à venir.
En effet, le comité scientifique qu’il pilote a travaillé sur un protocole et déposé une première conclusion sur la table du ministère de la Santé et de l’action sociale. Qui plus est, il s’est donné un délai d’une à deux semaines maximum pour démarrer le test. Mais, « comme on ne sait pas en réalité si le remède malgache va produire un résultat probant, nous aussi, on s’est dit qu’on ne va pas se limiter à ce produit. On travaille sur la conception de produits sénégalais à base de plantes. Nous avons prévu d’associer deux autres produits sénégalais extraits de plantes à base d’artemisia», a ajouté le Pr. Daouda Ndiaye.
Et par conséquent : « ce ne sera pas que le produit malgache, mais il y a un autre purement sénégalais et on va comparer pour voir lequel sera le meilleur. Parce qu’on cherche. C’est ce que nous avons donné comme avis ».
À l’en croire, les experts sénégalais qui composent le comité en question sont des spécialistes du médicament dans tous les secteurs de l’essai clinique et ils ont travaillé sur cette plante depuis une vingtaine d’année. Et toujours selon le Pr Ndiaye, le travail peut aller très vite : « dans le cadre d’un essai clinique, ça prenait beaucoup de temps. Mais, pour cette fois, comme il y a l’autorité suprême qui encadre et qui facilite, y compris le ministère de la Santé, ça va aller très vite», a-t-il relevé au micro de Zik Fm.
L’infectiologue a tenu à expliquer également le principe de l’essai clinique et selon lui, « ils vont prendre un échantillon de personnes positives au Covid-19 symptomatiques ou asymptomatiques à titre curatif et un autre groupe de cas contacts à qui ils vont donner le produit pour voir si elles vont développer la maladie ». Non sans rassurer : « tout ça pour étudier l’efficacité».
Ainsi, faisant montre d’optimisme par rapport à cette recette médicamenteuse, le Pr. Daouda Ndiaye a lâché : « si on l’encadre très bien, on pense que cela va donner un bon résultat parce que nous connaissons très bien ce produit ». Avant de conclure : « si les résultats sont probants par rapport aux attentes, il sera élargi à une plus grande l’échelle, jusqu’à la prescription sous forme de médicament pour la population ».
Pour rappel, le Pr. Moussa Seydi a exigé l’établissement d’un document scientifique sur la composition et les effets du « Covid Organics ». A défaut, il a déclaré « ne pas l’utiliser sur les malades à Covid 19 » qui sont « sous sa responsabilité ». Pour finir cette preuve scientifique, un comité composé d’universitai coordonné par le Pr. Daouda Ndiaye s’est saisi du dossier. «Je pense que d’ici une semaine, on l’espère, on aura finalisé un document consensuel et on va également vers le test du produit», a renseigné le coordinateur dudit comité pilote des recherches sur le «Covid Organics».
Seul bémol, la procédure se fait sans quelques voix discordantes qui reprochent à l’équipe coachée par Pr Daouda Ndiaye d’avoir mentionné des noms sans avoir, au préalable, recueilli l’autorisation des concernés. La réunion des experts a eu lieu sans les spécialistes, notamment les cliniciens, dont la présence est jugée indispensable à cette étape de la procédure.
L’ENSEIGNANT CHERCHEUR EN DROIT, NFALLY CAMARA, VALIDE MACKY
La polémique autour de la deuxième prorogation de l’état d’urgence par le chef de l’Etat ne désemplit toujours pas.
Dans cette situation exceptionnelle de pandémie du Coronavirus, le chef de l’Etat, Macky Sall, n’est pas obligé de se fonder sur le respect des règles qui sont établies. Qui plus est, de l’avis de l’Enseignant chercheur au département de Droit public, Nfally Camara, ce contexte unique permet au chef de l’Etat de proroger l’état d’urgence, conformément à la combinaison des articles 52 et 69 de la Constitution.
La polémique autour de la deuxième prorogation de l’état d’urgence par le chef de l’Etat ne désemplit toujours pas. Du côté des juristes, l’on semble ne pas s’accorder sur ce rallongement de l’état d’urgence. En effet, l’Enseignant chercheur au département de Droit public, Nfally Camara, semble prendre le contrepied du professeur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, Ngouda Mboup. Celui-ci estimait que «le président de la République n’est pas habilité à proroger l’Etat d’urgence.
Dans le contenu de la loi d’habilitation, l’Assemblée nationale a pris le soin de proroger l’Etat d’urgence pour une durée de trois mois. Les décrets présidentiels portant prorogation de l’Etat d’urgence n’ont pas de base juridique».
Tout le contraire de l’Enseignant chercheur Nfally Camara qui pense, pour sa part, que le président de la République est dans la légalité de prendre les dispositions nécessaires pour la prorogation de l’état d’urgence. Balayant ainsi l’argument de son collègue juriste qui soutient que la loi permet à Macky Sall de décréter l’état d’urgence ou d’y mettre fin, mais pas de la proroger, Nfally Camara trouve que «le texte permet au président de la République, si la situation qui a permis de décréter l’état d’urgence est terminée, même avant la date d’expiration, de mettre fin à l’état d’urgence. De la même manière, le président de la République peut proroger au cas où la situation qui a est à l’origine ne connait pas une régression».
Suffisant pour lui d’en déduire que «rien ne s’oppose à ce que le président de la République, par un autre décret, proroge l’état d’urgence». Pour étayer son propos, le Docteur en droit rappelle que le chef de l’Etat a fait recours à la combinaison des dispositions de l’article 52 et de l’article 69. A son avis, «l’article 52 dit que quand il y a des institutions qui sont menacées, quand les pouvoirs publics sont bloqués, le président de la République, après un message à la Nation, peut décréter l’état d’urgence. L’article 69 ne parle pas de message à la Nation. Quand cette situation est arrivée, le président de la République a fait un message à la Nation. Aujourd’hui, on fait la combinaison des articles 52 et 69 de la Constitution qui permettaient de faire face à cette situation».
Convoquant les textes, la jurisprudence et même une partie de la Doctrine, notamment Léon Bourgeois, qui dit que «la légalité est en veilleuse, la légalité est en vacance», Nfally Camara indique que le pays est dans une situation exceptionnelle. Par conséquent, il reste convaincu que «quand on est dans une situation exceptionnelle, le président de la République peut ne pas forcément se fonder sur le respect des règles qui sont établies. Parce que c’est la situation exceptionnelle qui les justifie». Mieux, il dira que dans ce contexte, les règles de forme, les règles de fond et les règles de procédure ne sont pas véritablement observées. «Parce qu’on est dans une légalité de crise, on est dans une légalité d’exception», précise-t-il.
HABIB SY QUITTE LE COMITÉ DE SUIVI DE FORCE COVID-19
Les dés semblent pipés en dépit de la volonté du Général François Ndiaye de réussir la mission qui lui est confiée. La majorité navigue à contrecourant de l'esprit d'ouverture et de consensus du président - LETTRE DE DÉMISSION ADRESSÉE AU FRN
SenePlus publie ci-dessous, la lettre datée du 8 mai 2020, adressée par Habib Sy, président du parti de l'Espoir et de la Modernité Naaka ru Réew Mi, au FNR, à propos de son départ du comité de suivi de Force Covid-19.
"Le FRN (Front de Résistance Nationale), faisant preuve d'un esprit de dépassement, et plaçant l'intérêt national au-dessus de toute autre considération, a répondu à l'appel du Président de la République, pour faire bloc avec lui, dans la « guerre» que notre pays mène contre le coronavirus.
Dans ce cadre, le FNR, m'a fait confiance, en me désignant pour le représenter au « Comité de suivi de la mise en oeuvre des opérations du FORECE COVID-19 », en dépit de la première déclaration du Président de la République, selon laquelle, un comité de pilotage serait mis en place.
Le FRN, a considéré que la polémique ne sied point en de pareilles circonstances.
Aussi, a-t-il accepté de maintenir son engagement auprès du Chef de l'Etat.
Contre toute attente, à la réunion du comité de suivi du jeudi 7mai 2020, animé d'un fort esprit constructif, j'ai relevé un certain nombre de propos, insinuant que l'opposition est à la base des fuites des travaux du Comité, dans la presse.
Je me suis offusqué de ces propos, que j'ai fermement condamnés et fait une mise au point séance tenante.
Des insinuations de cette nature, en plus des informations relatives à d'éventuelles indemnités, ont manifestement installé un climat de suspicion, qui ne favorise plus la
sérénité et la confiance pour la suite des activités du comité.
Il s'y ajoute qu'examinant les règles de fonctionnement du comité, la majorité, particulièrement, celle présidentielle veut imposer le vote à défaut d'un consensus.
Or, il est de notoriété que, dans de pareilles circonstances, mention doit tout simplement être faite des désaccords dans le rapport, compte tenu du déséquilibre
notoire des représentations.
En tant tout état de cause, les dés semblent pipés, en dépit de la volonté du président, le General François Ndiaye, de réussir la mission qui lui est confiée.
A travers ses prises de position, la majorité navigue à contrecourant de l'esprit d'ouverture, et de consensus du Chef de l'Etat.
En considération ces motifs, et d'autres non évoqués j'ai décidé de me retirer du « Comité de suivi des opérations du FORCE COVID-19. »
Je vous serais reconnaissant d'en informer les leaders du FRN, que je remercie de leur confiance, et leur demander d'en prendre acte.
Je vous prie de croire, monsieur le Coordonnateur, à l'assurance de ma parfaite et sincère considération."
Le Sénégal enregistre son 14e décès lié au Covid-19
La courbe des décès liés au coronavirus est en train de croître. C’est encore une personne du 3e âge qui est victime de la pandémie. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a informé hier d’un quatorzième décès lié au covid-19. Il s’agit d’un homme âgé de 85 ans et habitant au quartier Gouye Mbind de Touba. La victime serait un notable bien connu à Touba et s’est éteinte vendredi à 06h10 à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni.
Un célèbre comédien testé positif
Après le gendarme de la Légion de la garde présidentielle, «L’As» a appris qu’un artiste comédien très connu pour son talent a été testé positif depuis quelques jours. D’après nos informations, tous ses collaborateurs avec lesquels il anime une émission bien suivie, ont été appelés pour des tests.
Trois patients admis aux urgences de Fann testés positifs
Le personnel de santé est très exposé au covid-19, comme d’ailleurs en témoigne le nombre important d’agents en quarantaine dans les différentes régions. En effet, le Service d’Accueil des Urgences (Sau) du Centre hospitalier national universitaire de Fann a reçu trois patients qui ont été testés positifs au Covid-19. Les malades sont ensuite transférés au Centre de traitement des épidémies (CTE) du Service des maladies infectieuses et tropicales où ils sont pris en charge. Les autorités de l’hôpital ont isolé le personnel contact. Il sera suivi selon les dispositions réglementaires, d’après le communiqué parvenu à «L’As».
Mbour compte 22 cas dont 5 cas communautaires
La propagation des cas issus de la transmission communautaire se poursuit de plus belle à Mbour. La capitale de la Petite Côte a enregistré hier vendredi son cinquième cas issu de la transmission communautaire du covid-19. Le malade est un jeune homme qui habite dans la périphérie de la commune de Mbour, plus précisément au quartier Darou Salam. D’après les sources de «L’As», il s’agit d’un jeune homme âgé de 18 ans. Avec ce nouveau cas, le département de Mbour compte désormais 22 malades du covid-19 dont 5 issus de la transmission communautaire. Il faut noter, cependant, que 16 patients sont guéris et les 5 cas communautaires sont encore sous traitement.
Incendie à Mbour
Le pire a été évité de justesse hier au supermarché Auchan de Mbour. En effet, un déficient mental qui rôde aux alentours y a mis le feu. Dans la mesure où l’incendie s’est déclaré à côté du mur qui jouxte l’entrepôt des bonbonnes de gaz et la boulangerie du supermarché Auchan, la frayeur était à son paroxysme. Selon des sources de «L’As», deux véhicules ont été ravagés par le feu. Mais avant que les flammes n’atteignent l’entrepôt de Auchan, les sapeurs-pompiers sont intervenus.
L’imam et le muezzin de Falokh libérés
L’imam et le muezzin de Falokh, un village de la commune de Malicounda (département de Mbour), ont humé hier dans l’après-midi l’air de la liberté après leur face-à-face avec le procureur de la République auprès du Tribunal de Grande instance de Mbour. Selon des sources proches du dossier, le procureur de Mbour les a libérés après leur audition. Pour rappel, les deux hommes religieux ont été arrêtés mercredi dernier par la gendarmerie au moment où ils dirigeaient la prière surérogatoire (Nafila). A souligner que c’est la deuxième arrestation de religieux dans le département de Mbour pour violation de l’interdiction de rassemblements publics. La première arrestation avait eu lieu à Sandiara.
Fœtus retrouvé à Pikine-Est
Un fœtus a été retrouvé hier dans une rigole à Pikine-Est près du marché «Sandicat». Les populations, surprises par cette découverte macabre, ont alerté les sapeurs-pompiers et les limiers du commissariat de Pikine. Elles exigent l’ouverture d’une enquête déjà déclenchée par la Police de Pikine après constat. Le fœtus est déposé dans une structure sanitaire pour les besoins de l’autopsie.
Les vivres installent le malaise dans la banlieue
La distribution des vivres de l’Etat a fini de créer des problèmes partout dans la banlieue de Dakar. Ainsi, ça râle à Pikine-Est, Pikine-Ouest, Djidah Thiaroye Kaw, Guinaw rails Sud, Guinaw rails Nord, Keur Massar, Jaxaay entre autres. Le malaise est perceptible un peu partout. Les populations protestent contre la répartition de l’aide alimentaire.
Gendarmerie de Keur Mbaye Fall
Le poste avancé de Gendarmerie de Keur Mbaye Fall est désormais fonctionnel. Longtemps réclamé par les populations de cette localité du fait de l’insécurité galopante, le nouveau poste avancé de Gendarmerie de Keur Mbaye Fall est commandé par l’adjudant Diop qui est très bien accueilli dans la zone.
Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal qui réclame l’ouverture des mosquées s’est entretenu hier avec le ministère de l’Intérieur par visioconférence. Les deux parties ont échangé sur la gestion des mosquées dans un contexte de propagation du Coronavirus. Les échanges ont porté également sur l’assouplissement des mesures d’interdiction de rassemblements dans les lieux de culte. Les autorités restent ouvertes à la question de réouverture des mosquées à condition que les risques de contamination soient maîtrisés.
Révélations de Thierno Alassane Sall
Revoilà Frank Timis qui avait fait les choux gras de la presse dans l’affaire Petro-Tim. L’ancien ministre de l’Energie démissionnaire, Thierno Alassane Sall, révèle sur Twitter des négociations entre le Sénégal et Timis au moment où le Covid-19 mobilise les esprits. Pour le leader de la République des Valeurs, c’est le moment idéal choisi par le gouvernement pour faire passer de nouveaux arrangements, après ceux qui ont permis à Timis «d’empocher indûment près de 200 milliards Fcfa, en attendant ses royalties. Le festin continue!».
Abdoul Mbaye et ses alertes
L’ancien Premier ministre alerte sur les menaces qui pèsent sur la compagnie Air Sénégal que l’Etat a perfusée à hauteur de 20 milliards, dans le cadre de la résilience au Covid-19. Mais ce fonds ne servira à rien si la compagnie ne prend pas les devants. Sur twitter, Abdoul Mbaye avertit que plusieurs compagnies aériennes disparaîtront. Puisque Air France-KLM essaiera après la pandémie de faire fonctionner rapidement ses lignes africaines, parce qu’elles sont les plus rentables. L’ancien Premier ministre pense que notre compagnie nationale doit veiller à une juste répartition des vols qui seront autorisés.
Saisie de 147 kg de chanvre indien à Sagne Bambara
Les éléments de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis)traquent les trafiquants de drogue sur l’étendue du territoire national. Ainsi, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre le trafic de drogue, les limiers ont effectué une importante saisie de chanvre indien à Kaolack dans la nuit du 06 mai. L’exploitation d’une information a permis aux éléments de la brigade régionale des stupéfiants de Kaolack de saisir 147 kg de chanvre indien à Sagne Bambara. La drogue était convoyée à bord d’une charrette par deux individus qui ont profité de la pénombre pour prendre la fuite. La charrette et le cheval sont immobilisés pour les besoins de l’enquête.
La Douane saisit 64 kg de drogue et 6 cartons de poulets
La Subdivision des Douanes de Fatick s’est illustrée à nouveau dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le bureau des relations publiques et de la communication de la Douane renseigne que la brigade commerciale des Douanes de Karang a saisi vendredi 64 kg de chanvre indien et 6 cartons de cuisses de poulets. C’est après trois jours de filature du dealer opérant dans la zone à bord de son véhicule de marque Nissan, type minibus, que les gabelous ont réussi à lui mettre le grappin dessus dans le Parc de Fatala (Toubacouta). La marchandise prohibée était soigneusement mise sous le capot, dans la partie abritant le moteur et sous les sièges avant du véhicule. Le convoyeur a été interpellé. L’enquête est en cours. En une semaine, la brigade commerciale des Douanes de Karang a saisi 124 kg de chanvre indien. Ce qui porte à 231 kg la quantité de chanvre indien saisie dans la même période par la Subdivision des Douanes de Fatick, dans le cadre des opérations spéciales Covid-19 déclenchées par les Douanes sénégalaises.
Oumar Guèye demande aux collectivités locales de désinfecter les écoles
Les collectivités territoriales s’impliquent dans les préparatifs pour la reprise des enseignements-apprentissages dans les établissements scolaires, le 2 juin prochain. A ce propos, le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye, a envoyé une lettre circulaire aux maires et présidents de conseil départemental pour les instruire de procéder à la désinfection des établissements scolaires et fournir des masques, des gels hydro-alcooliques, des thermo flashs et mettre en place un dispositif de lavage des mains. Les élus sont également invités à participer à la sensibilisation des élèves.
Le système des Nations Unies contribue à hauteur de 121 milliards Fcfa
Le Système des Nations Unies gonfle le fonds de riposte contre le Covid-19. A l’issue d’une séance de travail par visio-conférence avec le ministre de l’Economie Amadou Hott, la coordonnatrice résidente des Nations Unies au Sénégal, Léna Savelli, entourée des chefs d’Agence, a annoncé une contribution de 200 millions de dollars US, soit environ 121 milliards FCFA, sous forme de don dans le cadre du Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES). Cette contribution traduit la vision commune des agences des Nations Unies confondues et symbolisées à travers le Plan Cadre d’assistance commune des Nations Unies (PNUAD) par le «One Un». Elle s’articule autour des 4 piliers à savoir le renforcement du système de santé, le renforcement de la résilience sociale des populations, la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois et l’approvisionnement régulier en denrées de première nécessité, en hydrocarbures et en produits médicaux et pharmaceutiques.
Vente et livraison de pain à domicile
La plateforme «Jaayma Mburu » a été officiellement lancée hier par la ministre du Commerce à Zac Mbao. A cette occasion, Aminata Assome Diatta a invité les consommateurs à s’approprier le projet. Avec la pandémie du Covid-19, poursuit-elle, les Sénégalais ont besoin d’acheter du pain dans des conditions optimales. Accompagnée de son cabinet, des directeurs du commerce extérieur et du commerce intérieur, et de plusieurs boulangers, Assome Diatta a appelé les boulangers à se moderniser davantage. Evoquant en outre la sempiternelle question de la distribution du pain dans les boutiques, elle a souligné avoir entendu le cri du cœur des boulangers. «Et je veillerai à ce que la réglementation soit respectée», assure Aminata Assome Diatta. Abondant dans le même sens, le président de la FédérationNationale desBoulangers du Sénégal (Fnbs), Amadou Gaye, pense que ceux qui distribuentle pain de manière illégale doivent être fortement réprimés par les autorités. « En tout cas, nous allons faire face», prévient-il tout en appelant les consommateurs à refuser la livraison du pain dans des conditions qui ne sont pas idoines. Il signale aussi que tous les acteurs intervenant dans le secteur du pain doivent respecter leurs engagements pour la bonne marche de la plateforme «Jaayma Mburu». Le monde bouge et le Sénégal ne doit pas être en reste », dit-il avant de lancer aux consommateurs : «On vous demande de rester chez vous et on vous livre du pain.»