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17 juillet 2025
91 NOUVEAUX CAS DONT 4 COMMUNAUTAIRES
Sur 1190 tests réalisés, 91 sont revenus positifs. Il s’agit de 87 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et 4 cas issus de la transmission communautaire
Le ministère de la Santé et de l’action sociale a informé ce samedi 2 Mai que le Sénégal a enregistré 91 nouveaux cas de contamination au Covid-19. Quatre (4) d’entre eux sont issus de la transmission communautaire. Le ministère a également précisé que 12 patients sont déclarés guéris.
«Sur 1190 tests réalisés, 91 sont revenus positifs. Il s’agit de 87 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et 4 cas issus de la transmission communautaire et répartis comme suit: Grand Médine (1), Rufisque (1), Touba (1), Mbacké (1) .
Par ailleurs, 12 patients sont testés négatif, donc déclarés guéris. quatre (4) cas graves sont également pris en charge dans les services de réanimation de l’hôpital fann et de l’hôpital principal de Dakar. L’Etat de santé des patients hospitalisés dans les hôpitaux évolue positivement.
A ce jour, le Sénégal a enregistré 1115 cas positifs au Covid-19 dont 368 guéris, 9 morts, 1 évacué et 737 personnes sont encore sous traitement », a déclaré la Directrice Générale de la santé publique, Docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye.
117 ENFANTS TALIBÉS DE DAKAR RAPATRIÉS À KAFFRINE
La région de Kaffrine a recueilli 117 enfants retirés des rues de Dakar dans le cadre du programme dénommé ‘’zéro enfant dans la rue, a révélé vendredi à l’APS le coordonnateur régional de l’action en milieu ouvert (AEMO), Abibou Bodian.
Kaffrine, 1 er mai (APS) – La région de Kaffrine a recueilli 117 enfants retirés des rues de Dakar dans le cadre du programme dénommé ‘’zéro enfant dans la rue, a révélé vendredi à l’APS le coordonnateur régional de l’action en milieu ouvert (AEMO), Abibou Bodian.
Le processus de retour en famille des enfants talibés de Dakar dans les régions d’origine est initié par l’Etat du Sénégal dans le cadre de la lutte contre le COVID 19, a rappelé le coordonnateur régional de l’AEMO de Kaffrine.
‘’Depuis le lancement du processus la région de Kaffrine a déjà reçu une première vague de 117 enfants talibés dont la majorité était originaire du département de Koungheul ‘’, a fait savoir Bodian.
Il a rappelé que ces talibés avaient d’abord été gardé au centre de sauvegarde de Pikine où ils ont été contrôlés avant d’être rapatriés vers leur région d’origine.
‘’Une fois à Kaffrine, ils sont acheminés au district sanitaire de Kaffrine pour des tests’’.
Par ailleurs, la préfecture de Kaffrine (centre), en collaboration avec les collectivités territoriales et la société civile, a entamé ce vendredi une opération de distribution de repas au profit de plus de 4.000 enfants pensionnaires des écoles coraniques.
Avec cette opération, plus aucun talibé ne doit continuer à arpenter les rues de la ville de Kaffrine, a averti le préfet Amadoune Diop lors d’une réunion de partage sur le programme "zéro enfant dans la rue à Kaffrine’’.
Le département de Kaffrine recense 322 écoles coraniques, a ajouté le préfet. Il a précisé que cette première opération de distribution de repas va d’abord concerner la capitale régionale.
Il a annoncé la mise en place d’un centre de transit à Kaffrine, où seront placés les enfants qui seront retirés de la rue.
UN MEMBRE DE LA GARDE PRÉSIDENTIELLE TESTÉ POSITIF AU COVID-19
L’information barre la une du journal L’As qui indique que les détails ont été verrouillés au niveau de la hiérarchie de l’armée.
Un gendarme de la garde présidentielle a été testé positif au coronavirus Covid-19. L’information barre la une du journal L’As qui indique que les détails ont été verrouillés au niveau de la hiérarchie de l’armée.
Toutefois, la même source précise que le patient habitait à la Médina, au sein de l’immeuble mis en quarantaine, il y a quelques jours. Mais il n’avait jamais signalé à ses supérieurs qu’il avait élu domicile dans cet immeuble.
Ayant ressenti quelques douleurs et présentant des symptômes du coronavirus, il s’est rendu à la caserne Samba Diéry Diallo pour se faire consulter. C’est ainsi que son prélèvement est revenu positif.
Dakar, 2 mai (APS) – Deux mois après la notification du premier cas de coronavirus au Sénégal, la presse met en exergue, samedi, la propagation de la maladie qui a déjà affecté plus de 1000 personnes.
Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé vendredi une contamination record de 91 personnes au Covid-19 en une journée, faisant atteindre au pays 1024 cas de la maladie à coronavirus depuis le 2 mars.
Deux mois après l’apparition du premier cas de Covid-19, ‘’en plein dans le 1000 !’’, s’exclame à sa Une Walfadjri qui souligne que ‘’malgré les nombreuses actions menées par les autorités en charge de la santé (….), le coronavirus (…) continue de se propager au Sénégal’’.
Le Quotidien parle du ‘’défilé du Covid’’ avec plus de 1000 cas en deux mois. ‘’Deux mois après l’apparition du Covid-19 au Sénégal, la chaîne de transmission n’est pas rompue malgré les mesures restrictives mises en place par les autorités dont l’efficacité semble être remise en cause par certains experts. En tout cas, hier, on a dépassé la barre des 1000 cas positifs’’.
‘’Le virus refuse de nous quitter’’, affiche à la Une La Tribune.
Deux mois après la notification du premier cas au Sénégal, Libération présente les chiffres de la maladie : ‘’sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la région de Dakar ; la tranche d’âge 25-34 ans est la plus atteinte’’.
Avec plus de 1024 cas dont 91 recensés uniquement pour la journée du 1er mai, fête du travail, Source A lance avec un brin d’humour : ‘’Covid-19 a travaillé, encore travaillé et beaucoup travaillé’’.
Le quotidien L’As signale qu’un gendarme de la garde présidentielle a été testé positif et ses collègues mis en quarantaine. Le journal met en exergue ‘’les nouvelles mesures phares’’ du préfet de Dakar pour contenir la propagation du coronavirus dans la capitale.
Désormais, les marchés sont ouverts lundi, mercredi et vendredi pour la vente de produits alimentaires, mardi et jeudi pour la vente de produits non alimentaires. Les samedi et dimanche sont consacrés au nettoiement et à la désinfection.
Le Soleil annonce que l’Etat ‘’corse les sanctions’’ contre la violation de l’interdiction du transport interurbain tandis que l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie.
Vox Populi s’intéresse à la réouverture des classes, le 2 juin, et titre : ‘’les enseignants dubitatifs, les parents d’élèves sceptiques’’. Dans le journal, un syndicaliste déclare : ‘’Il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école’’.
Côte d'Ivoire, Burkina, Guinée... Comment tenir des scrutins en pleine crise sanitaire dans un continent où les processus électoraux font souvent l'objet d'âpres batailles ? Raïssa Girondin reçoit René Lake et Mathias Hounkpè pour en débattre
Déjà une crise sanitaire planétaire, la pandémie du covid-19 pourrait débaoucher sur une crise politique dans bien des pays africains. De la Côte d'Ivoire à la Guinée, en passant par le Burkina, pas moins de 5 Etats du continent devaient organiser des élections cette année 2020. Comment honorer ces rendez-vous électoraux sans cassure politique ? Quid des conditions logistiques et matériels ? Comment parvenir au consensus ?
Pour débattre de ce sujet, la journaliste Raïssa Girondin reçoit via sa chaîne YouTube, l'analyste politique René Lake et le politologue Mathias Hounkpè.
DIENDER PLACÉ EN QUARANTAINE
Le village situé dans le district sanitaire de Pout (Thiès, ouest) enregistre une vingtaine de cas de Covid-19
Le village de Diender, dans le district sanitaire de Pout (Thiès, ouest) est placé en quarantaine, après avoir enregistré une vingtaine de cas de Covid-19, a révélé vendredi le médecin-chef de région le Docteur Malick Ndiaye.
‘’Le cas de Pout est le plus difficile, tout se concentre dans un village : Diender, où on est passé de 14 à 19 voire 20 cas’’, a dit le Docteur Ndiaye, non sans ajouter que ‘’tout le village a été placé en quarantaine pour éviter la propagation de la maladie’’.
Les 30 cas actifs de Covid de la région de Thiès sont concentrés à Mbour, Thiès et Diender, a dit le Docteur Malick Ndiaye, en marge de l’ouverture d’un centre de traitement de malades du Covid-19, à l’Hôpital régional de Thiès.
Mbour n’a pas enregistré de nouveaux cas après ses trois communautaires, Tivaouane n’a plus détecté de nouveau malade du Covid, après le premier qu’elle a eu depuis plus d’une semaine, a noté le responsable sanitaire.
A Thiès, après la contamination d’un enfant talibé, il y a eu trois autres cas, en plus des six de ce vendredi, a-t-il ajouté.
La région de Thiès compte 65 malades du Covid-19, depuis le début de la pandémie, dont 30 sont sous traitement, en ce moment, a dit le médecin-chef.
Quelque 917 personnes qui ont eu des contacts avec des malades du Covid-19, sont placées en quarantaine dans des hôtels à travers la région, et 51 autres qui ont voyagé par la mer, sont aussi sous surveillance.
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"LE CORONAVIRUS MONTRE AUX PAYS DÉVELOPPÉS CE QU'EST LE SOUS-DÉVELOPPEMENT"
Ndongo Samba Sylla revient sur les conséquences de la crise du covid-19, ainsi que les enseignements à tirer de cette pandémie pour l’Afrique en particulier et les peuples du Sud en général, dans une perspective décoloniale
Entretien de la Fondation Frantz Fanon avec Ndongo Samba Sylla, économiste basé à Dakar sur la situation de la crise du Coronavirus au Sénégal. Il revient sur la réaction des pouvoirs publics locaux et les conséquences sanitaires, politiques et sociales de la crise, ainsi que sur les enseignements à tirer de cette pandémie pour l’Afrique en particulier et les peuples du Sud en général, dans une perspective décoloniale et panafricaine.
Entretien réalisé par Mireille Fanon Mendès France, présidente de la Fondation Frantz Fanon.
par Ibrahima Silla
LES DÉMOCRATIES NE FONCTIONNENT PAS À JEUN !
Il ne faut pas passer de la politique du ventre à la diplomatie du ventre en tendant la main sur le marché international où la gratuité n’est jamais désintéressée
Dans son ouvrage, La politique du ventre qui avait, lors de sa parution, irrité ou déplu nombre d’Africains, en raison notamment des imaginaires alimentaires rattachés au titre lourd d’insinuations irréductibles, Jean-François Bayart abordait une problématique qui mérite d’être revisitée aujourd’hui à l’épreuve du coronavirus qui dicte des solutions d’exception face aux urgences d’alimentation. Un tel retour sur les lieux du crime de lèse-majesté ne peut que nous montrer que l’Afrique n’a pas le monopole de la politique du ventre et encore moins que les démocraties fonctionnent à jeun.
Politique des mains propres, politique des visages masqués, politique des corps distanciés, politiques des désirs confinés, politique des transports interdits, politique des rues désertes, politique des enseignements numérisés, politique du télétravail privilégié, politique des mosquées fermées, politique des politiques réorientées, politiques des poches vides, politiques des ventres pleines, etc. les qualificatifs et exemples pourraient être multipliés à l’infini pour démontrer que tout peut devenir politique et que la politique peut se retrouver en tout pour la bonne cause. Ce qui importe au fond, c’est moins le nommé qui nous dérange que l’innommé qui nous arrange.
Dans cet ouvrage qui a beaucoup contribué à saisir les manifestations les plus subtiles et énigmatiques du politique et de la politique en Afrique noire, Jean-François Bayart constatait en effet que : « l’évergétisme joue un rôle central à tous les échelons du jeu politique. La richesse et la « générosité » personnelle sont de véritables vertus politiques, et le chef d’État et les hommes politiques affichent volontiers à la fois leur prospérité matérielle (y compris leur embonpoint) que leur générosité. » L’évergétisme consiste, pour un notable, à faire profiter ses concitoyens de sa richesse.
Aujourd’hui, derrière la politique du riz et des denrées de première nécessité, nous assistons à la manifestation de l’État-providence dans son rôle distributeur et protecteur. Ce qui est tout à fait légitime, souhaitable et compréhensible, d’autant plus que la « faim » justifie les moyens colossaux que l’État envisage de mobiliser pour répondre aux préoccupations alimentaires des populations. Ce n’est pas de la générosité. Ce n’est pas de la pitié. C’est une obligation étatique d’envisager la politique du ventre, sans laquelle la solution du confinement s’avère impossible. Il ne faut toutefois pas passer de la politique du ventre à la diplomatie du ventre en tendant la main sur le marché international où la gratuité n’est jamais désintéressée. Il y a toujours un retour sur investissement, jusque dans la bourse des valeurs de l’humanitaire.
Il n’y a aucune gloire ni aucun mérite à tirer pour l’État dans cet exercice qui relève de ses prérogatives les plus fondamentales. L’État ce n’est pas seulement que des institutions, des hiérarchies et des privilèges. L’État c’est aussi des ventres à nourrir, des corps à dresser, des esprits à formater pour perpétuer le système dit-on. L’État c’est surtout des responsabilités dont celle de subvenir aux besoins vitaux des populations. La politique c’est aussi et surtout l’art de gérer des mécontentements. Dans Them belly full, l’immense et éternel Bob Marley chante : « An hungry man is an angry man ». Distribuer et redistribuer, rien de plus normal pour les garants de la dignité, de la sécurité, de l’égalité et de la vie des peuples. Solliciter et recevoir, rien de honteux pour des citoyens qui peuvent dire en réalité : « tout nous appartient ». Ce que vous avez, ce que vous nous donnez comme ce dont vous nous privez.
La richesse de l’État, comme de ceux qui l’incarnent, appartient au peuple. Dès lors, tout ce qui est donné au nom de l’État comme à titre personnel appartient au peuple. Le peuple ne reçoit actuellement que son dû. Tout lui appartient. Ce dû n’est pas un don ni une dette symbolique à reverser au vrai détenteur du pouvoir ; au vrai souverain ; au vrai leader : le peuple. Mais l’on peut s’interroger : l’urgence est-elle dans l’alimentation uniquement ? L’État d’urgence n’est-elle finalement qu’un État d’alimentation ? Il est clair qu’il faut toujours garder à l’esprit que l’urgence n’est pas seulement dans cette politique d’alimentation qu’il faudrait associer à une politique de réinvention de nos modes de vie, de production, de consommation et de communication. Loin de nous l’idée d’affamer le peuple.
Il est donc question ici, moins de jeu politique, que d’enjeu politique. Donc pas question de vouloir tirer un quelconque avantage de la crise. Ni financier, ni électoral, ni symbolique. Ceci est valable aussi bien pour les gouvernants que pour les gouvernés qui ne devraient pas profiter de la crise pour jouer aux victimes. Il n’est pas de bon ton aujourd’hui de vouloir apparaître plus qu’on est ou de vouloir s’appauvrir plus qu’on est. Il revient aux gouvernants de démasquer tous ceux, ventriloques du virus, qui cherchent à tirer profit, sous quelques formes que ce soit, de la crise actuelle. Le coronavirus ne doit pas être une opportunité d’enrichissement personnel. Ce n’est pas une question d’illicéité mais de décence. L’intense et profond Alpha Blondy chante dans République bananière : « on ne tire pas sur l’ambulance ». L’État ambulance ne doit pas prendre les clandestins sans foi ni loi, plantés là sur les routes de l’opportunisme boulimique.
La corruption sentimentale et politique qui pouvait motiver de tels stratagèmes, en période électorale, doit certes faire place à une empathie sincère à l’égard des difficiles conditions du peuple, malmené par un quotidien précaire et des lendemains incertains. De même que la générosité traditionnellement célébrée dans une indécente exhibition du paraître doit laisser la place à une austérité et une sérénité. Sans celles-ci, le peuple, et donc l’État-nation se sentirait agressé, détroussé et trahi à un moment où les nerfs sont tendus et suspendus aux miracles scientifiques ou divins dont on espère qu’ils nous délivrent de ce cachot existentiel mais essentiel qui ne doit pourtant pas nous plonger dans la psychose.
L’enjeu est là ; tenace mais pas perdu d’avance. Comment continuer à vivre avec le virus ? Comment le tenir à distance par des gestes barrières diversifiées parfaitement bien intégrées dans la routine par les populations en toute tranquillité, responsabilité et citoyenneté ? Il faut une nouvelle politique de la politique et des politiques ; Une nouvelle politique de l’existence à substituer à l’actuelle existence politique. Après la révolution industrielle et numérique, l’on s’achemine vers la révolution existentielle et essentielle.
Pour l’instant, la réponse de l’État est apparemment une réponse ponctuelle à l’angoisse existentielle qui se présente comme une peur de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins alimentaires essentiels. Cette angoisse crée la peur d’exister sans s’assurer la possibilité d’accumuler le maximum vital, en raison du confinement suggéré, de la baisse ou de l’arrêt des activités pour des populations habituées à vivre avec le minimum vital.
La situation sera surmontée si nous arrivons à intégrer avec philosophie les vertus de l’angoisse essentielle qui nous ouvrent les portes du plaisir d’exister avec le minimum nécessaire et le maximum vital, même si l’alchimie entre le nécessaire et le vital, le minimum et le maximum reste difficile à définir et à circonscrire. Elle pourrait éventuellement passer par une politique d’austérité envers soi-même, librement choisie et vécue avec philosophie et contre la boulimie d’accumuler plus que de besoin.
L’enjeu n’est pas de pouvoir donner et de savoir recevoir, mais surtout de savoir accepter sans se résigner ; de pouvoir apprendre à vivre autrement et simplement. Une vie qui commence d’abord par un retour essentiel sur soi sans tomber dans l’égoïsme et l’égocentrisme, mais une vie remplie et repliée sur l’essentiel pour mieux s’ouvrir à l’harmonie aseptisée qui se noue avec l’autre suffisamment clean d’esprit et de corps pour ne pas polluer et pourrir nos quotidiens déjà lourdement accidentés.
UNE SAISIE DE PRODUITS EN PLASTIQUE POUR DÉBUTER L’EXÉCUTION DES MESURES D’INTERDICTION
La saisie jeudi d’une grande quantité de sachets, de couverts et de gobelets en plastique dans trois supermarchés de Dakar marque le début d’exécution de la loi prohibant les produits plastiques
Dakar, 1er mai (APS) – La saisie jeudi d’une grande quantité de sachets, de couverts et de gobelets en plastique dans trois supermarchés de Dakar marque le début d’exécution de la loi prohibant les produits plastiques, a appris l’APS du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
La section Environnement de la gendarmerie, accompagnée des services techniques du ministère du dit ministère, Développement durable, a mené une opération "coup de poing" au niveau de trois supermarchés de Dakar, rapporte notamment le ministère de l’Environnement dans un communiqué parvenu à l’APS.
Une grande quantité de sachets, de couverts et de gobelets en plastique a été saisie. C’est le début de l’application stricte de cette nouvelle loi. Les contrevenants sont ainsi avertis", indique la même source.
La loi n° 2020-04 du 20 janvier 2020, relative à la prévention et la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques, est entrée en vigueur le 20 avril.