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18 juillet 2025
UN CINQUIÈME DÉCÈS ENREGISTRÉ CE LUNDI
Un patient est décédé lundi du Covid-19, ce qui porte à cinq le nombre de décès causés par cette maladie au Sénégal, a annoncé le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Dakar, 20 avr (APS) - Un patient est décédé lundi du Covid-19, ce qui porte à cinq le nombre de décès causés par cette maladie au Sénégal, a annoncé le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
‘’Le Sénégal vient d’enregistrer son cinquième décès lié au coronavirus. Il s’agit d’un homme de sexe masculin âgé de 75 ans, qui était hospitalisé au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, à Dakar’’, affirme le ministère dans un communiqué reçu à l’APS.
Selon la même source, le patient est décédé peu avant 5 heures.
Un autre patient est décédé dans la nuit de dimanche à lundi au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, soit près de trois jours après le décès, à Ziguinchor (sud), d’un homme de 63 ans, qui a, lui aussi, succombé à la maladie à coronavirus.
Le Sénégal a enregistré son premier décès lié au nouveau coronavirus le 31 mars, en la personne de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille.
Le deuxième décès par le coronavirus a eu lieu le 3 avril. La victime, une dame âgée d’un peu plus de 50 ans, était sous traitement au service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann.
Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus dans le pays, le 2 mars, 367 cas positifs de Covid-19 ont été recensés, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Un patient a été évacué vers son pays d’origine, et 220 ont recouvré la santé.
Le Sénégal enregistre son 4e décès
Le bilan des décès liés au Covid commence à s’alourdir au Sénégal. En effet, hier dimanche 19 avril 2020, dans la soirée, notre pays a enregistré son 4e décès lié au Coronavirus. D’après le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, il s’agit homme de 68 ans habitant à Keur Massar et qui était hospitalisé au service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar que dirige le Pr Moussa Seydi. Avec la mort de ce sexagénaire, le Sénégal totalise désormais 4 décès. Conséquence : 142 patients se retrouvent ainsi hospitalisés dans les structures sanitaires.
Le Fonds Médina Baye met la main à la pâte
Le gouverneur de la région de Kaolack, Alioune Badara Mbengue, a reçu avant-hier samedi, des mains du vice-Khalife de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahima Niass, une enveloppe de 10 millions Fcfa destinée au Fonds Covid-19. En sus, le Fonds Médina, initiateur de cette action de bienfaisance, va distribuer 110 tonnes de riz aux populations démunies de Kaolack. La cérémonie de remise symbolique a eu lieu au domicile du Khalife Cheikh Ahmed Tidjiane Ibrahima Niass, en présence du vice-khalife, Cheikh Mahi Aliou Cissé.
Un cas guéri à Kolda
La région de Kolda ne compte désormais que 5 patients qui sont sous traitement à l’hôpital régional. Un deuxième patient sur les sept a été déclaré guéri samedi dernier après deux tests qui sont revenus négatifs. Les deux malades guéris sont transférés dans un hôtel de la place pour un suivi psychologique. Pour rappel, les 7 patients sont venus du Liberia. Ils ont été mis en quarantaine à la frontière avec la République de Guinée, à Dialadiang le 31 mars dernier. Leurs tests étaient revenus positifs.
Arrivée de la dépouille de Mamadou Ndiaye Doss
La dépouille de notre confrère El hadji Mamadou Ndiaye Doss, décédé depuis le 22 mars dernier en Espagne, est finalement rapatriée. Elle est arrivée à Dakar hier dans la soirée. Mamadou Ndiaye Doss sera inhumé ce lundi dans la matinée. Le groupe D-Média a reçu cinq autorisations afin de prendre part à la cérémonie de levée du corps et à l’inhumation à Mbao. El hadji Mamadou Ndiaye Doss a débuté sa carrière à la radio Oxy-jeunes avant d’atterrir au Groupe Walfadjri. Après un brillant passage à Walfadjri, Mamadou Ndiaye Doss a déposé ses baluchons au groupe DMédia. Il est décédé à la suite d’une longue maladie.
Le voleur de véhicules à la clé «passe partout» tombe
Les éléments du Commissariat d’arrondissement de Pikine ont interpellé hier un jeune homme nommé Cheikh Diop alias «Passe partout». Il utilisait des clés «passe-partout» pour voler des véhicules et des téléphones portables. Son modus operandi consistait à voler d’abord un véhicule en usant de sa clé «passe partout». Ensuite, il s’en sert pour transporter des gens et leur emprunte leurs téléphones portables. Une fois en possession d’un téléphone, il gare le véhicule et abandonne le client dedans avant de se fondre dans la nature. Un exercice qu’il a toujours réussi. Il a fait plusieurs victimes à Yeumbeul, Guédiawaye, Dalifort et Pikine. Ces dernières ont déposé des plaintes dans les différents commissariats de Police. Activement recherché depuis plusieurs mois, le quidam est tombé hier avant d’être conduit à la Police de Pikine. Il est poursuivi pour abus de confiance, vol et tentative de vol. Nous y reviendrons avec plus de détails.
Plainte contre le maire Issakha Diop et Cie
Les vivres de soudure du gouvernement installent la tension dans la commune de Pikine-Est avant même la distribution. Dans cette commune de la banlieue, des militants du Parti Pastef annoncent une plainte contre le maire Issakha Diop et deux délégués de quartiers pour avoir réclamé des photocopies de cartes d’identité aux populations pour un recensement, dans le cadre de la distribution de ces vivres. Nos tentatives de joindre le maire Issakha Diop sont restées vaines.
Le nombre de patients guéris passe à 7
La région de Louga compte 22 patients sous traitement entre Dakar et Saint-Louis. Hier, deux malades du Covid-19, déclarés guéris, sont du Ndiambour. Ce qui fait un total de 7 patients rétablis.
Deux morts à Kédougou à cause du couvre-feu
Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi au samedi dernier, au village de Batanko, situé à quelque 40 kilomètres de Kédougou. En effet, pour faire respecter l’état d’urgence et l’interdiction de l’exploitation de l’or dans les sites aurifères, une patrouille de la gendarmerie est tombée sur trois jeunes habitants de Batanko, commune de Tomboronkoto. D’après Dakaractu, ces derniers, pris de panique, auraient tenté de prendre la fuite et s’en est suivie une course-poursuite qui aurait mal tourné. Un des jeunes qui ne savait pas nager s’est jeté dans l’eau et se serait finalement noyé. Les recherches entamées ont permis de retrouver le corps sans vie du jeune garçon. C’est alors que les populations ont demandé que le corps leur soit restitué, chose que les forces de sécurité auraient refusée. Il s’en est suivi des heurts qui auraient occasionné la mort d’un autre jeune.
La Médina encore..
Après un incendie vite maîtrisé par les pompiers, plusieurs habitants de la Médina, un des foyers de Dakar avec plusieurs cas positifs au coronavirus, sont encore sortis dans la rue, pour se défouler. Selon «Libération Online», la veille, ils étaient déjà dehors, à l’heure du couvre-feu, pour accueillir, en grandes pompes une famille revenue de quarantaine.
Un rassemblement nocturne à Darou Rahmane 4
Si à la Médina la population est sortie, hier soir, pour «fêter» le retour d’une famille revenue de quarantaine, d’après «Libération Online», à Wakhinane Nimzaat, plus précisément au niveau de Darou Rahmane 4, il y a eu aussi un rassemblement nocturne d’un autre genre. A l’appel d’un charretier, la population a «oublié» le couvre-feu, vers 20 heures 45, pour... neutraliser un boa et brandir le trophée dans le quartier. Le même jour pourtant, un cas communautaire, qui fait redouter le pire, a été détecté aux alentours.
JAMRA pour le rapatriement des corps de nos compatriotes fauchés par la pandémie
Dans un communiqué parvenu à «L’As» JAMRA, « après en avoir été mandatée par le Coordonnateur du «Collectif international pour le rapatriement des corps des Sénégalais décédés», le frère Seydina Oumar Ba, basé en France, demande respectueusement au chef de l’État du Sénégal, M. Macky Sall, de faire revenir le ministre des Affaires étrangères sur son opposition au rapatriement des corps de nos défunts compatriotes de la Diaspora, arrivés en fin de parcours terrestre». Qu’il permette, déclare Mame Matar Guèye, « à leurs familles de pouvoir leur offrir, lors de leur inhumation, un rite funéraire conforme à leur confession religieuse, plutôt que d’être réduits en cendre dans les crématoriums d’OutreAtlantique, ou entassés dans des fosses communes, ou encore d’astreindre leurs familles respectives au paiement d’une redevance locative de la tombe ». « QUE l’État du Sénégal permette aux familles d’offrir à leurs défunts des sépultures décentes, dans les cimetières du Sénégal de leur choix. Afin qu’il soit loisible aux parents et aux proches de se rendre à volonté au chevet tombale de leurs êtres chers, pour s’y recueillir dans la ferveur religieuse et les gratifier de leurs prières. Atténuant ainsi la douleur de leurs deuils », conclut-il.
Situation du Covid-19 à Touba
On en sait un peu plus sur l’identité du cas issu de la transmission communautaire à Touba. D’après nos confrères du site «Dakaractu», le patient qui a porté le nombre de cas à cinq dans la capitale du Mouridisme par transmission communautaire est un agent de santé. L’agent en question n’a pas été en mesure d’identifier la personne qui l’a contaminé. Il est présentement sous traitement au centre de santé de Darou Marnane où ils sont au nombre de quatre. 20 autres personnes sont placées en quarantaine à l’hôtel de Mbacké, le temps de trouver les autres cas suspects qui ont été en contact avec l’agent de santé.
Le Synpics de «le Soleil» prend la défense de Mme Croquette
La section Synpics de «Le Soleil» prend fait et cause pour Mme Fatou Ly Sall dite Croquette, agent commercial. Cette dernière est en contentieux avec le Directeur général Yakham Mbaye qui l’a licenciée. Le Secrétaire général Maguette Ndong trouve illégal, abusif et injuste le licenciement de la dame. La Section Synpics de «Le Soleil» estime que l’agent commercial n’a commis qu’un «délit d’éternuer» pour avoir été invité à se faire consulter à l’institut Pasteur pour des soupçons de Covid-19. Selon Maguette Ndong, Mme Sall qui a refusé toute stigmatisation s’est soumise par la suite, et avec ses propres moyens, à une consultation médicale. Alors qu’il lui a été reproché de mettre en danger les autres employés, ajoute le responsable syndical, Mme Sall qui a naturellement envoyé le certificat médical à sa hiérarchie par voie électronique s’est vue licenciée pour «faute lourde». Le Section Synpics demande à la Direction générale de revenir sur cette décision et de présenter à Mme Croquette ses excuses suite au préjudice moral qu’elle a subi. Pour Maguette Ndong, leur collègue n’a commis aucune faute qui mériterait un licenciement. Il rappelle à Yakham Mbaye son obligation de faire régner une paix sociale au sein de l’entreprise.
Pr Moussa Baldé offre 5 millions
Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural vient au secours des populations du Fouladou en cette période de crise sanitaire. Pr Moussa Baldé a mis encore la main à la poche pour offrir 5 millions Fcfa à des impactés du Covid-19 dans la région de Kolda. Cette enveloppe est répartie entre les chauffeurs de la gare routière de Kolda pour 500.000 Fcfa, les conducteurs de moto Jakarta dont l’activité est à l’arrêt. Les trois comités départementaux de gestion de l’épidémie à savoir Kolda, Vélingara et Médina Yoro Foulah vont recevoir chacun un appui d’un million de francs. Le million restant est destiné aux activités de sensibilisation notamment dans les lieux accueillant du public comme les marchés et dans les cars de transport urbain entre autres. Le président du Conseil Départemental de Kolda a invité les populations à porter des maques partout pour éviter la propagation de la maladie.
La mesure va s’appliquer dans les services de l’administration publique qu’elle qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a publié dimanche, un arrêté recommandant l’obligation de porter des masques de protection, en raison de la hausse des cas de transmission communautaire du Covid-19.
La mesure va s’appliquer dans les services de l’administration publique qu’elle qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport, précise-t-on dans l’arrêté dont l’APS a obtenu une copie.
Selon le document, "tout manquement aux présentes dispositions sera puni par les peines prévues par les lois et règlements".
Vendredi, Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a "recommandé fortement" le "port systématique" du masque en particulier dans les marchés, les transports et autres lieux publics, face à l’accroissement des cas issus de la transmission communautaire.
Les autorités sanitaires ont dénombré 37 cas issus de la transmission communautaire dans plusieurs communes du pays.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé dimanche, la contamination supplémentaire de 17 personnes au nouveau Coronavirus (Covid-19) sur 313 tests virologiques réalisés.
Parmi ces nouvelles contaminations, 15 sont des cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 2 issus de la transmission communautaire, notamment des communes de Derklé et de Guédiawaye, a précisé la directrice de la Santé, Marie Khémés Ngom Ndiaye, lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie au Sénégal.
Elle a annoncé que 9 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, portant le total à 220 guérisons
Au total, 143 patients sont sous traitement dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie dans le pays, a-t-elle fait savoir, ajoutant que leur état de santé est stable.
Le Sénégal compte 367 cas positifs de Covid-19 depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars dernier, 220 guérisons et trois décès. Un patient a fait l’objet d’une évacuation à son pays d’origine
INTERROGATIONS AU TCHAD APRÈS LA MORT DE 44 DJIHADISTES DANS LEUR PRISON
Suicide collectif, mauvais traitements ou assassinats ? La mort mystérieuse de 44 membres de Boko Haram dans leur cellule à N'Djamena provoque l'effroi au Tchad, où ce drame aux circonstances floues soulève bien des questions
Quarante-quatre membres de Boko Haram ont été retrouvés morts dans leur cellule à N'Djamena, provoquant effroi et interrogations au Tchad.
Suicide collectif, mauvais traitements ou assassinats ? La mort mystérieuse de 44 membres de Boko Haram dans leur cellule à N'Djamena provoque l'effroi au Tchad, où ce drame aux circonstances floues soulève bien des questions.
Il est 19h30 samedi lorsque le Procureur de la République Youssouf Tom annonce à la télévision qu'une quarantaine de combattants de Boko Haram, faits prisonniers pendant l'opération lancée début avril par le Tchad contre le groupe jihadiste, ont été retrouvés morts jeudi matin par leurs geôliers à N'Djamena.
Sur les 44 dépouilles, quatre seulement ont été autopsiées, précise-t-il. Le rapport révèle alors la présence d'une substance toxique dans leur organisme, ayant entrainé "une crise cardiaque pour les uns" et "une asphyxie sévère pour les autres". Il ajoute que les 4O autres corps ont déjà été enterrés.
Mercredi soir, le ministre de la Justice du Tchad, Djimet Arabi avait annoncé à l'AFP que les 58 éléments de Boko Haram faits prisonniers lors de l'opération venaient d'être transférés à N'Djamena, pour être auditionnés, puis jugés par une cour criminelle.
"Que s'est-il passé entretemps? Nous sommes encore sous le coup de la stupéfaction", déclarait samedi le ministre à l'AFP après l'annonce du procureur, précisant que l'enquête se poursuivait.
Samedi, avant l'annonce du procureur, une source sécuritaire, parlant sous le couvert de l'anonymat, avait affirmé à l'AFP que 44 prisonniers avaient été retrouvés morts dans une cellule, où ils avaient été enfermés sans eau, ni nourriture.
Mais, assure le ministre de la Justice, "il n'y a eu aucun mauvais traitement, et la veille les prisonniers allaient encore très bien".
Et dimanche matin, les réactions de la société civile et de l'opposition ont afflué. "C'est une violation grave du droit humanitaire international", s'exclame Jean Bosco Manga, fondateur du Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL). "Lorsque l'ennemi est sous votre contrôle, désarmé, il doit bénéficier de toutes les protections humanitaires", ajoute-t-il.
"Le gouvernement tchadien est responsable de ce qui leur est arrivé en prison, il faut que les causes soient réellement déterminées, qu'une enquête indépendante soit ouverte", déclare Mahamat Alabo, l'une des principale figures de l'opposition au Tchad.
Des dizaines de prisonniers retrouvés empoisonnés "à ce que je sache, ce n'était jamais arrivé", explique à l'AFP Ahmad Yacoub Dabio, président du Centre d'étude pour la prévention de l’extrémisme au Tchad. "Nous devons attendre les résultats pour y voir plus clair", tempère le chercheur, qui demande que "toutes les dispositions soient prises pour sécuriser les prisonniers encore en vie".
Car sur les 58 prisonniers, quatorze sont encore en vie, sans que l'on sache s'ils ont été en contact avec la substance toxique. "Ils vont très bien", assure le gouvernement, qui précise que leur audition permettra d'en savoir plus sur les circonstances du drame.
Les prisonniers décédés auraient-ils ingurgité du poison pour échapper à l'humiliation d'un procès et ne pas livrer d'informations stratégiques pendant leurs interrogatoires et auditions ? "C'est un des scenarii plausibles", affirme à l'AFP Bulama Bukarti, spécialiste de Boko Haram à l'Université de Londres.
"De mémoire, il n'existe pas de cas antérieur d'éléments de Boko Haram qui se seraient suicidés en prison", ajoute le chercheur, "mais il est possible qu'ils aient pris exemple sur Abou Bakr al-Baghdadi". Le chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI) est mort en octobre dernier, acculé dans un tunnel syrien par des commandos américains, en actionnant sa ceinture explosive.
Autre scénario avancé par le chercheur, que "les prisonniers aient été empoisonnés par des forces de sécurité". Des exactions pour venger leurs frères d'armes tués par le groupe jihadiste ? Les combattants avaient été faits prisonniers lors de l'opération "Colère de Bohoma", lancée après la mort de 98 soldats tchadiens tués dans une attaque de Boko Haram, la pire défaite jamais enregistrée en 24 heures par l'armée tchadienne, pourtant réputée la plus efficace dans la région.
"Les armées de la région ont exécuté sans aucune forme de procès des milliers de personnes suspectées d'être membre de Boko Haram, selon les rapports d'ONG internationales", fait remarquer M. Bukarti.
Autre hypothèse, que ces prisonniers "n'aient en fait jamais été capturés", avance le chercheur.
Il est possible "que le Tchad ait exagéré le nombre de prisonniers faits", de la même façon que "de nombreux observateurs" pensent que "les autorités tchadiennes ont gonflé le chiffre avancé de 1000 jihadistes tués au cours de leur opération militaire", suggère-t-il.
"La seule façon de ne pas perdre la face, au moment de les présenter à la justice pourrait être de concocter une histoire pareille".
Coronavirus : 367 cas au Sénégal
Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a fait le point l’épidémie du coronavirus. Sur 313 tests effectués en ce dimanche 19 avril 2020, 17 sont revenus positifs. Il s’agit de 15 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et de 2 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers proviennent de Dekhlé et Guédiawaye. En sus, le ministère a annoncé la guérison de 9 patients aujourd’hui, ce qui porte à 220 le nombre de guéris total. L’état de santé des patients dans les différents hôpitaux est stable. En ce moment, le Sénégal compte 367 cas infectés du coronavirus dont 220 guéris, 03 décès, 1 évacué et 143 patients sous traitement.
Port du Masque : Le gouvernement du Sénégal vient de frapper un grand coup !
Le port du masque sera obligatoire sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce lundi. Selon des sources de emedia.sn, l’arrêté sera signé dès demain, 20 avril 2020 par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Face à la montée des cas communautaires, plus de 30, depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, les autorités sanitaires appellent à une généralisation du port du masque. Pour beaucoup, l’option se présente comme la meilleure pour endiguer la propagation du Covid-19. A ce jour, 367 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 220 guéris, 3 décédés, 1 évacué, et 143 patients sous traitement.
Sénégalais bloqués en Europe : Ramenez les à la maison
Alors que la clé de répartition des fonds destinés à la diaspora sénégalaise vivant en Italie a connu sa clé de répartition, on apprend que nos compatriotes en transit dans ce pays et/ou pris au piège de la fermeture des frontières auront droit à la modique somme de 500 euros. Plus d’un mois après l’arrêt des vols dû à la fermeture de l’aéroport Blaise Diagne, des centaines de Sénégalais sont bloqués un peu partout. À défaut de les assister convenablement, les autorités doivent prendre les mesures pour permettre à ses enfants du pays de regagner leurs familles à la veille de ce mois béni de ramadan avec une période de confinement et de dépistage à leur arrivée. Déjà, un avion de la flotte Air France s’est posé ce dimanche 19 avril à AIBD, il faut organiser en rapport avec les autorités françaises l’embarquement systématique des Sénégalais bloqués en Europe à chaque fois qu’une autorisation est accordée pour le rapatriement de citoyens européens.
Coronavirus : Vers une généralisation des tests au Sénégal
Les Sénégalais ont toujours réclamé le dépistage massif pour vaincre le coronavirus. Une lueur d’espoir naît avec ce camp de dépistage dans la banlieue dakaroise. « C’est inédit. L’Ecole 24 va servir de camp de dépistage. Donc, il faut dire que c’est la première fois depuis que la maladie est arrivée au Sénégal qu’on installe un camp de dépistage. Donc, c’est une réponse véritablement aux cas communautaires qui commencent à devenir inquiétants. C’est pourquoi on disait qu’il ne faut jamais minimiser les cas communautaires. Lorsqu’il y en a un, deux, ça peut exploser très rapidement. Et si on regarde comment ça se passe véritablement dans les taxi-clandos, le marchés, les gens se frottent. Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait la contamination« , a expliqué sur Rfm, le maire de Wakhinane Nimzat, Racine Talla.
Touba : Des personnes placées en quarantaine disparaissent dans la nature
Les cas de transmission communautaire détectés dans la ville sainte de Touba commencent à inquiéter. En effet, des commerçant placés en quarantaine dans un bâtiment, se sont dérobés pour vaquer à leurs occupations pour se retrouver en contact avec d’autre personnes, selon une radio de la place. Contrairement à l’hôpital Matlaboul Fawzeini, à Madyana, la situation a été très compliquée car il a été impossible de maintenir sur place les contacts supposés. Selon Dakaractu, la police a été mise à contribution pour les obliger à rester sur place. Les forces de l’ordre ont été déployés pour les empêcher de sortir et il en sera ainsi jusqu’à ce que la quarantaine soit officiellement levée où qu’ils soient délogés.
Force Covid-19 : Macky met en place un comité de gestion des fonds
Le président de la République, Macky Sall, a pris, le 17 avril 2020, le décret n°2020-965 portant création et fixant les règles d'organisation et de fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19), appelé Force Covid-19. Selon un communiqué du palais présidentiel, parvenu à Seneweb, ce comité est "composé de représentants de l'ensemble des forces vives de la nation. Cet organe institué auprès du président de la République, est un rouage essentiel d'une bonne gouvernance du Fonds Force Covid-19". Il est chargé de suivre, de "façon proactive et inclusive", l'ensemble des opérations menées par le Fonds et d'en rendre compte au président de la République, a en croire toujours la même source. Qui précise dans la foulée qu'il sera présidé par une personnalité qui sera nommée incessamment, par décret. Ledit comité comprend, outre six représentants du gouvernement à savoir trois représentants de l'Assemblée nationale (majorité parlementaire, opposition parlementaire, non-inscrits, deux représentants du Haut conseil des collectivités territoriales, deux représentants du Conseil économique, social et environnemental, deux (2) représentants des Associations d'élus territoriaux, six représentants des partis politiques (deux du pôle de la majorité présidentielle, deux du pôle de l'opposition parlementaire, deux du pôle des non-alignés). On notera également la présence dans ce comité de trois représentants des organisations de la société civile, deux représentants des organisations patronales, deux représentants des organisations syndicales, deux représentants des associations de consommateurs. Toutefois, précise le communiqué, "le comité pourra s'adjoindre, à l'occasion de ses rencontres, toute personne dont la participation est jugée utile".
Gestion du fonds de lutte contre le Covid-19 : Le général Francois Ndiaye aux commandes
Le général Francois Ndiaye a été nommé, par décret, à la tête du comité de suivi des opérations du fonds Force-Covid-19. Pour rappel, ce général très respecté, ancien patron de l’armée de terre, dirigeait les troupes quand la CEDEAO voulait déloger Yaya Jammeh. La Présidence a officiellement annoncé tout à l’heure que ce comité va comprendre des membres de l’opposition, de la société civile, des syndicats etc. Pour rappel, la mise en place de ce comité intervient après le présumé scandale dans l’attribution de certains marchés de l’aide d’urgence.