Différents acteurs de développement se sont retrouvés pour trouver des solutions en faveur de l’Afrique. A cet effet, ils comptent s’appuyer sur des rapports nationaux et des plans de développements.
«Aujourd’hui, notre objectif est de contribuer à la réalisation des agendas ambitieux des gouvernements des pays membre du Maep. Il s’agit entre autres des questions liées aux genres, à la transformation de la vie de tous les citoyens, au développement, à la lutte contre la pauvreté et à la création d’emplois», dixit Dias Bongo, conseiller technique du Directeur général du Mécanisme Africain d’Evaluation (Maep).
Ce dernier s’exprimait dans le cadre d’un atelier technique sur l’harmonisation des plans nationaux de développement. L’objectif de la rencontre est «d’encourager la culture de la responsabilité adossée aux valeurs de bonne gouvernance.» Adopté en mars 2003 à Abuja, le Maep a pour fonction d’inciter les États à mettre en place des politiques, des normes et des pratiques qui mènent à la croissance et à la stabilité économiques, au développement durable et à l’intégration sous régionale et continentale. Président de la commission nationale de gouvernance du Sénégal, le Pr Babacar Guèye se réjouit de cette initiative et en appelle à la responsabilité des différents pays membres.
A l’en croire, le Maep est un processus d’évaluation unique au monde, tant par sa longueur et par son intensivité. «C’est un mécanisme conçu par et pour les Africains. Le rapport national et le plan d’action qui l’accompagnent sont le fruit d’un long travail collectif et itératif», dit-il. Ces différentes évolutions nationales vont servir de levier afin de faire de la bonne gouvernance une réalité. A travers ses processus d’autoévaluation et d’évaluation, le Maep pourra améliorer la gouvernance et la prospérité dans tous ses Etats membres et de toutes les parties prenantes en s’appuyant sur l’élaboration d’un programme d’action national (Pan).
Selon le Directeur général de l’organisation, Eddy Maloka, le but du Pan est «d’orienter et de mobiliser les efforts dans la mise en œuvre des changements pour améliorer son état de gouvernance et son développement socio-économique.» Dans le même sillage, Dias Bongo a invité les Etats à œuvrer dans la cohésion pour atteindre les différents objectifs qu’ils se sont fixés. «Ce sont des défis que nous arriverons à relever dans la synergie. Pour garantir ces acquis, nous devons mettre le focus sur la capacitation des Etats membres de manière innovante et prospère. Cela va nous permettre d’accomplir nos objectifs de développements basés sur les demandes de chaque Etat», a-t-il déclaré.
Toutefois, c’est à la sortie de cette rencontre que le travail va être le plus concret. «En effet, c’est au terme de ce processus que les parties prenantes que vous êtes s’engagent à corriger les insuffisances décelées dans le rapport national. Il s’agit d’une formation ou d’une mise en niveau des parties prenantes», souligne Pr Babacar Gueye. Le ministre de la Justice, Malick Sall, quant à lui, a insisté sur le travail de communication qui doit être mené pour faire connaitre le Maep et ses différentes missions. «Les Etats membre du Maep rencontrent des difficultés à exécuter correctement les plans d’actions nationaux liées essentiellement à un déficit de connaissance et de maitrise du Maep ainsi que de ses nouveaux outils parmi lesquels on peut noter les goulots d’étranglements, les revues ciblées et les indices du Maep», déclare le garde des Sceaux.
Le ministre de la Justice a encouragé la poursuite du partenariat entre le Maep et la Fondation africaine de renforcement des capacités qui, selon lui, constitue un excellent levier de mise de nos administrations dans la promotion de la bonne gouvernance.
120 KG DE COCAÏNE ESTIMES A 9,600 MILLIARDS F CFA
La Douane sénégalaise, aidée par des éléments de Police scientifique et l’OCRITIS, a mis la main sur 120 kg de cocaïne à bord d’un navire dénommé Grande Nigeria hier, mardi 28 janvier 2020, au Port autonome de Dakar (PAD).
La Douane sénégalaise, aidée par des éléments de Police scientifique et l’OCRITIS, a mis la main sur 120 kg de cocaïne à bord d’un navire dénommé Grande Nigeria hier, mardi 28 janvier 2020, au Port autonome de Dakar (PAD). La drogue dure, répartis en 30 plaquettes de 1kg dissimulés dans 4 sacs, est estimée à 9 milliards 600 millions de francs CFA.
Encore une nouvelle saisie de cocaïne au Port autonome de Dakar (PAD). Il s’agit de 120 kg de cette drogue dure convoyés en 30 plaquettes de 1kg chacun dissimulés dans 4 sacs d’une valeur totale estimée à 9 milliards 600 millions de francs CFA, informe un communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication de la Douane.
«Suite à une information, une équipe de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs et des navires (UMCC) de la Subdivision des Douanes du Port autonome de Dakar, secondée par des éléments de la Police scientifique et de l’OCRITIS, a investi et fouillé le navire Grande Nigeria.
L’opération de fouille, effectuée ce mardi 28 janvier 2020, a révélé une cache dans les compartiments du système de ventilation dudit navire dans laquelle se trouvaient 4 sacs contenant 30 plaquettes de 1kg chacun soit 120 kg. Le produit est certifié être de la cocaïne par le Laboratoire de la Police scientifique, compétent en la matière. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à 9 milliards 600 millions de francs CFA», lit-on dans le texte. Selon la source, le fait nouveau dans le conditionnement, c’est que «les marques et identifiants sur les plaquettes nouvellement saisies sont différents de ceux sur les plaquettes ayant fait l’objet de différentes saisies en 2019. Les membres de l’équipage sont entrain d’être interrogés et l’enquête suit son cours, en rapport avec le Parquet».
En attendant, la Douane sénégalaise et les autres Forces de défense et de sécurité, «réaffirment leur détermination à mettre tout en œuvre pour enrayer toute tentative d’introduction de produits prohibés dans le territoire national et de combattre, par tous les moyens légaux à leur disposition, la Criminalité transnationale organisée», conclut le document.
«MACKY SALL EN EST LE PREMIER RESPONSABLE»
«Les inégalités sociales créées par Macky Sall sont responsables de l’augmentation de l’insécurité ». Telle est la conviction du député de Tekki Mamadou Lamine Diallo.
«Les inégalités sociales créées par Macky Sall sont responsables de l’augmentation de l’insécurité ». Telle est la conviction du député de Tekki Mamadou Lamine Diallo. Dans la question économique qu’il pose tous les mardis au gouvernement, le parlementaire a ainsi observé, arguments à l’appui, que « Macky Sall est le premier responsable » de la montée de l’insécurité au Sénégal.
Mamadou Lamine Diallo tance encore le Macky. Dans sa Questekki d’hier, mardi 28 janvier 2020, le député de l’opposition s’attaque frontalement à l’insécurité généralisée qui martyrise les populations sénégalaises. Aussi dira-t-il sans ambages : « Bébés violés, femmes torturées à mort, attaques à main armée, voilà le triste sort des populations y compris rurales, celles que Macky Sall prétend défendre ».
Tout en relevant par suite que bien qu’on ne puisse pas manquer de « s’incliner devant ces dépouilles et présenter nos condoléances aux familles des victimes qui souffrent … Il nous faut en saisir les raisons profondes ». Pour le député de Tekki, « elles résultent d’une dégradation des valeurs morales de notre société et la valorisation d’un désir prédateur par le régime de Macky Sall ».
Lequel serait, selon lui, de « s’enrichir à tout prix, quels que soient les moyens utilisés, le far west pour ces personnes qui aiment les formules à l’américaine, fast-track, cleaning day, etc. Le désir prédateur s’accompagne toujours d’indiscipline et de désorganisation ».
Raison suffisante pour faire constater, dira le parlementaire, qu’ « Au Sénégal, seule une minorité de personnes reçoivent des revenus réguliers, encore plus dans les secteurs informels. En s’attaquant frontalement à ces secteurs dans un contexte de réduction des dépenses publiques et de hausse des prix, de l’électricité surtout, le régime de Macky Sall prive des centaines de milliers de Sénégalais de revenus certes aléatoires et faibles, mais assurant une certaine survie, mécaniciens, vendeurs concurrencés par les grandes surfaces françaises, etc. ».
Conséquence, selon le député de l’opposition, « les inégalités de revenus augmentent de jour en jour. L’aristocratie de l’Apr et les affidés de la Famille FayeSall affichent aux yeux de tous leur enrichissement illicite, « battré dans les xawares », 8-8 rutilantes… ». Et d’asséner en conclusion : « Voilà les raisons profondes de la montée de l’insécurité. Macky Sall en est le premier responsable ».
MACKY ET ERDOGAN SIGNENT 7 NOUVEAUX ACCORDS
Le président de la république du Sénégal Macky Sall, et son homologue de la République de Turquie, Recep Tayyib Erdogan, en visite officielle à Dakar hier, mardi, ont magnifié l’excellence de la coopération qui s’intensifie entre les deux pays.
Les présidents Macky Sall du Sénégal et Recep Tayyib Erdogan de la Turquie ont signés à Dakar hier, mardi, sept nouveaux accords relatifs à l’éducation, au sport, à la défense, à l’énergie, au tourisme comme à la gestion des catastrophes et au commerce. Cela entre dans le cadre de la deuxième visite officielle au Sénégal du chef de l’Etat turc, confirmant ainsi l’excellence des relations entre les deux Etats, ont affirmé les deux présidents, en conférence de presse conjointe organisée hier, au terme d’un tête-à-tête.
Le président de la république du Sénégal Macky Sall, et son homologue de la République de Turquie, Recep Tayyib Erdogan, en visite officielle à Dakar hier, mardi, ont magnifié l’excellence de la coopération qui s’intensifie entre les deux pays avec de nouveaux accords de coopération. C’est ainsi que le président Sall a soutenu que «ces 7 nouveaux accords vont contribuer à l’amélioration du cadre juridique de notre coopération bilatérale». Avant de poursuivre: «Erdogan et moi-même allons présider l’ouverture du forum économique Sénégalo-Turc. Lequel réunira les deux secteurs privés respectifs qui travaillent déjà ensemble dans plusieurs domaines, singulièrement dans le domaine des infrastructures. Et nous souhaitons que cette coopération se renforce davantage, notamment par la création de joint-ventures sur des bases plus durables».
Au bonheur des coopérants, le président Erdogan dira: «Nous avons mis en œuvre la majorité de nos objectifs déterminés en 2018 et nous avons atteint les 400 millions de dollars de volume commercial. Notre objectif actuel est d’élever ce chiffre à 1 milliard de dollar. Je suis convaincu que nous atteindrons cet objectif en peu de temps».
Le président Sall, satisfait de cette coopération, fera remarquer à propos de la Turquie : «C’est un partenaire important pour le développement du Sénégal. Il nous accompagne, en particulier dans la réalisation diligente d’infrastructures de développement», citant dans la foulée l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), Dakar Aréna, et la participation d’entreprises turques dans la réalisation du Train express régional ainsi que la construction du Stade olympique de Diamniadio entre autres pour louer l’exemplarité de la coopération entre le Sénégal et la Turquie. Au regard de tout cela, Macky Sall de s’en réjouir: «Nous avons une collaboration dynamique empreinte de respect mutuel et orienté vers l’emploi avec les nombreux chantiers ».
Macky Sall a en outre laissé entendre que la question de l’arachide a été au cœur des discussions pour que la Turquie puisse devenir le troisième client de l’arachide sénégalais après la Chine et l’Europe.
1 500 sénégalais en Turquie régularisés
Pour ce qui est des 1 500 sénégalais en situation irrégulière en Turquie, le président Macky Sall s’est réjoui de cette issue heureuse. «Je me réjouis de la régularisation de nos compatriotes en Turquie», a-t-il tenu à rappeler.
L’Union africaine va faire la médiation dans la crise libyenne
Interpellé sur la situation préoccupante de la Libye, le chef de l’Etat Macky Sall dira: «Pour ce qui est de la Libye, une situation très complexe, j’ai interpellé mon ami et frère, le président Erdogan, en lui faisant part de mon inquiétude sur les conséquences qui peuvent en découler pour le continent africain. Et notre volonté est d’impliquer l’Union africaine dans toute recherche de solutions politiques et non de guerre…».
Macky magnifie les entreprises Turques
A la question de savoir quelle appréciation le président fait de la présence des entreprises Turques au Sénégal, Macky Sall a dit l’apprécier positivement. «Je suis satisfait du niveau d’engagement et de qualité de service rendu des entreprises turques». A ces yeux, «il faut faire la différence avec les entreprises qui font de l’Epc (Engineering procurement and construction), c’est à dire qui créent, gagnent un marché et le réalisent sur investissements propres. Tosyali, c’est un investissement turc chez nous. Il doit mettre une unité de fabrication de métal, de fer à béton, ainsi que de fil machine. Donc c’est un investissement privé au Sénégal...En attendant de soumettre une demande pour faire la remontée de filière, c’est à dire au lieu d’importer le fer, de pouvoir voir dans quelles mesures l’entreprise pourrait être autorisée à le faire. Et ceci dépendra des modalités et des conditions pour être autorisé à exploiter notre fer», a précisé Macky Sall.
Par Abdoulaye THIAM
L’AUTRE CONFÉRENCE DE BERLIN POUR ACHEVER L’AFRIQUE !
C’est heureux de voir que sa jeunesse joue les boucliers pour lutter contre ce pillage organisé avec la même complicité de certains africains comme ce fut le cas avec la traite des noirs, l’esclavage, la colonisation.
Du 28 au 30 août de l’année dernière, le Japon avait lancé une grande offensive sur le continent africain pour nous dit-on, «rattraper son retard», par rapport aux grandes nations occidentales, mais aussi et surtout, faire face à son principal rival chinois. Via le TICAD VII, l’empire du Soleil Levant, avait réuni à Yokohama de nombreux chefs d’Etat africains pour discuter du thème : «faire avancer le développement en Afrique par les personnes, les technologies et l’innovation». Son bras «armé» reste la JICA. Quelques mois plus tard, c’était le tout puissant Vladimir Poutine qui montait au créneau en conviant plus de 40 chefs d’État africains à Sotchi, pour le premier sommet Russie-Afrique.
Avaient répondu à l’appel Denis Sassou Nguesso, Alpha Condé, Ibrahim Boubacar Keïta, Roch Marc Christian Kaboré, Alassane Ouattara, Félix Tshisekedi, Mahamadou Issoufou, Paul Kagame, Patrice Talon, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Ismaïl Omar Guelleh, Cyril Ramaphosa, Muhammadu Buhari, Nana Akufo-Addo, João Lourenço, Andry Rajoelina, Uhuru Kenyatta, Danny Faure, Macky Sall et beaucoup d’autres, accompagnés de dizaines de ministres.
En plus du Kremlin et du Sōri Kantei (résidence et bureau du Premier Ministre Japonais), le 10 Down Street vient à son tour, de montrer son intérêt pour l’Afrique. Pour préparer sa sortie de l’Union Européenne avec le Brexit, Londres avait besoin de nouer de nouveaux partenariats économiques.
Voilà que le Premier ministre, conservateur, Boris Johnson, convoque 16 dirigeants africains à cette première rencontre axée sur les investissements. Face à ces représentants des anciennes colonies, il plaidera «pour que son pays soit plus actif en Afrique».
Quid de la Turquie ? Le président Recep Tayyip Erdoğan, qui ne cesse de positionner son pays dans la géostratégie mondiale, parle de partenariat gagnant-gagnant. Mais qui est encore dupe ? «Le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et l’Afrique a connu une croissance de 12%», comme l’a souligné la ministre turque du Commerce. Une performance qui justifierait les déplacements du Président Erdoğan, particulièrement au Sénégal où, il est à sa 4ème visite depuis 2013. En plus de l’aéroport international Blaise Diagne, du CICAD, de Dakar Aréna, etc., on n’oubliera pas de sitôt le coup de massue que Ankara avait administré au groupe Yavuz Selim.
Dans cette dynamique de conquête ou de reconquête de l’Afrique, la France n’est pas en reste. Au contraire ! Elle occupe même une place prépondérante. D’ailleurs, du 4 au 6 juin prochain, ce sont 54 Chefs d’Eta africains qui seront les hôtes de la ville de Bordeaux, pour le 28ème sommet France-Afrique.
Vous allez donc comprendre que l’Afrique est devenue la destination privilégiée de toutes les puissances mondiales. Logique ! Et pour cause, sur le domaine économique, le continent africain, c’est 1,200 milliard d’habitants ; 30 millions de kilomètres carrés ; des ressources naturelles immenses. Sa population est constituée de plus de 60 à 70 % des jeunes de moins de 25 ans. C’est le plus grand marché au monde.
Les dirigeants des pays occidentaux et asiatiques l’ont compris. Ils se bousculent au portillon. Mais, leurs homologues africains refusent encore d’ouvrir leurs yeux. Ils se contentent de leur dérouler le tapis rouge pour qu’ils continuent à piller le sol, le sous-sol, les mers et océans africains.
Pendant ce temps, sa jeunesse brave l’Océan Atlantique, à la recherche d’un Eldorado qui n’existe plus. On croyait avoir retenu la leçon du partage de l’Afrique qui avait été décidé à Berlin lors de sa fameuse conférence en 1885. Hélas !
Jadis, cette fameuse réunion avait officiellement pour but de lutter contre l’esclavage et la traite organisée en Afrique, mais l’agenda officieux était tout autre, comme l’explique Joël Calmettes : «La conférence de Berlin ne s’apparente pas à un partage de l’Afrique pur et simple comme on le dit souvent. C’est caricatural. Elle a plus servi à définir des règles de bonne entente, des lois à respecter pour s’accaparer un territoire. Une sorte de charte de la colonisation».
Aujourd’hui encore, on nous sort des slogans avec des partenariats gagnant-gagnant. Mais, la réalité est tout autre. Les populations assistent, impuissamment à une autre conférence de Berlin. C’est heureux de voir que sa jeunesse joue les boucliers pour lutter contre ce pillage organisé avec la même complicité de certains africains comme ce fut le cas avec la traite des noirs, l’esclavage, la colonisation.
Par Jean Michel Seck
TROIS VILLES ET UNE VERTE ESPÉRANCE…
peu de sénégalais savent que les ‘’premiers jeux olympiques de la jeunesse’’ ont été organisés à la Sicap Baobabs….en 1965, il y a cinquante cinq ans…
Combien étions-nous le 26 janvier 2020 à zéro heure, Place de la Nation à Dakar ?
Combien de cœurs, y compris celui du Baron Pierre de Coubertin, rénovateur illustre des Jeux Olympiques et premier Président du Comité International Olympique (CIO), qui ‘’bat’’ toujours à Olympie, ville du Péloponnèse, en Grèce, ont vibré lorsque le compte à rebours a été déclenché ?
Le Maire de la Ville de Dakar, Mme Soham El Wardini, le Président du CNOSS et membre important du CIO, le Président Diagna Ndiaye, plusieurs membres du CNOSS et organisateurs des JOJ 2022, sont montés sur la grande et belle scène dressée pour la circonstance, dans un bel élan, à quelques minutes de l’instant historique.
Ils ont fait ‘’face au public’’ composés de ministres, d’ambassadeurs, de capitaines d’industrie, de membres des professions libérales, de haut cadres, d’hommes politiques, de professeurs, de dirigeants sportifs, mais aussi de jeunes venus des ‘’quatre points cardinaux’’ de la ville de Dakar et des banlieues proches et lointaines.
L’artiste Wally Seck était sur scène et retenait son souffle d’artiste reconnu et aimé.
Didier Awadi et Doug e Tee l’avaient précédé et avaient fait vibrer le public, Place de l’Obélisque, Place de la Nation.
Tous les Rappeurs également invités qui ont délivré leurs messages au public.
Et puis nous avons pu lire sur les écrans géants installés Place de la Nation : J – 1000…
Les historiens du sport, les journalistes présents, le public, ont enregistré l’image historique qui s’affichait sur les écrans.
Les Fanals venus de St Louis l’élégante, avaient défilé auparavant depuis la maison de la RTS, avec Marie Madeleine, l’épouse du talentueux artiste Jacob Yacouba (paix à son âme)
Le Sénégal continue…
Oui, le Sénégal continue car peu de sénégalais savent que les ‘’premiers jeux olympiques de la jeunesse’’ ont été organisés à la Sicap Baobabs….en 1965, il y a cinquante cinq ans…
Bien sûr, nous n’oserons jamais comparer les deux événements mais il y a des signes, de petits signes qui ne trompent pas et préparent la jeunesse à accomplir ses grands rêves…
La tradition remonte à loin et les mémoires sont intactes…
Les images ont défilé dans ma tête en même temps que mes souvenirs d’enfance ; je revoyais mes amis d’enfance – toujours eux - en piste, engagés dans pratiquement toutes les disciplines olympiques : Christian do Rosario, Ferdinand Badji, Massamba Dia, Serge Houetto, Jacques Dapina, Félix Populo, Fernand Dapina, Daniel Goumalo Seck, Edou Aïdara, Manou Adïdara, Jean Marc Danfa, Clarence Delgado, Lionel Delgado, Claude Sèye, Léopold Lette, Didier Hougnouvi, Pierre Jananto, Euloge Dossou, Jean Michel Seck, Emile Monteiro, Christian Monteiro, Jo Baba, Christian Rocha, Alain Fourtado et tant d’autres…
La conception et l’organisation de ces ‘’jeux grandioses’’ pour la jeunesse, nous la devions à deux de nos aînés : Attab Coly et Benga Lémou, grâces leur soient rendues…
Des médailles d’or, d’argent et de bronze ont été distribuées et des diplômes accompagnaient ces médailles.
Nous avons connu les podiums hâtivement installés, mais nous étions avant tout et au-delà des récompenses attribuées des athlètes dans l’âme, peu nous importait le classement final et l’ordre d’arrivée : ‘’l’essentiel était de participer’’… (Pierre de Coubertin)
Le sport forme la jeunesse, cela est connu, nous avons appris à donner, dès cet époque, le meilleur de nous-même, nous avons appris le sens de l’effort et parfois du dépassement, toujours aller jusqu’au bout de soi-même…
Plusieurs de mes amis d’enfance ont rejoint ensuite les pistes d’athlétisme de Dakar, des USA et d’Europe et ont fait les beaux jours de leurs clubs et aussi de l’équipe du Sénégal d’athlétisme.
Ainsi va le sport, ainsi va l’athlétisme, ainsi va la jeunesse, ainsi va le Sénégal…
Cette séquence sportive historique devait être rappelée par un de ses acteurs présent Place de la Nation le 26 janvier 2020 à zéro heure…
Combien étions-nous de cette génération de la Sicap Baobabs à cette heure précise ?
Des sénégalais et des sénégalaises, oubliés peut-être, ont écrit les plus belles pages de l’histoire de l’athlétisme au Sénégal.
Je veux citer ; Thiam Papa Gallo (paix à son âme) Lamine Diack, Bernard Dibonda, (paix à son âme) Garang Coulibaly (paix à son âme), Amadou Gakou, Barka Sy, Abdou Sèye, Mansour Dia (paix à son âme), et plus près de nous, Amadou Dia Bâ, Charles Louis Seck, Adama Fall, Moussa Fall (les deux), Victorine Bidy (paix à son âme), Fatou Cissokho, Félicité Diouf, Rita Bonnaire, Adama Guèye, Moctar Diop, Daniel Andrade, Hilario Perez et j’en oublie certainement et des plus grands…
Les familles Barbosa et Dalomba au cyclisme, la famille Seck (Jean Michel Seck, Daniel Goumalo Seck, Charles Louis Seck) en athlétisme et certainement d’autres familles au Sénégal (la famille du Dr Mohamed Diop en natation) ont donné au Sénégal, au cours de son histoire et de leur histoire, trois frères champions du Sénégal : le fait sportif mérite d’être rappelé aux générations qui prendront la relève.
Les chronomètres étaient manuels, ils sont devenus électriques mais les ‘’chronos’’ réalisés étaient de qualité
Les pistes d’athlétisme étaient en cendrée, elles sont de nos jours en revêtement synthétique, souvent de couleur bleue (la belle piste de Berlin)
Nous avons vécu en ‘’direct’’ la grande réunion d’athlétisme Afrique/Usa organisée en 1974 dans le très beau stade Iba Mar Diop, Steve Williams était là et il avait disputé un 100 mètres de rêve…
Nous avons vécu également tous les grands meeting d’athlétisme du 4 avril avec nos valeureux Sénefs (Sénégalais de France) : Amadou Dia Bâ, Moussa Fall (hauteur), Charles Seck, Mbagnick Mbaye entre autres athlètes de renom.
L’histoire complète du sport au Sénégal sera écrite un jour et chacun retrouvera la place perdue et/ou oubliée dans l’histoire du sport au Sénégal, partie intégrante de l’histoire du Sénégal.
Place de la Nation : oui bien sûr mais athlètes de la Nation, et lorsque l’heure sonnera le 22 octobre 2020, après 1000 jours, à l’ouverture officielle des jeux, ils seront là, aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui ont transformé pour la jeunesse sénégalaise, la jeunesse africaine, les jeunesses du monde, le rêve en réalité…
Nous ne les oublierons jamais et la Nation non plus…
Ils seront là, même ceux et celles qui nous ont quittés, pour soutenir et encourager toutes les jeunesses du monde qui viendront disputer les JOJ 2022 dans les stades de Dakar, de Diam Niadio et de Saly qui deviendront des ‘’stades étoilés’’, des stades cinq étoiles…
Dakar, Diam Niadio, Saly : trois villes, trois histoires, trois futurs proches…
Toute jeunesse cherche à réaliser ses grands rêves, quelle que soit leur nature…
J – 1000 : ‘’ Quand l’heure sonne, homme sois prêt…’’
Jean Michel Seck, est ancien Champion du Sénégal UASSU 100 mètres et relais 4X100 1972/1973
Ndioba Seck était enceinte
Les enquêteurs du Commissariat d’arrondissement de Guinaw Rails ont mis hier les bouchées doubles dans l’affaire Ndioba Seck dite « Ndioba Laye» retrouvée morte au quartier Darou Nahim Guinaw rails sud. Ses parents ont défilé hier au commissariat pour les besoins de l’audition. Nos sources renseignent que la mère de la victime, Fatou Diagne, a été entendue par les limiers de Guinaw rails. Il en est de même pour l’un des frères du défunt. Nos sources nous signalent aussi que des jeunes de la Commune de Thiaroye sur mer dont un conducteur scooter très connu ont été cueillis par les limiers. Ils sont en train d’être auditionnés par les enquêteurs. Même si la famille de Ndioba Seck a refusé de communiquer les résultats de l’autopsie, des sources de «L’As» renseignent qu’elle était en état de grossesse.
Encore un talibé nommé Fallou Diop tué
C’est encore un talibé nommé Fallou qui est victime des violences de son maître. L’année dernière, c’est un talibé nommé Fallou qui avait été tabassé à mort par un maître coranique. En effet, le surveillant du Daara Maguette Diop et le maître coranique responsable du Daara, Djily Ndiaye, ont été arrêtés depuis dimanche pour présumer meurtre du talibé Fallou Diop. Ils ont été déferrés hier au parquet de Louga avant d’être placés sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort et la non-assistance à personne en danger. La dépouille du défunt talibé se trouve toujours à la morgue de l’hôpital Magatte Lo.
Yoba Baldé décapitée pour avoir demandé le divorce
Les gendarmes ont fini par élucider le meurtre de Yoba Baldé, cette dame qui avait été décapitée à Saré Yoba (Kolda). Alors que sa meilleure amie était placée en garde à vue aux premières heures de l’enquête, les investigations se sont vite orientées vers Ousmane Baldé, l’époux de la défunte dont la version des faits, relative à la disparition de sa femme avant la découverte du corps sans vie, était invraisemblable. Cuisiné à fond et mis en face de preuves scientifiques- son téléphone a borné sur le lieu où le corps a été retrouvé-, Ousmane Baldé, écroué à Kolda, est passé aux aveux. Selon les informations de Libération online, il a avoué avoir tué sa femme dans un «excès de colère» parce que cette dernière lui avait demandé le divorce. Après quoi, il a tenté de dissimuler la dépouille dans la forêt.
Le maire de Richard Toll dégage 20 millions pour les Asc
Le maire de Richard-Toll, Dr Amadou Mame Diop, a perpétué la tradition. Il a rencontré les dirigeants des différentes associations sportives et culturelles. L’édile de la ville sucrière a décliné ses projets de développement du sport. Il s’agit notamment de la réfection du stade de Richard-Toll qui constitue une priorité pour l’équipe municipale et d’autres programmes. Il a remis une subvention globale de 20 millions de F Cfa pour toutes les disciplines. Ainsi il dégage une enveloppe de plus de 100 millions de Fcfa pour la réfection de la salle de spectacles de la commune. S’agissant du Pont Sermat qui a fait l’objet de beaucoup de contestations de la part des populations, le maire de Richard Toll réitère son engagement d’accélérer les travaux de réhabilitation.
Encore le zircon
Dans le cadre de l’extension de la zone d’exploitation, la Grande Côte Opérations (GCO), qui exploite le zircon dans le Diogo, déroule une approche assez spécifique, pour préparer les populations au déplacement. Il s’agit, selon Ndèye Fatou Tall, chargée de la restauration du cadre de vie des impactés, d’un accompagnement sur le plan social, économique et environnemental. C’est dans ce cadre que l’entreprise vient de procéder à Darou Khoudoss à la remise de chèques, dédiés aux financements des Groupements d’Intérêt Economique (GIE). Selon Ndèye Fatou Tall, le financement leur permet de tenir un fonds revolving, pour mener à bien leurs projets économiques. Lors de cette cérémonie qui s’est tenue en présence du maire de Darou Khoudoss, Magor Kane, certains se sont retrouvés avec une enveloppe de 3 millions de Fcfa, d’autres 1 million de Fcfa, pour mettre en œuvre les projets ciblés, notamment le maraîchage pour la grande majorité.
Un jeune se donne la mort par pendaison à Kolda
Boubacar Diallo, âgé d’une trentaine d’années, a été trouvé mort dans la chambre d’une maison située en face du stade régional de Kolda, lundi dernier. Le père, ayant constaté l’absence de son fils de la maison familiale, est allé à sa recherche dans cette maison que Boubacar Diallo fréquente. C’est ainsi qu’il a trouvé, aux environs de 20h, le corps sans vie du jeune pendu dans une chambre. La police et les sapeurs-pompiers, alertés, ont effectué un déplacement sur les lieux. Le corps était dans un état de putréfaction avancée, car Boubacar Diallo se serait suicidé dans la nuit de dimanche à lundi. D’où l’intervention des éléments du service d’hygiène qui ont pulvérisé la chambre et ses environs immédiats. Avant que la dépouille ne soit déposée par les sapeurs-pompiers de la 42e compagnie à la morgue de l’hôpital régional. Selon les témoignages recueillis sur place, Boubacar Diallo ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. Il est marié et père d’un enfant. A rappeler qu’un cas de suicide similaire s’est produit mercredi dernier dans le village de Darou Salam Thierno où un homme âgé de plus de 40 ans a mis fin à ses jours.
Mame Less Camara nouveau Directeur de la Rédaction de Tfm
Le Président Directeur général (Pdg) du Groupe Futurs Médias (GFM), Youssou Ndour, renforce le top management du groupe. Il a copté Mame Less Camara, journaliste et enseignant au Cesti. Il est nommé Directeur de la rédaction de la Tfm. D’après le Directeur du Groupe Futurs Médias, Birane Ndour, l’arrivée de Mame Less Camara va apporter un souffle nouveau à la télévision. Il est attendu des innovations dans le traitement de l’information.
Les dessous du licenciement de Serigne Mansour Cissé du Soleil
Notre confrère Serigne Mansour Cissé a été licencié par le Directeur général du quotidien national le soleil. C’est lui même qui a donné l’information sur sa page facebook. Il précise que cette mesure intervient alors qu’il a un contrat à durée indéterminée. Même s’il ne s’épanche pas sur les raisons, la direction du soleil a pris les devants à travers une note dont « L’As » détient copie. Yakham Mbaye rappelle que le journaliste a été licencié d’abord après une bagarre avec le chef de desk Mamadou Guèye. Mais cette mesure a été annulée après l’intervention du rédacteur en chef Daouda Mané. Mais cette fois, il précise qu’il a non seulement abandonné son poste à Diourbel pour venir Dakar faire la promotion de son livre à Dakar, mais qu’il refusait systématiquement de faire les reportages que lui proposaient ses supérieurs hiérarchiques. Autant de faits constitutifs de fautes lourdes, renseigne le Directeur général Yakham Mbaye qui, dit-on, lui a donné pourtant son CDI après sa nomination.
Des députés français au CEM de Hann
Deux ans après son inauguration par les présidents Macky Sall et Emmanuel Macron, le Collège d’Enseignement Moyen de Hann a reçu hier la visite d’une délégation de l’Assemblée nationale française avec à sa tête son vice-président, Frédéric Dumas. Il était accompagné par d’autres élus comme le Franco-sénégalais Jean François Mbaye. Il s’agit, selon le viceprésident de l’Assemblée nationale française, de voir ce qui se fait en matière de politique de développement, mais aussi le travail réalisé en coopération avec la France par le biais de l’Agence Française de Développement (AFD). Pour son collègue et camarade de parti, Jean François Mbaye, la France est particulièrement attachée à cette évaluation des crédits portés à l’aide publique au développement. Il a salué la magnifique coopération avec la commune de Hann où est érigée l’école. A noter que 17 autres collèges de la région de Dakar et de l’intérieur du pays ont été rénovés par la France à travers l’AFD.
Ça bouge à SEN’Eau
Ça bouge à la nouvelle société SEN’Eau. La coordination des Secrétaires Généraux des Syndicats s’est réunie lundi pour évaluer la situation sociale après la passation de témoin à SEN’EAU. La coordination des Secrétaires généraux a décidé la tenue d’une assemblée générale d’information et d’échanges des travailleurs le 6 février prochain. Il s’agit pour les travailleurs de SEN’Eau d’examiner plusieurs points afin de tirer les orientations utiles pour un meilleur pilotage des défis et urgences liés au démarrage de la nouvelle société. En tout cas, les travailleurs restent mobilisés pour la satisfaction de leurs doléances. Auparavant, rappellent les secrétaires généraux, un courrier a été envoyé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement afin de finaliser les négociations. Un autre courrier est adressé à la Sénégalaise des Eaux (SDE) afin qu’elle solde le passif, notamment les congés, les frais de déplacement, les heures supplémentaires etc. et surtout de finir le bilan sur les différents fonds et acquis sociaux pour un démarrage des négociations à SEN’EAU. La SDE n’a pas tardé à transmettre aux syndicalistes le tableau récapitulatif des acquis et les bilans des fonds et assurances. Pour ce qui est du FCP, les secrétaires généraux annoncent une réunion la semaine prochaine pour la poursuite des discussions avec les partenaires sur les perspectives, les 5% de parts dans le capital de SDE et les orientations nouvelles.
Ça bouge à SEN’Eau (bis)
Ne quittons pas la coordination des Secrétaires Généraux des Syndicats qui avait soulevé, lors de leurs rencontres de prise de contact avec la Direction de SEN’Eau, les fortes attentes du personnel surtout en ce qui concerne les traitements salariaux, l’habitat et la transparence dans la conduite des politiques, surtout les recrutements et promotions. Sur ce dernier volet, les syndicalistes renseignent que SEN’Eau avait donné des assurances.
Médiation du Parlement de la Cedeao en Gambie
Le président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lo poursuit sa médiation en Gambie avec ses collègues dont Abdoulaye Wilane. Après Ousainou Darboe, les parlementaires ont reçu hier d’autres opposants dont Mama Kandeh. Ce sera ensuite au tour de Halifa Sallah avant de boucler les rencontres par une audience avec le président Adama Barrow aujourd’hui. Moustapha Cissé Lo et sa délégation ont signifié aux opposants de la Gambie que la construction et la consolidation de la paix restent sa priorité. Ils ont invité les responsables politiques gambiens à s’entendre sur l’essentiel, les fondamentaux, notamment sur la constitution et la durée des mandats et leurs nombres. La délégation du parlement de la Cedeao pense que la Gambie peut être à l’abri de turpitudes, mais cela dépend de ses citoyens et acteurs politiques. Elle a invité les acteurs politiques à un dialogue sincère et responsable.