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17 juillet 2025
SADIO ÉCLIPSE NEYMAR
Meilleur homme sur le terrain avec Krépin Diatta, Sadio Mané a réalisé un de ses meilleures rencontres sous le maillot sénégalais contre le Brésil à Singapour ce jeudi
Le «duel des stars» entre Sadio Mané et Neymar Jr n’a pas connu de vainqueur au tableau d’affichage. En effet, Sénégalais et Brésiliens se sont séparés sur un match nul. Mais sur le terrain, l’attaquant a gagné aux points pour avoir été décisif.
Assez discret et peu inspiré dans ce match, Neymar a été éclipsé par un Sadio Mané qui, tout en jouant à l’économie (il accumule les matchs), a bien joué le coup en s’offrant quelques actions d’éclat comme sur l’égalisation sénégalaise.
Meilleur homme sur le terrain avec Krépin Diatta, Sadio Mané a réalisé un de ses meilleures rencontres sous le maillot sénégalais. Durant ce match, l’enfant de Bambali a également gratifié le public de 5 actions de classe, comme celle où il dribble plus de 3 Brésiliens avant de se faire tacler, et son poteau obtenu en toute fin de rencontre.
Dans ce match de prestige, Sadio Mané a encore une fois montré son statut de grand joueur. Il a été le danger numéro 1 de son équipe comme sur cette action où il déclenche une frappe soudaine, repoussée par Ederson (25e). C’est lui qui provoque le penalty de l’égalisation de son équipe à la suite d’un petit numéro dans la surface brésilienne (45+2e). Il a continué sa deuxième mi-temps sur le même rythme en apportant de la percussion et des changements de rythme qui ont posé des soucis, notamment à Daniel Alves qui a souffert face à sa vitesse.
aurait même pu offrir la victoire à son équipe mais le poteau a repoussé sa tentative (87e). Suffisant pour remettre au goût du jour le débat sur le titre The Best Fifa et demain le Ballon d’Or France Football.
Neymar : «Le Sénégal a une belle équipe et ce n’est pas pour rien qu’ils ont joué la finale de la Can»
En tout cas, pour Brésil Sénégal, la centième sélection de Neymar, ce dernier n’a pas spécialement brillé. La star Brésilienne a été même impressionnée par la qualité de jeu de l’Equipe du Sénégal.
Après la rencontre, l’ancien attaquant du Barça a répondu aux questions du journal français L’Equipe. Selon lui : «Le Sénégal a une belle équipe et ce n’est pas pour rien qu’ils ont joué la finale de la dernière Can 2019. C’était un match plaisant.»
"ÉCRIRE SUR L’HISTOIRE DES CONFRÉRIES N’EST PAS FACILE"
L’écriture de l’histoire des confréries musulmanes sénégalaises n’est pas facile à cause de la "concurrence" qui existe entre elles, selon Iba Der Thiam
L’écriture de l’histoire des confréries musulmanes sénégalaises n’est pas facile à cause de la "concurrence" qui existe entre elles, a déclaré le professeur Iba Der Thiam, coordinateur général du projet d’écriture de "L’histoire générale du Sénégal".
"Je savais certes qu’il ne serait pas facile d’écrire sur l’histoire des confréries, tant la concurrence entre elles, déjà décrite par maints arabisants et islamologues, est grande dans notre pays", a-t-il affirmé dans une interview publiée vendredi par le quotidien Le Soleil.
La publication en juillet dernier des cinq premiers tomes de "L’histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours" a engendré une vive polémique. Certains responsables des confréries musulmanes ou leurs disciples ont démenti les faits rapportés par Iba Der Thiam et ses collaborateurs, concernant certaines figures religieuses.
"Je ne m’attendais pas à ce que, sur un projet d’intérêt national (…), une personne profiterait de la publication des cinq premiers volumes pour tenter de remettre en cause le travail colossal réalisé par les historiens et des chercheurs éminents, en se fondant sur un passage concernant sa famille et oubliant complètement que les cinq volumes comptent 2.800 pages", a dit M. Thiam.
De même a-t-il dénoncé les "interprétations personnelles inexactes et infondées", qui ont été faites par des chefs religieux ou leurs disciples pour "alimenter des querelles".
"J’ai toujours défendu l’image de l’islam et celle de ceux qui, au Sénégal, sont ses meilleurs serviteurs, à savoir les chefs religieux et leur famille. Nul ne comprendrait qu’un projet que j’ai inventé et que je coordonne nourrisse de mauvais sentiments à leur encontre et émette des jugements dévalorisants vis-à-vis d’eux", s’est défendu Iba Der Thiam, professeur agrégé d’histoire et ancien ministre.
"On a faussement interprété ce que nous avons écrit sans parti pris, ni préjugé, en le faisant traduire par des gens qui ne semblent pas maîtriser parfaitement le français, des gens qui nous prêtent des intentions et des idées que nous n’avons eues, pour nous mettre en mal avec des autorités respectables et respectées", a argué l’historien et ancien député.
Iba Der Thiam a ajouté : "Nous savions (…) qu’il y aurait polémique, mais nous pensions qu’elle concernerait surtout la partie [qui va] de 1945 à nous jours dont plusieurs acteurs sont encore vivants."
Le projet d’écriture de "L’histoire générale du Sénégal" a été lancé en 2013 à la suite d’une proposition de M. Thiam, sous le parrainage du président de la République.
Les cinq premiers volumes imprimés ont été officiellement remis à Macky Sall en juillet par Iba Der Thiam et ses collaborateurs.
En tout, 26 volumes de 500 à 800 pages chacun doivent être publiés dans le but de "doter le peuple sénégalais d’une mémoire collective, consensuelle lui permettant de mieux se connaître, de mieux s’enraciner, de mieux se comprendre, de cultiver l’unité, la solidarité, le respect mutuel, la tolérance, la justice pour tous, la paix…"
«AU SENEGAL, IL N’Y A QUE 34 PSYCHIATRES »
Dr Mamadou Lamine Diouf est revenu sur les causes et les conséquences de ce fléau qui à l’horizon 2030 sera la première cause de consultation dans le monde
A l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui été célébrée hier à l’hôpital Psychiatrique de Thiaroye, nous avons interpellé un spécialiste de la santé mentale qui nous a fait l’état des lieux de la santé mentale au Sénégal. Dr Mamadou Lamine Diouf est revenu sur les causes et les conséquences de ce fléau qui à l’horizon2030 sera la1ere cause de consultation dans le monde. Selon lui, il n’y a que 34 psychiatres sur toute l’étendue du territoire.
Quelles sont les causes des problèmes mentaux ?
En général, on dit en psychologie et en psychiatrie que les causes sont multifactorielles, c’est-à-dire qu’il n’y a pas une seule cause identifiée. C’est souvent beaucoup de facteurs qui se rencontrent chez la personne et qui génèrent souvent de la souffrance, des angoisses, de l’insomnie et, petit à petit, on entre dans la maladie. Alors il y a des cas spécifiques où l’on peut retrouver des causes, notamment en addictologie où le fait de prendre certains produits peuvent troubler le fonctionnement psychique de la personne. Il y a aussi les facteurs génétiques où la personne nait avec une certaine fragilité. Il y a aussi l’environnement qui vient fragiliser la personne. Pour les enfants, cela peut être la maltraitance, des carences, des négligences, des violences, des agressions sexuelles. Tout cela fait que l’enfant fragile n’a personne et il va grandir avec cette fragilité. Une fois adulte, il suffit qu’il vive une situation très stressante pour le faire basculer dans la maladie mentale.
Est-ce que l’on peut avoir le pourcentage de femmes atteintes de maladie mentale ?
Malheureusement, nous avons très peu de chiffres au Sénégal. Il y a des psychoses qui sont plus fréquentes chez la femme et l’enfant ; en Afrique et de par le monde, la dépression est beaucoup plus présente chez la femme que chez l’homme, mais au Sénégal il n’y a pas de grande étude menée à l’échelle nationale parce que ce sont des maladies qui sont très stigmatisantes. Ceux qui en souffrent sont souvent exclus de la société ; les familles les cachent et ne les amènent pas à l’hôpital, ce qui fait que nous avons du mal à les répertorier.
Quelles sont les conséquences de la maladie mentale chez l’individu ?
En termes de santé mentale, si quelqu’un souffre d’insomnie chronique et qu’il a du mal à dormir, le lendemain il va au travail, il n’est pas performant. Il risque de faire beaucoup de fautes professionnelles ; si c’est un travail dangereux, il peut avoir un accident. Les plus graves vont impacter le fonctionnement social de l’individu. La personne va avoir beaucoup de mal à fonctionner en société. Pour les enfants, les conséquences, c’est d’abord les difficultés liées à la scolarisation puisque nous avons très peu d’écoles spécialisées. Vous savez qu’à l’école, si vous n’êtes pas adapté au système, on vous rejette. Ce sont des enfants qui seront dans la rue à errer ; chez les adultes, les conséquences surviennent dans au niveau familial, au niveau des couples. Aujourd’hui, il y a beaucoup de couples qui divorcent. La dimension souffrance, stress, des non-dits, des secrets qui génèrent la souffrance morale sont au cœur de ces difficultés là. Quand il y’a un problème de communication, probablement c’est que la personne cache une souffrance derrière et elle tait cette souffrance ; tout cela mène parfois au suicide. Les gens sont parfois acculés à des situations. Le suicide résulte d’une situation où la personne fait face à une impasse ; cela peut être au niveau professionnel, familial, conjugal, le geste qui reste est le suicide. Souvent certains qui se suicident n’avaient pas objet de se donner la mort ; d’autres atteignent des niveaux où ils décident d’en finir, mais ce n’est pas toujours le cas.
Est-ce que l’on peut savoir le nombre de centres psychiatriques qu’il y a au Sénégal ?
Sur les 14 régions, il n’y a que 7 régions où il y a des structures psychiatriques ; c’est Ziguinchor, Louga, Tambacounda, StLouis, Kaolack, Thiès et Mbour. A Dakar, il y a le centre psychiatrique de Thiaroye, de Fann, de l’hôpital Principal et de l’hôpital militaire de Ouakam. Nous avons ces structures qui sont à Dakar et qui essaient de résorber toutes ces demandes qui viennent des régions où il n’y a pas de structures psychiatriques. Pour le nombre de psychiatres, ils sont 34 pour 14millions d’habitants. C’est très peu. Le plus dramatique est que la plupart sont à Dakar. Tous les jours, il y a des patients qui viennent du Fouta ou du fin fond du Sénégal ; d’ailleurs pour se faire renouveler l’ordonnance, ou avoir un diagnostic, alors que nous devrions aller vers des soins plus proches des populations.
Pouvez-vous nous dire le nombre de malades que vous avez répertoriés au sein de l’hôpital ?
Pour l’année 2018, il y a eu 22000 personnes qui sont venues se faire consulter, c’est beaucoup ; et il y a eu plus de 1600 qui sont hospitalisées, donc cela veut dire que la famille arrive à un moment où elle ne peut plus gérer le malade et on hospitalise le patient. Parfois aussi, il y a des malades qui font des troubles à l’ordre public et le préfet demande que l’on interne le patient. Chez les enfants, nous avons, pour les nouveaux cas qui nous arrivent chaque année, entre 600 et 700 enfants qui viennent uniquement pour des troubles psychiatriques. Et il n’y a qu’un seul pédopsychiatre et une assistante.
Selon vous, quelle est la responsabilité de la société sur la maladie mentale ?
La responsabilité est grande puisque la société, c’est l’Etat, les familles, l’hôpital. Vous savez, l’être humain est un être social, donc il grandit dans un environnement humain et il est confronté dans sa vie professionnelle ou conjugale à d’autres humains. De la même façon que l’on peut incriminer la société, elle peut également être protectrice. Elle peut participer à la guérison de certains malades ; donc le rôle de la société est primordial.
Peut-on avoir une idée du taux de guérison ?
Cela dépend ; quand vous prenez certaines pathologies comme l’épilepsie qui est le 2e motif de consultation ici, Il y a des patients où l’on arrive à arrêter le traitement. L’épilepsie nous donne beaucoup de satisfaction en termes de guérison. Pour la dépression et les angoisses, pour lesquelles la personne ne présente pas un tableau sévère, nous arrivons à les guérir et arrêter le suivi. Chez d’autres, malheureusement, ce sont des maladies chroniques où il faut prendre le traitement pendant un certain temps ; alors que là aussi il faut démystifier, ce n’est pas parce que l’on a un trouble mental que l’on doit prendre des médicaments toute sa vie. Cela n’existe pas.
Comment doit-on améliorer la santé mentale ?
Il faut séparer le niveau, il y a le niveau stratégie et politique. Il faut avoir une vision de ce que sera la santé mentale dans l’avenir proche et lointain ; nous savons qu’à l’horizon 2030, la santé mentale va être un des grands enjeux de santé partout dans le monde. Il faut se préparer à cela et orienter les politiques de santé publique. Il faut aussi une politique au niveau des infrastructures et décentraliser les structures de prise en charge de la santé mentale ; il faut miser sur la prévention.
LANCEMENT RATÉ DE PROMOBILE
Détenteur d’une des trois licences d’opérateur mobile virtuel (MVNO), Mbackiou Faye, est très en colère contre Tigo devenu free.
Détenteur d’une des trois licences d’opérateur mobile virtuel (MVNO), Mbackiou Faye, est très en colère contre Tigo devenu free. Alors que le démarrage était fixé depuis septembre dernier, l’homme d’affaires peine toujours à lancer « Promobile », la marque de Sirius Telecom. Ce, malgré des investissements presque de trois milliards F CFA.
D’après Libération, le représentant du Khalif général des mourides à Dakar avait déjà écrit à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) pour exprimer son mécontentement : « (...) Nous avons l’honneur de vous informer que notre entreprise Sirius Telecom Afrique SA compte démarrer la commercialisation de (ses) produits et services avec notre marque commerciale Promobile à partir du 18 septembre. (Toutefois), il est à signaler que nous tardons à recevoir la proposition de convention commerciale de la part de notre partenaire malgré différentes requêtes. Cet état de fait constitue un blocage dans le démarrage effectif des activités commerciales de notre marque. »
Poursuivant dans sa missive, Mbackiou Faye relevait, à l’époque déjà que « Saga holdings limited voudrait lancer une campagne de communication sur le changement de sa marque commerciale en octobre 2019. Et c’est la raison pour laquelle elle veut nous imposer le lancement de notre marque Promobile en novembre 2019. »
Dans une autre lettre adressée au Directeur général de l’ARTP, l’homme d’affaires revenait à la charge pour lui annoncer qu’il rejetait « l’offre commerciale dans sa globalité » faite par Free Sénégal. Le désaccord, dénonçait Mbackiou Faye, porte sur le tarif de communication à la minute de 4 FCFA hors taxe au lieu de 3,5 F CFA HT. Le rendez-fixé le 9 octobre dernier, pour le lancement de Promobile à la veille du Magal (commémoration de l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme), a été également raté.
Aux dernières nouvelles, le président Macky Sall se serait saisi du dossier, signale le journal.
Youssou Ndour (You Mobile avec Orange) et El Hadji Ndiaye (Origine SA avec Expression) sont les détenteurs des deux dernières licences de MVNO.
SONKO AUDITIONNÉ PAR LE DOYEN DES JUGES
Une audition qui fait suite à sa plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire dite des 94 milliards relative au titre foncier 1451/R
Ousmane Sonko a été entendu, hier à 17 heures, par le doyen des juges du Tribunal de grande instance de Dakar. Une audition qui fait suite à sa plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire dite des 94 milliards relative au titre foncier 1451/R.
Ousmane Sonko a été auditionné, hier, par le doyen des juges, Samba Sall. Il a été entendu sur les deux plaintes relatives à l’affaire des 94 milliards et de la Commission d’enquête parlementaire mise en place par l’Assemblée nationale pour la même affaire. La révélation a été faite, ce jeudi, par le député lui même à ses militants devant le siège de Pastef, sis sur la Vdn. Selon lui, il a confirmé devant le doyen des juges, «à la virgule près», tout ce qu’il sait de cette affaire. Dans la même veine, Ousmane Sonko a réitéré qu’il dispose de ses preuves concernant les accusations contre l’ex directeur des Domaines, Mamour Diallo, mais il ne les brandira que devant le Tribunal. Car, dit-il, «ce dossier est un dossier judiciaire et non pas une procédure politicienne avec des manœuvres», faisant référence à la plénière sur le rapport de la Commission d’enquête parlementaire prévue aujourd’hui à huis clos. Sonko considère que ladite commission est «illégale» parce que la procédure judiciaire est déjà déclenchée et que ce qui se passera devant cette commission n’est que du «théâtre».
«Le rêve de Macky Sall est de me voir à la prison de Rebeuss»
Après avoir accusé le président de la République, Macky Sall, d’être «l’instigateur» avec son «laboratoire composé de professeurs d’université, tailleurs, d’avocats, de hauts fonctionnaires», Sonko a listé les délits qu’on voudrait lui coller pour l’emmener en prison. Il a parlé de «diffamation, diffusion de fausses nouvelles, dénonciations calomnieuses, troubles à l’ordre public et atteinte à la sûreté de l’Etat, recel de documents». «Macky sall ne réussira pas son coup, parce que nous ne nous laisserons pas faire, quel qu’en soit le prix». Préparez-vous ! Allez avec intelligence et stratégies pour ne pas tomber dans leur piège pour réussir leur coup», conseille-t-il à ses partisans. Ousmane Sonko estime qu’aujourd’hui, «le rêve de Macky Sall est de (le) voir à la prison de Rebeuss».
«Nous sommes des opposants, qu’il nous laisse nous opposer»
Par ailleurs, il a déclaré que le projet du chef de l’Etat à travers le dialogue national est de mettre en place un gouvernement d’union nationale, faire voter une loi d’amnistie générale pour les 25 ans afin de protéger ses proches pour l’après-pouvoir. «On ne dialogue pas.
Qu’il nous laisse nous opposer. Nous sommes des opposants», demande le leader de Pastef. Pour lui, Macky Sall se trompe d’adversaires. Ses adversaires, selon Ousmane Sonko, sont l’insécurité alimentaire en milieu rural, la problématique de l’orientation des milliers de nouveaux bacheliers, les 10 mille agents Asp dont il veut se débarrasser. Sonko a dénoncé par ailleurs l’interdiction de la conférence de presse de ses avocats.
LES 150 EMPLOYES DE SIGELEC DE POUT SONNENT LA REVOLTE
Les 150 employés de la Société Industrielle de Générateurs Electriques (Sigelec) de Pout sont envoyés au chômage technique depuis plus de 24 mois et vivent dans le dénuement total.
Les 150 employés de la Société Industrielle de Générateurs Electriques (Sigelec) de Pout sont envoyés au chômage technique depuis plus de 24 mois et vivent dans le dénuement total. La clause du versement mensuel des 40% de salaire, conclue devant l’Inspecteur du Travail n’ayant pas été respectée, ils ont exprimé hier leur colère. Si rien n’est fait après l’alerte, ils menacent d’observer la grève de la faim.
Les 150 travailleurs de la Société Industrielle de Générateurs Electriques (Sigelec) de Pout sont dans le désarroi total à cause du dénuement total dans lequel ils vivent. Et pour cause, suite à un arrêt technique de l’usine, ils sont restés plus de 24 mois sans salaires. Selon le délégué du personnel Boubacar Sidy Diallo, toutes les démarches nécessaires ont été faites pour que les droits des travailleurs soient respectés, mais en vain. Après cette énième alerte, dit-il, si rien n’est fait, ils vont observer la grève de la faim. Quand la décision de mettre les employés au chômage technique a été prise, explique Boubacar Sidy Diallo, il avait été convenu devant l’Inspecteur du Travail, le versement mensuel de 40% des salaires. Mais jusqu’à ce jour, cette clause n’est pas respectée. Ainsi, les travailleurs sont sans ressources plus de 24 mois et sans mesure d’accompagnement. Plusieurs rencontres ont eu lieu à l’Inspection du Travail, mais jusqu’à présent rien n’a été fait. Un mémorandum a été déposé auprès de toutes les autorités, mais c’est un mutisme total surtout de la part de l’Etat. La même attitude a été constatée chez certains héritiers qui ont également reçu le mémorandum. Pour lui, ces derniers devraient se prescrire au moins le devoir de venir rencontrer les travailleurs, malheureusement ils affichent une posture qui frise le mépris. La seule explication donnée, c’est que la situation découle d’un problème de trésorerie, ce qui constitue pour lui un argument fallacieux.
A l’en croire, toutes les opportunités ont été données au Directeur Général, qui prétend chaque jour qu’il est en train de chercher des partenaires pour consolider les acquis. «Aujourd’hui, après lui avoir donné tout ce temps, les travailleurs ont pris leurs responsabilités, pour engager le combat, afin d’entrer intégralement dans leurs droits. J’ai intégré l’usine en 1995 et depuis lors, aucune pile sortie des ateliers n’a fait l’objet d’une mévente. Même au moment d’envoyer les employés au chômage technique, l’usine produisait et vendait bien. Il arrivait même que les commerçants déposaient d’avance leur argent, pour pouvoir décrocher un quota. Ce qui veut dire que les affaires de Sigelec était florissant. Depuis deux ans, nous vivons un calvaire indescriptible, avec des enfants qui ne vont plus à l’école», se désole Boubacar Sidy Diallo. Devant ce mutisme, il annonce la tenue de manifestations répétitives. Dans le plan d’action, il est même prévu un sit-in à Dakar pour mieux alerter l’opinion nationale et internationale sur le calvaire que vivent les employés de la Sigelec. «Si après cette première phase de protestation, l’employeur et les autorités continuent de faire la sourde oreille devant notre sort tragique, nous allons employer la manière forte en observant une grève de la faim illimitée», avertit le délégué de personnel avant d’accuser les héritiers de Feu Idrissa Seydi de les avoir plongés dans cette situation chaotique.
LA DIRECTION DE L’USINE AVAIT PREDIT CETTE SITUATION EN 2010
Les employés de l’usine mis aujourd’hui au chômage technique sont dans le désarroi, mais force est de reconnaître que la direction de la SIGELEC avait prédit une telle situation en 2010. Elle n’avait cessé de tirer la sonnette d’alarme depuis lors, pour dire que l’avenir de l’usine était menacé par l’arrivée des piles contrefaites. En 2010 déjà la douane et la gendarmerie avaient saisi 272 caisses de piles contrefaites, soit plus de 110.000 unités entreDakar et Thiès. Et en janvier 2013, les soldats de l’économie et les pandores avaient réussi à mettre la main sur près de 5.000 piles contrefaites ou frauduleuses, soit 200 cartons. Ces marchandises prohibées étaient destinées au marché national, ce quituait à petitfeu la Sigelec de Pout, la seule usine au Sénégal, spécialisée dans la fabrique de piles. Lors de la cérémonie d’incinération des piles prohibées dans l’enceinte de l’usine, Daouda Diouf, Directeur adjoint administratif etfinancier, responsable informatique de l’usine, affirmait que la Sigelec était en train de s’écrouler à cause de la commercialisation piles frauduleuses ou contrefaites. Acause de l’impact négatif de la fraude et de la contrefaçon, disait-il, le nombre de travailleurs dans l’usine est passé de 400 en 2007 à moins de 150 en 2013. Et avant le phénomène de la contrefaçon, la Sigelc parvenait à écouler sur le marché 25.000 cartons de piles par mois. Le chiffre d’affaire qui en découlait, permettait de verser plus de 3 milliards de Fcfa dans les caisses de l’Etat en terme de taxes
«J’AI FINALISE LA REQUETE DE 30 MILLIARDS AUPRES DE LA BOAD…»
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Seydou Sy Sall quitte la Délégation Générale à la Promotion des Pôles urbains (Dgpu) dans une étincelante santé financière.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Seydou Sy Sall quitte la Délégation Générale à la Promotion des Pôles urbains (Dgpu) dans une étincelante santé financière. D’autant qu’il a pu décrocher auprès de la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad) une enveloppe de 30 milliards Fcfa dans le cadre du financement des Voiries et Réseaux Divers (Vrd) prévus dans les Pôles. Séduite par ce programme, la Banque d’Investissement et de Développement de la Cedeao (Bidc) s’est engagée à apporter un complément de financement de 15 milliards Fcfa. Grâce à ces financements, il laisse entre les mains de son remplaçant Diène Farba Sarr une structure dont les plus grands travaux sont déjà achevés.
Seydou Sy Sall a définitivement fait ses adieux la Délégation Générale à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (Dgpu). Remercié de son poste de Délégué Général à la faveur du Conseil des ministres du 18 septembre dernier, il a passé hier le témoin à son remplaçant Diène Farba Sarr. La cérémonie de passation de service entre les deux hommes s’est déroulée devant une forte assistance (la plupart des partisans du Délégué Général entrant) et dans une ambiance empreinte de cordialité et de civilité.
Après avoir souhaité la bienvenue et pleins succès à son successeur, Seydou Sy Sall a rappelé le contexte dans lequel la Dgpu a été créée en mai 2014 et les missions qui lui étaient assignées. Sur ce, il a fait son bilan à la tête de la structure en évoquant les différents projets réalisés, ceux en cours et ceux qui sont envisagés dans les deux pôles urbains.
En effet, la Dgpu est née, selon lui, suite à la volonté du Président Macky Sall d’apporter une solution à la forte concentration des activités socioéconomiques à Dakar, à la congestion dans la capitale sénégalaise d’une part, et à la nécessité de repositionner l’agglomération sur l’échiquier continental, d’autre part. Muni de sa lettre de mission, le natif de Koungheul a lancé «des générations de travaux à Diamniadio dont certains sont déjà achevés et les infrastructures réalisées opérationnelles».
Et de citer «le cas du Centre International de Conférence Abdou Diouf (Cicad), du complexe sportif Dakar Aréna, des sphères ministérielles, du programme ambitieux de 40.000 logements à Diamniadio, du programme des hôtels, du programme d’équipements en voiries et réseaux divers (Vrd) du parc industriel, du Marché d’Intérêt National (MIN), etc». A côté des infrastructures déjà réalisées, d’autres travaux sont en cours, faisant ainsi de Diamniodio un gigantesque chantier à ciel ouvert. Et sous peu, les Voiries et Réseaux Divers (Vrd) qui devraient accompagner le projet seront réalisés.
D’autant que des financements ont été trouvés dans ce cadre par le Délégué Général sortant. «Sous l’impulsion du Président de la République, j’ai pu finaliser la requête de 30 milliards de FCFA auprès de la Boad dans le cadre du financement des Vrd. La Bidc a rejoint la Boad pour apporter un complément de financement de 15 milliards de FCFA sur ce même programme», a annoncé Seydou Sy Sall qui estime sur un autre registre que le Plan d’aménagement urbain, hydraulique et paysager est achevé. A cet effet, renseigne-t-il, «le projet de requête de financement transmis au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a été soumis à la République Populaire de Chine qui s’est engagée à accorder un financement de 25 milliards de francs CFA».
Les évènements de dimension mondiale prévus au Sénégal sont attendus par la Dgpu pour s’illustrer en y jouant un rôle particulièrement considérable. «Dans le cadre de la préparation du Forum Mondial de l’Eau de 2021, du Sommet Chine Afrique et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022, la Dgpu a agréé des promoteurs privés pour la construction de réceptifs hôteliers. Ces derniers se sont engagés à porter l’offre actuelle de 150 lits de l’hôtel Radisson de Diamniadio à un millier de lits.
A titre illustratif, l’hôtel Saida de 120 lits et celui du Complexe Dakar Diamniadio Sports City (DDSC) de 160 lits, vont démarrer leurs travaux à la fin de ce mois», a annoncé hier Seydou Sy Sall devant son successeur. Entre autre bilan, il a indiqué que le schéma directeur opérationnel du Pôle urbain du Lac Rose est élaboré, le processus préalable de concertation est bouclé. «Il reste une seule étape dans l’action foncière : la signature de la convention de cession entre les services des domaines», explique-t-il avant d’ajouter que la première opération portant sur 10.000 logements pourrait être lancée par le chef de l’Etat avant la fin de cette année.
AISSATOU SOPHIE GLADIMA À TOUBA POUR APPORTER ‘’SON SOUTIEN’’ AU MAGAL
La ministre a effectué Jeudi une visite à Touba en vue d’apporter « son soutien » à la réussite de la célébration du 18éme jour du mois de Safar commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
Le ministre des mines et de la géologie, Aissatou Sophie Gladima a effectué Jeudi une visite à Touba en vue d’apporter « son soutien » à la réussite de la célébration du
18éme jour du mois de Safar commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
A la tête d’une importante délégation, elle a été reçue par Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Khalife général des mourides.
« J’avais promis, depuis deux mois, de passer voir le Khalife général et j’ai demandé l’autorisation au Président de la République, de magnifier ma solidarité pour la célébration du Grand Magal de Touba », a expliqué Mme Gladima.
Souhaitant que les prières qui accompagnent le magal apportent beaucoup de grâce pour le pays, le ministre a exprimé aussi le vœu qu’elles puissent ’’revigorer tout croyant pour l’atteinte des objectifs du PSE et la réussite du chef de l’Etat dans toutes ses missions’’.
Elle a aussi remercié vivement le Khalife général des mourides pour son accueil chaleureux.
L’ASSEMBLEE NATIONALE EN SEANCE PLENIERE POUR UNE MODIFICATION DE SON REGLEMENT INTERIEUR
Les députés ont entamé vers 10 h 15 la séance plénière prévue pour examiner une proposition de loi modifiant et complétant la loi organique numéro 2002-20 du 15 mai 2002
Les députés ont entamé vers 10 h 15 la séance plénière prévue pour examiner une proposition de loi modifiant et complétant la loi organique numéro 2002-20 du 15 mai 2002 portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.
La séance se déroule sous la direction du président de l’institution parlementaire, Moustapha Niasse, en présence du secrétaire d’Etat chargé des Droits humains et de la Bonne gouvernance Mamadou Saliou Sow.
‘’La réforme du règlement intérieur est une opportunité du fait qu’elle s’inscrit en droite ligne des dernières modifications d’ordre constitutionnel, notamment la suppression du poste de Premier ministre, l’élargissement du champ de compétences de l’Assemblée nationale à l’évaluation des politiques publiques’’, est-il écrit dans un rapport consacré au projet de loi et remis aux journalistes.
Selon ce document, le nouveau règlement intérieur à examiner par les députés devrait permettre une ‘’reconfiguration des commissions permanentes’’ de l’Assemblée nationale, ‘’à travers le recentrage de leur spectre d’interventions, pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de leur mission législative et de contrôle’’.
‘’L’examen de de la loi de finances a été souvent marquée par une (…) mauvaise utilisation du délai de 60 jours imparti par la Constitution’’, affirme la commission des lois de l’Assemblée nationale dans le rapport remis aux journalistes.
Le texte laisse entendre que ce délai est insuffisant, ce qui conduit à ‘’l’adoption de certains budgets ministériels, sans débat [parlementaire]’’.
Le règlement intérieur à examiner par les députés prévoit une ‘’suppression du passage obligatoire des ministres’’ devant les commissions parlementaires, ‘’pendant la session budgétaire’’.
Mais, ajoute le texte, ‘’la commission des finances, compétente au fond, se saisit directement du projet de loi de finances initiale’’.
Le rapport ajoute que ‘’cette réforme consolide le principe de la sincérité budgétaire et le nouveau paradigme que constitue le budget-programme’’ instauré au sein des huit Etats membres de l’UEMOA.
Il rappelle que ‘’la seconde génération de réformes concernera toutes les autres questions permettant une meilleure adaptation du règlement intérieur au contexte institutionnel actuel et devra être bouclée avant le 30 avril 2020’’.
LE SENEGAL ETALE SES ECHECS SUR LE MARCHE AFRICAIN
Au moment où des pays comme la Cote d’Ivoire et le Maroc affichent un taux des exportations qui représente plus de 30% de leur PIB, le Sénégal lui, rame avec un faible rythme de croissance de 9 % en moyenne annuelle sur un barème de 27% du PIB national.
Au moment où des pays comme la Cote d’Ivoire et le Maroc affichent un taux des exportations qui représente plus de 30% de leur PIB, le Sénégal lui, rame avec un faible rythme de croissance de 9 % en moyenne annuelle sur un barème de 27% du PIB national. Des résultats alarmants qui ont poussé la ministre en charge du Commerce et des petites et moyennes entreprises (PME), Mme Aminata Assome Diatta, à se pencher sur cette situation préoccupante dans un contexte fortement marqué par le libre échange continental africain. Hier, sur recommandation du président de la République, Macky Sall, les autorités en charge du commerce et le secteur privé national se sont réunis pour élaborer une stratégie de développement et de promotion des exportations afin d’atteindre les objectifs commerciaux sur le marché africain. Ce qui ressemble fort à une gageure !
Chères élèves, la balance commerciale du Sénégal est déficitaire ! Cette phrase, tous les apprenants sénégalais ont dû l’entendre au moins une fois durant leur cursus scolaire, tellement la balance commerciale de notre pays est structurellement déficitaire depuis notre indépendance. Cela dit, actuellement, face aux perspectives du marché international qui s’annoncent incertaines, l’heure est au repositionnement stratégique. La zone de libreéchange continentale africaine (ZLECA) mise en place par les Etats membres de l’Union africaine peut constituer une nouvelle donne allant dans le sens de promouvoir l’essor du commerce intra africain, notamment les exportations. En ce sens, les autorités en charge du commerce et le secteur privé national ont tenu hier un atelier de réflexion autour de la faillite du système commercial sénégalais afin de produire un document d’orientation stratégique des exportations. Le diagnostic effectué à cette occasion fait apparaître que le volume de nos transactions sur le plan de l’export est loin d’être reluisant. En particulier, les performances réalisées sont restées mitigées sur la période de mise en œuvre de la première phase du Plan Sénégal émergent (PSE). Ce même si pendant cette période, les exportations par habitant ont été multipliées par 1,27 passant de 111 749, 91 FCFA en 2014 à 142 888,6 FCFA en 2018. Il reste ainsi un gap à combler de 1,73 pour l’atteinte de l’objectif, renseigne un document provenant des services du ministère du Commerce et des PME. D’où l’appel lancé en direction de nos opérateurs économiques à redoubler d’efforts.
« Si les efforts sont menés pour juguler les contraintes auxquelles font face nos exportations compte tenu notamment de la faible pénétration des marchés mondiaux, de la faible transformation des produits exportés, la faible sophistication des produits, l’insuffisance de la logistique et du réseau d’infrastructures de commerce, les performances du Sénégal peuvent être améliorées » s’est dit convaincue la ministre du Commerce et des PME, Mme Aminata Assome Diatta, venue présider la rencontre. Selon celle qui fut, justement, directrice du Commerce extérieur, « la mise en œuvre de l’accord instituant la ZLECA représente une aubaine pour le Sénégal qui réalise déjà 43 % de ses exportions sur le marché africain. D’où la nécessité de promouvoir la pénétration du marché continental où le potentiel de croissance et la taille de la demande sont parmi les plus importants au monde », a indiqué Mme Diatta. Ainsi, pour arriver à cet objectif qui est de pénétrer le marché africain, le successeur de Mme le ministre au poste de directeur du commerce extérieur estime que la qualité de l’offre doit être au rendez vous. A l’en croire, avec la mise en œuvre de la seconde phase du PSE, s’impose une « diversification et une amélioration des produits et services exportés pour amener le taux de marchandises exportés à 45,21 % en 2023 ».
CHEIKH NGANE, DU SECTEUR PRIVÉ
« Il faut une autonomie des PME » « Nous avons une masse de petites et moyennes entreprises qui devraient être connectées sur les chaines d’approvisionnement. Mais malheureusement, il y a de grosses firmes internationales qui se sont installées dans le pays et font tout à l’horizontal en s’occupant entièrement du processus de production. Alors que cela influe négativement sur le développement des entreprises nationales qui vont avoir de la peine à pouvoir tendre vers l’exportation. Il faut une autonomie des PME ! », a soutenu Cheikh Ngane, venu porter la voix du secteur privé national. Selon lui, il urge de renforcer les PME qui doivent constituer le socle de l’économie de notre pays. Sur le plan continental, M. Ngane estime que les échanges interafricains sont entravés par une politique commerciale mal définie dans l’ensemble. « On parle de la CEDEAO et on parle partout aussi de la Zleca mais il n’y toujours pas de lisibilité claire sur les domaines de l’offre et de la demande. Or, on ne peut se lancer dans des exportations d’envergure sans pour autant maitriser le marché des autres pays africains. Donc, il faut que les acteurs soient au même niveau d’informations par rapport à la réalité du marché » a préconisé le représentant du privé national.