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4 août 2025
LA DIC FOUILLE LES COMPTES BANCAIRES D' ALIOU SALL
Parmi les banques visées, il y a la Sgbs, la Bicis, la BDK, la Cbao… Les enquêteurs veulent avoir une traçabilité sur l’origine de la fortune financière du maire de Guédiawaye.
la Division des investgations criminelles a envoyé des réquisitions auprès d’une dizaine de grandes banques au Sénégal pour avoir des informations sur l’inscription et les avoirs financiers d’Aliou Sall mis en cause dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire Petro-Tim pour laquelle il aurait reçu 250 mille dollars pour sa société Agritrans.
Parmi les banques visées, il y a la Sgbs, la Bicis, la BDK, la Cbao… Les enquêteurs veulent avoir une traçabilité sur l’origine de la fortune financière du maire de Guédiawaye.
Le journal L’Observateur qui donne l’information précise que les mouvements financiers au profit de la société Agritrans gérée par son oncle, Abdoulaye Timbo, sont également visés.
Cette fouille des comptes bancaires d’Aliou Sall fait suite à son audition par les enquêteurs qui ont décidé d’aller vérifier les informations directement à la source, c’est-à-dire éplucher dans les comptes en banque du mis en cause.
AMINATA MBENGUE NDIAYE «MAITRESSE» CHEZ LES VERTS
La guerre de succession au Parti Socialiste n’aura pas lieu. Le décès du secrétaire général adjoint ousmane Tanor Dieng pensait que la plus vieille formation politique du pays allait sombrer dans un chaos.
La guerre de succession au Parti Socialiste n’aura pas lieu. Le décès du secrétaire général adjoint ousmane Tanor Dieng pensait que la plus vieille formation politique du pays allait sombrer dans un chaos. Mais que nenni, les statuts et le système organisationnel des Verts restent les remparts contre une telle hypothèse. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Aminata Mbengue Ndiaye en tant que 1ère secrétaire nationale adjointe a les coudées franches pour prendre le fauteuil de Tanor jusqu’au prochain congrès de renouvellement… d’ailleurs, l’un des présumes concurrents de l’ex-maire de Louga Serigne Mbaye Thiam secrétaire national aux élections a voté ce dimanche pour Aminata Mbengue Ndiaye.
Le décès subite et inattendu Ousmane Tanor Dieng lundi matin 15 juillet en France a ouvert le débat sur de sa succession au niveau du PS. La nature a horreur du vide. Une telle expression du philosophe Aristote ne sied pas au PS. D’où il est carrément exclu une guerre de succession entre trois noms notamment Aminata Mbengue Mdiaye, Serigne Mbaye Thiam secrétaire national chargé des élections et l’ex membre exclu Khalifa Sall anciennement secrétaire national à la vie politique. « Dans le contexte actuel, même si Khalifa Sall revenait au PS, il se rangerait derrière Aminata Mbengue Ndiaye parce que lors de notre congrès d’investiture de notre Congrès pour le candidat de Benno Bokk Yakaar en novembre 2018, transformé en congrès extraordinaire, l’ex maire de Dakar fut élu secrétaire national politique de notre parti » souligne Khadialy Gassama membre du SEN et du BP du Ps. Ce dernier estime qu’on ne doit pas parler de guerre de succession au PS.
« Le Parti socialiste est une formation politique structurée. Le parti de Senghor, d’Abdou Diouf n’est pas un parti informel, nous avons des textes et les règles du parti qui sont précis. Si un secrétaire général au niveau de quelles que instances qui ce soient, qu’il s’agisse de la coordination, de l’union départementale, de l’union régionale, du secrétariat exécutif, il a toujours un adjoint. Et cas de vacance, c’est l’adjoint qui prend l’intérim jusqu’au prochain congrès. Les textes sont clairs, il n’y a pas d’équivoque. A ce titre, il ne saurait y avoir de guerre de succession. Aminata Mbengue Ndiaye est la nouvelle secrétaire générale du PS. En tant que 1ère secrétaire national adjoint, elle va assurer l’intérim de feu Ousmane Tanor Dieng jusqu’aux renouvellements attendus lors du prochain congrès. S’il y a un poste de patronne du PS, c’est Aminata Mbengue Ndiaye. C’est clair. Je ne parle pas de succession » explique l’économiste Kadialy Gassama.
Serigne Mbaye Thiam et Kadialy Gassama votent Aminata Mbengue Ndiaye
Ce dernier est appuyé sur ses positions par le secrétaire national aux élections du Parti socialiste, Serigne Mbaye Thiam. Ce dernier lors de l’émission I-Radio du Jury du dimanche a porté son choix sur Aminata Mbengue Ndiaye en ce qui concerne la succession défunt Secrétaire général de la première formation politique du Sénégal, Ousmane Tanor Dieng, rappelé à Dieu, lundi dernier. «Aminata Mbengue Ndiaye est première secrétaire générale adjointe. C’est elle, aujourd’hui, qui exerce les fonctions de secrétaire général du parti. Elle n’est pas intérimaire, elle exerce la plénitude de ces fonctions. Les textes disent qu’elle supplée le secrétaire général » a expliqué M. Thiam.
Par ailleurs, le responsable socialiste révélé que le défunt Sg exerçait un mandat de 4 ans après le Congrès du parti en 2014. Mais, les renouvellements, qui ont démarré l’année dernière, n’ont pas pu se poursuivre du fait de la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier. « A la place, le Congrès extraordinaire d’investiture avait prorogé démocratiquement le mandat de l’ensemble des organes y compris celui du SG qui va expirer à l’organisation du prochain Congrès prévu après les opérations de renouvellements qui ont démarré », soutient-il. Kadialy Gassama sera plus explicite sur cet aspect. Il a tenu d’abord à battre en brèche ceux qui parlent d’illégitimité des actuels membres du SEN et du BP du Ps. « Non ce sont des foutaises. Le dernier congrès ordinaire avait élu Ousmane Tanor Dieng Sg du parti et Aminata Mbengue Ndiaye 1ère secrétaire générale adjointe. Ces deux responsables ont été élus lors de notre congrès 2014 à leurs postes respectifs. Si on est resté cinq années sans tenir un congrès, c’est parce que la procédure de lancement du renouvellement des instances du parti en cours ne s’est pas encore terminée. On a déjà vendu près de 150.000 cartes et tant qu’on n’a pas atteint les 75% de cartes vendues puisque la cible est de 300.000 membres, on ne peut pas renouveler.
La procédure de vente de carte continue. On n’avait suspendu les renouvellements à cause de l’élection présidentielle de février 2019. Avant cette échéance électorale, nous avions tenu notre congrès extraordinaire d’investiture en 2018 du candidat du parti avait décidé de proroger tous les mandats des responsables politiques du parti jusqu’au prochain congrès » indique le socialiste rufisquois. « Ceux qui parlent d’illégitimité ne font que parler. Au Ps, tout est statuaire et régulier. Ceux qui parlent de succession, ils ne connaissent pas les règles du parti. Tant qu’il y a un adjoint en place, il prend la place du titulaire si ce dernier n’est plus disponible. Les Bamba Fall et Barthélémy Dias sont préoccupés par leurs postes de maire avec les locales qui sont en ligne de mire. Ils voudraient bien être réélus, alors leurs seuls espoirs, c’est de retourner au Ps pour pouvoir être réélus à la tête de leurs mairies. C’est pourquoi ils parlent de retrouvailles. Aujourd’hui sur quelles structures politiques ils vont s’appuyer pour aller aux locales en espérant garder leurs fauteuils de maire. On est des héritiers d’Ousmane Tanor Dieng. On va continuer le legs pour perpétuer son œuvre tout en gardant la ligne du parti » conclut Kadialy Gassama.
LE RETOUR DES LIONS DU FOOT À LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 22 juil (APS) – L’accueil populaire réservé à l’équipe du Sénégal, vice-championne d’Afrique, est largement commenté par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Accueillis en héros à Dakar, les Lions ont reçu un hommage fort’’, selon le quotidien sportif Stades. ’’Larmes au Caire, liesse à Dakar’’, selon le quotidien Kritik qui relève que les vaincus ‘’ont été fêtés’’ comme des vainqueurs et ajoute : ‘’Zéro au Caire, Héros à Dakar’’.
Des milliers de Dakarois sont sortis ce samedi dans les artères de Dakar, pour acclamer et féliciter l’équipe nationale de football, de l’aéroport militaire de Yoff aux grilles du Palais de la République.
De retour d’Egypte où ils ont été sacrés vendredi vice-champions d’Afrique derrière l’Algérie à l’issue de la finale de la CAN 2019, les Lions ont mis plus de quatre tours d’horloge avant d’arriver à destination.
’’Accueil royal pour les Lions !’’, s’exclame Sud Quotidien tandis que Le Témoin parle d’’’un accueil en or…pour des médaillés d’argent !’’ et ajoute que ‘’les Sénégalais ont transformé une défaite en victoire’’.
Selon le quotidien L’As, ‘’les Lions gagnent le cœur du peuple’’. ‘’Battus en finale, accueillis en héros’’, note Le Quotidien qui ajoute : ‘’Les Lions retrouvent la Téranga’’.
’’Accueil populaire des Lions, décryptage d’un triomphalisme’’, affiche à sa Une le quotidien Enquête qui écrit que ‘’la toile a chauffé durant le week-end. Pendant que certains se réjouissent de l’accueil populaire réservé aux Lions du Sénégal, d’autres y voyaient simplement une prime à la médiocrité’’.
’’Qu’est ce qui explique cette euphorie ?’’, s’interroge le journal. Le sociologue Elimane Haby Kane, un des spécialistes interrogés par le quotidien répond : ‘’Les Sénégalais ont soif d’exécutoire fictionnel pour noyer leurs misères et leur désespoir dans cette euphorie passagère et accéder au nirvana que nulle autre perspective objective ne permet d’entrevoir dans les temps qui courent’’.
’’Les joies de la défaite’’, souligne La Tribune. ‘’C’était la défaite de la joie que beaucoup de Sénégalais ont célébré. Et pour cause l’équipe nationale de Karaté (féminine), championne d’Afrique, n’a pas eu une ceinture d’honneur et court derrière des primes malgré l’or au cou’’.
Le journal cite d’autres champions et estime qu’il faut aller ‘’dans le véritable bon sens en fêtant également ceux qui gagent pour le Sénégal’’.
Le Sénégal ’’a accueilli triomphalement ses Lions avant-hier’’, dit Source A qui ajoute : ‘’Circulez, on fête les losers’’.
’’On a voulu montrer aux perdants que le 12e Gaindé peut se contenter du peu ; qu’il n’est pas exigeant vis –à-vis de lui-même. Résultat, le drapeau de la gagne est en berne. L’heure devait être à l’introspection pour savoir pourquoi face à certaines grandes équipes, les Lions ne savent pas transformer le plomb en or, l’impossible en possible, l’abattement en euphorie’’, écrit Source A.
Par Mor AMAR
LE 12E GAÏNDE MAGNIFIQUE !
La seule star, c’est lui. Pas les joueurs, ni l’encadrement, encore moins les autorités politiques qui tentent, une fois de plus, la récupération. Lui, c’est le peuple,.
La seule star, c’est lui. Pas les joueurs, ni l’encadrement, encore moins les autorités politiques qui tentent, une fois de plus, la récupération. Lui, c’est le peuple, à travers cette jeunesse déçue, mais debout, qui a tenu à dire “merci’’ à ses représentants à la Coupe d’Afrique des nations. Malgré le goût amer de la défaite !
Comme un père donnant des bonbons à son enfant classé 2e ou 3e à l’examen, bien que conscient qu’il aurait pu, avec un peu plus d’efforts, être premier. Un peuple grand, endurant, patient, reconnaissant. Un peuple qui ne récompense pas seulement le résultat final, mais qui tient compte des efforts déployés. De quoi donner des frissons à des garçons méritants comme Kalidou Koulibaly.
Non ! Le peuple sénégalais n’est pas amorphe. Il n’est ni complaisant ni méchant. Très critique, quand c’est nécessaire, il sait doper ses enfants, quand ils le méritent. De cet accueil triomphant, la bande à Sadio Mané doit tirer la leçon suivante : le peuple ne leur demande point de se transformer en extraterrestres, mais juste d’être des guerriers, quand ils revêtent le maillot national. Et pourtant, ce peuple, dans sa chair, souffre de la mal gouvernance, de l’absence de justice sociale, de la boulimie de ses dirigeants, entre autres. Comment cette jeunesse, assaillie partant de maux, peut en arriver à exprimer autant de joie de vivre pour une équipe défaite ?
En fait, cette jeunesse a tenu à montrer qu’au-delà de la défaite et de la victoire, il y a bien plus important. Ce qui, du reste, reflète bien la nature de la société sénégalaise. N’est-on pas la terre de l’hospitalité ! Ici, “nay rafette’’ est bien plus qu’un simple slogan de rue. Ce qui fait éclater des émeutes dans d’autres pays nous rend parfois indifférent ou stoïque. Oui !
Cela a certes ses inconvénients, donne parfois l’impression d’un peuple mou, crédule, inconscient des grands enjeux de l’heure. Mais cela a également ses avantages, dont le plus précieux est cette stabilité de plusieurs décennies que beaucoup nous envient. Samedi, le peuple a encore une fois montré qu’il n'attend rien d'extraordinaire de ses joueurs comme de son élite. Il demande juste un peu d’efforts, du respect et la préservation de son honneur. C’est d’ailleurs ainsi qu’il faut comprendre toute l’énergie déployée pour dire non à Oxfam et à tous ceux qui seraient tentés d’entamer l’essence même de notre existence. La pauvreté oui, mais l’indignité et le déshonneur, jamais !
LE «CARTOUCHARD » EXERÇAIT COMME GYNECOLOGUE
Les pandores de la Section de recherches de Colobane ont mis hors d’état de nuire un ancien étudiant à la faculté de Médecine de Dakar. A. I. Ba exerçait illégalement la fonction de gynécologue dans une clinique sise à Pikine.
Médecin à la retraite, Dr B. Diop a ouvert un cabinet médical privé du nom de Shamsul Houda, après avoir rempli toutes les démarches auprès des autorités compétentes, pour continuer à mettre son savoir au service des populations. Pour assurer le service, il a décidé de s’appuyer sur A. I. Ba qui s’est révélé être un faux médecin. Selon nos informations, le bonhomme est un cartouchard de la faculté de Médecine de l’université de Dakar. Il n’a donc jamais prononcé le serment d’Hippocrate, puisqu’il n’a pas terminé ses études en médecine. Malgré tout, il se faisait passer pour un médecin gynécologue. Ayant eu vent de cela, l’Ordre des médecins du Sénégal a décidé d’y mettre fin, en déposant une plainte à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Les enquêteurs, briefés, ont fait une descente, le jeudi 18 juillet dernier, à Pikine. Sur place, ils ont trouvé le faux toubib en train de soigner des patients dont certains étaient hospitalisés. Une fouille du cabinet a permis de retrouver des documents dans son bureau sur lesquels il y a les cachets suivant : “Dr A. I. Ba Médecin’’, “Dr A. l. Ba, Médecin Gynécologue.’’ En sus de cela, le faux médecin a été trouvé en train de consulter des malades. Selon nos sources, certains parmi eux, étaient sous perfusion. C’est ainsi qu’il a été interpellé et emmené dans les locaux de la Sr pour les besoins de l’enquête. Nos sources n’ont pas souhaité communiquer sur sa ligne de défense, face aux hommes du commandant Mbengue.
Néanmoins, à la fin de sa période de garde à vue, il a été déféré au parquet. Les gendarmes lui reprochent les faits d’exercice illégal de la médecine. Quant à son patron, le vrai médecin, grabataire, ne doit son salut qu’à son état de santé particulièrement fragile, confient nos informations. Car, autrement, lui aussi serait arrêté et déféré pour complicité d’exercice illégal de la médecine. D’ailleurs, il n’est pas exclu qu’il comparaisse devant le tribunal des flagrants délits, le jour du procès.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser que ce genre de pratique n’est pas rare dans la capitale dakaroise et que la section de recherches n’en est pas à son premier coup. Fort de ce constat, des spécialistes de la santé appellent les populations à la vigilance et les autorités à plus de rigueur dans la délivrance des autorisations concernant l’exercice privé de la médecine.
«LES BISSAU-GUINEENS VIENNENT AU SENEGAL FAIRE DES RAZZIAS »
Ces derniers temps, les habitants de la commune de Niagha, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, ont le sentiment de vivre “une forme de guerre froide entre la Guinée-Bissau et le Sénégal’’, déclare le maire Yoro Mballo
Le maire de la commune de Niagha, Yoro Mballo, par ailleurs Vice-Président du Conseil départemental de Goudomp, région de Sédhiou, souligne que les populations en ont marre que les Bissau-Guinéens viennent au Sénégal faire des razzias et emporter leur bétail. Il met en garde les autorités des deux pays que les populations du département feront justice elles-mêmes.
Ces derniers temps, les habitants de la commune de Niagha, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, ont le sentiment de vivre “une forme de guerre froide entre la Guinée-Bissau et le Sénégal’’, déclare le maire Yoro Mballo, par ailleurs Vice-Président du département de Goudomp. En cause, le vol de bétail dans toute la zone frontalière. La situation est à ce point tendue que “tous les propriétaires de troupeaux, qu’ils soient du coté du Sénégal ou de la Guinée-Bissau, détiennent des fusils. Et ces armes-là, c’est quoi ? Ce que la justice appelle la légitime défense. Car, ces derniers jours, les Bissau-guinéens franchissent la frontière et viennent au Sénégal non pas pour voler nos bêtes, mais pour faire une razzia. Et si les autorités sénégalaises et bissau-guinéennes n’en prennent pas garde, les populations du département de Goudomp feront justice elles-mêmes’’. Car, selon l’édile, la coupe est pleine, depuis longtemps. “Les populations en ont marre. Parce qu’elles ne peuvent pas accepter que quelqu’un vienne dans leurs troupeaux faire une razzia. Si tu parles, ils te tuent et s’emparent de ton bétail, avant de prendre la poudre d’escampette, direction la Guinée-Bissau. Donc, si tu as un fusil, tu ne vas pas de te laisser dépouiller. Il est temps que les autorités étatiques des deux pays prennent la question du vol de bétail à bras le corps, afin d’éviter le pire qui se profile à l’horizon’’. Il souligne qu’en tant que vice-président du Conseil département de Goudomp, il a adressé des requêtes aux Ong pour obtenir un appui financier et matériel afin d’organiser un dialogue transfrontalier à Lambang, dans la région d’Oio, en Guinée-Bissau, à 1 km de la frontière entre les deux pays. “Cette rencontre va regrouper tous les propriétaires de troupeaux du département de Goudomp, les autorités sénégalaises et bissau-guinéennes et même les éléments du Mfdc seront invités à cette grande réunion dont l’objectif est de trouver une solution durable et d’éviter la guerre froide entre les deux pays’’, explique-t-il. Car l’ensemble des villages situés le long de la frontière abritant des éleveurs de bétail ont des armes. Et il suffit d’une étincelle pour que la guerre éclate entre les deux peuples’’. D’ailleurs, il invite les propriétaires de troupeaux à déposer des demandes de port d’arme, du fait que le vol de bétail est devenu un véritable casse-tête chinois pour les éleveurs de la région de Sédhiou, surtout ceux du département de Goudomp.
Deux propriétaires de troupeaux tués par des voleurs
Yoro Mballo de rappeler que deux éleveurs ont été tués par des voleurs de bétail. “Ces derniers voulaient se défendre, malheureusement pour eux, les voleurs, comme à l’accoutumée, étaient armés jusqu’aux dents. Et devant la résistance, ils ont tiré sur eux. Nous avons perdu un propriétaire de troupeaux à Mangaroungou et le deuxième vers le Simbadi Brassou’’. Tout récemment, 25 bovins ont été volés sous le regard impuissant de leurs propriétaires, dans la commune de Simbandi Brassou. En représailles, une expédition punitive a été organisée par les populations de la commune de Samine qui ont franchi la frontière et ont confisqué des vaches en usant de la force. Malgré de multiples négociations, les bêtes ne sont pas restituées aux Bissau-guinéens. Les Sénégalais persistent que tant que leurs bêtes ne sont restituées par les Bissau-Guinéens, ils ne vont pas leur restituer les leurs. En attendant une solution, les deux peuplades se regardent en chiens de faïence.
CONFUSION TOTALE CHEZ LES PROTAGONISTES
Le branle-bas continue dans le secteur des assurances. Les acteurs se battent entre eux pour tirer le maximum de profits des retombées du secteur pétrolier et gazier, dans le cadre du Contenu local.
Le branle-bas continue dans le secteur des assurances. Les acteurs se battent entre eux pour tirer le maximum de profits des retombées du secteur pétrolier et gazier, dans le cadre du Contenu local. Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le différend Amsa-Pool pétrolier, les courtiers et assureurs conseils montent au créneau pour avoir leur part du gâteau.
Des enjeux énormes. Des acteurs éparpillés. Des intérêts qui divergent. Dans le secteur du pétrole et du gaz, la guerre de positionnement a déjà commencé au sein des entreprises sénégalaises comme chez les multinationales. Pour le moment, c’est le secteur des assurances qui se montre le plus dans cette bataille épique pour le contrôle du contenu local. Selon certaines sources, Amsa tient toujours tête au pool qui a été mis en place pour la prise en charge des risques pétroliers et gaziers. Du côté des membres du pool, les assemblées se multiplient. Hier encore, une réunion a été tenue et il en sera de même, le 16 courant.
A en croire nos interlocuteurs, la plupart des responsables des grandes compagnies ont été présents à la rencontre, sauf les patrons d’Amsa qui se sont faits représenter. Ainsi, la structure, dont les mérites sont vantés, depuis fin 2018, a toujours du mal à prendre son envol. Le litige remonte à la fin de l’année dernière. Pendant que la plupart des compagnies se mettaient d’accord pour constituer le pool, Amsa se montrait moins enchantée par l’initiative. Jusqu’à hier, elle tarde à apposer sa signature. Longtemps accusée de sabotage, la compagnie a récemment publié un communiqué dans lequel elle dégageait en touche les récriminations faites à son encontre. Amsa portait en même temps ses griefs à la connaissance du public. Elle avait demandé, en son temps, aux membres du pool, un certain nombre de prérequis : l’estimation du chiffre d’affaires potentiel ainsi que des flux futurs, l’établissement d’un business plan, l’étude d’impact sur les fonds propres des compagnies d’assurance, entre autres. En outre, renchérissait la compagnie d’assurance : “Les membres du pool doivent être constitués exclusivement par les compagnies agréées pour les branches 1 à 18 de l’article 328 du Code de la Cima, à l’exception des compagnies spécialisées dans les branches 2 (maladie), 14 (crédit) et 15 (caution).’’ D’après toujours Amsa, les sociétés spécialisées dans les branches 20 à 23 (assurance vie) n’ont pas vocation à couvrir des risques pétroliers. Enfin, Amsa assurance disait soumettre sa participation au pool à la modification des statuts et la révision des modalités de gestion. Et d’affirmer : “Dans la forme, la création d’un pool n’est possible que si l’ensemble des acteurs sont d’accord.
Pour l’instant, le pool n’existe pas. Le tapage médiatique et l’instrumentalisation de l’opinion ne sont que des esquives aux débats sains dans une profession qui n’a pas besoin de bruit’’, écrivait-on. Mais, à en croire nos sources, tous ces aspects ont fait l’objet de discussions sérieuses entre les protagonistes. Et une solution est en voie d’être finalisée. A ceux qui estiment qu’Amsa a eu à signer un contrat de connivence avec des opérateurs, ce membre du pool montre son étonnement et en demande des preuves. En tout état de cause, après plusieurs mois, ce litige reste toujours latent, malgré les promesses de sa résolution.
Le problème des courtiers et assureurs
Et comme pour ne rien arranger, l’expert pétrolier Ibrahima Bachir Dramé, accroché à l’occasion des concertations sur le Contenu local, souligne un autre branle-bas, toujours dans le secteur complexe des assurances. Il relève, en effet, qu’à côté de la guerre Amsa-Pool pétrolier, il y a le problème des courtiers et assureurs conseils qui n’ont pas été pris en compte par la loi sur le Contenu local. Le spécialiste explique : “Vous avez dû constater que, dans le secteur des assurances, des problèmes ont commencé à se poser. En fait, la loi prévoit l’assurance proprement dit, mais oublie des sous-secteurs comme les intermédiaires (courtiers d’assurance) et les assureurs conseils. Ces catégories, juridiquement, n’ont pas été prises en compte. Tout ça risque de compliquer la tâche et soulève déjà des appréhensions chez les acteurs.’’ De l’avis de M. Dramé, les gens devraient comprendre qu’ils sont dans l’urgence. Car les multinationales, constate-t-il, “ont déjà commencé à se déployer dans les zones de production et d’exploration’’. Par ailleurs, informe le consultant international, l’urgence, pour tout le secteur privé local, serait de se mettre à niveau des exigences du secteur. “L’urgence, souligne-t-il, est la capacitation et la formation. En vérité, le Contenu local est une loi qui dit qu’à défaut d’une expertise nationale, d’un bien ou service national, les opérateurs peuvent faire appel à l’expertise, aux biens ou services étrangers. J’espère qu’ils auront l’intelligence de taire leurs querelles et d’essayer de se mettre ensemble’’. Pour lui, c’est tout l’enjeu du Contenu local qui devrait permettre au Sénégal de tirer pleinement forme des ressources pétrolières et gazières
Après la défaite du Sénégal, l’information avait des relents de fakenews. Mais elle a été confirmée pendant le weekend. Le chercheur guinéen, Mamoudou Barry a été tué vendredi dernier à Canteleu, près de Rouen, juste avant la finale de la Can, Sénégal Algérie. Un crime que les autorités françaises veulent tirer au clair. ‘‘Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à #MamadouBarry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux. Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation’’, a twitté hier le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
La victime, un Guinéen de 31 ans, enseignant-chercheur à l’Université de Rouen-Normandie, est mort de ses blessures après avoir été roué de coups vendredi soir près de Rouen, au cours d’une agression qualifiée de ‘‘raciste’’ par ses proches.
Son ‘‘ami proche’’, Kalil Aissata Kéita, enseignant chercheur à l’Université de Rouen, lui aussi Guinéen a raconté l’agression à l’Afp. Après les avoir pointés du doigt, l’agresseur leur aurait dit : “Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir”, en prélude à la finale, vers 20H30 heure française. Sorti de sa voiture pour s’expliquer, M. Barry se verra agressé physiquement. ‘‘C’est au 4e coup qu’il est tombé sur la nuque’’, a relaté son ami, selon qui l’agression était l’œuvre d’un ‘‘homme de type maghrébin’’.
L’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants, Horizon Sans Frontières, a aussi condamné hier ‘‘avec la plus grande fermeté l’assassinat du Guinéen’’, par la voix de son président Boubacar Sèye. Ce dernier a appelé, dans un communiqué, le Procureur de la république de Guinée à s’autosaisir ne pour permettre à son homologue français de déclencher une procédure judiciaire. Une démarche presque inutile puisque ce dernier, Pascal Prache, a avoué à l’Agence France Presse que ‘‘les investigations sont en cours. Les auditions et vérifications devraient permettre de préciser le déroulement des faits’’.
PAR ME DJIBRIL WAR
ADIEU OUSMANE, MERCI ENCORE PRÉSIDENT MACKY
La nouvelle était tombée quelques heures après la victoire de nos valeureux lions dont vous fûtesen tant que grand sportif leur soutien constant et inconditionnel.
La nouvelle était tombée quelques heures après la victoire de nos valeureux lions dont vous fûtesen tant que grand sportif leur soutien constant et inconditionnel. Tous ceux qui ont connu cette silhouette svelte, cette démarche ferme, ce regard grave, cette allure pleine de vie se sont posés cette même question : Comment ? La joie des Sénégalais qui avaient continué à fêter notre qualification en finale de la CAN dans une chaude ambiance fut de courte durée. Il avait été décidé par le décret divin du Tout Puissant, Allah notre Créateur, que vous serez le grand absent à ce grand rendez vous tant attendu, pour le quel vos prières ne nous ont guère fait défaut, depuis votre lit d’hôpital. Depuis, cette liesse populaire s’était dissipée dans une morne ambiance. C’est que les Sénégalais, hommes, femmes, enfants, vieux des villes et des hameaux les plus reculés du pays, dans leur vécu quotidien vous avaient toujours intégré en leur sein comme un fils, frère, mari, père gendre, ami modèle « L’unanimité n’existe que chez les peuples de dieux et d’esclaves », dit-on.
La vérité, nous de l’opposition, en son temps jusqu’en l’An 2000, n’avions douté de votre sincérité, de votre honnêteté intellectuelle constantes. Et que dire de votre esprit patriotique rassembleur et pacifiste, essence et socle de la Coalition BENNO BOKKYAAKAR, dont vous avez si bien contribué á sa concrétisation, vous et d’autres illustres compagnons, comme vos frères aînés le Président Moustapha Niasse, Dansokho? Qui pourrait sérieusement démentir que cette union sacrée autour de l’essentiel, derrière votre frère cadet, « le benjamin du groupe », par delà les diversités idéologiques, des parcours, mue par un seul et noble intérêt, le devenir du Sénégalest et restera unique par sa durée, et par son climat de paix , de solidarité et de loyauté ?
La vie des bonnes gens ne nécessite point qu’on en parle. Elle parle d’elle-même. S’il était permis de le faire, sans risque de nous tromper, nous dirions ceci de vous Ousmane : Populaire, vous êtes resté peuple. Vous n’avez jamais chanté, bonne naissance oblige, cet air du temps qui s’appelle l’arrogance, snober ses anciennes connaissances. Cette foule composite d’hommes, de femmes et de jeunes , adultes, vieux, de condition modeste, qui ont tenu à vous faire cette ultime haie d’honneur tout au long du parcours de cet impressionnant cortège, malgré la douleur, le désarroi qui se lisaient sur leur regard éploré et leur mine triste ne nous démentiront point ! On notait cette même ambiance partout, dans le Walo, à Ndombo Sandjiri, Alarba, que vous connaissiez trop bien, vous leur digne fils, avec votre condisciple et plus que frère de toujours AblayeThiam, notre oncle Ousmane Mbodj et votre neveu, notre cousin Madické Mbodj, Maire de Ndombo, votre ami de toujours PapeYama et son frère Yaxam Mbaye. Vous avez sorti cette contrée des ténèbres et étanché la soif de ses habitants, en y installant l’électricité et le réseau de distribution d’eau potable, les préservant de la bilharziose. Homme de foi et de conviction, vous avez toujours été constant dans vos engagements, quel que soit la situation. qui a tenu bon le gouvernail de ce gros paquebot battant « pavillon Parti Socialiste » que vous avait confié le Président Abdou Diouf en pleine tempête, un certain soir de mars 2000 ? qui était ce commandant légendaire, au milieu de l’océan casquette bien vissée, droit dans ses bottes, faisant face à des menaces, intimidations, tracasseries de toutes sortes, d’alléchantes propositions pour amener son équipage, ses fidèles et loyaux passagers à bon port ?
Alors que bon nombre de responsables avaient pris l’option du sauve- qui –peut, en sautant par dessus le bastingage, pour se terrer, faire le mort ensuite par leur silence. qui pourrait alors vous donner, à vous Ousmane des leçons de courage, d’- honneur ? L’on dit souvent que l’on tient toujours de son « Toureundo » (homonyme) au moins sept caractères. De votre illustre et vénéré homonyme « Ousmane (Osman) parmi les premiers disciples et gendre du Prophète, son troisième Khalife qui paracheva la Recension de la Révélation divine, le Coran, assassiné alor squ’il était en train de le lire nous retiendrons ces qualités : la piété, le courage, l’endurance, la bonté, la générosité, la politesse, la courtoisie, l’érudition, l’honnêteté, la loyauté, la sincérité. Que votre prénom vous fût prédestiné ou non, vous dont on a témoigné que vous avez récité enfant trois fois le Coran, peu importe !
Vous avez toujours fait vôtre cette noble pensée de l’Abbé de Tour, Rabelais pour le citer : « Fais ce que tu voudras, parce que gens libres bien nés, instruits, honnêtes, ayant par nature un instinct aiguillon qui toujours te pousse à faits vertueux, parce que retirés du vice, le quel on nomme honneur ». Ils étaient tous là, Le Chef de L’Etat, votre compagnon profondément atteint, son collègue du Mali , votre frère Ibrahima Boubacar Keita qui ne put continuer son témoignage étouffé par des sanglots , votre frère Ndiaga Dieng, représentant votre bien aimé le maire de Biscuiterie Doudou Issa Niasse, tous ébranlés comme votre plus que frère l’honorable Cheikh Seck, les personnalités religieuses, politiques, toutes confessions, confréries, chapelles confondues : les ministres, maires, députés, vos collègues conseillers des collectivités, conseillers économiques, arborant la bannière nationale , couvrant votre cercueil, tous unis dans la douleur et le recueillement. Cette union des cœurs et des esprits si chère au Président de la République Macky Sall pour un Sénégal uni, de Tous, Pour Tous dans les moments de joie comme dans les moments d’affliction nationale, comme c’est le cas aujourd’hui devrait être une constante en chacun d’entre nous. Ce serait profaner votre sépulture, si à peine sorti de votre concession où vous reposerez désormais à coté de votre brave père l’on se mettait à nouveau à insulter, à dénigrer, à mentir. La pensée qui devrait animer chacun d’entre nous devant votre tombe fraîchement comblée est la suivante : Hier, c’était Djibo Keita, Mbaye Jacques Diop, Bruno Diatta. Aujourd’- hui c’est Ousmane Tanor Dieng. Et Demain ? Ousmane, vous êtes parti à soixante douze ans, laissant dans la douleur veuve et enfants. Sommes nous meilleurs que-vous?
Non ! « Mors ultima ratio » : « La mort est la raison finale de tout ». La haine, l’envie, tout s’efface au trépas. Nous mourrons tous un jour ! Ne nous trompons point ! La valeur et les qualités d’un homme politique ne se mesurent guère au nombre de personnes présentes à ses obsèques. Mais elles s’apprécient surtoutpar rapport à ses faits et actes de son vivant. En cela, Ousmane, vous venez encore d’administrer, venant à la suite de vos illustres aînés, comme le Président L. S. Senghor, bâtisseur de notre Etat une leçon magistrale à la classe politique, la société civile, journalistes et autres coteries, que l’on peut aussi avoir la gloire, le prestige, le respect de ses pairs, en défendant et en exprimant ses opinions dans la courtoisie, la politesse, loin des vociférations, diatribes, insultes écrites et verbales. Vous constituez à la fois la vitrine et le miroir aux serviteurs de l’Etat, anciens premiers ministres, ministres, fonctionnaires reconvertis en opposants en leur rappelant cet adage millénaire comme quoi la parole est d’argent, le silence est d’or. Ce que le Président dans ses formules dont il avait l’ingéniosité parlant de vous disait : « Vous aviez de la tenue et de la retenue, parce que conscient des règles d’éthique et de la gravité des charges qui incombent aux serviteurs de l’Etat et de la République. Votre carrière administrative du début à la fin est comme une leçon de déontologie post- mortem pour tout agent public soucieux du bien commun. Vous êtes un homme de grande courtoisie. Votre sérénité et votre dignité ne sont jamais prises à défaut, dans le pouvoir comme dans l’opposition. Vous étiez aussi un homme de lettres à la plume exquise.
Comme disait Montaigne à propos de la relativité des choses humaines : « l’art de vivre doit se fonder sur une sagesse prudente, inspirée par le bon sens et la tolérance ». Vous avez toujours fait vôtres les vertus cardinales d’un homme politique digne de ce nom et qui hélas ne courent plus les rues : Tu ne mentiras point ! Tu n’offenseras point ! Ceux de vos proches qui vous ont connu depuis votre jeune âge l’ont confirmé. Tout devoir aux autres, et ne rien devoir à soi même, telle fut votre pénible et noble charge dans votre existence. Soixante douze ans, tout de même, ce n’est pas beaucoup dans la vie d’un homme débordant d’énergie comme vous. Mais vous les avez vécus pleinement en homme accompli, emportant avec vous, les secrets d’Etat et la reconnaissance de la Nation. Ousmane, la Nation entière qui vous pleure aujourd’hui, vous qui avez tout donné à votre peuple. Vous êtes parti rejoindre au Panthéon les illustres hommes qui ont marqué l’histoire politique du Sénégal. Devant DIEU, le Tout Puissant, votre père, vous pourrez bien dire : j’ai fait ce que j’ai pu. Vos enfants diront à leur tour : Gloire à notre père !
Ousmane,il ne fait aucun doute que les manuels scolaires d’histoire et d’instructions civiques des écoles, et des Écoles Nationales d’Administration vous consacreront de grandes pages pour que la bonne graine ne meure. En la personne des hommes, femmes et jeunes pétris de valeur dont regorge votre parti, l’espoir est bien permis. Et quoi d’autre ? Avec votre disparition, c’est la pudeur et la décence républicaines qui sont endeuillées. Merci encore monsieur le Président d’avoir honoré votre loyauté jusqu’au bout et au-delà envers votre compagnon, en veillant sur lui et sa famille et en l’accompagnant jusqu’à sa dernière demeure. « Dulce et decorum est pro patria mori » : « Il est doux et beau de mourir pour la patrie». Ainsi chantait le poète. Ousmane, reposez en paix et que la terre de Nguéniène vous soit légère. AMEN.
PAR ME DJIBRIL WAR, DIRECTEUR DE L’ECOLE DU PARTI APR
AVEC PLUS DE SENEGALAIS QUE D’ALGERIENS !
L a Confédération africaine de football a rendu public son XI type de la CAN 2019.
Sans surprise, il est dominé par des joueurs sénégalais et algériens mais la Tunisie et le Nigeria sont aussi à l’honneur. Le Sénégal s’est incliné en finale de la CAN face à l’Algérie qui a remporté le trophée pour la deuxième fois de son histoire, mais les Lions de la Teranga auront au moins un lot de consolation : ils sont les l’équipe la plus représentée dans le XI type de la compétition dévoilé ce dimanche 21 juillet par la Confédération africaine de football.
Avec cinq joueurs, les Sénégalais forment le gros des troupes de ce onze type. On y retrouve notamment les latéraux Youssouf Sabaly et Lamine Gassama mais aussi le défenseur central Kalidou Koulibaly, le milieu de terrain Idrissa « Il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c’est une décision inéluctable prise bien avant la CAN 2019 », a expliqué ce dimanche le célèbre entraîneur français, un peu plus de deux semaines après l’élimination de son équipe en 8e de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 face au Bénin. Ci-dessous, son communiqué.
A la surprise générale, le Maroc, qui figurait pourtant parmi les favoris à la victoire finale s’est fait sortir par le Bénin aux tirs au but. « Oui, on espérait tous mieux pour cette édition 2019 de la CAN en Egypte, mais le football est ainsi, il fait naître les espoirs les plus fous et nous ramène durement à la réalité d’une élimination trop rapide aux tirs aux buts », a détaillé Hervé Renard dans son communiqué.
UNE DÉCISION D’HERVÉ RENARD
L’entraîneur français explique avoir pris la décision avant le début de la compétition, mais nul doute que l’échecs des Lions de l’Atlas en huitièmes de finale a convaincu Hervé Renard de s’en tenir à ce choix. Depuis plusieurs jours, les rumeurs quant à l’avenir du sélectionneur du Maroc étaient nombreuses. La fédération marocaine avait même du démentir avoir limogé le Français, expliquant que son président Fouzi Lekjaa et Hervé Renard s’étaient rencontrés pour dresser un premier bilan de cette CAN 2019 et qu’une décision concernant l’avenir de la sélection serait prise prochainement. Hervé Renard a donc définitivement fait son choix. Il ne poursuivra pas l’aventure. L’entraîneur a par ailleurs précisé que Fouzi Lekjaa avait été mis au courant et qu’il s’était « engagé contractuellement » à respecter cette décision. Gueye et l’attaquant star des Lions, Sadio Mané.
UN TUNISIEN ET UN NIGÉRIAN DANS LE ONZE TYPE
Avec ces cinq joueurs, le Sénégal arrive juste devant l’Algérie. Les vainqueurs de la CAN place quatre joueurs dans ce onze type dont leur gardien Raïs M’Bolhi, les mi- lieux de terrain Ismaël Bennacer, élu joueur du tournoi, et Adlène Guedioura ainsi que le capitaine des Fennecs, auteur du coup-franc de la qualification contre le Nigeria en demifinale, Riyad Mahrez. Un Tunisien et un Nigérian viennent compléter cette équipe. Yassine Meriah a été désigné pour former la charnière centrale aux côté de Kalidou Koulibaly et Odion Ighalo, l’avant-centre des Super Eagles et meilleur buteur de la compétition avec cinq buts, a été choisi pour occuper la pointe de l’attaque. Pour finir la CAF a désigné le sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi pour encadrer cette équipe type de la compétition.