Eumeu Sène veut à tout prix conserver son titre de roi des arènes face à Modou Lô. Le lutteur de Pikine a promis un combat explosif aux amateurs de lutte avec frappe.
Eumeu, comment préparez-vous le combat ?
Je salue toutes les personnes présentes, ainsi que mon adversaire. J’encourage l’équipe nationale du Sénégal. Ils sont tombés, les armes à la main. Ils ont fait une bonne participation. Entre Modou Lo et moi ? Nous sommes juste des adversaires d’une soirée, nous sommes des frères. Nous ne sommes pas des ennemis. En tout cas, les amateurs ne seront pas déçus lors de ce duel. Je le prépare, comme j’ai l’habitude de faire, mais sachez qu’il y aura de la bagarre. Actuellement, je me sens bien dans mon corps. Je suis prêt sur tous les plans. Les amateurs ont soif d’un duel explosif. Ils l’auront le 28 juillet prochain, s’il plait à Dieu. Je ferais tout mon possible pour conserver ma couronne.
Modou Lô semble avoir un ascendant psychologique.
Modou Lo n’est pas ma bête noire. Nous n’avons lutté qu’une seule fois. Je vous donne rendez-vous le 28 juillet et vous verrez de quoi je vous parle. J’ai battu Bombardier et Balla Gaye à deux reprises. Et en retour, ces derniers l’ont terrassé. Je m’en arrête là. Il n’a jamais obtenu le titre de roi des arènes. Et ce n’est pas le 28 qu’il aura ce titre. S’il était un grand lutteur, il aurait dû terrasser Bombardier lors de leur confrontation.
Quel est l’enjeu de ce combat ?
Je respecte énormément ce combat. C’est le titre de roi des arènes qui est en jeu. Et je ne suis pas encore prêt pour céder ma place. Et Inchallah, je vais battre mon adversaire. Je vais le terrasser et conserver ma couronne.
On peut s’attendre à une grande mobilisation des Pikinois ?
Dans le sport, il ne doit pas y avoir de violence. Le sport est fait pour unir et non le contraire. Chacun a le droit de supporter qui il veut. Lors du décès de ma mère, Modou Lo s’est déplacé pour me soutenir dans ces moments difficiles. Donc, c’est quelqu’un que je respecte énormément. Mes supporters sont prêts pour le grand jour, mais dans la discipline et le fair-play
Par Pape NDIAYE
UNE DEFAITE TRANSFORMEE EN…VICTOIRE
Battus en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) par l’Algérie, nos Lions sont rentrés en héros. Ou, plutôt, ils ont été accueillis en héros par des dizaines de milliers de supporters déchaînés
Battus en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) par l’Algérie, nos Lions sont rentrés en héros. Ou, plutôt, ils ont été accueillis en héros par des dizaines de milliers de supporters déchaînés. Des « tiffosis » sans doute « inconscients » et peu ambitieux. Car ils ont transformé une amère et lamentable défaite en…victoire. Grotesque !
Pire, les images de cette marée humaine accueillant des « Lions » à la crinière basse étaient la risée du monde du football dès lors que cette Coupe d’Afrique 2019 nous appartenait. On devait la gagner. Pour cause, elle était plus que jamais à notre portée compte tenu de l’ossature « mondiale » de l’équipe nationale du Sénégal aux joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens. Dieu sait qu’avec un patriotisme ardent, parfois délirant, nous avions tous prié et rêvé d’être sacrés Champions d’Afrique. Ne serait-ce que pour la première fois.
A l’arrivée, la déception, comme d’habitude, a été grande à la hauteur de l’attente et de l’espoir ! Le ridicule ne tuant pas, on a donc assisté à un accueil grandiose réservé aux Lions de la Téranga pour avoir été seulement…vice-champions. Alors qu’en lieu et place, une quarantaine, voire une indifférence totale aurait dû être de mise, histoire de leur faire comprendre qu’ils devaient nous ramener la Coupe. Et rien que la Coupe !
Samedi, des dizaines de milliers de supporters et fanatiques du foot ont péché pour avoir oublié qu’on ne fête pas un socle voire un repose-coupe, mais plutôt une Coupe. Il est vrai que nos braves Lions ont joué. Vaillamment joué. Mais l’histoire ne retiendra que les vainqueurs et champions d’Afrique à savoir les Fennecs algériens. Qu’on ne nous parle surtout pas de malchance ou de parcours « exceptionnel » aboutissant à une place de finaliste. Quel finaliste ? Le Sénégal a dépassé ce statut de vice-champion depuis l’épopée de la bande à El Hadj Diouf en 2002 au Mali. Mieux, entretemps, il a été quart de finaliste mondial avec deux participations honorables en Coupe du Monde. Donc plus valorisant, pour ne pas dire plus important qu’une médaille d’argent en Can.
En clair, ce n’est pas en Egypte que les Lions ont écrit la plus belle page de l’histoire du football sénégalais au point d’être vénérés comme des Champions. Toujours est-il qu’au retour du Caire, nombreux sont les observateurs qui ont oscillé entre fierté nationale et immense honte. Car, le Sénégal n’est pas Madagascar encore moins la Mauritanie ou le Bénin voire la Guinée-Bissau dont les peuples sont autorisés à fêter leur première participation dans une Can. Excusez-nous, les échecs répétés sont difficiles à surmonter, lourds à digérer et la stigmatisation qui en découle, pénible à effacer. L’accueil « triomphal » réservé aux Lions n’a fait qu’agacer nos cœurs et prolonger nos douleurs. Sans compter la « prime de la défaite » de 20 millions de francs par tête de pipe qui leur a été octroyée par le président de la République.
LA COUR D’APPEL DE THIES REND SON VERDICT AUJOURD’HUI
Ce lundi 22 juillet, la Cour d’appel de Thiès devra livrer son verdict dans l’affaire dite des faux médicaments de Touba Bélel (région de diourbel), dans laquelle, Bara Sylla et son co-prévenu, Amadou oury diallo, avaient été condamnés
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 22/07/2019
Ce lundi 22 juillet, la Cour d’appel de Thiès devra livrer son verdict dans l’affaire dite des faux médicaments de Touba Bélel (région de diourbel), dans laquelle, Bara Sylla et son co-prévenu, Amadou oury diallo, avaient été condamnés en première instance, respectivement, à 7 et 5 ans d’emprisonnement ferme. Le lundi 27 mai, malgré le décret de grâce accordée par le président Macky Sall à Amadou oury diallo, la Cour avait estimé nécessaire de renvoyer l’audience pour citer ce mis en cause à comparaitre afin d’être jugé conformément à la loi. Le lundi 24 juin, le Ministère public a requis la réduction de la peine de Bara Sylla de 7 à 4 ans. Ce dernier accusé avait comparu seul devant ladite Cour, où était l’absent le plus présent Amadou Woury diallo, qui serait déjà rentré à son pays d’origine. des médicaments d’une valeur de 1,3 milliard FCFA en provenance de Guinée-Conakry et destinés à la capitale du Mouridisme.
Une «discrimination» avec la grâce présidentielle accordée à Amadou Woury Diallo, mais également le fait que « d’autres personnes impliquées n’aient jamais pas été poursuivies ». C’est la dénonciation faite par Me Khassimou Touré, conseiller de Bara Sylla. Selon l’avocat de la défense, le président de la République dont il dit être « mon ami, mon frère qui a beaucoup d’affection pour moi et je m’en honore », a posé « deux actes sur l’affaire de Bara Sylla sur lesquels je ne suis pas d’accord ». Et d’expliquer : « le fait qu’il ait gracié Amadou Woury Diallo qui était le convoyeur de la marchandise et condamné Bara Sylla qui n’a qu’une portion dans la marchandise. Et en plein procès, il reçoit l’Ordre des pharmaciens. C’est du lobbying. Le dossier n’a plus de saveur. Gracier le Guinéen, juger le Sénégalais, c’est de la discrimination. Ce n’est pas bon pour une bonne gouvernance judiciaire ». Le brillant avocat à la Cour révèle que « d’autres personnes sont impliquées et le tribunal est au courant. Ces personnes n’ont jamais été poursuivies dans cette affaire. Celui qui a envoyé Amadou Woury Diallo est en Guinée. Et parmi les propriétaires des colis, il y a un certain Ismaïla et un autre qui s’appelle Aziz. Ces gens n’ont jamais été poursuivis. Bara Sylla n’est propriétaire que d’une petite portion de la marchandise et on veut tout lui imputer. Cela est inadmissible et incompréhensible». Surtout il rappelle que « lors de l’audience accordée à l’Ordre des pharmaciens, le chef de l’Etat, sur la grâce obtenue par le guinéen, a dit qu’il a été abusé. Il a promis l’ouverture d’une enquête et des sanctions. Nous attendons de voir ce qui va se passer. Il se peut également que les autorités guinéennes soient intervenues en faveur d’Amadou Woury Diallo. Il peut être élargi pour des raisons d’Etat ou de diplomatie ».
ME KHASSIMOU TOURE : «La chaine s’est grippée quelque part et aujourd’hui on voudrait que Bara Sylla paie, seul, des fautes qui seraient commises»
Ce lundi 24 juin dernier, Me Khassimou Touré a, devant la Cour, exigé la « libération » de son client, avant de remarquer que « tout le monde a senti qu’il y a, quelque part, de la gêne dans ce procès. Un des co-prévenus de Bara Sylla, Amadou Woury Diallo, qui a bénéficié, on ne sait par quelle alchimie, d’une grâce présidentielle, a été exfiltré du dossier. Il a rejoint son pays d’origine, et mon client, sénégalais bon teint, qui a sa famille, ses amis et tout ce qu’il possède dans ce pays, a, lui, été laissé en rade et jugé. Il a été le seul à se présenter devant le tribunal. C’est ce qui, certainement, a posé un problème de conscience au Ministère public qui représente l’Etat, le président de la République et le Garde des Sceaux, qui sont les personnes qui ont accordé cette grâce ». Selon le conseil de Bara Sylla, « pour se donner bonne conscience, le Ministère public était obligé de demander de ramener les choses à de justes proportions, pour juste le principe de l’équilibre ». Le brillant avocat de défense, a relevé que « l’avocat général, en parlant de ramener la peine de 7 à 4 ans, à, lui, demandé aussi l’exemption de peine pour ce qui concerne Amadou Woury Diallo ». Et de se désoler : « dans quel pays nous sommes ? Dans quelle justice nous sommes ? Mais il faut que nous soyons sérieux ! Les principes du contradictoire, de l’équilibre des débats, de l’égalité de tous les citoyens devant la justice, tous ces principes ont été rompus. La chaine s’est grippée quelque part, et, aujourd’hui, on voudrait que Bara Sylla paie, seul, des fautes qui seraient commises. Parce que pour moi, pour Bara Sylla et pour le dossier dans son entièreté, on ne peut pas reprocher à Bara une faute pénale ». Au cours de ce procès, la robe noire, soulevant des « exceptions sur la forme », a insisté sur le fait qu’« un procès, c’est d’abord la forme avant le fond. Nous avons dit en première instance que les droits de Bara Sylla ont été violés. Mon client a été interpelé, arrêté à Dakar, déféré devant le procureur de la République, interrogé sans assistance aucune d’un conseil, contrairement à ce que dit la loi. Ses droits ont été bafoués ».
Macky Sall : «Je reconnais que Woury diallo ne remplissait pas toutes les conditions pour bénéficier d’une grâce»
Aussi, a-t-il demandé à la cour de « rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard, parce qu’on ne badine pas avec les droits de la défense, lesquels ont été violés et Bara Sylla en a pâti, il est en train d’être rejugé, et nous croyons que cette fois-ci le droit sera bien dit ». Comme le pense bien du reste le président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal, qui dit « attendre simplement que le droit soit dit dans toute sa rigueur et en toute objectivité ». Dr Amath Niang rappelle que « sur la grâce accordée à Woury Diallo, le président Macky Sall, lors de l’audience accordée aux pharmaciens du Sénégal, a reconnu que le mis en cause ne remplissait pas toutes les conditions pour bénéficier d’une grâce. Il s’en est bien rendu compte et a reconnu que quelque part les choses ne devraient pas se passer comme ça ». De son coté, le conseil des pharmaciens, Me Abdoulaye Babou, lui, pense que « la logique, c’est qu’il devra être jugé ». L’avocat de Bara Sylla attire surtout l’attention sur le fait qu’« il faut qu’on se soucie un peu plus du destin et du sort de mon client qui ne doit pas pâtir des avatars, des inconvénients des dysfonctionnements du service public de la justice ».
LA DIC FOUILLE LES COMPTES BANCAIRES D' ALIOU SALL
Parmi les banques visées, il y a la Sgbs, la Bicis, la BDK, la Cbao… Les enquêteurs veulent avoir une traçabilité sur l’origine de la fortune financière du maire de Guédiawaye.
la Division des investgations criminelles a envoyé des réquisitions auprès d’une dizaine de grandes banques au Sénégal pour avoir des informations sur l’inscription et les avoirs financiers d’Aliou Sall mis en cause dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire Petro-Tim pour laquelle il aurait reçu 250 mille dollars pour sa société Agritrans.
Parmi les banques visées, il y a la Sgbs, la Bicis, la BDK, la Cbao… Les enquêteurs veulent avoir une traçabilité sur l’origine de la fortune financière du maire de Guédiawaye.
Le journal L’Observateur qui donne l’information précise que les mouvements financiers au profit de la société Agritrans gérée par son oncle, Abdoulaye Timbo, sont également visés.
Cette fouille des comptes bancaires d’Aliou Sall fait suite à son audition par les enquêteurs qui ont décidé d’aller vérifier les informations directement à la source, c’est-à-dire éplucher dans les comptes en banque du mis en cause.
AMINATA MBENGUE NDIAYE «MAITRESSE» CHEZ LES VERTS
La guerre de succession au Parti Socialiste n’aura pas lieu. Le décès du secrétaire général adjoint ousmane Tanor Dieng pensait que la plus vieille formation politique du pays allait sombrer dans un chaos.
La guerre de succession au Parti Socialiste n’aura pas lieu. Le décès du secrétaire général adjoint ousmane Tanor Dieng pensait que la plus vieille formation politique du pays allait sombrer dans un chaos. Mais que nenni, les statuts et le système organisationnel des Verts restent les remparts contre une telle hypothèse. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Aminata Mbengue Ndiaye en tant que 1ère secrétaire nationale adjointe a les coudées franches pour prendre le fauteuil de Tanor jusqu’au prochain congrès de renouvellement… d’ailleurs, l’un des présumes concurrents de l’ex-maire de Louga Serigne Mbaye Thiam secrétaire national aux élections a voté ce dimanche pour Aminata Mbengue Ndiaye.
Le décès subite et inattendu Ousmane Tanor Dieng lundi matin 15 juillet en France a ouvert le débat sur de sa succession au niveau du PS. La nature a horreur du vide. Une telle expression du philosophe Aristote ne sied pas au PS. D’où il est carrément exclu une guerre de succession entre trois noms notamment Aminata Mbengue Mdiaye, Serigne Mbaye Thiam secrétaire national chargé des élections et l’ex membre exclu Khalifa Sall anciennement secrétaire national à la vie politique. « Dans le contexte actuel, même si Khalifa Sall revenait au PS, il se rangerait derrière Aminata Mbengue Ndiaye parce que lors de notre congrès d’investiture de notre Congrès pour le candidat de Benno Bokk Yakaar en novembre 2018, transformé en congrès extraordinaire, l’ex maire de Dakar fut élu secrétaire national politique de notre parti » souligne Khadialy Gassama membre du SEN et du BP du Ps. Ce dernier estime qu’on ne doit pas parler de guerre de succession au PS.
« Le Parti socialiste est une formation politique structurée. Le parti de Senghor, d’Abdou Diouf n’est pas un parti informel, nous avons des textes et les règles du parti qui sont précis. Si un secrétaire général au niveau de quelles que instances qui ce soient, qu’il s’agisse de la coordination, de l’union départementale, de l’union régionale, du secrétariat exécutif, il a toujours un adjoint. Et cas de vacance, c’est l’adjoint qui prend l’intérim jusqu’au prochain congrès. Les textes sont clairs, il n’y a pas d’équivoque. A ce titre, il ne saurait y avoir de guerre de succession. Aminata Mbengue Ndiaye est la nouvelle secrétaire générale du PS. En tant que 1ère secrétaire national adjoint, elle va assurer l’intérim de feu Ousmane Tanor Dieng jusqu’aux renouvellements attendus lors du prochain congrès. S’il y a un poste de patronne du PS, c’est Aminata Mbengue Ndiaye. C’est clair. Je ne parle pas de succession » explique l’économiste Kadialy Gassama.
Serigne Mbaye Thiam et Kadialy Gassama votent Aminata Mbengue Ndiaye
Ce dernier est appuyé sur ses positions par le secrétaire national aux élections du Parti socialiste, Serigne Mbaye Thiam. Ce dernier lors de l’émission I-Radio du Jury du dimanche a porté son choix sur Aminata Mbengue Ndiaye en ce qui concerne la succession défunt Secrétaire général de la première formation politique du Sénégal, Ousmane Tanor Dieng, rappelé à Dieu, lundi dernier. «Aminata Mbengue Ndiaye est première secrétaire générale adjointe. C’est elle, aujourd’hui, qui exerce les fonctions de secrétaire général du parti. Elle n’est pas intérimaire, elle exerce la plénitude de ces fonctions. Les textes disent qu’elle supplée le secrétaire général » a expliqué M. Thiam.
Par ailleurs, le responsable socialiste révélé que le défunt Sg exerçait un mandat de 4 ans après le Congrès du parti en 2014. Mais, les renouvellements, qui ont démarré l’année dernière, n’ont pas pu se poursuivre du fait de la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier. « A la place, le Congrès extraordinaire d’investiture avait prorogé démocratiquement le mandat de l’ensemble des organes y compris celui du SG qui va expirer à l’organisation du prochain Congrès prévu après les opérations de renouvellements qui ont démarré », soutient-il. Kadialy Gassama sera plus explicite sur cet aspect. Il a tenu d’abord à battre en brèche ceux qui parlent d’illégitimité des actuels membres du SEN et du BP du Ps. « Non ce sont des foutaises. Le dernier congrès ordinaire avait élu Ousmane Tanor Dieng Sg du parti et Aminata Mbengue Ndiaye 1ère secrétaire générale adjointe. Ces deux responsables ont été élus lors de notre congrès 2014 à leurs postes respectifs. Si on est resté cinq années sans tenir un congrès, c’est parce que la procédure de lancement du renouvellement des instances du parti en cours ne s’est pas encore terminée. On a déjà vendu près de 150.000 cartes et tant qu’on n’a pas atteint les 75% de cartes vendues puisque la cible est de 300.000 membres, on ne peut pas renouveler.
La procédure de vente de carte continue. On n’avait suspendu les renouvellements à cause de l’élection présidentielle de février 2019. Avant cette échéance électorale, nous avions tenu notre congrès extraordinaire d’investiture en 2018 du candidat du parti avait décidé de proroger tous les mandats des responsables politiques du parti jusqu’au prochain congrès » indique le socialiste rufisquois. « Ceux qui parlent d’illégitimité ne font que parler. Au Ps, tout est statuaire et régulier. Ceux qui parlent de succession, ils ne connaissent pas les règles du parti. Tant qu’il y a un adjoint en place, il prend la place du titulaire si ce dernier n’est plus disponible. Les Bamba Fall et Barthélémy Dias sont préoccupés par leurs postes de maire avec les locales qui sont en ligne de mire. Ils voudraient bien être réélus, alors leurs seuls espoirs, c’est de retourner au Ps pour pouvoir être réélus à la tête de leurs mairies. C’est pourquoi ils parlent de retrouvailles. Aujourd’hui sur quelles structures politiques ils vont s’appuyer pour aller aux locales en espérant garder leurs fauteuils de maire. On est des héritiers d’Ousmane Tanor Dieng. On va continuer le legs pour perpétuer son œuvre tout en gardant la ligne du parti » conclut Kadialy Gassama.
LE RETOUR DES LIONS DU FOOT À LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 22 juil (APS) – L’accueil populaire réservé à l’équipe du Sénégal, vice-championne d’Afrique, est largement commenté par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Accueillis en héros à Dakar, les Lions ont reçu un hommage fort’’, selon le quotidien sportif Stades. ’’Larmes au Caire, liesse à Dakar’’, selon le quotidien Kritik qui relève que les vaincus ‘’ont été fêtés’’ comme des vainqueurs et ajoute : ‘’Zéro au Caire, Héros à Dakar’’.
Des milliers de Dakarois sont sortis ce samedi dans les artères de Dakar, pour acclamer et féliciter l’équipe nationale de football, de l’aéroport militaire de Yoff aux grilles du Palais de la République.
De retour d’Egypte où ils ont été sacrés vendredi vice-champions d’Afrique derrière l’Algérie à l’issue de la finale de la CAN 2019, les Lions ont mis plus de quatre tours d’horloge avant d’arriver à destination.
’’Accueil royal pour les Lions !’’, s’exclame Sud Quotidien tandis que Le Témoin parle d’’’un accueil en or…pour des médaillés d’argent !’’ et ajoute que ‘’les Sénégalais ont transformé une défaite en victoire’’.
Selon le quotidien L’As, ‘’les Lions gagnent le cœur du peuple’’. ‘’Battus en finale, accueillis en héros’’, note Le Quotidien qui ajoute : ‘’Les Lions retrouvent la Téranga’’.
’’Accueil populaire des Lions, décryptage d’un triomphalisme’’, affiche à sa Une le quotidien Enquête qui écrit que ‘’la toile a chauffé durant le week-end. Pendant que certains se réjouissent de l’accueil populaire réservé aux Lions du Sénégal, d’autres y voyaient simplement une prime à la médiocrité’’.
’’Qu’est ce qui explique cette euphorie ?’’, s’interroge le journal. Le sociologue Elimane Haby Kane, un des spécialistes interrogés par le quotidien répond : ‘’Les Sénégalais ont soif d’exécutoire fictionnel pour noyer leurs misères et leur désespoir dans cette euphorie passagère et accéder au nirvana que nulle autre perspective objective ne permet d’entrevoir dans les temps qui courent’’.
’’Les joies de la défaite’’, souligne La Tribune. ‘’C’était la défaite de la joie que beaucoup de Sénégalais ont célébré. Et pour cause l’équipe nationale de Karaté (féminine), championne d’Afrique, n’a pas eu une ceinture d’honneur et court derrière des primes malgré l’or au cou’’.
Le journal cite d’autres champions et estime qu’il faut aller ‘’dans le véritable bon sens en fêtant également ceux qui gagent pour le Sénégal’’.
Le Sénégal ’’a accueilli triomphalement ses Lions avant-hier’’, dit Source A qui ajoute : ‘’Circulez, on fête les losers’’.
’’On a voulu montrer aux perdants que le 12e Gaindé peut se contenter du peu ; qu’il n’est pas exigeant vis –à-vis de lui-même. Résultat, le drapeau de la gagne est en berne. L’heure devait être à l’introspection pour savoir pourquoi face à certaines grandes équipes, les Lions ne savent pas transformer le plomb en or, l’impossible en possible, l’abattement en euphorie’’, écrit Source A.
Par Mor AMAR
LE 12E GAÏNDE MAGNIFIQUE !
La seule star, c’est lui. Pas les joueurs, ni l’encadrement, encore moins les autorités politiques qui tentent, une fois de plus, la récupération. Lui, c’est le peuple,.
La seule star, c’est lui. Pas les joueurs, ni l’encadrement, encore moins les autorités politiques qui tentent, une fois de plus, la récupération. Lui, c’est le peuple, à travers cette jeunesse déçue, mais debout, qui a tenu à dire “merci’’ à ses représentants à la Coupe d’Afrique des nations. Malgré le goût amer de la défaite !
Comme un père donnant des bonbons à son enfant classé 2e ou 3e à l’examen, bien que conscient qu’il aurait pu, avec un peu plus d’efforts, être premier. Un peuple grand, endurant, patient, reconnaissant. Un peuple qui ne récompense pas seulement le résultat final, mais qui tient compte des efforts déployés. De quoi donner des frissons à des garçons méritants comme Kalidou Koulibaly.
Non ! Le peuple sénégalais n’est pas amorphe. Il n’est ni complaisant ni méchant. Très critique, quand c’est nécessaire, il sait doper ses enfants, quand ils le méritent. De cet accueil triomphant, la bande à Sadio Mané doit tirer la leçon suivante : le peuple ne leur demande point de se transformer en extraterrestres, mais juste d’être des guerriers, quand ils revêtent le maillot national. Et pourtant, ce peuple, dans sa chair, souffre de la mal gouvernance, de l’absence de justice sociale, de la boulimie de ses dirigeants, entre autres. Comment cette jeunesse, assaillie partant de maux, peut en arriver à exprimer autant de joie de vivre pour une équipe défaite ?
En fait, cette jeunesse a tenu à montrer qu’au-delà de la défaite et de la victoire, il y a bien plus important. Ce qui, du reste, reflète bien la nature de la société sénégalaise. N’est-on pas la terre de l’hospitalité ! Ici, “nay rafette’’ est bien plus qu’un simple slogan de rue. Ce qui fait éclater des émeutes dans d’autres pays nous rend parfois indifférent ou stoïque. Oui !
Cela a certes ses inconvénients, donne parfois l’impression d’un peuple mou, crédule, inconscient des grands enjeux de l’heure. Mais cela a également ses avantages, dont le plus précieux est cette stabilité de plusieurs décennies que beaucoup nous envient. Samedi, le peuple a encore une fois montré qu’il n'attend rien d'extraordinaire de ses joueurs comme de son élite. Il demande juste un peu d’efforts, du respect et la préservation de son honneur. C’est d’ailleurs ainsi qu’il faut comprendre toute l’énergie déployée pour dire non à Oxfam et à tous ceux qui seraient tentés d’entamer l’essence même de notre existence. La pauvreté oui, mais l’indignité et le déshonneur, jamais !
LE «CARTOUCHARD » EXERÇAIT COMME GYNECOLOGUE
Les pandores de la Section de recherches de Colobane ont mis hors d’état de nuire un ancien étudiant à la faculté de Médecine de Dakar. A. I. Ba exerçait illégalement la fonction de gynécologue dans une clinique sise à Pikine.
Médecin à la retraite, Dr B. Diop a ouvert un cabinet médical privé du nom de Shamsul Houda, après avoir rempli toutes les démarches auprès des autorités compétentes, pour continuer à mettre son savoir au service des populations. Pour assurer le service, il a décidé de s’appuyer sur A. I. Ba qui s’est révélé être un faux médecin. Selon nos informations, le bonhomme est un cartouchard de la faculté de Médecine de l’université de Dakar. Il n’a donc jamais prononcé le serment d’Hippocrate, puisqu’il n’a pas terminé ses études en médecine. Malgré tout, il se faisait passer pour un médecin gynécologue. Ayant eu vent de cela, l’Ordre des médecins du Sénégal a décidé d’y mettre fin, en déposant une plainte à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Les enquêteurs, briefés, ont fait une descente, le jeudi 18 juillet dernier, à Pikine. Sur place, ils ont trouvé le faux toubib en train de soigner des patients dont certains étaient hospitalisés. Une fouille du cabinet a permis de retrouver des documents dans son bureau sur lesquels il y a les cachets suivant : “Dr A. I. Ba Médecin’’, “Dr A. l. Ba, Médecin Gynécologue.’’ En sus de cela, le faux médecin a été trouvé en train de consulter des malades. Selon nos sources, certains parmi eux, étaient sous perfusion. C’est ainsi qu’il a été interpellé et emmené dans les locaux de la Sr pour les besoins de l’enquête. Nos sources n’ont pas souhaité communiquer sur sa ligne de défense, face aux hommes du commandant Mbengue.
Néanmoins, à la fin de sa période de garde à vue, il a été déféré au parquet. Les gendarmes lui reprochent les faits d’exercice illégal de la médecine. Quant à son patron, le vrai médecin, grabataire, ne doit son salut qu’à son état de santé particulièrement fragile, confient nos informations. Car, autrement, lui aussi serait arrêté et déféré pour complicité d’exercice illégal de la médecine. D’ailleurs, il n’est pas exclu qu’il comparaisse devant le tribunal des flagrants délits, le jour du procès.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser que ce genre de pratique n’est pas rare dans la capitale dakaroise et que la section de recherches n’en est pas à son premier coup. Fort de ce constat, des spécialistes de la santé appellent les populations à la vigilance et les autorités à plus de rigueur dans la délivrance des autorisations concernant l’exercice privé de la médecine.
«LES BISSAU-GUINEENS VIENNENT AU SENEGAL FAIRE DES RAZZIAS »
Ces derniers temps, les habitants de la commune de Niagha, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, ont le sentiment de vivre “une forme de guerre froide entre la Guinée-Bissau et le Sénégal’’, déclare le maire Yoro Mballo
Le maire de la commune de Niagha, Yoro Mballo, par ailleurs Vice-Président du Conseil départemental de Goudomp, région de Sédhiou, souligne que les populations en ont marre que les Bissau-Guinéens viennent au Sénégal faire des razzias et emporter leur bétail. Il met en garde les autorités des deux pays que les populations du département feront justice elles-mêmes.
Ces derniers temps, les habitants de la commune de Niagha, dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, ont le sentiment de vivre “une forme de guerre froide entre la Guinée-Bissau et le Sénégal’’, déclare le maire Yoro Mballo, par ailleurs Vice-Président du département de Goudomp. En cause, le vol de bétail dans toute la zone frontalière. La situation est à ce point tendue que “tous les propriétaires de troupeaux, qu’ils soient du coté du Sénégal ou de la Guinée-Bissau, détiennent des fusils. Et ces armes-là, c’est quoi ? Ce que la justice appelle la légitime défense. Car, ces derniers jours, les Bissau-guinéens franchissent la frontière et viennent au Sénégal non pas pour voler nos bêtes, mais pour faire une razzia. Et si les autorités sénégalaises et bissau-guinéennes n’en prennent pas garde, les populations du département de Goudomp feront justice elles-mêmes’’. Car, selon l’édile, la coupe est pleine, depuis longtemps. “Les populations en ont marre. Parce qu’elles ne peuvent pas accepter que quelqu’un vienne dans leurs troupeaux faire une razzia. Si tu parles, ils te tuent et s’emparent de ton bétail, avant de prendre la poudre d’escampette, direction la Guinée-Bissau. Donc, si tu as un fusil, tu ne vas pas de te laisser dépouiller. Il est temps que les autorités étatiques des deux pays prennent la question du vol de bétail à bras le corps, afin d’éviter le pire qui se profile à l’horizon’’. Il souligne qu’en tant que vice-président du Conseil département de Goudomp, il a adressé des requêtes aux Ong pour obtenir un appui financier et matériel afin d’organiser un dialogue transfrontalier à Lambang, dans la région d’Oio, en Guinée-Bissau, à 1 km de la frontière entre les deux pays. “Cette rencontre va regrouper tous les propriétaires de troupeaux du département de Goudomp, les autorités sénégalaises et bissau-guinéennes et même les éléments du Mfdc seront invités à cette grande réunion dont l’objectif est de trouver une solution durable et d’éviter la guerre froide entre les deux pays’’, explique-t-il. Car l’ensemble des villages situés le long de la frontière abritant des éleveurs de bétail ont des armes. Et il suffit d’une étincelle pour que la guerre éclate entre les deux peuples’’. D’ailleurs, il invite les propriétaires de troupeaux à déposer des demandes de port d’arme, du fait que le vol de bétail est devenu un véritable casse-tête chinois pour les éleveurs de la région de Sédhiou, surtout ceux du département de Goudomp.
Deux propriétaires de troupeaux tués par des voleurs
Yoro Mballo de rappeler que deux éleveurs ont été tués par des voleurs de bétail. “Ces derniers voulaient se défendre, malheureusement pour eux, les voleurs, comme à l’accoutumée, étaient armés jusqu’aux dents. Et devant la résistance, ils ont tiré sur eux. Nous avons perdu un propriétaire de troupeaux à Mangaroungou et le deuxième vers le Simbadi Brassou’’. Tout récemment, 25 bovins ont été volés sous le regard impuissant de leurs propriétaires, dans la commune de Simbandi Brassou. En représailles, une expédition punitive a été organisée par les populations de la commune de Samine qui ont franchi la frontière et ont confisqué des vaches en usant de la force. Malgré de multiples négociations, les bêtes ne sont pas restituées aux Bissau-guinéens. Les Sénégalais persistent que tant que leurs bêtes ne sont restituées par les Bissau-Guinéens, ils ne vont pas leur restituer les leurs. En attendant une solution, les deux peuplades se regardent en chiens de faïence.
CONFUSION TOTALE CHEZ LES PROTAGONISTES
Le branle-bas continue dans le secteur des assurances. Les acteurs se battent entre eux pour tirer le maximum de profits des retombées du secteur pétrolier et gazier, dans le cadre du Contenu local.
Le branle-bas continue dans le secteur des assurances. Les acteurs se battent entre eux pour tirer le maximum de profits des retombées du secteur pétrolier et gazier, dans le cadre du Contenu local. Alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur le différend Amsa-Pool pétrolier, les courtiers et assureurs conseils montent au créneau pour avoir leur part du gâteau.
Des enjeux énormes. Des acteurs éparpillés. Des intérêts qui divergent. Dans le secteur du pétrole et du gaz, la guerre de positionnement a déjà commencé au sein des entreprises sénégalaises comme chez les multinationales. Pour le moment, c’est le secteur des assurances qui se montre le plus dans cette bataille épique pour le contrôle du contenu local. Selon certaines sources, Amsa tient toujours tête au pool qui a été mis en place pour la prise en charge des risques pétroliers et gaziers. Du côté des membres du pool, les assemblées se multiplient. Hier encore, une réunion a été tenue et il en sera de même, le 16 courant.
A en croire nos interlocuteurs, la plupart des responsables des grandes compagnies ont été présents à la rencontre, sauf les patrons d’Amsa qui se sont faits représenter. Ainsi, la structure, dont les mérites sont vantés, depuis fin 2018, a toujours du mal à prendre son envol. Le litige remonte à la fin de l’année dernière. Pendant que la plupart des compagnies se mettaient d’accord pour constituer le pool, Amsa se montrait moins enchantée par l’initiative. Jusqu’à hier, elle tarde à apposer sa signature. Longtemps accusée de sabotage, la compagnie a récemment publié un communiqué dans lequel elle dégageait en touche les récriminations faites à son encontre. Amsa portait en même temps ses griefs à la connaissance du public. Elle avait demandé, en son temps, aux membres du pool, un certain nombre de prérequis : l’estimation du chiffre d’affaires potentiel ainsi que des flux futurs, l’établissement d’un business plan, l’étude d’impact sur les fonds propres des compagnies d’assurance, entre autres. En outre, renchérissait la compagnie d’assurance : “Les membres du pool doivent être constitués exclusivement par les compagnies agréées pour les branches 1 à 18 de l’article 328 du Code de la Cima, à l’exception des compagnies spécialisées dans les branches 2 (maladie), 14 (crédit) et 15 (caution).’’ D’après toujours Amsa, les sociétés spécialisées dans les branches 20 à 23 (assurance vie) n’ont pas vocation à couvrir des risques pétroliers. Enfin, Amsa assurance disait soumettre sa participation au pool à la modification des statuts et la révision des modalités de gestion. Et d’affirmer : “Dans la forme, la création d’un pool n’est possible que si l’ensemble des acteurs sont d’accord.
Pour l’instant, le pool n’existe pas. Le tapage médiatique et l’instrumentalisation de l’opinion ne sont que des esquives aux débats sains dans une profession qui n’a pas besoin de bruit’’, écrivait-on. Mais, à en croire nos sources, tous ces aspects ont fait l’objet de discussions sérieuses entre les protagonistes. Et une solution est en voie d’être finalisée. A ceux qui estiment qu’Amsa a eu à signer un contrat de connivence avec des opérateurs, ce membre du pool montre son étonnement et en demande des preuves. En tout état de cause, après plusieurs mois, ce litige reste toujours latent, malgré les promesses de sa résolution.
Le problème des courtiers et assureurs
Et comme pour ne rien arranger, l’expert pétrolier Ibrahima Bachir Dramé, accroché à l’occasion des concertations sur le Contenu local, souligne un autre branle-bas, toujours dans le secteur complexe des assurances. Il relève, en effet, qu’à côté de la guerre Amsa-Pool pétrolier, il y a le problème des courtiers et assureurs conseils qui n’ont pas été pris en compte par la loi sur le Contenu local. Le spécialiste explique : “Vous avez dû constater que, dans le secteur des assurances, des problèmes ont commencé à se poser. En fait, la loi prévoit l’assurance proprement dit, mais oublie des sous-secteurs comme les intermédiaires (courtiers d’assurance) et les assureurs conseils. Ces catégories, juridiquement, n’ont pas été prises en compte. Tout ça risque de compliquer la tâche et soulève déjà des appréhensions chez les acteurs.’’ De l’avis de M. Dramé, les gens devraient comprendre qu’ils sont dans l’urgence. Car les multinationales, constate-t-il, “ont déjà commencé à se déployer dans les zones de production et d’exploration’’. Par ailleurs, informe le consultant international, l’urgence, pour tout le secteur privé local, serait de se mettre à niveau des exigences du secteur. “L’urgence, souligne-t-il, est la capacitation et la formation. En vérité, le Contenu local est une loi qui dit qu’à défaut d’une expertise nationale, d’un bien ou service national, les opérateurs peuvent faire appel à l’expertise, aux biens ou services étrangers. J’espère qu’ils auront l’intelligence de taire leurs querelles et d’essayer de se mettre ensemble’’. Pour lui, c’est tout l’enjeu du Contenu local qui devrait permettre au Sénégal de tirer pleinement forme des ressources pétrolières et gazières