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17 septembre 2025
ARABISANTS DIPLÔMÉS, LE POIDS DES CLICHÉS
La langue arabe étant davantage perçue comme celle du sacré dans un pays majoritairement musulman, les élites sénégalaises issues du système d’enseignement arabe se trouvent plus grandement touchées par les problèmes ...
Dakar, 4 jan (APS) - La langue arabe étant davantage perçue comme celle du sacré dans un pays majoritairement musulman, les élites sénégalaises issues du système d’enseignement arabe se trouvent plus grandement touchées par les problèmes résultant de l’inadéquation entre formation et emploi, à l’origine de l’ampleur du chômage des diplômés et d’un marché du travail jugé peu performant en termes de débouchés.
L’arabisant désigne communément un spécialiste de la langue et de la civilisation arabes, une personne ayant suivi un enseignement en arabe dans une université arabe ou occidentale, soit-il musulman ou non.
Dans le cas du Sénégal et de beaucoup d’autres pays majoritairement musulmans, il faut ajouter à cette catégorie les personnes sorties des "médarsa" ou des écoles coraniques ou traditionnelles musulmanes.
Selon l’inspecteur Mor Talla Cissé, de la division de l’enseignement arabe au ministère de l’Education nationale, c’est ce sous-groupe qui s’insère le plus difficilement dans la fonction publique.
Ils sont souvent cantonnés à des fonctions de maître coranique, d’imam ou de maître d’arabe dans le privé, s’ils ne sont pas commerçants, marabouts confectionneurs de gris-gris, courtiers, démarcheurs, entre autres métiers qui tiennent moins compte de leurs compétences intrinsèques et davantage de leurs capacités à se débrouiller et à s’adapter.
Il est vrai que l’arabe est d’abord vu comme un instrument servant à diffuser et à transmettre les enseignements islamiques, ce qui l’exclurait du champ des sciences profanes dans l’esprit de nombre de Sénégalais.
"Dans l’imaginaire sénégalais, l’arabe est une langue sacrée. Donc, pas une langue profane comme le français, l’anglais, l’allemand ou le portugais", explique Mouhamed Bachir Dia, professeur d’arabe, par ailleurs doctorant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Il ajoute que "l’arabe n’est envisagé et perçu que sous cet angle de la religion musulmane. C’est pourquoi on constate que les paroles, les écrits…de l’arabe font spontanément penser à l’islam."
Une anecdote, rapportée par Babacar Sy, professeur d’arabe au nouveau lycée de Thiès, est emblématique de cette perception et concerne un élève de conception chrétienne dont l’intérêt pour l’arabe a plus qu’étonné son monde y compris jusque dans son établissement.
Il était pensionnaire du lycée Seydou Nourou Tall, un des établissements réputés de la capitale, présentement érigé en lycée d’application.
DANS L’ESPRIT DES GENS, UN ARABISANT NE PEUT S’INTÉRESSER QU’À L’ISLAM
Fiacre Coly, l’élève en question, avait choisi l’arabe comme deuxième langue, mais ses camarades de classe, étonnés de cette orientation, n’ont cessé de lui répéter qu’il voulait en fait simplement se convertir en Islam, seule chose qui expliquerait selon eux son choix, rapporte Babacar Sy.
L’intéressé a eu beau jeu de répéter, sans jamais convaincre, que son choix était motivé par la beauté et la richesse de cette langue sémitique qu’il a appris à aimer déjà tout-petit, en suivant des dessins animés en arabe.
De la même manière, l’arabisant qui aurait l’idée d’aborder "des questions liées à la vie politique, économique et sociale de la cité" serait aussi étrangement vu, souligne le professeur d’arabe, ajoutant que suivant cette perspective, son domaine de prédilection "ne peut être que la religion".
Une histoire de clichés au fond, mais tout cela commence à changer, à en croire Moustapha Sall, un commerçant ayant l’habitude de s’approvisionner dans les pays du Golfe arabique.
"Avec la mobilité des hommes de nos jours, certains clichés et barrières (…) commencent à disparaitre petit à petit", avec la conséquence que les Arabes ne sont plus vus comme des gens intéressés par l’islam et tout ce qui tourne autour des actes de dévotion de cette religion, fait-il valoir.
S’y ajoute même dans ce cas précis, dans certains pays comme la Syrie, un exemple parmi d’autres, il est possible de trouver des personnes de confession chrétienne pour lesquelles la messe s’officie en langue arabe, signale le commerçant.
De fait, il "n’y aucune différence entre la langue utilisée dans les églises et celle utilisée dans les mosquées", tranche-t-il.
Il est vrai que certains diplômés du système d’enseignement en langue arabe sont principalement motivés par la volonté de mieux comprendre la religion, par tradition ou par choix, simplement.
C’est le cas de khalifa Sarr, un étudiant en master 2 au département d’arabe de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dont le cursus a commencé dans les écoles coraniques communément appelées "daaras".
"J’ai commencé mon cursus dans les daaras. Et donc, naturellement après mon Bac, je ne pensais qu’à intégrer ce département pour approfondir mon niveau de langue et de surcroit mieux connaître les textes sacrés", explique-t-il
C’est bien connu, la langue arabe en Afrique est notamment liée à l’expansion de l’islam sur le continent et la diffusion du Coran à l’époque précoloniale.
SENGHOR S’EST APPUYÉ SUR L’ÉLITE ARABOPHONE POUR SES RELATIONS AVEC LE MONDE ARABE.
A cette période, les premiers lettrés musulmans ont ainsi assuré des fonctions importantes dans la justice, l’éducation et même la diplomatie.
La langue arabe, très diffusée jusque-là, "finira par être reléguée à son rôle de langue religieuse au profit du français qui s’imposa comme langue officielle avec l’indépendance du Sénégal en 1960", relève Babacar Sy.
Mais paradoxalement, c’est sous le président sénégalais Lépold Sédar Senghor, de confession catholique, que l’Etat sénégalais a favorisé la première génération d’arabophones dans les services publics, facilitant ainsi leur promotion sociale.
Le président Senghor a eu l’intelligence de s’appuyer sur cette élite pour huiler ses relations avec les dirigeants du monde arabe.
Dans cette perspective, les premiers diplômés en arabe seront utilisés dans les ambassades du Sénégal dans les pays du Golfe, sans compter d’autres gains politiques récoltés par Léopold Senghor, loué souvent pour son esprit de méthode et d’organisation, moins pour son sens de la fine stratégie politique.
Pour avoir eu ses entrées dans les cercles maraboutiques, il réussit ainsi à faire de vieux contestataires diplômés des universités arabes ses véritables relais dans la mise en œuvre de la politique sénégalaise du monde arabe. Un acquis qui semble être de l’histoire ancienne désormais.
Les dernières générations des filières d’enseignement arabes se lamentent plutôt du manque de perspectives auquel elles se trouvent confrontées à la fin de leur cursus.
"Le diplômé en langue arabe, à son retour, s’il n’est pas reçu à l’Ecole normale supérieure ou investi d’une fonction religieuse ou s’il n’a pas les moyens de monter ses propres affaires, il a toutes les chances de chômer", déclare Mass Ndiaye, diplômé de l’Université du Caire.
Il tient son commerce au marché "ngalaw" de Bène Tally et officie en même temps comme imam et prêcheur les vendredis à la mosquée de cette localité dakaroise.
A L’ARABISANT DE DIVERSIFIER SES CENTRES D’INTÉRÊT
"Les arabisants sont victimes d’une discrimination. Nous avons les mêmes compétences que ceux diplômés en français. Quand vous avez des diplômes en arabe, vous êtes systématiquement écartés du circuit socio-professionnel", affirme Mass Ndiaye.
El Hadji Youga Ndiaye, arabophone et journaliste à la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique), relativise.
"Au Sénégal, le métier de l’imamat n’est pas institutionnalisé. D’où la problématique pour certains diplômés en théologie ou autres disciplines assimilées de trouver un emploi", avance-t-il.
Et le présentateur de "Regards sur la Oummah", un magazine diffusé par la Télévision publique, de conseiller aux étudiants arabophones de s’éloigner au maximum "des disciplines classiques et privilégier les disciplines scientifiques."
"Pour quelqu’un qui a suivi des formations dont le marché du travail a besoin, c’est sûr qu’il va réussir son insertion professionnelle", assure El Hadj Youga Ndiaye.
Après un premier diplôme obtenu à l’école "Al Manar" de Louga (nord-ouest), El Hadj Youga Ndiaye s’envole pour le Maroc où il décroche son Baccalauréat, avant de s’orienter vers le journalisme, à l’Ecole des sciences de l’information à Rabat
Il y obtient un diplôme de journalisme équivalant Bac+5, se détournant ainsi des filières classiques traditionnellement suivies par les pensionnaires sénégalais des filières d’enseignement en langue arabe.
"Dès mon retour j’ai effectué un stage à la RTS. Par la suite j’ai été confirmé comme permanent avant d’occuper des postes de chef de stations régionales", a rappelé celui qui est revenu au bercail en 1990.
Aussi l’animateur du magazine "Regards sur la Oummah" conseille-t-il autant que possible aux concernés de privilégier les disciplines modernes pour mieux s’adapter aux réalités socio-professionnelles du moment.
A en croire ce journaliste de la Télévision nationale, c’est à l’arabisant de diversifier ses connaissances et de maîtriser la langue de travail du pays pour faire valoir ses compétences et s’insérer plus facilement dans le circuit professionnel.
La trajectoire d’El Hadji Youga Ndiaye est un peu similaire à celle de Penda Diallo Guèye. Cette dernière qui se destinait au métier de la traduction et de l’interprétariat finira par se retrouver dans l’univers des médias. Un pur concours de circonstances.
Après une maîtrise en littérature arabe obtenue en 1998 à l’Université Kharawiyine (Maroc), l’ancienne pensionnaire du lycée Abdoulaye Niass de Kaolack (centre) tente le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure, actuelle Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF).
"J’avais fait le test tout en sachant que je ne voulais pas être enseignante. Mais c’était le seul débouché qui s’offrait à nous. Au même moment, j’avais déposé des demandes dans des ambassades arabes accréditées à Dakar", se souvient-elle.
Dans l’attente d’une réponse venant de ces représentations diplomatiques, elle a été mise en rapport avec le défunt président directeur général du groupe de presse privé Walfadjri, Sidy Lamine Niass, qui, à l’époque, venait de lancer sa radio en 1997 et faisait la promotion des diplômés en langue arabe, disait-on.
Sans aucune connaissance des médias, Penda Diallo Guèye va intégrer ce groupe où elle se fera former sur le tas, comme tant de journalistes issues de filières françaises.
Elle fut d’abord affectée à différentes tâches comme la saisie de documents par exemple, avant d’être envoyée pour un stage de 4 mois à la Radiotélévision égyptienne, en 2002. De fil en aiguille, elle réussit à trouver sa voie.
Deux exemples, celui du journaliste de la RTS El hadj Youga Dieng et de Penda Diallo Guèye, pour conforter l’idée que les diplômés en langue arabe doivent s’orienter dans des matières en tenant compte des réalités et des mutations sociales, comme suggéré par l’inspecteur en langue arabe au ministère de l’Education nationale, Mor Talla Cissé.
"PAS DE PROFESSEURS DE MATHS, NI DE SCIENCES PHYSIQUES DANS LES ÉCOLES ARABO-ISLAMIQUES’’
Il les invite par ailleurs à travailler à mieux maîtriser des langues, notamment le français, la langue officielle du Sénégal, non sans appeler à revoir l’orientation des étudiants sénégalais dans les universités arabes.
Mais des préalables sont nécessaires pour cela. "Il faut, avant cela, que ces disciplines soient enseignées correctement dans les écoles arabo-islamiques. Ce qui n’est pas le cas. On n’a pas de professeurs de maths, ni de sciences physiques. Il n’y a même pas de bons profs de philo", dit-il.
Il rappelle par ailleurs que les pays arabes "n’offrent que des bourses pour les études littéraires et religieuses", les rares étudiants poursuivant des séries scientifiques dans ces pays ne pouvant selon lui s’inscrire dans certaines facultés scientifiques.
"On leur demande de payer, s’ils veulent les faire en Jordanie et en Egypte par exemple", renseigne M. Cissé, ajoutant toutefois que "cette problématique concerne tout le système éducatif sénégalais. Partout les filières littéraires sont dominantes".
L’Etat n’a pas élaboré de plans ou de stratégies spécifiques pour l’insertion socioprofessionnelle des arabophones, mais selon Mor Talla Cissé, des efforts sont en train d’être faits dans le sens d’une meilleure prise en charge de la question de l’enseignement arabo-islamique.
Il cite l’introduction de l’éducation religieuse à l’élémentaire public, le crédit horaire de l’arabe qui passe désormais d’une heure à deux heures par semaine, la création d’écoles franco-arabe publiques, de collèges et de lycées franco-arabe, sans compter la réorganisation de l’enseignement arabe privé avec un programme unifié et un Baccalauréat officiel (Série AR-L).
Le recrutement du personnel enseignant arabophone a sensiblement augmenté, "à tous les niveaux", si l’on en croit l’inspecteur Cissé.
Il évoque en outre la réouverture de la section arabe de l’Ecole nationale d’administration (ENA).
Concernant les bourses d’études octroyées par les pays arabes, l’inspecteur Cissé estime que "l’Etat pourrait demander à ce que les étudiants boursiers soient autorisés à s’inscrire dans les filières porteuses d’emplois".
En attendant de trouver une solution structurelle à la problématique de l’insertion socio-professionnelle de l’élite arabophone au Sénégal, il demeure évident que le marché du travail a ses exigences que peut-être la formation académique des arabophones ne peut satisfaire à l’heure actuelle.
HADJIBOU SOUMARE DEMANDE UNE SUSPENSION DE TOUT LE PROCESSUS
Pour cause, l'ancien Premier ministre et son camp trouvent que, parmi leurs parrains rejetés par le Conseil constitutionnel pour défaut de présence dans le fichier électoral, des milliers de parrains y figurent bel et bien
La coalition "Hadjibou 2019" demande, à travers un communiqué, la suspension de tout le processus de contrôle des parrainages.
Il n'est pas question pour les candidats à la candidature, recalés par le système de parrainage par le Conseil constitutionnel, d'abdiquer sans pour autant avoir le cœur net sur le contrôle qui leur a barré la route. Ou du moins, la coalition "Hadjibou Soumare" entend abattre toutes ses cartes pour qu'on regarde le contrôle qui a été fait par le Conseil constitutionnel, concernant les parrainages.
Dans une note parvenue à la rédaction hier, vendredi 4 janvier, la cellule de communication du candidat à la candidature Cheikh Hadjibou Soumare demandent aux « 7 Sages » de « suspendre tout le processus de vérification des candidats. Plus que leur titre de juges, leur position de Sages les y oblige devant des preuves matérielles hautement certifiées ». Sur les raisons de la demande formulée, la coalition "Hadjibou 2019", recalée pour défaut de parrainage, reste persuadée que des erreurs auraient été faites par les membres du Conseil constitutionnel.
En effet, Hadjibou Soumaré et compagnie informent que beaucoup de leurs parrains déclarés « non électeurs » figurent bel et bien sur le fichier électoral. Se basant sur une vérification effectuée par leurs propres experts, ils diront que ces dernières « révèlent que dans la région de Dakar, pour les 5275 non électeurs relevés par le Conseil constitutionnel, des milliers existent bel et bien dans le fichier électoral, certifiés par le logiciel conçu en régie par la coalition ».
Pour prouver ses allégations à l'équipe des « 7 Sages » et des sept personnalités de la société civile, membres de la commission de vérification des parrainages, la coalition dit être prête à fournir la ressource humaine nécessaire.
Dans la note, Hadjibou Soumaré et compagnie révèlent que leurs « équipes techniques sont disposées à collaborer activement avec le Conseil constitutionnel et la société civile devant ses erreurs manifestes d’appréciation ».
UNE CAMPAGNE ENCORE MAL PARTIE
La campagne de commercialisation arachidière officiellement ouverte en début décembre est encore mal partie au Fouladou, une des premières régions productrices d’arachide.
Il n’y a pas encore d’argent au grand dam des producteurs qui bazardent leurs graines ou acceptent de céder dans les points de collecte à crédit avec simplement un petit bout de papier blanc portant le nombre de kilos et la somme qui leur est due. Coup d’œil sur une commercialisation encore très mal partie.
Difficile de rencontrer un producteur d’arachide ayant vendu ses graines dans le circuit officiel. En effet, au Fouladou, les Bana Bana occupent le marché. Le circuit officiel tarde à trouver de l’argent pour acheter. Pis, certains points de collecte commencent à délivrer des bons. Avec un risque énorme pour les producteurs. Dans la commune de Bagadadji, Mamadou, un producteur de Madina Abdoul explique : « Nous sommes obligés de vendre le kg entre 150F à 175F dans les Loumas ou les Bana Bana qui circulent avec leurs instruments de mesure non certifiés. Il y a des urgences qui n’attendent pas. Quand vous autres salariés, vous êtes trop pressés pour la fin du mois, imaginez un peu que, nous autres, producteurs somment obligés de patienter un an ».
Et d’indiquer n’avoir entendu aucun point de collecte dans sa zone ayant commencé avec de l’argent. Même son de cloche à Nianming dans le département de Médina Yéro Foulah ou Alioune indique que la production de cette année est plus importante que celle de l’année dernière mais aucun financement n’est encore arrivé dans la zone. Ici, des prières sont faites pour que les Chinois puissent investir le terrain. « Ils sont plus pratiques avec le pessa Yoba dans une grande simplicité »
A Saré Moussa Méta commune de Saré Bidji, le gérant a commencé à distribuer des bons aux producteurs. « Il avait simplement parlé de deux jours et une semaine que nous attendons encore », explique Mr Diao, un producteur inquiet. Même constat dans la commune de Médina Elhadji avec le point de collecte de ce chef-lieu de commune et Médina Alpha Sadou où les paysans sont obligés de « noter». C’est-à-dire de déposer les graines en crédit avec le risque de courir derrière l’argent dû pendant plusieurs semaines. « Nous sommes contraints car il y a beaucoup de risques aussi de garder sa production à la maison avec les incendies ou autres prédateurs », dira Alimou.
Seule lueur d’espoir avec la SEDAB, une des sociétés leaders dans le secteur qui a pu injecter, depuis ce jeudi, près de 5 millions à Ngoudourou dans la commune de Kéréwane et à Ndorna commune de même nom dans le département de Médina Yéro Foulah. Mr Sidibé, le chef de service régional (Drdr) de Kolda s’exprimant sur une des radios de la place, à propos de cette campagne de collecte indique que 187 points de collecte sont prévus pour la région de Kolda et que seuls 61 d’entre eux fonctionnent pour l’instant alors que plus de 3000 tonnes d’arachide d’huilerie ont été collectées. Il reconnait aussi que les financements importants sont attendus pendant ce mois de janvier.
ECOUTEZ, NOS MUSEES VOUS PARLENT…
C’est l’attraction de cette semaine : le Musée des civilisations noires, ouvert au public depuis ce mercredi 2 janvier.
Entrée libre et gratuite, pour l’instant, des gens qui vont en viennent, et des objets qui ont tant de choses à vous dire…Idem pour ceux-là qui ont élu domicile au Musée des Forces Armées ou au Musée Théodore Monod. Allez quand même voir par vous-mêmes…
L’entrée est libre, gratuite… Jusqu’à la fin de ce mois de janvier faut-il préciser, quand bien même il faut d’abord montrer patte blanche, avoir la courtoisie de confier son baluchon à l’indiscrétion des portiques de sécurité. Inauguré le 6 décembre dernier, le Musée des civilisations noires, alors prévu pour être la suite logique du 1er Festival mondial des arts nègres, celui de 1966, est officiellement ouvert au public.
Dans un français qui sent bon l’anglais, et où se glissent çà et là des mots de chez Shakespeare, Ursula a choisi son tout dernier jour de vacances, après un séjour en Casamance, pour voir, de ses yeux voir, le fameux Musée des civilisations noires. Il paraît que l’on parle de ce bijou jusque dans son pays, l’Autriche. Sur une station radio, on a d’ailleurs annoncé qu’il allait enfin ouvrir ses portes, comme on a aussi parlé de la «restitution du patrimoine africain». Son coup de cœur ? Difficile à dire, mais entre le «paléolithique» du rez-de-chaussée, et le fameux Faso Dan Fani, moins un morceau d’étoffe qu’un «symbole national depuis l’accession au pouvoir de Thomas Sankara» au Burkina Faso, autant dire que…son cœur balance. Mame Diarra venait justement du rez-de-chaussée lorsque nous l’avons rencontrée. Cette visite au Musée des civilisations noires ?
Une très «ludique» façon d’étudier l’Histoire, de la «retracer» comme elle dit, sans avoir à «rester en classe», sans parler de toutes ces nombreuses «découvertes», qui lui feront dire qu’il est juste impensable que nous soyons encore «en retard», avec une Histoire telle que la nôtre. Petit bémol selon elle : certaines photos pas légendées. La galerie de portraits féminins par exemple, sur tout un pan de mur, où l’on retrouve des visages aussi familiers que sainte Joséphine Bakhita, Annette Mbaye d’Erneville, Ellen Johnson Sirleaf, et toutes les autres. Sur l’écran de gauche, les visages défilent, malheureusement sans les noms. Mais comme dirait notre interlocutrice, avec indulgence, le Musée des civilisations noires, qui vient à peine d’ouvrir ses portes n’est peut-être pas tout à fait prêt (au rez-de-chaussée on installe justement quelques écriteaux), et devrait l’être dans «deux semaines». En attendant, les gens vont et viennent, un public hybride, qui prend la pose, jusqu’au très personnel seflie. Les préposés à la sécurité, brassard orange, veillent au grain, et l’on vous propose, de temps à autre, une petite visite guidée. Ce n’est pas la grande affluence (un vendredi soir entre 17h et 18h), mais les lieux sont bien loin d’être déserts. Entre les visiteurs et les objets eux-mêmes, il y a du monde…On vient pour les babouches couleur crème ou le très emblématique «bonnet carré» de Serigne Babacar Sy, les 15 questions-réponses entre le gouverneur général de SaintLouis et Cheikh Ahmadou Bamba, les quelques extraits du «Massalikal Djinan » (texte de Cheikh Ahmadou Bamba), dont celui-là, «La couleur de la peau ne saurait être cause de l’idiotie d’un homme ou de sa mauvaise compréhension». En plus des khassaïdes en sourdine. On y trouve aussi un espace consacré à ce qu’on a appelé le «Dialogue des masques», ceux de la Chine, à qui l’on doit en partie ce Musée des civilisations noires, des masques africains, naturellement, européens ou précolombiens.
CONDITION D’HOMO SAPIENS SAPIENS
Comme on y trouve, aussi, une exposition sur les œuvres primées lors des précédentes éditions de la Biennale de Dakar. Au rez-de-chaussée, on parle paléontologie, comme on parle de l’invention du fer, de la place du forgeron dans la société d’alors, de la céramique, de l’architecture dans l’Egypte pharaonique, de la Pyramide de Khéops et de ses «2.300.000 blocs de pierres de 2,5 tonnes», de la tétracycline, dont les Nubiens connaissaient déjà les propriétés il y a 2000 ans… Sans oublier le fameux miroir qui nous ramène, au propre, comme au figuré (c’est marqué dans la glace) à notre condition d’homo sapiens sapiens. Un peu plus tôt dans l’aprèsmidi d’hier, vendredi 4 janvier, notre petite visite commençait par le Musée des Forces armées, pas très loin du Théâtre National Daniel Sorano. Des visiteurs ? Mon ombre, chers lecteurs...Mais l’endroit n’est certainement pas inhabité : entre les laptots, ces «premiers soldats autochtones recrutés en 1765 à Gorée», pour servir la France, le fusil du tirailleur, «modèle 1861», le portrait de Maba Diakhou Bâ, Almamy du Rip, Alioune Macodou Sall, ou le 1er officier sénégalais de l’armée française, 1918 ou l’arrivée de Blaise Diagne en bateau, dans la peau du «recruteur» de tirailleurs, difficile de se sentir seul… Puis on découvre la pas très connue «Madame Tirailleur», que l’on autorisa à suivre son mari en «1876». Les épouses et les mères, lit-on, ne faisaient pas de la figuration : elles géraient le salaire, transportaient la poudre pour les munitions, n’hésitaient pas à monter au front, pour apporter un fusil chargé. On avait fini par comprendre que cette présence féminine, familiale, rendait le soldat plus «performant». Sans parler de cette représentation, tout ce qu’il y a de plus réaliste, des «tranchées», en octobre 1916 : l’étroitesse des lieux, leur côté labyrinthique, les gamelles, la marmite sur le feu, les blessés de guerre, les munitions, les grenades, etc.
Au Musée des Forces armées toujours, difficile de ne pas remarquer la salle qui porte le nom d’un héros contemporain, le Capitaine Mbaye Diagne, mort le 31 mai 1994 à Kigali, au Rwanda : l’explosion d’un obus à côté de son véhicule lui sera malheureusement fatale, «12 jours avant la fin de son service». Au Musée Théodore Monod, à côté de l’Assemblée nationale, deuxième étape de notre aventure, le public, comment dire, se compte sur les doigts de la main : un, deux… trois jeunes femmes occidentales. Quant aux objets, des emprunts faits au quotidien, ils vous parleront de la vie : les masques funéraires des Bété ou la trompe funéraire des Sénoufo en Côte d’Ivoire, l’écuelle en bois pour le lait des vaches, en milieu sérère, le pot de mesure chez les Diolas. Quant aux références à la maternité ou à la fertilité, disons seulement qu’elles sont récurrentes : la danse du Kagnalène, ou de la fécondité, chez les mandingues et les Diolas, les masques Nago des Yoruba au Bénin, qui protègent les mères à la naissance d’un enfant, ou la déesse Namba, ou son buste, qui trône au milieu de la salle du premier bâtiment, et dont les «seins aplatis», poitrine nue, raconteraient, à eux seuls, que la divinité a dû avoir beaucoup d’enfants. Quant à ses tresses, précises, faites de «rangées parallèles», elles évoqueraient les «sillons et les activités agricoles».
MOHAMED VI LANCE LA TRAQUE AUX BIENS MAL ACQUIS
Le roi sur les trace des Marocains détenteurs de biens immobiliers à l’étranger
Le Maroc compte lancer une vaste enquête sur les acquisitions immobilières effectuées illicitement à l’étranger par les Marocains ayant une résidence fiscale au Maroc, opérations que le royaume considère comme des infractions à la réglementation des changes en vigueur dans ce pays d’Afrique du Nord.
Le directeur de l’Office marocain des changes, Hassan Boulaknadal, qui intervenait dans la presse locale, a indiqué que son institution va lancer une vaste enquête sur les acquisitions immobilières effectuées illicitement à l’étranger par les Marocains qui ont une résidence fiscale au Maroc. C’est ce qu’a indiqué Tribune Afrique, soulignant que ces opérations constituent des infractions à la réglementation des changes en vigueur au royaume.
En clair, le Maroc de Mohammed VI part à la traque des détenteurs de biens immobiliers mal acquis par les Marocains en dehors des frontières du royaume. « La réglementation des changes est claire, l’acquisition par des personnes qui résident au Maroc de biens immeubles à l’étranger, sans l’accord préalable de l’Office des changes, constitue une infraction ». C’est en ces termes que l’institution, qui a évoqué des sanctions judiciaires, s’est adressée aux personnes concernées, tout en précisant que les contrevenants à la réglementation en vigueur risquent des amendes qui peuvent atteindre six fois la valeur de l’avoir constitué.
Selon Hassan Boulaknadal, « grâce au dispositif d’échange d’information prévu par des accords de coopération régionaux ou internationaux, l’Office des changes dispose de plus en plus de moyens pour contrôler et détecter les opérations de constitution d’avoirs à l’étranger », ajoutant que « l’année 2017 s’est soldée par le redressement d’une assiette de 100 millions de dirhams pour les personnes physiques et de 2,5 milliards pour les personnes morales (…). L’Office a également procédé au retrait de l’agrément de huit points de change manuel »
En procédant ainsi, l’Office marocain des changes compte s’assurer du respect de la réglementation en matière d’obligations de rapatriement des devises pour les exportateurs de biens et services et à vérifier l’effectivité des opérations ayant donné lieu à des règlements à destination de l’étranger.
DES FEMMES SE PASSENT LE POUVOIR
Louise Mushikiwabo, nouvelle Secrétaire générale de la Francophonie, entre en fonction
Madame Louise Mushikiwabo, ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères, a pris officiellement, hier, ses fonctions de Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Elle succède à la Canadienne Michaëlle Jean.
Madame Louise Mushikiwabo, a pris ses fonctions de Secr »taire générale de l’Organisation International de la Francophonie, le 3 janvier 2019, lors d’une cérémonie de passation de service avec Madame Michaëlle Jean, Secrétaire générale sortante, au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), avenue Bosquet à Paris. Elue le 12 octobre dernier, lors du XVIIe Sommet de la Francophonie tenu à Erevan (Arménie), elle entame son mandat de quatre ans. Sa candidature avait soulevé des protestation car le Rwanda a imposé l’anglais à la place du français comme langue obligatoire à l’école.
Madame Louise Mushikiwabo a occupé notamment les fonctions de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda : « Etant arrivée depuis quelques jours dans mon nouveau pays de résidence, la France, je me réjouis grandement de prendre fonction aujourd’hui. J’avais hâte de rencontrer les équipes de l’OIF avec lesquelles, j’en suis convaincue, nous travaillerons dans un esprit de solidarité et de dialogue permanent afin de répondre efficacement aux priorités de nos chefs d’Etat et de gouvernement. Je tiens à réitérer mes remerciements sincères pour la confiance qui m’a été témoignée à Erevan. Je suis impatiente de mettre mon expérience et ma volonté au service de notre Francophonie », a déclaré la nouvelle Secrétaire générale.
Le ministère français des Affaires étrangères s’est félicité de cette prise de fonction « L’OIF se trouve à une période charnière et la France souhaite l’accompagner dans ses transformations à venir (…) Alors que le nombre de francophones augmentera fortement dans les années à venir, l’OIF aura pour défi de renforcer la place de la langue française comme langue majeure d’échanges et de communication et de lui donner un nouvel élan comme langue des affaires », estime le ministère.
Louise Mushikiwabo est le quatrième Secrétaire général de la Francophonie après Michaëlle Jean (2015-2018), Abdou Diouf (2003-2014) et Boutros Boutros-Ghali (1998-2002).
LE SPORT ROI AU COEUR !
En visite au siège de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot), l’ancienne internationale Yéo Mathias Moriba, mère des frères Pogba, a été nommée ambassadrice du football féminin en Guinée.
Mère de l’international français Paul Pogba et des internationaux guinéens Mathias et Florentin Pogba, Yéo Mathias Moriba a rendu une visite de courtoisie à la Fédération guinéenne (Feguifoot) mercredi. L’occasion pour la célèbre maman d’adresser ses vœux au président de la Feguifoot, Mamadou Antonio Souaré, et aux membres du comité exécutif.
Peu de gens le savent mais la mère de la fratrie a elle aussi tapé dans le ballon à une époque, portant même le maillot de la sélection féminine de la Guinée. C’est en ce sens que M. Moriba a eu l’honneur de recevoir de nouvelles responsabilités en étant nommée à cette occasion "ambassadrice du football féminin en Guinée".
"Je suis fière de ce qu’abat comme travail la Fédération guinéenne de football et son président Mamoudou Antonio Souaré. Je prie Allah Le Tout Puissant de vous accompagner pour le développement du football guinéen", a lancé la maman. "Je souhaite que la maman des frères Pogba ait la force pour les soutenir. Tout le monde sait de nos jours ce que représente Paul Pogba et ses frères dans le football mondial", lui a répondu M. Souaré. "Donc, le comité exécutif de la Fédération guinéenne de football ne peut que se réjouir de cette visite de Madame Yéo Mathias Moriba. Tout de même, notre instance est ouverte à toutes les personnes de bonne volonté." Y compris à cette ambassadrice de choix !
KABILA CERNÉ DE TOUTES PARTS?
RDC : l’Eglise souffle à Joseph Kabila le nom du nouveau Président et met en garde
Afrik.Com |
Par Etienne Dione |
Publication 05/01/2019
En République Démocratique du Congo, les évêques, qui ont soufflé à Joseph Kabila le nom du nouveau Président, ont demandé au chef de l’Etat de faire preuve de sagesse pour que la vérité des urnes soit respectée.
Le journal Le Congo Libéré, dans son édition de ce vendredi 4 janvier 2019, a fait fuiter les détails de la rencontre entre Joseph Kabila et les Evêques, qui ont tenu à donner la primeur de l’identité du vainqueur de l’élection présidentielle au Président sortant de la République Démocratique du Congo. L’Eglise, souligne le site, dispose à ce stade de plus de 60% des PV des quelque 75 000 bureaux de vote répartis dans le pays, et l’écart en faveur du candidat arrivé en tête est si conséquent que ce dernier ne peut plus désormais être rejoint.
L’Eglise catholique congolaise, qui a déployé 40 000 observateurs, a dénoncé les « irrégularités relevées » par ses observateurs. « Les données en notre possession, issues des procès-verbaux de vote, consacrent le choix d’un candidat comme président de la République », a déclaré l’abbé Donatien Nsholé, secrétaire général de la CENCO, mettant en garde que « la CENI est appelée à publier, en toute responsabilité, les résultats des élections dans le respect de la vérité ».
Pour sa part, Me Jacquemain Shabani, chef de la centrale électorale de l’UDPS du candidat Félix Tshisekedi, qui s’est rendu dans l’un des centres locaux de compilation des résultats (CLCR) de la capitale, ce vendredi 4 janvier 2019, au soir, assure que ses témoins ont empêché une tentative d’introduire 14 machines, PV et bulletins qui pour lui proviennent sans doute d’un bureau clandestin de vote. Alors que la CENI rappelle aux partis d’envoyer par un simple courrier les noms de témoins chargés d’assister à la phase de compilation, dans la mesure où il y avait plus d’un million de témoins pour moins de 180 CLCR.
Selon Le Congo Libéré, les évêques ont prévenu que si un candidat autre que celui arrivé en tête le jour du vote est déclaré vainqueur par la CENI, ils considéreront cette déclaration comme un coup d’Etat constitutionnel. Ils se réserveront alors le droit de contester, par les voies appropriées. Une vingtaine de mouvements citoyens et de personnalités de la société civile ont, selon RFI, lancé un appel à la CENI, à la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et à la population, réclamant la vérité des urnes.
Alors que la mission des Nations-Unies en RDC (MONUSCO) et l’Union Européenne (UE) ont été tenues à l’écart du processus électoral, leurs propositions de soutien logistique et financier ont été refusées par les autorités congolaises, de même que leurs observateurs. Par contre, la SADC et l’UA ont été autorisées à déployer leurs 153 observateurs dans un pays plus grand que l’Europe occidentale. Parce que tout simplement écrit Le Monde, elles sont assez peu menaçantes pour la CENI et pour le régime de Kabila. Pour preuve, malgré les retards dans l’ouverture des bureaux de vote, ces missions d’observation électorale ont salué la bonne tenue des opérations.
Pour Dioncounda Traoré, chef de la mission d’observation de l’UA, ces élections se sont « globalement déroulées dans un climat apaisé et serein ». Son homologue de la SADC, Joseph Malanji, est d’avis que c’est « une première grande victoire du peuple congolais », puisque ces élections ont été « relativement bien gérées et le processus s’est relativement bien déroulé ». Les résultats partiels et les compte-rendus des dépouillements publics des bureaux de vote, largement photographiés et partagés sur les réseaux sociaux, avant que l’internet ne soit coupé en RDC, indiquent que le grand vainqueur du scrutin est Martin Fayulu. Les résultats sont attendus pour ce dimanche 6 janvier 2019.
LA VIE DE L'HÉRITIER EN L'ABSENCE DE SA MÈRE
La Princesse Lalla Salma s’est officieusement séparée du roi du Maroc, Mohammed VI, laissant au palais royal deux enfants, notamment Lalla Khadija et Moulay El Hassan. Que deviennent ses enfants, notamment le digne héritier du souverain ?
La Princesse Lalla Salma s’est officieusement séparée du roi du Maroc, Mohammed VI, laissant au palais royal deux enfants, notamment Lalla Khadija et Moulay El Hassan. Que deviennent ses enfants, notamment le digne héritier du souverain ?
Au Maroc, tout ce qui tourne autour de la Princesse Lalla Salma semble tabou, mais celle qui fit les beaux jours du palais royal demeure dans les esprits et sur le bout des lèvres. De même, tout ce qui tourne autour d’elle, notamment ses enfants, sa fille Lalla Khadija et son fils Moulay El Hassan. L’on sait que Lalla Khadija a un temps fait l’actualité au royaume, en signant la Une de Femmes du Maroc, le magazine de mode en vogue dans ce pays d’Afrique du Nord.
A part cette sortie très médiatisée de la fille âgée de 11 ans et demie, une de ses apparitions majeures remonte au 17 septembre dernier, lors d’une cérémonie présentant le bilan d’étape et le programme exécutif dans le domaine du soutien à la scolarité et de la mise en œuvre de la réforme de l’Education et de la Formation au Maroc. Ce jour, Lalla Khadija était présente aux côtés de son père et de son frère aîné, le prince Moulay El Hassan. Justement, que devient ce dernier, en l’absence de sa mère ? Lui qui est appelé à garder le trône après le départ de son père.
Héritier du roi Mohammed VI, le prince Moulay El Hassan est en pleine formation, obligé qu’il est, de grandir, et d’intégrer la cour des grands. C’est d’ailleurs dans le cadre d’intégration de cette cour des grands que le prince, a accompagné son père en France, à l’occasion du centenaire de l’Armistice, le 11 novembre 2018. Au moment où son père, sans doute rongé par la fatigue, dormait, le prince suivait avec attention le discours du Président français Emmanuel Macron. Le prince, depuis le départ de sa mère, est présent aux côtés de son père lors de tous les rendez-vous de Mohammed VI, qui n’a pas hésité une seconde à lui confier la présidence d’événements majeurs.
En effet, lors du déjeuner offert le 31 juillet pour la célébration de la fête du trône, le prince Moulay El Hassan avait été désigné par le souverain pour en assurer la présidence. De même, le prince héritier Moulay El Hassan a présidé, mi-décembre 2018, au Royal Complexe des sports équestres et Tbourida de Dar Es-Salam à Rabat, la finale de la sixième édition de la Coupe du Trône des clubs de saut d’obstacles. A son arrivée, Moulay El Hassan avcait été accueilli par Moulay Abdellah Alaoui, président de la Fédération royale marocaine des sports équestres (FRMSE). Un autre évènement majeur dans la vie du royaume, qui prouve à suffisance la maturité vite acquise par le prince en l’absence de sa mère Lalla Salma.
» Il a le tact, le sens des responsabilités, de la finesse et de la grandeur d’esprit. Facilement abordable, il affiche toujours un sourire joyeux. Jamais déconcerté par des gestes spontanés (…). Sur le plan humain, nul doute que c’est un futur roi au grand cœur « , encense Le360.
«IL N’Y A PAS DE SENS SI ON UTILISE PAS LES RESULTATS DE BRAZZAVILLE POUR DEVELOPPER LE HANDBALL LOCAL»
C’est le sentiment qui habite Fréderic Bougeant dans le bilan de la participation du Sénégal présenté ce vendredi 4 janvier, au siège de la Fédération sénégalaise de Handball.
Le parcours de l’équipe nationale féminine de Handball marquée par place de finaliste à la Coupe d’Afrique féminine de Brazzaville et une qualification historique à la Coupe du monde de 2019 au Japon a été le fruit d’une victoire « collective » et d’une « véritable aventure humaine qui s’est terminée avec un grand résultat sportif ». C’est le sentiment qui habite Fréderic Bougeant dans le bilan de la participation du Sénégal présenté ce vendredi 4 janvier, au siège de la Fédération sénégalaise de Handball. En perspectives des prochains Jeux africains de 2019, le sélectionneur et managers des Lionnes, qui est revenu sur la finale perdue contre l’Angola, s’engage à faire progresser l’équipe nationale et l’aider à grandir au niveau mental, sportif en perspective du rendez-vous mondial. Avec comme objectif de décrocher une ou deux victoire.
Après avoir mené les Lionnes à la finale de 2019 et une qualification à la Coupe du monde Japon 2019, l’entraineur et manager général Frédéric Bougeant a tiré ce vendredi 4 janvier, lors d’une rencontre avec la presse, le bilan de la participation à la Can de Brazzaville. « C’est un sentiment du travail bien fait avec les dirigeants de la Fédération sénégalaise de handball et le ministère des sports si on se souvient de l’injustice subie en 2016. Le résultat à Brazzaville, c’est avant tout une victoire collective. C’est une véritable aventure humaine qui s’est terminée avec un grand résultat sportif », s’est – il réjoui, avant de revenir sur cette finale perdue face à l’Angola.
« IL NOUS A MANQUE UN PEU DE RESSOURCES, D’ENERGIE POUR RESISTER CONTRE L’ANGOLA »
« Même si on a voulu finir le match comme nous l’avons commencé. C'est-à-dire sur les chapeaux de roue. Malheureusement, nous avons connu des difficultés au niveau tactique, physique sur la deuxième partie du match. 7 matchs en dix jours c’est hyper sollicitant. On a eu quelques beaux combats contre le Cameroun en ouverture, un peu plus mental contre la Tunisie. C’étaient des retrouvailles dans un contexte un peu particulier. Un énorme combat face à la RDC. On termine la compétition un peu plus usé mentalement. Ce qui fait que sur la fin il nous a manqué un peu de ressources, d’énergie pour résister contre l’Angola, très structurée et qui a des habitudes que nous n’avons pas encore. On a envie d’utiliser tous les moments de regroupements pour continuer à progresser, à aller de l’avant », explique-t-il. Le technicien français pense que les résultats de Brazzaville doivent désormais aider à développer le handball local. Mais aussi de préparer la prochaine Can de Handball féminine que le Sénégal va abriter en 2020. «Il n’y a pas de sens si on utilise pas les résultats de Brazzaville pour développer le handball local. Nous travaillons avec la Fédération.
Les conditions de travail sont exceptionnelles. Si on veut passer de moments inoubliables en 2022 et remplir Dakar Arena lors de la Can, il faut que l’on ait un sentiment d’appartenance et que l’on s’approprie l’équipe », soutient t-il, avant d’ajouter « On a envie de croiser les joueuses expatriées avec les locales. Il existe un grand fossé entre le niveau des clubs européens et le contexte local. On essaie de recevoir le plus d’informations avec les entraîneurs locaux, d’échanger pour établir un bon diagnostic et préparer un travail cohérent, une projection pour réduire l’écart et avec une équipe nationales et des joueuses locales bien intégrés ». S’il attend encore d’être édifié sur le tirage au sort de la Coupe du monde au Japon, l’entraîneur des Lionnes indique que le Sénégal visera au moins une victoire. « Le rapport de force permet de déterminer des objectifs plus précis. On sait que deux victoires c’est synonymes de qualification en 8e de finale. Une victoire serait tout simplement historique. Une deuxième victoire nous permet de disputer les matchs à élimination directs, les 8e de finale. C’est un match qui, mentalement, au niveau des émotions complément différents des matchs de poules. On sait que pour les équipes africaines les championnats du monde sont des compétitions difficiles parce que les équipes européennes sont souvent dominatrices».
« JE VEUX QUE L’EQUIPE VIVE LE PLUS DE MATCHS POUR GRANDIR AU NIVEAU MENTAL »
En attendant, cette échéance, Fréderic Bougeant se projette déjà sur la préparation et sur les prochaines échéances du Sénégal. « On va commencer notre préparation par un rassemblement et un stage au mois de mars prochain en France. On doit avoir un tournoi de qualification pour les Jeux africains en Guinée. On a ensuite les Jeux africains du 23 août au 3 septembre au Maroc. C’est une compétition hyper importante pour nous. Je veux que l’équipe vive le plus de matchs pour grandir au niveau mental. Je rêve d’abord d’une belle compétition aux Jeux africains et faire grandir l’équipe au niveau mental, sportif aux championnats du monde.», relève t-il.