Présent à la Can U17, Arsène Wenger, directeur du Développement du football mondial à la Fifa, s’est exprimé sur le niveau de Maroc 2025.
«C’est une opportunité exceptionnelle pour faire briller les jeunes. Le tournoi U17 est capital, car c’est la première vraie marche après la formation. C’est là que commence la vraie compétition. J’ai été impressionné par l’intensité des matchs. Le football africain progresse clairement. J’ai vu de bons joueurs, des intentions de jeu intéressantes... On sent une vraie volonté de formation. Cette Can confirme que le développement des jeunes en Afrique s’accélère. Et je le dis très franchement : le reste du monde doit s’en méfier. L’Afrique est en train de se structurer, elle sera bientôt dangereuse au plus haut niveau.»
BIGNONA, UN MILITAIRE PORTÉ DISPARU LORS D’OPÉRATIONS DE SÉCURISATION
Un autre militaire a été blessé lors de ces opérations lancées mercredi 16 avril dans la zone des Palmiers, à la suite d’un braquage armé survenu à Djinaky.
Un militaire a été blessé et un autre porté disparu dans des opérations de sécurisation lancées mercredi par l’armée sénégalaise dans la zone des palmiers du département de Bignona (sud), à la suite d’un braquage perpétré la nuit du dimanche 13 avril par des hommes armés dans le village de Djinaki, a-t-on appris de source sécuritaire.
Le militaire a été porté disparu après que le détachement auquel il appartient a été “pris à partie par un groupe armé, dans le secteur de Mongone, le mercredi 16 avril, alors que l’armée venait de lancer une vaste opération de sécurisation dans le secteur pour traquer les assaillants”, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la DIRPA assure que tous les moyens nécessaires sont mis en œuvre pour retrouver le militaire disparu tandis que les opérations militaires se poursuivaient dans la zone en vue de sécuriser les populations et leurs biens.
Des assaillants armés non identifiés avaient dérobé, lundi, des téléphones portables et dévalisé des boutiques qu’ils avaient attaquées, vers 22 heures à Djinaky, un village du département de Bignona (sud), avant de prendre la fuite.
Les opérations de sécurisation ont démarré ce mercredi dans la matinée, entre les villages de Mongone et de Birkamanding, dans la zone des Palmiers, qui regroupe une quinzaine de localités de la commune de Djinaky, dans le département de Bignona.
LE TAUX D’INELIGIBILITE EST PASSE DE 7% A MOINS D’1%
U 17, Le manager de l’Unité médicale de la Caf, Dr Boubakary Sidiki, explique, au micro de Cafonline, les fondements, le fonctionnement et les avancées de ce dispositif essentiel pour l’avenir du football africain.
A l’occasion de la Can U17 qui se joue au Maroc, la Caf poursuit son engagement en faveur de l’équité et de la transparence. Parmi les mesures phares adoptées ces dernières années : le protocole Irm (Imagerie par résonance magnétique), outil médical de référence pour vérifier l’éligibilité des joueurs dans la catégorie U17 garçons. Le manager de l’Unité médicale de la Caf, Dr Boubakary Sidiki, explique, au micro de Cafonline, les fondements, le fonctionnement et les avancées de ce dispositif essentiel pour l’avenir du football africain. Morceaux choisis.
Pouvez-vous expliquer comment la technologie Irm permet de vérifier l’éligibilité des garçons en U17 ?
Il est tout d’abord essentiel de préciser que le protocole Irm de la Caf ne vise pas à vérifier l’âge exact d’un joueur, mais à déterminer son éligibilité pour les compétitions U17 chez les garçons. Ce protocole est en place depuis plusieurs années et s’applique avant chaque phase de qualification ou phase finale de la Can U17. Une Irm du poignet gauche est réalisée sous la supervision d’un expert Irm agréé par la Caf. Les images obtenues sont ensuite envoyées au Comité de lecture d’Irm de la Caf, seul organe mandaté par la Commission médicale de la Caf pour les analyser et statuer sur l’éligibilité. Le rôle de l’expert Irm est de garantir l’authenticité des images transmises, en s’assurant qu’elles appartiennent bien au joueur qui entre dans la machine. Pour ce faire, il photographie le visage du joueur à côté de son passeport, avant l’examen par une Irm d’1, 5 Tesla. Le protocole de la Caf se concentre sur le cartilage de l’extrémité distale du radius. Si ce cartilage est entièrement fusionné, le joueur est déclaré inéligible pour toute compétition U17 de la Caf.
Pourquoi ce protocole ne peut-il pas être utilisé pour les filles ?
Le protocole Irm de la Caf ne s’applique pas aux filles car leur cartilage du poignet se ferme généralement avant l’âge de 17 ans.
Tous les joueurs de la Can U17 Maroc 2025 ont été testés. Pouvez-vous nous expliquer comment cela s’est déroulé ?
Comme indiqué ci-dessus, tous les joueurs participant à la Can U17 Maroc 2025 ont passé un test Irm. Avant d’entrer dans la machine Irm (1, 5 Tesla, équipée d’une antenne poignet), l’expert Irm de la Caf prend une photo du joueur à côté de son passeport. L’examen dure entre cinq et dix minutes. Le poignet gauche est placé au-dessus de la tête ou le long du corps, avec un alignement précis entre le troisième métacarpien et le radius. Une seule séquence spin écho pondérée T1 est utilisée. Les images sont ensuite transférées sur Cd et par courriel (via WeTransfer) au Comité de lecture d’Irm de la Caf. Aucun compte rendu médical d’un radiologue n’est exigé. Le comité analyse les images et transmet sa décision d’éligibilité au Département médical de la Caf, qui informe ensuite la Division Tournois & événements, ainsi que les équipes concernées.
Combien de joueurs inéligibles entraîneraient la disqualification d’une équipe ?
Selon la décision du Comité exécutif de la Caf du 11 avril 2023, si quatre (4) joueurs ou plus d’une équipe sont déclarés inéligibles après le test Irm, l’équipe sera disqualifiée.
Avez-vous observé une diminution du nombre de joueurs inéligibles au fil des années ?
Oui. Selon nos statistiques, le taux d’inéligibilité est passé de 7% lors de l’édition 2018-2019 à moins d’1% lors de l’édition 2022-2023.
Quels ont été les principaux défis à relever par le passé ?
La principale avancée aujourd’hui, c’est que nous ne voyons plus de joueurs plus âgés participer dans la catégorie U17. Désormais, nous avons réellement des garçons de la même catégorie d’âge s’affronter. De plus, aucun recours ou protestation lié à l’âge n’a été enregistré pendant cette édition Maroc 2025.
Et maintenant ? Quelles mesures supplémentaires envisagez-vous ?
L’Afrique fait face à des défis particulièrement majeurs, différents de ceux des autres confédérations comme l’Uefa par exemple. Pour garantir que les jeunes joueurs africains s’affrontent à égalité d’âge, il faut maintenir l’application stricte du protocole Irm de la Caf. Nous réfléchissons également à élargir ce système aux catégories U15 et U20, afin d’assurer une traçabilité à long terme. Cela permettra de voir émerger des talents compétitifs, bien encadrés, jusqu’au plus haut niveau.
BP ANNONCE SA PREMIÈRE CARGAISON DE GAZ LIQUÉFIÉ CHARGÉE À GRAND TORTUE AHMEYIM
Cette première cargaison en provenance de la Mauritanie et du Sénégal marque un nouvel approvisionnement significatif pour les marchés énergétiques mondiaux, déclare l’entreprise pétrolière et gazière.
La compagnie pétrolière BP annonce avoir achevé le chargement de la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) de Grand Tortue Ahmeyim, le champ qu’elle exploite sur la frontière maritime sénégalo-mauritanienne.
Elle affirme dans un communiqué parvenu à l’APS, jeudi 17 avril, avoir “chargé en toute sécurité la première cargaison de GNL de la phase 1 du projet Grand Tortue Ahmeyim”.
“Cette première cargaison confirmera la Mauritanie et le Sénégal comme nations exportatrices de GNL”, souligne la compagnie pétrolière.
BP signale que cette opération menée à GTA “représente [son] troisième lancement de projet majeur […] en 2025”.
“Cette première cargaison en provenance de la Mauritanie et du Sénégal marque un nouvel approvisionnement significatif pour les marchés énergétiques mondiaux”, déclare l’entreprise pétrolière et gazière.
“C’est l’aboutissement de plusieurs années de travail de l’ensemble des équipes projet et opérations. Félicitations à tous ceux qui ont permis de franchir cette étape majeure en toute sécurité ! Je tiens également à remercier les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal, ainsi que nos partenaires, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH, pour leur […] collaboration”, rapporte le communiqué en citant Gordon Birrell, le vice-président exécutif chargé de la production et des opérations de la compagnie pétrolière.
BP ajoute que la première cargaison de GNL a été transférée à un transporteur, à partir du navire flottant de gaz naturel liquéfié de GTA, où le gaz naturel avait été refroidi par cryogénie, liquéfié et stocké.
La compagnie pétrolière rappelle que Grand Tortue Ahmeyim est un “projet d’importance nationale stratégique” pour les gouvernements mauritanien et sénégalais.
La phase 1 de GTA devrait produire environ 2,4 millions de tonnes de GNL par an pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux, avec une allocation de volumes de gaz qui sera également mise à la disposition des marchés nationaux de la Mauritanie et du Sénégal.
“C’est un moment de grande fierté pour la Mauritanie et le Sénégal. Tout au long du développement de ce projet, nous avons établi des relations solides avec les gouvernements hôtes, les communautés locales et nos partenaires, et nous nous réjouissons de les renforcer dans les années à venir tandis que nous poursuivons nos opérations”, ajoute le communiqué en citant Dave Campbell, le vice-président senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal.
La compagnie pétrolière rappelle qu’elle est arrivée en Mauritanie et au Sénégal en 2017.
Par Ibou FALL
L’ASSAUT LANCÉ CONTRE MACKY 2029
Pendant que "Diomaye môy Sonko" dégaine ses meilleures cartes anti-corruption, l'ex-présient parcourt le monde en mode VIP. Ironie du sort : celui qui excellait dans l'art d'éliminer ses adversaires politiques pourrait goûter à sa propre médecine
Semaine haute en couleur dont le pic, à n’en pas douter, est la proposition de l’honorable Guy Marius Sagna, de traduire l’ancien chef d’Etat, Macky Sall, devant la Haute cour de justice… Soit dit en passant, trouver quatre-vingt-dix collègues qui signent les yeux fermés ne devrait être qu’une formalité.
A l’origine de son ire, plus de deux mille cinq cents milliards de francs Cfa de dettes que le nouveau régime trouve litigieux, en plus d’un montant presque similaire de dépenses «hors cadre légal».
Ceci ne devrait être que le horsd’œuvre…
A n’en pas douter, la responsabilité des quatre-vingts morts comptabilisés entre 2021 et 2024 devrait, dans pas longtemps, figurer sur la longue liste des crimes abominables reprochés à l’ancien chef d’Etat.
Pourquoi se gêner…
Ce cher Macky Sall, depuis quelque temps, en plus de «restructurer son parti», comprenez sa machine électorale, multiplie les selfies avec les grands du monde : un coup, c’est avec Donald Trump qu’il échange une poignée de mains après la traditionnelle séance de prières à laquelle les présidents américains doivent se plier ; un autre, c’est un souverain saoudien qui le convie à rompre le jeûne en terre sainte… Son entrée fracassante dans le Conseil d’administration de la Fondation Mo Ibrahim semble la goutte d’eau qui fait déborder le vase : alors que les accusations de falsification de chiffres de la comptabilité publique font les choux gras et d’âpres discussions avec le Fmi, il s’invite à la table où l’on distribue les bons points en matière de probité sur le continent.
Réponse du berger à la bergère ? On parlerait de provocation pour bien moins que ça.
Les élèves sont-ils en train de dépasser le maître ? Apparemment, le tandem «Diomaye môy Sonko» s’inspire des méthodes du précédent régime : alors qu’éclate l’affaire Sweet Beauté, dans l’opinion qui formera les 54% d’électeurs du 24 mars 2024, le doute n’est pas permis. C’est encore et toujours un complot de Macky Sall, qui use de drôles de procédés pour éliminer les concurrents sérieux à la présidentielle.
On rembobine ?
Après 2012, Karim Wade, le «fils biologique» et héritier du Père Wade, ouvre le bal : les malversations dont on l’accuse dépassent l’entendement, mais surtout, il est tenu de prouver l’origine de sa fortune qui serait colossale. Puis, Karim Wade en exil au Qatar et hors de course, quelques années après, c’est pareil pour Khalifa Sall, alors maire de Dakar, qui vient de rempiler et se projette déjà dans la présidentielle…
Alors que, début 2021, l’affaire Adji Sarr éclate en pleine pandémie, pendant que les esprits cartésiens cherchent des arguments de Droit, les autres voient la petite bête que Macky Sall cherche sur la tête de Ousmane Sonko, pardon, le Pros, devenu l’incontestable leader de l’opposition après le désistement de Idrissa Seck, parti brouter soudainement les herbes du Cese.
Le hasard du calendrier est bien curieux : ceci tombe juste après le show du Premier ministre devant une Assemblée dépourvue de l’essentiel de l’opposition. Il y distribue des menaces en veux-tu en voilà, proclame la «tolérance zéro» concernant les oiseaux de mauvais augure et les esprits chagrins qui sévissent via les réseaux sociaux. D’ailleurs, sur le web, une campagne de diabolisation d’Afrique Confidentielle, depuis une petite semaine, attribue à Macky Sall, une casquette supplémentaire : il serait le rédacteur en chef occulte de cette newsletter qui n’annonce que des mauvaises nouvelles en ce qui concerne le régime «Diomaye môy Sonko».
Là, on ne reprend certes pas les mêmes, mais ça recommence : il y a un sérieux candidat pour 2029 dont la candidature pour la mère des batailles électorales a bien des chances d’être invalidée sous peu…
Est-il nécessaire de rappeler les insinuations du président Bassirou Diomaye Faye, le soir du 4 avril, face à la presse, concernant les manœuvres mackyavéliques souterraines ? Il en conclut mystérieusement que son prédécesseur devra en assumer les conséquences. Ça n’aura pas tardé.
Si ce n’était que ça…
Certes, le peuple des 54% réclame des têtes sur le billot et, plus c’est célèbre, plus la plèbe est contente… Mais traduire devant la Haute cour de justice deux ministres au moins -pourquoi pensez-vous à Mansour Faye et Diouf Sarr ?- est devenu plus qu’une demande sociale.
Comme pourrait le penser le président Bassirou Diomaye Faye auquel fait écho «le meilleur Premier ministre de tous les temps», est-ce le Peuple qui fait pression sur ces braves gens de la Justice ? Ça ne cache même pas sa joie et annonce des emprisonnements même avant condamnation. En plus de quelques seconds couteaux des ministères, il y a des peoples qui défilent depuis quelques jours devant les enquêteurs de la Dic à propos des fonds Covid.
Pour l’heure, après plusieurs vaines tentatives de changer d’air, Mansour Faye se voit notifier, par la Justice, l’interdiction de sortir du territoire. Il sait enfin pourquoi, après examen de ses paperasses à l’aéroport, le flic de service le prie gentiment, mais fermement, de rester à l’intérieur de nos frontières.
C’est également cette semaine que Abdou Nguer, célébrissime chroniqueur plébiscité par un site comme le meilleur de tous, reçoit une convocation. Il y a peu, c’est sur la plainte d’un dénommé Azoura Fall qui s’énerve dans une vidéo par la suite que le chroniqueur ne soit pas jeté directement sur la paille humide d’un cachot. Cette fois, apparemment, pour Abdou Nguer, c’est plutôt mal goupillé…
La rançon de la gloire ?
LE COJOJ ET L’ANSD DEROULENT LEUR PLAN D’ACTIONS
Pendant deux jours, le Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, à travers un des départements « Durabilité, Impact et Héritage », a organisé un atelier en partenariat avec l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
Dans le cadre d’accord signé en novembre dernier, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, a organisé un atelier en partenariat avec l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Cette rencontre de deux jours a pour objectif la mise en place plan d’actions, la mesure des impacts et la gestion de l’héritage des 4emes Jeux olympiques de la jeunesse.
Pendant deux jours, le Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, à travers un des départements « Durabilité, Impact et Héritage », a organisé un atelier en partenariat avec l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Cette rencontre était dédiée à la planification des activités, à l’évaluation de l’impact et à la gestion de l’héritage des 4e Jeux olympiques de la jeunesse. Ce conclave s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du Président de la République, qui a fait des JOJ Dakar 2026 une priorité nationale. À la suite du conseil interministériel du 15 octobre 2024, où 40 mesures ont été arrêtées, l’une d’elles portait sur l’évaluation des quatrième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui vont se dérouler du 31 octobre au 13 novembre 2026, entre Dakar, Diamniadio et Saly Portudal.
C’est dans cette dynamique qu’un accord a été signé en novembre entre le COJOJ et l’ANSD. Ibrahima Wade, coordinateur du Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026 en a profité pour rappeler, hier, mercredi 16 avril, les objectifs et l’importance de cet atelier. "Cette rencontre s’inscrit en droite ligne de la mise en exécution des instructions données par les autorités. Les JOJ ont été érigés au rang de priorité nationale et engager les services de l’Etat pour en faire un événement réussi. Pour en faire des Jeux impactant comme le veut le Premier Ministre Ousmane Sonko qui en parlait ainsi lors du Conseil interministériel… Il s’agit pendant cet atelier de revisiter d'abord les propositions d'indicateurs, de les définir, d'identifier les sources de collecte et de bâtir ce modèle qui va permettre, à la fin des Jeux, de dire quels ont été les effets et les impacts des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Trois dimensions vont être mesurées. La première, c'est la dimension sociale. En termes d'impact social, qu’elle va être la volonté des Jeux, au plan environnemental. Et enfin, il y a cette troisième dimension économique, qui est très importante », a-t-il souligné. En terme d’impact, il rappelle que : « Beaucoup d'impacts attendus sur nos activités économiques, sur l'artisanat, sur le tourisme, sur la restauration, le transport, énormément de choses sur lesquelles nous sommes attendus et sur lesquelles, il y aura des retombées, forcément. Mais, une chose est de dire il y a des retombées, une autre chose est de pouvoir les illustrer », a-t-il indiqué.
Issa Sadio coordonnateur de la cellule de gestion des partenariats à l’ANSD a, pour sa part rappelé la convention signée le 5 novembre 2024. Elle était destinée à évaluer l’augmentation de la pratique de l’activité physique, la mesure de l’impact social, l’activité économique. « Cet atelier va nous permettre de dire, voilà les activités que nous allons mener et qui vont nous permettre de procéder à cette évaluation. Bien entendu, pour faire ce genre d'évaluation, il y aura des enquêtes qui vont permettre de collecter les données, qui vont être analysées par la suite. Il y aura des données aussi, comme on l'appelle dans le jargon de la statistique de données administratives. Par exemple, sur le plan des emplois, il y a des entreprises qui ont été sélectionnées, qui ont été recrutées pour faire des travaux. Il y aura des restaurateurs qui vont être recrutés pour faire des prestations au moment des jeux. Donc, ces belles statistiques-là aussi, nous allons les rassembler et vont contribuer à faire l'évaluation. L'impact et l'héritage que vont laisser les Jeux Olympiques de la jeunesse de Dakar du 30 octobre au 13 novembre 2026 au Sénégal des données non négligeables », a-t-il souligné. Les JOJ Dakar 2026 regrouperont 2500 athlètes, 35 sports, 206 Comités nationaux olympiques, 6000 volontaires dont 70% de moins de 35 ans, 1 million de spectateurs, 26 000 spectateurs accrédités.
Par Texte Collectif
LA PSYCHOLOGIE AU SÉNÉGAL : PERSPECTIVE DES ACTEURS SUR LE TERRAIN
La décision du Premier ministre Ousmane Sonko est une excellente nouvelle pour tous les professionnels de la santé mentale exerçant au Sénégal
L’engagement du chef du gouvernement sénégalais, exprimé en Conseil des ministres du 9 avril 2025, de dépoussiérer la loi no 75-80 du 9 juillet 1975 relative à la maladie mentale est une perspective salutaire pour un grand nombre de nos compatriotes. Il est en phase avec les efforts entrepris dans cette direction par le Département de psychologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, rouvert en 2021 après sa fermeture suite aux événements de mai-68.
La décision du Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko est une excellente nouvelle pour tous les professionnels de la santé mentale exerçant au Sénégal. Elle vient donner un espoir de renouveau dans les structures hospitalières qui peinent à recevoir des subventions pour un fonctionnement optimal. Faut-il le préciser, c’est grâce à l’effort des professionnels de la santé mentale, malgré des conditions de travail qui sont loin d’égaler celles que peuvent offrir les pays du Nord global, que ces structures tiennent jusqu’à présent. Mieux, les hôpitaux continuent à proposer accueil et soin de qualité à un nombre de patients en croissance, malgré le nombre de lits qui reste insuffisant. L’intérêt manifesté par les autorités gouvernementales permet de croire en un réel engagement de leur part à prendre en compte la question de la santé mentale au Sénégal.
UN PEU D’HISTOIRE…
Le Professeur Oumar Guèye écrit qu’en mai 1968, une révolte universitaire a éclaté au Sénégal et abouti à un bras de fer avec le gouvernement du Président Senghor. (1) Les revendications des étudiants étaient multiples, largement inspirées par les mouvements panafricanistes et orientées vers une volonté de décolonisation de l’université dont les contenus des formations alors offertes ne répondaient pas aux réalités de la société. Face à cela, le régime du Président Senghor incarnait le visage du néocolonialisme qu’il fallait combattre pour instaurer un changement. C’est dans ce contexte que fut fermé le département de Sociologie et de Psychologie de l’Université de Dakar, et avec lui, la possibilité de faire émerger une génération de psychologues qui auraient pu développer une méthodologie basée sur une épistémologie mixte et ancrée dans l’approche décoloniale globale initiée par l’École de Dakar. Il a fallu attendre mars 2021 pour que ce département rouvre ses portes. À ce jour, il compte 596 étudiants et offre deux spécialisations en master dont une en Psychologie clinique et psychopathologie de la santé, une autre en Psychologie sociale et du travail. Son équipe d’enseignants-chercheurs collabore avec les centres hospitaliers nationaux afin de favoriser l’immersion professionnelle des étudiants à l’occasion des stages qui jalonnent leur formation.
UN PARTI-PRIS DECOLONIAL
Dès le début, et par devoir de reconnaissance pour le contexte de notre fermeture en 1968, l’option est prise d’implanter la Psychologie au Sénégal dans une perspective décoloniale et contextualisée, intégrant des cours inédits : psychologie indigène, Esclavage, colonisation et traumatisme, santé mentale globale, psychologie interculturelle, psychologie critique, psychologie communautaire, psychologie culturelle du travail, entre autres. Il ne pouvait pas en être autrement car copier les programmes académiques du Nord global reviendrait à exercer une nouvelle violence épistémique sur les prochaines générations de psychologues sénégalais.
En ce qui concerne les curricula, une approche panafricaine est mise en avant, avec la rédaction de manuels d’enseignements communs à dix universités situées dans six pays d’Afrique francophone. Cette initiative, qui vise à terme l’harmonisation des curricula dans le Sud global, n’est sponsorisée par aucun groupe ou organisme étranger. Exclusivement soutenue par l’UCAD, elle recueille la participation bénévole d’enseignants et de praticiens passionnés par leur métier et ambitieux pour leur pays. Il est important de préciser qu’il est coûteux de concevoir des enseignements et des manuels dans une perspective décoloniale, mais c’est pourtant le choix qui a été fait pour sortir du prisme de la comparaison entre nos pays et l’Occident. De ce fait, les futurs psychologues sénégalais ont accès à des méthodes développées en Afrique et basées sur les savoirs endogènes.
L’une de ces méthodes a d’ailleurs reçu le Prix APA (2) de l’innovation en Psychologie en 2020 et le Centre Hospitalier Universitaire de Fann a choisi de l’intégrer dans sa stratégie de renforcement de capacités du personnel hospitalier. L’auteure de cette méthode, Dr Ismahan Soukeyna Diop, a par ailleurs été sélectionnée pour le Bellagio Residency Fellowship (3) de la fondation Rockefeller pour son travail dans le sens de la construction d’un curriculum décolonial en psychologie clinique et l’intégration de méthodes de psychothérapie culturellement pertinentes, basées sur la tradition orale africaine. (4)
UN DEPLOIEMENT ASSOCIATIF
Dans la dynamique enclenchée d’implantation de la Psychologie au Sénégal, l’Association des Psychologues du Sénégal (APSYSEN) a été créée en 2019. La majorité de ses membres donne bénévolement en moyenne 25% de leur temps en consultations gratuites, en activisme ou en formation (voir plus bas).
LA NECESSITE DE METTRE DE L’ORDRE
La Psychologie prend lentement mais sûrement son envol au Sénégal. Pour accompagner ce déploiement, le département de Psychologie de l’UCAD a entrepris la création d’un Ordre des psychologues. Cette instance s’emploiera, une fois sur pied, à réguler l’exercice de la profession de psychologue au Sénégal autant que les relations entre les psychologues et les autres professionnels de la santé mentale, notamment les psychiatres et les psychothérapeutes non-psychologues, acteurs de la Psychologie au Sénégal. Cette tribune ne saurait se clore sans un appel lancé aux consœurs et confrères psychologues de toutes spécialités exerçant à l’étranger à venir joindre leurs efforts à ceux de l’APSYSEN et de l’équipe du département de Psychologie pour aider à construire une Psychologie sénégalaise à la hauteur des défis auxquels font face notre chère patrie et nos compatriotes.
L’équipe d’enseignement-recherche du département de Psychologie Faculté des Lettres et Sciences Humaines université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)
(1)Guèye, O (2017). Les acteurs et événements influents de la crise. Mai 1968 au Sénégal. Senghor face aux étudiants et au mouvement syndical. Karthala, pp. 243- 271.
(3) Le Bellagio Residency Fellowship est un programme prestigieux qui accueille des chercheurs, activistes ou artistes dont il reconnait l’excellence et leur propose un cadre unique pour la développer pendant quatre semaines. Ce fellowship a accueilli des personnalités reconnues comme Maya Angelou et Ruth Bader Ginsburg. Plus d’informations sur ce lien : https://www.rockefellerfoundation.org/fellowships-convenings/bellagio-center/residency-program/
(4) TAMPSY OPTOA est un outil projectif de psychoéducation et de psychothérapie basé sur le conte africain. Cette méthode inspirée de la tradition orale africaine renforce l’alliance thérapeutique en utilisant des images et récits de contes africains comme média pour aborder les problématiques psychologiques.
A propos de l’Association des Psychologues du Sénégal
Créée en 2019, l’APSYSEN regroupe des psychologues formés, exerçant dans divers domaines (clinique, scolaire, social, du travail) au Sénégal et à l’étranger. Elle est animée par une conviction forte : l’accès à un accompagnement psychologique de qualité est un droit fondamental. C’est pour cela qu’elle agit avec discrétion, humilité et un profond engagement bénévole. Elle est composée d’une quinzaine de membres, en majorité psychologues cliniciens. Bon nombre d’entre eux interviennent régulièrement dans la formation universitaire en psychologie, en dispensant des cours et animant des TD de manière quasi bénévole. Ils accompagnent mémoires, thèses, recherches et offrent un soutien actif aux jeunes professionnels. La plupart des membres exerçant en institution ont régulièrement accueilli et accompagné des stagiaires. L’APSYSEN a mis en place des supervisions entre pairs et veille, dans la mesure de ses moyens, à ce que ceux qui adhèrent et s’établissent comme psychologues soient dûment qualifiés. L’association est consciente des besoins et de l’intérêt croissant de la population pour les questions de santé mentale et souhaite ainsi renforcer ses actions de sensibilisation. Depuis la crise du Covid-19, ce besoin est devenu encore plus visible. À cette période, l’APSYSEN avait déjà mis en place des dispositifs gratuits d’écoute pour soutenir les personnes en détresse. Aujourd’hui, elle prévoit de développer davantage de campagnes de sensibilisation, en particulier dans les médias, et d’organiser des actions collectives en partenariat avec d’autres structures engagées. Elle aspire également à développer des groupes d’écoute et des ateliers destinés à accompagner au mieux les besoins psychologiques exprimés par la population, en particulier les jeunes et les publics vulnérables. Son objectif est clair : structurer un réseau de psychologues compétents et solidaires, améliorer l’accès aux soins psychologiques, lutter contre les idées reçues, tabous sociaux et encourager le retour des professionnels sénégalais dans leur pays. L’APSYSEN est une structure libre, autonome, ouverte à la collaboration, qui agit avec intégrité et dans l’intérêt des bénéficiaires. Plus d’informations sur nos actions, projets et membres sur www.apsysen.com
L’ARMEE DECLENCHE DES OPERATIONS DE SECURISATION
On les croyait anéantis, démobilisées, démoralisées et chassées de leurs fiefs mais ces bandes armées se sont signalées ces derniers jours dans la zone de Djignaky, soulevant une inquiétude teintée de psychose chez les populations de cette zone des palmie
Des tirs nourris à l’arme lourde ont été entendus dans la zone des Palmiers où l’armée sénégalaise a lancé hier la traque contre des bandes armées. Des opérations de sécurisation qui font suite à l’attaque de Djignaky où des hommes lourdement armés ont fait irruption dans la nuit de lundi dernier dans ce village de l’arrondissement de Kataba1 dans le département de Bignona. Le survol de la zone par l’avion militaire et des accrochages entre les soldats de l’armée et les éléments rebelles, c’est le spectacle qui s’est offert depuis hier dans cette zone des palmiers.
On les croyait anéantis, démobilisées, démoralisées et chassées de leurs fiefs mais ces bandes armées se sont signalées ces derniers jours dans la zone de Djignaky, soulevant une inquiétude teintée de psychose chez les populations de cette zone des palmiers.
Le crépitement des armes a refait surface depuis hier dans la zone des palmiers qui regroupe une quinzaine de villages dans le département de Bignona. L’armée sénégalaise y a déclenché hier des opérations de sécurisation. Des tirs nourris entendus dans la zone qui renoue avec ces opérations de ratissage. Des accrochages ont eu lieu entre des soldats de l’armée sénégalaise et des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance MFDC.
Difficile pour l’heure d’établir un bilan exact de ces affrontements entre militaires et éléments rebelles mais la tension est encore perceptible dans la zone qui était pourtant exempte de ce regain de violence depuis quelques mois. Si pour certains ces opérations de ratissage entrent dans l’ordre normal de la mission régalienne de l’armée de sécuriser la zone, pour d’autres, la récente attaque de Djignaky par des éléments armés, reste l’élément déclencheur de ces opérations entamées par l’armée sénégalaise qui rappelons-le avait dans un passé récent, procéder au démantèlement des bases rebelles dans la zone et le nord Sindian avant de repousser les éléments armés hors de leurs fiefs.
Si pour certains c’est juste un incident isolé, d’autres estiment que dans une dynamique de paix, il n’est pas exclu que des fossoyeurs de la paix s’activent pour essayer de torpiller le processus de paix. D’ailleurs cette attaque de Djignky suscite de nombreuses interrogations sur l’identité des assaillants et leur mobile.
Qui sont ceux qui ont perpétré cette attaque et pourquoi ? S’interroge-t-on dans ce contexte d’accalmie. Le modus operandi effectué par ces éléments armés évalués à plus d’une dizaine, selon nos sources, rappelle un peu le mode opératoire des éléments rebelles dans certaines zones. . Aujourd’hui ce qui est inquiète, c’est surtout le timing de cet incident qui survient après la signature d’accord de paix sur le dépôt des armes. Certains éléments rebelles se sentent –ils ignorés, au point de s’agiter ? Est-ce une façon de torpiller le processus de paix ? Autre interrogation soulevée ici dans cette partie sud du pays ou nombreux sont ceuxlà qui sont convaincus que la paix est irréversible. Une embellie agressée par cet incident dans un contexte renforcé par le Plan Diomaye pour la Casamance dont la stabilité reste d’ailleurs l’intrant de base.
En attendant l’armée sénégalaise qui a déployé ses hommes sur le terrain poursuit ses opérations de sécurisation pour traquer les éléments rebelles « hostiles » à la paix et rassurer les populations de la zone qui commençaient à profiter de la paix.
L’IMPASSE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le recours contre la loi interprétative d'amnistie, déposé par l'opposition, pourrait rester en suspens. La haute juridiction, fragilisée par le décès de son président et l'expiration du mandat de deux membres, se trouve dans l'impossibilité de délibérer
Le recours en inconstitutionnalité contre la loi interprétative de la loi d’amnistie du 13 mars 2024, déposé par les vingt-trois (23) députés du groupe de l’opposition et leurs collègues des non-inscrits, auprès du Conseil constitutionnel pourrait prendre plusieurs jours avant d’être examiné. En effet, le fonctionnement du Conseil constitutionnel qui a perdu son président, Mamadou Badio Camara décédé le 10 avril dernier, est bloqué par l’expiration depuis décembre 2024, des mandats de Mouhamadou Diawara et de Cheikh Tidiane Coulibaly.
Les vingt-trois (23) députés du groupe de l’opposition et leurs collègues des non-inscrits qui ont introduit le 9 avril dernier, un recours en inconstitutionnalité contre la loi interprétative de la loi portant amnistie du 13 mars 2024, auprès du Conseil constitutionnel, devront prendre leur mal en patience. La réponse de cette haute juridiction pourrait prendre des jours voire des mois à moins que les 4 sages qui composent aujourd’hui cette institution décident d’agir hors cadre légal. Ce qui serait juridiquement inapproprié et entacherait la régularité de la procédure.
En effet, le Conseil constitutionnel est actuellement confronté à une carence dans sa composition. Depuis le référendum du 20 mars 2016, son effectif a été porté de cinq à sept membres. Or, à ce jour, la haute juridiction ne compte que quatre membres en exercice, suite au décès de son président, Mamadou Badio Camara, survenu le 10 avril dernier à l’âge de 73 ans."
Nommé par décret présidentiel n°2018 21-26 du 6 décembre 2018 à quelques jours de la présidentielle de 2019 pour un mandat de 6 ans non renouvelable, Mouhamadou Diawara est arrivé au terme de son mandat depuis le mois de décembre dernier. Par conséquent, il ne devrait plus siéger aux délibérations du Conseil constitutionnel, au risque de les entacher d’illégalité, conformément aux dispositions de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative à cette juridiction. Une situation similaire concerne le doyen d’âge du Conseil, Cheikh Tidiane Coulibaly. Ce dernier a été nommé par l’ancien président Macky Sall, trois mois avant la présidentielle du 24 mars 2024, pour remplacer Abdoulaye Sylla, devenu entre-temps président de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Or, le magistrat qu’il a remplacé – Abdoulaye Sylla – avait été nommé en même temps que Mouhamadou Diawara, par le décret n°2018- 2126 du 6 décembre 2018.
De fait, Cheikh Tidiane Coulibaly se retrouve lui aussi dans l’impossibilité de participer aux délibérations du Conseil constitutionnel. Avec ces absences, le Conseil constitutionnel ne compte actuellement que quatre membres en fonction sur les sept prévus par la loi. Dans ces conditions, il lui sera pratiquement impossible de délibérer, sauf si le président Bassirou Diomaye Faye décide de remédier à cette carence en procédant à de nouvelles nominations, parmi lesquelles pourrait figurer Cheikh Tidiane Coulibaly, dont le mandat — arrivé à expiration en décembre — était initialement celui de l’actuel président de la Cena, Abdoulaye Sylla.
TOUS, A LA DIC !
Alors que l’affaire de la gestion des fonds Covid est loin de connaitre son épilogue, la Division des investigations criminelles s’est vue confiée, à nouveau, un autre dossier : celui du rapport de la cour des compteC
Alors que l’affaire de la gestion des fonds Covid est loin de connaitre son épilogue, avec son lot de retour de parquet, mandat de dépôt et autres contrôle judiciaire, la Division des investigations criminelles s’est vue confiée, à nouveau, un autre dossier : celui du rapport de la cour des comptes. La décision a été prise par le procureur de la République financier.
Pas de répit pour la Division des investigations criminelles (DIC). En plus du dossier du fonds covid, elle s’est vue confiée celui du rapport de la cour des comptes dont l'audit sur la situation des finances publiques (gestion de 2019 au 31 mars 2024) a révélé des actes et faits susceptibles de qualifications pénales.
Pour apporter la lumière sur cet audit, le procureur de la République financier a confié l'enquête à la Division des investigations criminelles (Dic). « A la suite de l'audit du rapport sur la situation des finances publiques (gestion de 2019 au 31 mars 2024), qui a révélé des actes et faits susceptibles de qualifications pénales, le parquet du Pool judiciaire financier a reçu, le 3 avril 2025, du Procureur général près la Cour d'appel de Dakar, un référé aux fins d'ouverture de procédures pénales, transmis au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux par le Premier Président de la Cour des Comptes. Le 14 avril 2025, le procureur de la République financier a saisi la Division des investigations criminelles (DIC), aux fins d'enquêtes sur les différents points soulevés par ledit référé », rapporte un communiqué du parquet financier qui nous est parvenu hier, mercredi 16 Avril.
Mamadou Ngom Niang consigne 150 millions f cfa et obtient la liberté
Selon nos confrères de seneweb.com, le juge du 5e cabinet du tribunal de Dakar a inculpé l’ancien directeur de l’Administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère des Sports, Mamadou Ngom Niang, pour détournement de deniers publics. Ngom Niang aurait consigné la somme de 150 000 000 F CFA. Le juge l’a libéré et mis sous contrôle judiciaire.
Tange Tandian libéré après une contestation sérieuse
Quant a l’animateur Demba Mody Tandian dit Tange, il est rentré chez-lui, selon toujours nos confrères. Face au juge du 5e cabinet, il aurait sérieusement contesté le délit de détournement de deniers publics portant sur 73 millions F CFA. Sous l’assistance de son conseiller Me Amadou Aly Kane, il a déposé sur la table du juge une pile de justificatifs. Le magistrat instructeur l’a libéré sur le fondement de l’article 140 du code de procédure pénale qui dit : « A l'encontre des personnes poursuivies par application des articles « 152» à « 155» du Code pénal, le juge d'instruction délivre obligatoirement : un mandat d'arrêt si l'inculpé est en fuite, un mandat de dépôt, lorsque le montant du manquant initial est égal ou supérieur à 1 000 000 de francs et ne fait pas l'objet d'un remboursement ou du cautionnement de son intégralité ou d'une contestation sérieuse ».
Nouveau retour de parquet pour Abdou Aziz Mbaye
Le communicateur traditionnel, Abdou Aziz Mbaye a été moins chanceux que Ngom Niang et Tange. Il fera encore face au juge du 5e cabinet ce jeudi, pour son inculpation. Il fait partie des personnes arrêtées pour détournement de deniers publics, dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds Force Covid-19.