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26 mai 2025
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 13 MARS 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, WiwSport
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Luttons pour nos valeurs avec droiture, sans reproduire ce que nous dénonçons. La cohérence et l'équité sont les seules voies vers un changement véritable et durable. On ne corrige pas le mal par le mal
Notre engagement pour un Sénégal meilleur ne doit jamais nous faire perdre de vue un principe fondamental : justice pour tous : le Sénégal est plus grand que ses divisions.
La haine envers un groupe, quel qu'il soit, ne doit jamais nous pousser à l'injustice.
L'histoire nous enseigne que les combats nobles perdent leur sens lorsqu'ils sombrent dans l'exclusion et l'arbitraire.
Luttons pour nos valeurs avec droiture, sans reproduire ce que nous dénonçons. La cohérence et l'équité sont les seules voies vers un changement véritable et durable.
On ne corrige pas le mal par le mal.
Le peuple sénégalais mérite mieux.
Le Sénégal a assez souffert et continue de souffrir. Il est temps de dépasser les querelles inutiles et de s'attaquer aux véritables urgences des citoyens.
Gouverner, c'est répondre aux attentes du peuple, pas entretenir des divisions.
Certes, vous bénéficiez aujourd'hui d'un soutien massif, mais rien n'est acquis. Un jour viendra où vous devrez rendre des comptes.
L'histoire nous enseigne que le pouvoir est éphémère et que le peuple finit toujours par juger ses dirigeants.
Ne l'oubliez pas : toute mauvaise gestion finit par se payer.
Le peuple sénégalais est grand, uni par une histoire et des valeurs profondes.
La justice doit être la même pour tous, sans favoritisme ni exclusion.
Ceux qui cherchent à diviser ou à affaiblir notre nation ne réussiront qu'à se nuire à eux-mêmes.
Le Sénégal a traversé des épreuves et en est toujours sorti plus fort.
Que chacun prenne garde : semer la discorde, c'est préparer sa propre chute. L'histoire jugera.
PAR MOUSTAPHA SÈNE
HÉROÏNES OUBLIÉES DES GUÉRÉO ET MBALLING
"Sur les plages ensoleillées du Dialaw, lieux de vie ouverts sur l’immensité océane et balayés par les alizés, les femmes de Guéréo et de Ngaparou se font un honneur de rendre chaque jour, le littoral encore plus propre. Effluves qu’exhalent les flots..."
Sur les plages ensoleillées du Dialaw, lieux de vie ouverts sur l’immensité océane et balayés par les alizés, les femmes de Guéréo et de Ngaparou se font un honneur de rendre chaque jour, le littoral encore plus propre.
Effluves qu’exhalent les flots, souffles d’une mosaïque de vies venues des profondeurs des abysses… Ici, tout est exquis. Et l’embrun marin ajoute sa magie à l’indicible sentiment que crée le décor où l’air pur de la mer vous remplit les poumons. Le regard se perd dans le large où l’Aire marine protégée (Amp) de Ngaparou est érigée. La brise chassant le paresseux harmattan des terres de l’hinterland qui vous berce les narines… Guéréo est un village traditionnel non loin de la station balnéaire de Saly Portudal plus en aval et de la localité de Popenguine qui abrite la réserve éponyme qui s’étend au sud sur une distance de 1. 700 m le long du rivage.
Avec la juxtaposition de ses paysages pluriels de forêt dégradée, de massif et de mer, le site qui se trouve à quelques encablures de la falaise du Cap de Naze (situé à 74 mètres, au-dessus du niveau de la mer) est remarquablement bien entretenu. À la différence du décor des plages encombrées de détritus et rejets en tout genre des berges des grandes agglomérations urbaines de Dakar, Mbour ou Rufisque ou des quais de débarquement géants de Kayar ou Joal, ici à Guéréo, comme à Ndayanne ou à Mballing, la propreté de la plage s’étend à perte de vue. L’ambiance, en ces lieux, a quelque chose d’irrémédiablement plus pur qui, mêlée à la candeur écarlate de l’astre du jour, fait regretter (pour celui qui l’avait connue il y a moins de cinquante ans), la baie de Hann.
Celle-là même qui, du paradis qu’elle était à cette époque-là est devenue, malheureusement, au cours des dernières décennies, cette immense poubelle à ciel ouvert, dépotoir indigne de tous rejets urbains des habitations, industries et autres activités attenantes. Dans l’ambiance empreinte de cette fraîcheur toute naturelle, de Guéréo à Mballing, tout concourt et confine à cette atmosphère de paradis vécu que rend encore plus prégnante la poésie attachée aux noms propres de lieux. Partout sur ces sites tout au long de cette frange littorale de près de 45 kilomètres correspondant au Comité local de pêche (Clpa) de Sindia sur l’axe sur Popenguine-Pointe Sarène-Ndayane et où se nichent les villages du Dialaw (Ngaparou,Somone, Saly, Guéréo, Ndayane ) et du pays sereer à l’orée du royaume senghorien de l’enfance (Mbodiène, Roff, Nianing, Warang sereer, Warang socé ), les acteurs qui interviennent dans la transformation, des femmes dans leur écrasante majorité, se sont engagés aux termes de la Convention locale à ne pas transformer les juvéniles de poissons.
Mais aussi, pour des raisons visant à améliorer la qualité du produit et d’assurer la saine durabilité à l’activité de transformation des produits halieutiques qui y est très importante, de ne jamais plus effectuer le fumage du poisson et le séchage par terre… Lieu de naissance de l’enfant prodige devenu ce poète de l’universel pour avoir chanté les charmes de ces lieux, Joal est aujourd’hui le premier centre dans ce domaine au Sénégal. Ces héroïnes oubliées des plages ont, plus que tout, à cœur de préserver les richesses dont dépend le bon fonctionnement des processus écologiques à l’œuvre dans ces zones humides qui sont parmi les biotopes les plus menacés par les activités humaines, principalement par le drainage, la mise en valeur des terres, la pollution et la surexploitation des espèces.
Mais ces zones humides ne sont pas que cela. Car, elles abritent aussi des sites sacrés qui font l’objet de représentations symboliques et structurent l’imaginaire des communautés dont les femmes sont les chantres et les gardiennes. Ainsi que l’illustre ce propos du Pr Amad Faye, enseignant-chercheur à Ifan-Université cheik Anta Diop de Dakar pour qui, dans les terroirs maritimes en pays seereer, des rites similaires au Ndeupp des Lébous de la presqu’île du Cap Vert sont célébrés principalement par les femmes. Dans des rituels singuliers où ces femmes, « face de l’océan » célèbrent « la passion de Mama Guedj, le génie des eaux, en vue de calmer l’onde mystérieuse, surtout durant ces moments extraordinaires où elle est animée de volonté de mort ».
LE PREMIER MINISTRE ANNONCE L’ANNULATION DE PLUSIEURS LOTISSEMENTS
Il s’agit de :« l’annulation des lotissements illégaux de EOGN et EOGN-Extension implantés sur une zone militaire et de l’annulation du plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès », note le communiqué du Conseil des ministres.
Lors du conseil des ministres de ce 12 mars 2024, il est indiqué qu’après l’identification des abus notoires dans la gestion du foncier notamment au niveau du domaine public maritime et de plusieurs lotissements, « le Premier ministre, sur instruction du chef de l’État, a mis en place un comité. Des analyses approfondies ont été menées et des mesures correctives ont été prises ».
Il s’agit de :« l’annulation des lotissements illégaux de EOGN et EOGN-Extension implantés sur une zone militaire et de l’annulation du plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès », note le communiqué du Conseil des ministres.
En plus de cela, il y a « l’annulation des attributions irrégulières au niveau du hangar des pèlerins, des logements d’astreinte de l’ASECNA, du site en face de l’ANACIM et d’une dizaine de parcelles sur titre privé », ajoute le communiqué du Conseil de ce jour.
Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé la délocalisation du projet de stade de Ouakam, initialement prévu sur le site de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), vers le site de EOGEN 1.
Il n’a pas manqué d’évoquer « le rétablissement de l’assiette foncière du tribunal de Guédiawaye (2,8 hectares) avec annulation de tous les baux concédés. Dans la foulée, Ousmane Sonko a fait part de l’annulation de toutes les attributions sur la zone comprise entre la plage et la route des PUD de Guédiawaye et Malika mais également des morcellements autour de la station d’épuration de Guediawaye », détaille la note.
LES 4 POINTS À RETENIR DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI
Le président Faye a demandé une évaluation des Zones économiques spéciales (ZES) et des agropoles en termes d’investissement d’emploi créé et de contribution à l’économie nationale.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 12 mars. L’occasion pour le Président de la République de faire plusieurs recommandations. Après avoir présenté les condoléances de la l’Etat suite au décès d’Abdou Diouf, inspecteur du Trésor, voici les décisions prises par Bassirou Diomaye Faye.
1-Création de la médaille Gaindé de la performance
Après avoir salué la belle tenue de la semaine nationale de la femme et félicité le ministre de de la Famille et des Solidarités Maïmouna Dièye, le Président de la République a annoncé la création de la Médaille Gaïndé de la performance. « Cette distinction honorera les citoyens sénégalais ayant contribué de manière exceptionnelle au progrès et au rayonnement du Sénégal dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, la technologie, la culture, l’économie, l’environnement… Elle sera décernée à titre normal ou exceptionnel selon les mérites« , assure-t-il.
2-Transparence dans la gestion des ressources naturelles
Poursuivant sa prise de parole, le Chef de l’Etat a souligné son engagement pour une gouvernance transparente des ressources naturelles. Il a demandé aux ministres concernés de « de renforcer les actions de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives et de veiller à la publication régulière des données économiques des audits et des registres des bénéficiaires effectifs ». Il a également insisté sur la gestion optimale des impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation minière et pétrolière dans le cadre de la vision Sénégal 2050.
3-Évaluation des ZES et des agropoles
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs demandé une évaluation des Zones économiques spéciales (ZES) et des agropoles en termes d’investissement d’emploi créé et de contribution à l’économie nationale. Selon lui, il faut « mutualiser les moyens des agences en charge de l’industrialisation ».
4-Journée mondiale des droits des consommateurs : l’importance de la lutte contre la vie chère
Enfin, ce 15 mars sera célébrée la Journée mondiale des droits des consommateurs. Le Chef de l’Etat en a profité pour souligner l’importance de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs. Ainsi, il souhaite un renforcement du dialogue avec les associations de consommateurs et le respect strict des normes de qualité et de sécurité sanitaire des produits.
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LE JEÛNE FAVORISE-T-IL UNE BONNE SANTÉ ?
Abdoulaye Samb, Professeur retraité au Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie revient dans ce premier épisode sur la préservation de la santé en cette période de jeûne.
Abdoulaye Samb, Professeur retraité au Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie revient dans ce premier épisode sur la préservation de la santé en cette période de jeûne.
LOI D’AMNISTIE, GUY MARIUS SAGNA VEUT EXCLURE LES CRIMES DE SANG ET LA TORTURE
Le député a annoncé son intention de déposer un amendement à la proposition de loi de son collègue Amadou Ba sur l’interprétation de la loi d’amnistie. Estimant que le texte actuel présente des lacunes, il entend le rendre beaucoup plus intelligible.
Le député Guy Marius Sagna a annoncé son intention de déposer un amendement à la proposition de loi de son collègue Amadou Ba portant interprétation de la loi d’amnistie.
Son objectif : exclure explicitement les crimes de sang, les actes de torture et les traitements cruels et dégradants du champ d’application de l’amnistie.
Guy Marius Sagna a tenu à saluer la démarche d’Amadou Ba, qui vise à clarifier la loi d’amnistie votée en mars dernier. Cependant, il estime que le texte actuel présente des lacunes et risque de permettre à des criminels d’échapper à la justice.
Un amendement pour une plus grande clarté
Afin de rendre la loi « beaucoup plus intelligible », Guy Marius Sagna propose de modifier l’article premier de la proposition de loi. Son amendement stipule que « les crimes de sang, les cas de torture et les traitements et autres peines cruelles et dégradants sont exclus du champ d’application de la loi d’amnistie n° 2024-09 du 13 mars 2024 ».
La proposition de loi d’Amadou Ba et l’amendement de Guy Marius Sagna devraient être débattus prochainement à l’Assemblée nationale.
LES ICS DÉMENTENT LES ALLÉGATIONS DE LICENCIEMENT ABUSIF
Les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont réagi aux accusations de licenciement abusif visant une centaine de chauffeurs. L’entreprise précise qu’aucun de ces travailleurs n’était sous contrat avec elle.
Les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont réagi aux informations récemment relayées faisant état du licenciement abusif d’une centaine de chauffeurs. Dans un communiqué officiel, l’entreprise affirme qu’aucun de ces travailleurs n’était sous contrat avec elle, expliquant qu’ils étaient employés par un prestataire externe. Les ICS rejettent ainsi toute responsabilité dans cette affaire et s’indignent face à ce qu’elles considèrent comme une tentative de nuire à leur image.
L’entreprise rappelle que son principal mode de transport repose historiquement sur le fret ferroviaire, qui représentait 90 % de ses services avant l’arrêt de la concomitance pour cause de projet du Train Express Régional (TER). La reprise progressive de cette activité est en cours depuis octobre 2024, ce qui devrait réduire la part du transport routier temporairement adopté depuis 2018.
Par ailleurs, les ICS réaffirment leur engagement en faveur de l’emploi au Sénégal, en rappelant qu’elles comptent près de 5 000 emplois directs, faisant d’elles l’un des plus importants employeurs du pays. En outre, l’entreprise collabore avec plus de 627 fournisseurs locaux, contribuant ainsi à l’économie nationale.
Les ICS insistent sur leur attachement au dialogue social et réprouvent les actes de désinformation visant leurs activités. Elles condamnent également les actions malveillantes contre leurs installations industrielles, qu’elles considèrent comme une menace sérieuse pour la sécurité des populations, des employés et des prestataires.
INCENDIE À KEUR FRANG, 64 CONCESSIONS RAVAGÉES
Attisé par des vents forts et une chaleur accablante, le feu s’est propagé rapidement laissant des dizaines de familles sans abri en pleine période de Ramadan.
Un violent incendie s’est déclaré ce mardi 12 mars 2025 dans le village de Keur Frang, situé dans la commune de Saly Escale. Attisé par des vents forts et une chaleur accablante, le feu s’est rapidement propagé, ravageant 64 concessions et laissant des dizaines de familles sans abri en pleine période de Ramadan.
Un sinistre d’ampleur aux causes encore inconnues
L’origine exacte de l’incendie n’a pas encore été déterminée, mais les premiers témoignages indiquent que la force du vent a accéléré la propagation des flammes. « Les flammes se sont étendues en un rien de temps, portées par le vent. Malgré tous nos efforts pour éteindre le feu, nous n’avons rien pu faire », confie Malal Kanté, un habitant du village encore sous le choc.
Les villageois, avec l’aide de voisins des localités environnantes, ont tenté d’éteindre le feu avec des moyens rudimentaires, en raison du manque d’eau et de matériel d’extinction. Ce n’est qu’après l’intervention des sapeurs-pompiers de Koungheul que l’incendie a pu être maîtrisé, mais les dégâts étaient déjà considérables.
Des pertes matérielles colossales, mais aucune perte humaine
Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, les conséquences matérielles sont dramatiques. De nombreuses familles ont tout perdu : habitations, récoltes, volailles et biens personnels.
« Nous avons tout perdu. Nos greniers étaient remplis de nos dernières récoltes, mais le feu n’a rien laissé. Nous ne savons pas comment nous allons survivre dans les prochains jours », témoigne un sinistré, le regard perdu face aux décombres de sa maison.
Face à cette catastrophe, les habitants de Keur Frang lancent un appel à l’aide. Besoins alimentaires, vêtements, matériaux de reconstruction : toute assistance est essentielle pour soutenir les familles touchées.
Mobilisation des autorités et appel à la solidarité
L’adjoint au maire de Saly Escale, El Ibra Lom, s’est rendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts et exprimer son soutien aux sinistrés au nom du maire Sader Dieng. Il a indiqué attendre un rapport détaillé sur les pertes afin d’organiser une réponse coordonnée aux besoins des victimes.
Dans un élan de solidarité, plusieurs villages voisins se sont déjà mobilisés pour apporter un soutien moral et matériel. Toutefois, les besoins restent immenses et nécessitent une intervention rapide des autorités et des bonnes volontés afin d’apporter une aide d’urgence et d’envisager des solutions durables pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.