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5 août 2025
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KARIM GUEYE ET 8 AUTRES ACTIVISTES ARRÊTÉS PAR LA POLICE
Le rappeur et activiste Karim Guèye alias Xrum Xaax et 8 de ses camarades ont été arrêtés vendredi pour avoir incendié le drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBT
Le rappeur et activiste Karim Guèye alias Xrum Xaax et 8 de ses camarades ont été arrêtés vendredi pour avoir incendié le drapeau arc-en-ciel de la communauté Lgbt.
Selon un de leurs avocats, Me Cheikh Khoureychi Ba, l’incident a eu lieu juste après la prière du vendredi devant l’Assemblée nationale.
Ils ont été conduits au Commissariat de Police du Plateau où ils sont actuellement placés en garde à vue.
Selon des informations obtenues de leurs proches, ils protestaient, à travers cet acte, contre le rejet, mercredi dernier, par le bureau de l’Assemblée nationale, de la proposition de loi initiée visant à durcir les sanctions prévues contre les actes contre-nature, dont l’homosexualité et le lesbianisme.
J’ENCOURAGE TOUTES LES DÉMARCHES LÉGALES VISANT À LUTTER CONTRE L’HOMOSEXUALITÉ
A travers un communiqué de presse de la cellule Rawdu Rayâhîn, le patriarche de Darou Minane dit encourager « toutes les démarches légales visant à lutter contre ce crime odieux » et estime être contre « toute tentative pour le défendre »
Le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a réagi suite au rejet par le bureau de l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant à modifier le Code pénal en vue de corser les sanctions prévues contre les actes contre-nature au Sénégal.
A travers un communiqué de presse de la cellule Rawdu Rayâhîn, le patriarche de Darou Minane dit encourager « toutes les démarches légales visant à lutter contre ce crime odieux » et estime être contre « toute tentative pour le défendre ».
Il dénonce avec la dernière énergie « toute action visant à promouvoir ce crime envers le créateur (Swt) et contre l’humanité toute entière ».
« Nous conseillons tous les musulmans et tous les hommes dotés de raison à éviter ce péché majeur et à le dénoncer autant qu’ils le peuvent, car c’est un péché envers Dieu le tout-puissant et un crime contre toute l’humanité », lance Rawdu Rayâhîn au nom de Cheikh Mouhamadou Mountakha Mbacké.
Dans une note, le bureau de l’Assemblée, qui a déclaré « irrecevable » la proposition, a souligné qu’il n’est pas nécessaire de modifier l’actuelle législation. « Tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée […] par le président de la République ». Les parlementaires ajoutent que « cette position est claire, pertinente », et s’oppose « à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité ».
Par B. Khalifa NDIAYE
ATTENTE FORTE
« On veut la coupe. Ce n’est pas pour vous mettre la pression ».
« On veut la coupe. Ce n’est pas pour vous mettre la pression ». Le premier supporter des « Lions » s’est fait, hier, le porte-parole de ses 17 millions de compatriotes qui ne rêvent que d’un premier sacre continental, au soir du 6 février prochain à Yaoundé. Ce n’est peut-être pas une pression que le peuple sénégalais met à Coach Cissé et à ses hommes. Mais, c’est une attente très forte, presqu’une demande … sociale.
Et comme tous les Sénégalais, le président Mack Sall sait que ce cru-ci a tout ce qu’il faut pour s’imposer, même si cette Can sera certainement la plus difficile à remporter. D’abord parce que tous les grands d’Afrique seront au rendez-vous. Ensuite parce que les « Lions » seront attendus à chacune de leurs sorties. Enfin parce que la compétition se déroulera au pays des « Lions indomptables » qui décupleront leur légendaire rage de vaincre et leur « fighting spirit » pour ne pas connaître la désillusion de leurs pères qui, il y a 50 ans, n’avaient pas pu aller au-delà des demi-finales de la première Can organisée chez eux (en 1972).
Qu’importe ! Même si la progression n’est pas toujours linéaire en football, même si tous les 24 qualifiés à cette 33ème Can peuvent se permettre de rêver d’un sacre final (le ballon ne rebondit pas toujours dans le sens espéré et attendu), nos « Lions » sont individuellement et techniquement suffisamment outillés pour prétendre décrocher la timbale. Surtout qu’en 2019, ils avaient été jusqu’en finale. L’Algérie qui leur avait soufflé le titre après les avoir déjà battus en match de groupe, sera encore là. Peut-être plus forte que jamais, car n’ayant pas connu de revers depuis. Et d’autres équipes encore se dresseront face à cette équipe du Sénégal qui semble cultiver le savoureux paradoxe de n’avoir jamais rien gagné mais d’être toujours classée parmi les favoris, à chaque fois qu’elle se qualifie à une phase finale de Can du fait de la qualité de ses joueurs.
Première équipe africaine au classement de la Fifa depuis 36 mois, le Sénégal passe en réalité pour un roi sans couronne. Une incongruité à gommer. À force de « cette hargne de vaincre » que le président Macky Sall, à l’unisson de tous ses compatriotes, appelle de tous ses vœux. Car, comme disait quelqu’un, ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin.
Les « Lions » ont été « armés » à tous égards pour survivre à tous les pièges de la compétition. « On nous tue, on ne nous déshonore pas », les joueurs, par la voix de leur capitaine Kalidou Koulibaly, ont fait leur la devise de l’Armée nationale. On attend d’eux qu’ils joignent l’acte à la parole. Et c’est sur le pré vert que tout se décidera. Rugir comme jamais au pays des « Lions indomptables », c’est ce que tout un peuple attend de ses « Lions ». Un énorme défi qui, au lieu de les inhiber, devrait les transcender.
OUVERTURE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DES TERRITORIALES : LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ
La campagne électorale des départementales et communales démarre ce samedi, 8 janvier et prend fin le 21 janvier 2022 prochain (Art. L. 257 et L. 292 du code électoral).
La campagne électorale des départementales et communales démarre ce samedi, 8 janvier et prend fin le 21 janvier 2022 prochain (Art. L. 257 et L. 292 du code électoral). Les candidats auront deux semaines pour convaincre les citoyens-électeurs de leurs localités, se peser et faire valoir leurs offres politiques, leurs projets de société alternatives pour espérer remporter la palme, le dimanche 23 janvier, jour de l’élection.
La campagne électorale des territoriales fait suite à plusieurs opérations et taches préélectorales arrêtés par le ministère de l’Intérieur via la direction générale des élections (Dge). Elle intervient après que la Cour suprême a fini d’examiner les recours introduits par l’opposition et l’administration territoriale et de vider définitivement tous les contentieux pré-électoraux ; notamment ceux portant sur la conformité ou non des listes de candidatures suivi de la publication et la notification par l’autorité administrative habilitée, le 3 janvier dernier, de l’arrêté portant liste des membres de bureau de vote. Pendant que le matériel électoral est déjà en train d’être convoyé dans l’arrière-pays pour gagner du temps, le 9 janvier prochain, lendemain de l’ouverture de la campagne, l’autorité administrative compétente procèdera à la délivrance d’un récépissé qui garantit les droits attachés à la qualité de mandataire.
Le processus continue avec les listes qui sont en train d’être imprimées. A quelques heures du démarrage officiel de la campagne électorale, les différents états-majors politiques en compétition s’activent pour aller à la conquête des 662 collectivités territoriales du Sénégal. Une campagne qui présage d’âpres luttes pour charmer et convaincre les citoyens-électeurs ; véritables maitres du jeu. Eu égard des nombreuses listes en compétition et au regard de la spécificité des élections municipales et départementales, la victoire n’est assurée d’avance pour aucun camp. Toutefois, la bataille sur le terrain (visites de proximité) et sur les réseaux sociaux et l’argent (achat de conscience) ainsi que les votes-sanctions seront déterminants pour départager les candidats aux territoriales que d’aucuns considèrent comme étant le premier tour de la présidentielle de 2024.
Des élections aux enjeux multiples
Selon les analystes et observateurs politiques, compte tenu des enjeux, à l’issue de ces joutes, le landerneau politique sera forcément complètement reconfiguré vu la diversité des listes et de la représentativité des candidats. On voit deux affiches importantes se dessiner pour deux grandes villes. Il s’agit de Dakar qui est pour l’instant entre les mains de l’opposition où la question est de savoir si la majorité va réussir ou non à conquérir la capitale et Ziguinchor un enjeu important pour le leader de Pastef, qui avait réalisé une percée spectaculaire lors de la dernière élection présidentielle de 2019, joue son avenir politique pour se positionner au niveau de l’électorat sénégalais. Selon Moussa Diaw, professeur de Science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, « les enjeux de ces élections vont bien au-delà du contrôle des grandes villes. Elles permettront aux différentes forces politiques en compétition de confirmer leur ascension, d’asseoir leur hégémonie, ou d’essayer d’enrayer leur déclin ». Si pour le journaliste et analyste politique Pape Amadou Fall « rien n’est gagné d’avance pour qui que ce soit et personne ne peut avoir la garantie de rafler la mise, surtout aisément » ; notamment au niveau des grandes villes comme Dakar qui « sera âprement disputée », son confrère Pathé Mbodji, est d’avis que pour la mouvance présidentielle comme pour les toutes autres coalitions en compétition, «l’enjeu de ces élections est la victoire en gagnant gagner dans toutes les villes, pour tout le monde ».
Avec la campagne électorale, poursuit-il, « on verra au fur et à mesure comment se présenteront les choses et en priorité comment chacun va pouvoir gagner chez lui et partout». En tout état de cause, dans un paysage politique en mutation avec l’apparition de jeunes élites, les enjeux nationaux vont peser dans le choix des électeurs lors de ces joutes qui seront un test grandeur nature pour tous les leaders, aussi bien de la vieille garde que les nouvelles apparitions. D’où les risques de nouvelles poussées de tensions en gestation que des médiateurs en missions de bons offices tentent de contenir pour des élections sereines, transparentes et calmes aux fins de préserver la paix et la stabilité sociales. Pour le directeur de publication de l’hebdomadaire « La Gazette », après les territoriales, « ça sera un autre challenge qui va se présenter pour l’élection des députés mais également pour la succession du président Macky Sall». Pour Pr Diaw l’enjeu de ces élections pour le président Macky Sall qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union africaine, c’est qu’ « elles lui permettront de savoir si les Sénégalais ont apprécié sa gouvernance, sa politique, est-ce qu’il est soutenu. C’est en fonction de ce résultat-là qu’il va se déterminer, me semble-t-il, par rapport à des enjeux importants (NDLR : Législatives 2022 et Présidentielle de 2024) pour l’avenir ».
LES CONDITIONS D'ABSENCE DES FONCTIONNAIRES POUR LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DES LOCALES
Des autorisations spéciales d’absence, sans rémunération, non déductibles des congés annuels, peuvent être accordées aux agents de l’Etat pendant la campagne électorale, en cas d’impossibilité d’assurer en même temps leurs fonctions normales
La réglementation en vigueur prévoit que des autorisations spéciales d’absence, sans rémunération, non déductibles des congés annuels, peuvent être accordées aux agents de l’Etat pendant la campagne électorale, en cas d’impossibilité d’assurer en même temps leurs fonctions normales, a-t-on appris du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public.
‘’Ces absences commencent, au plus tôt, à la date du dépôt de la candidature et prennent fin, au plus tard, à celle de la clôture des opérations électorales’’, précise la même source dans un communiqué transmis vendredi à l’APS.
Rappelant la réglementation en vigueur sur l’autorisation spéciale d’absence pour les agents et les non fonctionnaires de l’Etat, en vue des élections départementales et municipales du 23 janvier prochain, le ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public se réfère au décret n° 63-0116 du 19 février 1963 relatif au régime des congés, permissions et autorisations d’absence des fonctionnaires.
Il évoque aussi le décret n°74-347 du 12 avril 1974 fixant le régime spécial applicable aux agents non fonctionnaires de l’Etat.
La campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier 2022, demarre officiellement à minuit pour deux semaines.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
LE SÉNÉGAL DE MES RÊVES CETTE ANNÉE
EXCLUSIF SENEPLUS - En l’an neuf, comme c’est la coutume, faisons des vœux, les meilleurs, même s’ils paraissent insensés. Voici mes 10 vœux pour le pays en 2022
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 07/01/2022
En l’an neuf, comme c’est la coutume, faisons des vœux, les meilleurs, même s’ils paraissent insensés.
Voici mes 10 vœux pour le Sénégal en 2022.
1-Le président Macky Sall annonce qu’il ne sera en aucune manière candidat à l’élection présidentielle de 2024. Cette annonce crée un climat de détente politique, propice à l’application des mesures urgentes de salut national.
2-La déconcentration (pour préparer la décentralisation) est initiée : les élus locaux participent avec les représentants de l’État (gouverneurs, préfets et sous-préfets) à la mise en œuvre des politiques publiques, à l’exécution du budget au contrôle des tâches, aux moins dans les domaines dont la compétence est transférée aux communautés locales depuis 1996. Il s’agit de 1) les domaines et le foncier ; 2) l’environnement et la gestion des ressources naturelles ; 3) la santé, la population et l’action sociale ; 4) la jeunesse, les sports et les loisirs ; 5) la culture ; 6) l’éducation et la formation professionnelle ; 7) la planification ; 8) l’aménagement du territoire ; 9) l’urbanisme et l’habitat.
3-L’attribution et la gestion des Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF) ainsi les programmes pour l’emploi des jeunes sont fusionnées dans un seul organisme et décentralisées au niveau des régions, sous le contrôle des élus locaux et des représentants locaux de l’État.
L’engagement est pris de porter le nombre de bénéficiaires à 10% de la population dans les 5 années à venir et de créer 1 million d’emplois d’utilité publique à cette échéance.
4-Le contrôle des régies financières est renforcé dans tous les ministères et dans les agences publiques par l’embauche de contrôleurs qualifiés, suite à appel à candidature et les organes de régulation des entreprises publiques et privées avec participation de l’État sont désormais indépendantes : elles ne sont plus sous la tutelle d’un ministère et leurs directions et conseils d’administration sont nommés par le chef de l’État sur proposition des professionnels et de la société civile (consommateurs, administrateurs civils et magistrats notamment).
Les organismes chargés de la lutte contre la corruption l'OFNAC et l'ONUDC sont fusionnés et la directrice/directeur est doté de pouvoir non seulement de saisine du procureur de la République mais de se porter partie civile.
5- la parité est mise en œuvre systématiquement et au besoin rétroactivement dans toutes instances électives.
6-L’école de la République qui intègre l’enseignement coranique enrôle « les enfants de la rue » ainsi que les arabisants comme enseignants.
7-Des fermes agricoles mécanisées, intégrant l’élevage, l’aviculture à l’agriculture, sont créés dans chaque village avec l’encadrement de techniciens embauchés, de préférence dans l’environnement immédiat du département.
8- L’industrialisation de la pêche est lancée : il s’agit de passer progressivement de la pêche artisanale à une pêche industrielle avec des bateaux capables de pêcher en eaux profondes et avec des techniques et technologies modernes.
Un effort d’équipement accompagne cette option : des quais de pêche sont aménagés et l’école de pêche est décentralisée au niveau des différentes zones de pêche du pays.
9-Les programmes scolaires basées sur les langues du terroir dans l’enseignement primaire sont introduites d’abord au niveau de la première année du cycle primaire puis d’année en années jusqu’au CM2. Ceci avec la formation/ requalification des enseignants et des inspecteurs.
10- Un programme pour sauver le pluralisme et la viabilité des médias est lancé par la refondation de l’organe de régulation qui est doté d’un budget autonome (non inclus dans celui d’un ministère) et dont le directeur/trice et les conseillers sont nommés par le chef de l’État suite à un appel à candidature supervisé par les organisations professionnelles.
La compétence de l’organe de régulation est étendue à tous les secteurs des médias : audiovisuel, presse écrite, médias sociaux et numériques.
Les médias publics, Radio-Télévision du Sénégal (RTS) et l’Agence de Presse du Sénégal (APS), sont astreints à un cahier de charge de médias de service public, reçoivent des budgets autonomes dont ils rendent compte à l’Assemblée Nationale et ne peuvent plus de ce fait recourir à la publicité qu’elle soit institutionnelle ou commerciale.
L’Aide publique aux médias finance désormais la formation et la requalification des journalistes et l’équipement de base des médias communautaires audiovisuels et en ligne.
NAFISSATOU DIOUF, UN AMOUR POUR RUFISQUE OFFERT À BBY
EXCLUSIF SENEPLUS - La famille, le socle le plus solide sur lequel une Nation qui veut aller loin doit s’appuyer pour mieux se construire, est une valeur que son combat pour Rufisque embrasse avec humilité, empathie et affection
Pour ne pas être happé par le tumulte de campagne qui entoure les locale, avec son cortège de coalitions, souvent aux allures de mariages loufoques entre de vaillantes carpes et de malins lapins, j’ai souhaité porter un regard sur certaines villes, comme Saint-Louis, Kaolack et Rufisque, voire Mbour. Ces villes ont depuis la période coloniale la chaude réputation d’être des villes d’âpres combats politiques, souvent violents, parfois tragiques. Malgré tout, depuis les indépendances, rien n’y a changé, ces bagarres pour quoi faire ? Elles sont parmi les villes les plus sales du pays, et à l’instar de villes comme Diourbel, si vous réveilliez un mort d’il y a 62 ans, et lui disiez d’aller à la sous-préfecture, il irait droit, sans se perdre, tellement, tout ou presque y est identique. Qu’ont-ils donc fait ?
C’est donc en toute et assumée subjectivité, que je souhaite faire des portraits de candidats ayant cette fibre de rupture et d’engagements autres que politico-alimentaires.
UNE VILLE EN PERSONNE…LE VIDE DES TONNEAUX NE VOUS ASSOURDIRA PAS !
Une « femme de lettres » ne pouvait mieux jouer avec elles pour signifier à travers les acronymes qui encadrent son mouvement et sa signature, pour que son personnage incarne ces lettres et nous signifie toute sa congruence politique. Forgée aux subtilités de la Communication, elle a fait de la simplicité des sigles une signification, sachant que « le rythme des 3 syllabes » est universellement porteur d’adhésion. CNN, RTS, BBC, CA…NAL…PLUS… RFI….NPR….pour Nafi Pour Rufisque… qui s’engage avec BBY avec tout son APR, qui en fait veut dire … « Amour Pour RUFISQUE »… Qui dit mieux ?
Présidente du mouvement NPR, Nafi pour Rufisque, tête de liste proportionnelle BBY Rufisque, avec le ministre Ismaïla Madior Fall, et Benno Bokk Yakaar, le Dr Nafissatou Diouf est journaliste, écrivaine, enseignante-chercheuse et militante des droits des femmes. Après avoir exercé le métier de journaliste pendant une vingtaine d’années, elle a souhaité capitaliser les émotions, découvertes, enthousiasmes, inquiétudes, et questionnements qui ont jalonné ces années de journalisme, et qui l’ont plongée au cœur des problématiques de développement, notamment celles communautaires de proximité, la confrontant aux principes de réalités.
La question de l’engagement trouve vite réponse, toute liée à son univers d’enfance, d’adolescence en baskets, d’amitiés et de fraternités jaillies de son quartier de Colobane, et de celui de ses humanités à Mérina, marquée aussi par le prestige national du Lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où elle obtient son baccalauréat, ce qui lui laissera une trace la menant à être membre du collectif « S.O.S. Lycée Abdoulaye Sadji », et porteuse de la dernière rénovation dudit lycée.
Nafi vit pour Rufisque. Et l’amour qu’elle voue à sa ville natale et particulièrement à ses concitoyens de Rufisque-Est, elle le manifeste en tant que militante des Droits des enfants et des femmes, qui s’intéresse aux questions de genre et à l’enfance. En 2016, elle fonde à Rufisque l’Association Tenguedj Touti Tank en soutien à l’enfance. Leur slogan, « Le sourire d’un enfant est une bénédiction ». Leur credo est « Tout pour l’Enfance ». La famille, le socle le plus solide sur lequel une Nation qui veut aller loin doit s’appuyer pour mieux se construire, est une valeur que son combat pour Rufisque embrasse avec humilité, considération, empathie et affection, le tout posé sur le fait de n’être jamais démagogue au point de promettre toutes les solutions sans avoir à impliquer la responsabilité de tous et de chacun. Nafissatou Diouf été sensible à tous les problèmes posés et aux espoirs que charrie sa candidature à la tête de la commune de Rufisque-Est. Rien ne la fera reculer dans sa forte conviction que c’est maintenant qu’il faut changer le visage de cette commune. C’est là, pour le moment, et pas ailleurs, qu’elle a envie d’être disponible et de travailler à la réussite de celui qu’elle espère être bientôt le maire de Rufisque, Ismaïla Madior Fall, et à devenir à partir de cette station de contrôle et d’actions, le lien, le vecteur essentiel des relations entre le maire de Rufisque et les citoyens de Rufisque-est. Elle compte jouer son plein rôle en tant que maire de Rufisque-Est, mais avant, elle s'était engagée corps et âmes pour faire gagner la double tête de liste de la coalition BBY, en l'occurrence Ismaïla Madior Fall
Malgré tout, 2021 a été une belle année à bien des égards. Les turbulences constatées lors de son « envol » avec la Covid-19, n’ont en rien entamé la détermination des concitoyens à œuvrer pour de meilleures conditions de vie, avec Nafi Pour Rufisque, laquelle fera briller son amour pour Rufisque pour irradier le visage de sa commune et, un peu plus, de notre si beau pays le Sénégal.
La preuve ? Elle compte jouer son plein rôle auprès du maire de Rufisque, avec le bouleversement lié à l’entrée sur scène du TER (Train Express Régional) qui doit conforter les Rufisquois dans l’idée qu’ils peuvent désormais vivre dans un Sénégal de tous les possibles, dans des communes modernes, agiles et connectées.
Avec Nafi Pour Rufisque en 2022 adoptez cet inévitable et enthousiasmant triptyque : Modernité, agilité et connectivité.
Vous rajoutez l’élégance et vous avez Nafissatou et Rufisque… qui en fut naguère le symbole si fièrement porté par les Rufisquoises et les Rufisquois.
Voter, ce n’est même plus un choix… C’est une évidence.
UN MOIS DE FOOT AFRICAIN AU PAYS DES LIONS INDOMPTABLES
Grand pays de football, le Cameroun accueille enfin sa Coupe d'Afrique des nations, à partir de dimanche et jusqu'au 6 février, un événement qui déclenche les passions du Caire à Dakar mais aussi dans le monde entier
Grand pays de football, le Cameroun accueille enfin sa Coupe d'Afrique des nations, à partir de dimanche et jusqu'au 6 février, un événement qui déclenche les passions du Caire à Dakar mais aussi dans le monde entier pour ses stars comme Riyad Mahrez ou Mohamed Salah.
Avec trois ans de retard, la 33e CAN pose enfin ses valises au Cameroun, pays fou de ballon, après un premier report en 2019, car les installations n'étaient pas prêtes, et un nouveau décalage d'un an par la faute de la pandémie de Covid-19.
Malgré les polémiques et les doutes des dernières semaines sur un nouveau report, les 24 équipes sont arrivées au Cameroun et se sont installées près des six stades de Yaoundé (2), Douala, Limbé, Bafoussam et Garoua, construits pour l'évènement ou rénovés.
Si quelques vedettes des clubs européens n'ont été libérées qu'après les matches du dernier week-end, comme les Sénégalais Édouard Mendy (Chelsea) et Sadio Mané (Liverpool), seules quelques têtes d'affiche manquent sur le plateau.
Certains joueurs majeurs ont privilégié leur club, comme le Marocain de Chelsea Hakim Ziyech ou le Malien Moussa Marega (Al-Hilal/KSA).
Quelques dents ont grincé au Nigeria pour l'absence de Victor Osimhen (Naples) pour Covid ou au Sénégal avec l'imbroglio entourant Ismaïla Sarr (Watford), convoqué malgré une blessure en club...
- Valse d'entraîneurs -
La tempête a aussi soufflé fort sur les bancs de touche, avec de nombreux changements de sélectionneurs quelques semaines avant le début de la compétition.
De nombreux techniciens français en ont fait les frais, comme Corentin Martins (Mauritanie), Didier Six (Guinée), Hubert Velud (Soudan) ou le Franco-Allemand Gernot Rohr (Nigeria), une instabilité surprenante.
Martins a été écarté après sept ans de service et deux qualifications historiques pour la CAN, et Rohr après un record de presque six ans sur le banc des Super Eagles, qu'il avait conduits au Mondial-2018 et aux barrages qualificatifs pour celui de 2022.
Bref, une certaine tension a régné avant le coup d'envoi du tournoi, mais désormais tout est en place.
Le tout frais président de la Fédération camerounaise (Fécafoot), la légende Samuel Eto'o, deux fois vainqueur du trophée (2000 et 2002), champion olympique (2000) et double vainqueur de la Ligue des champions, avec Barcelone (2006) et l'Inter Milan (2010) apporte son aura à la CAN, et pour relancer un football camerounais à la peine.
S'il dominait les compétitions africaines dans les années 1970/80, où ses meilleurs éléments évoluaient au pays, le foot camerounais de clubs est rentré dans le rang.Mais les fameux Lions Indomptables, première équipe africaine à disputer les quarts de finale d'une Coupe du monde (1990), restent des bêtes de compétition, sacrés une cinquième fois en 2017 grâce à leur force collective et leur science de la compétition.
Seuls les Pharaons d'Égypte ont fait mieux avec sept titres.Le Ghana en compte quatre, et le Nigeria trois.
A domicile, les hommes du Portugais Toni Conceiçao, qui découvre le foot africain, figurent parmi les favoris, même si la première CAN organisée sur leur sol en 1972 ne leur avait pas porté bonheur.
Ils s'étaient inclinés en demi-finale contre le Congo-Brazzaville (1-0), futur vainqueur.
- Algérie, Cameroun et Sénégal en favoris -
Placés dans le groupe A avec le Burkina Faso, leur premier adversaire dimanche au tout nouveau stade d'Olembé, à Yaoundé, l'Éthiopie et le Cap-Vert, les Camerounais devraient logiquement se qualifier, surtout avec la formule repêchant les quatre meilleurs troisièmes des six groupes.
Avec le pays organisateur, on retrouve le plateau habituel de favoris, avec en tête l'Algérie dirigée par Djamel Belmadi et sublimée par Ryad Mahrez, tenante du titre.
Le Sénégal et son armada, du gardien Mendy au buteur Mané, cherchera à coiffer enfin la couronne continentale, après deux finales perdues, en 2019 contre l'Algérie (1-0) et en 2002 contre le Cameroun (0-0, 3 t.a.b.à 2).
Derrière ce trio viennent les habituels poids lourds, l'Égypte de Mohamed Salah (Liverpool), la Côte d'Ivoire de Sébastien Haller (Ajax Amsterdam), le Maroc coaché par Vahid Halilhodzic, le Nigeria de Kelechi Iheanacho (Leicester) et la Tunisie de Wahbi Khazri (Saint-Etienne).
Deux "Petits Poucets" découvrent la scène continentale, la Gambie et les Comores, avec des rêves plein la tête, permis par ces fameuses places de meilleurs troisièmes pour rejoindre les huitièmes de finale.
Parmi les poids lourds du continent ne manquent que l'Afrique du Sud et la RD Congo.Pendant un mois le ballon africain tournera sans eux.