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15 juillet 2025
LEVÉE DE L'INTERDICTION DU TRANSPORT INTERURBAIN ET RÉAMÉNAGEMENT DU COUVRE-FEU
Les gares routières devraient être ouvertes à partir de dimanche 7 juin. Les restaurants et les salles de sport sont désormais autorisés. Le couvre-feu désormais fixée entre 23 heures et 5 heures
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé jeudi plusieurs mesures d’‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence sanitaire, dont la levée de l’interdiction du transport interurbain et un réaménagement de la durée du couvre-feu, désormais fixée entre 23 heures et 5 heures.
A la suite de l’autorisation de la reprise du transport urbain, les gares routières devraient être ouvertes à partir de dimanche 7 juin, a précisé son collègue chargé des Transports terrestres, Oumar Youm, lors d’un point de presse donné conjointement avec leurs collègues chargés de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.
Selon M. Youm, les horaires de la fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs des transports.
Les restaurants et les salles de sport sont désormais autorisés à reprendre leurs activités, a également annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ajoutant que l’interdiction des bars et des plages reste en vigueur.
Le port du masque reste obligatoire, de même que le respect de la distanciation sociale, la distance physique d’un mètre minimum requise entre les personnes fréquentant les endroits publics.
Le gouvernement recommande au personnel des restaurants de prendre des mesures – la commande en ligne, par exemple - permettant à leur clientèle d’éviter les rassemblements dans ces espaces.
Le gouvernement est disposé à discuter avec les populations de toutes les mesures permettant de ‘’relancer l’économie’’, qui a été sévèrement affectée par les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur depuis le 24 mars, notamment l’interdiction du transport interurbain.
Selon le ministre de la Santé et de l’Action, 4.021 cas de coronavirus ont été recensés au Sénégal depuis le 2 mars, 2.162 patients ont recouvré la santé, 45 en sont décédés. A ce jour, 1.813 personnes se font soigner dans 27 centres dédiés au traitement du Covid-19.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, 49.090 tests de coronavirus ont été effectués au Sénégal, avec un taux de positivité de 7,36%.
Le taux de létalité - le rapport du nombre de décès causés par le Covid-19 sur l’effectif des personnes infectées par le virus - est au Sénégal de 1,12%, ‘’largement en dessous de la moyenne africaine et mondiale’’, selon Abdoulaye Diouf Sarr.
UNE SEMAINE APRES SON INTERDICTION, L’OMS RAVALE LA CHLOROQUINE
«Il n’y a aucune raison de modifier le protocole des essais cliniques» concernant l’utilisation de la chloroquine et ses dérivés dans le traitement du Coronavirus, c'est la conclusion que l'Oms à tirée des données
«Il n’y a aucune raison de modifier le protocole des essais cliniques» concernant l’utilisation de la chloroquine et ses dérivés dans le traitement du Coronavirus. C’est la conclusion que l’Oms a tirée des données disponibles sur la mortalité concernant l’utilisation de cette molécule. L’organisation a ainsi pris la décision de reprendre les essais cliniques qu’elle avait suspendus il y a une semaine. Une nouvelle victoire pour le Pr Raoult, un fervent défenseur de la chloroquine.
Ce n’est pas encore la fin des tergiversations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) sur l’efficacité ou non de l’hydroxychloroquine. Après avoir suspendu les essais cliniques sur cette molécule il y a un peu plus d’une semaine, suite à une étude démontrant son inefficacité, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) est encore revenue sur sa décision hier. Elle a ainsi annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. L’Organisation, qui avait fin avril lancé des essais cliniques portant notamment sur l’hydroxychloroquine, baptisés «Solidarité afin de trouver un traitement efficace contre le Covid-19, avait pris la décision le 25 mai dernier de suspendre les essais». Une décision provoquée par la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant «inefficace voire néfaste» le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
En prenant cette décision, l’autorité sanitaire mondiale avait fait savoir que cela devrait lui permettre «d’analyser les informations disponibles, et une décision était attendue à la mi-juin». Il faut noter que cette volte-face de l’Oms intervient à un moment où la revue The Lancet, d’après l’Agence France presse, «a pris ses distances mardi soir avec l’étude, en reconnaissant dans un avertissement formel que «d’importantes questions» planaient à son sujet ».
Attendues en mi-juin, les conclusions de l’Oms sur les essais cliniques sont tombées plus tôt que prévu. Selon Europe 1 qui a repris Afp, Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’Oms, a déclaré au cours d’une conférence de presse virtuelle tenue hier au siège de l’organisation que «nous sommes maintenant assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité». Lors de cette rencontre, l’Agence française de presse rapporte que le Directeur général de l’Oms a fait savoir qu’après analyse des «données disponibles sur la mortalité, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole des essais cliniques».
Il faut rappeler que l’utilisation de cette molécule dans le traitement du Coronavirus suscite des débats depuis que le Pr Didier Raoult a commencé d’en vanter les mérites après l’avoir utilisée sur ses patients. L’Oms au début s’était montrée prudente condamnant même «l’administration de médicaments aux malades du Covid-19 avant que la communauté scientifique n’ait reconnu leur efficacité». Elle avait même mis en garde contre «les études réduites» pouvant créer de «faux espoirs» avant de finir par lancer des essais cliniques. Force est de constater que certains pays comme le Sénégal, le Maroc, l’Algérie n’ont pas attendu l’Oms pour utiliser la chloroquine et ses dérivés dans le traitement des patients atteints de Covid-19. Ces pays n’ont pas non plus interrompu l’utilisation de cette molécule lorsque l’Oms avait pris la décision de suspendre les essais cliniques la semaine dernière. Cette volte-face de l’Oms pourrait être considérée comme une nouvelle victoire du Pr Raoult contre ses détracteurs.
«CE N’EST PAS FAISABLE POUR LE MOMENT»
La mise en place d’un championnat professionnel de basket, comme certains acteurs le souhaitent, est prématurée, selon l’ancien directeur technique national, Ousmane Pouye Faye
La mise en place d’un championnat professionnel de basket, comme certains acteurs le souhaitent, est prématurée, selon l’ancien directeur technique national, Ousmane Pouye Faye. Ce dernier recommande plutôt un championnat semi-professionnel et la mise en place d’une Ligue professionnelle.
L’ancien directeur technique national, Ousmane Pouye Faye, estime l’idée de la mise en place d’un championnat professionnel au basket, prématurée. «Ce n’est pas faisable pour le moment au regard des statuts des clubs, de leur mode de gestion, de l’insuffisance de leurs moyens et leur manque d’organisation», a-t-il souligné.
Co-invité, samedi dernier du Forum de l’Association nationale de la presse sportive (Anps) via WhatsApp avec son collègue de l’As Douanes, le président de l’Asc Ville de Dakar, Yatma Diaw, a défendu l’idée de la mise en place d’un championnat professionnel. «Ma position est claire sur cette question. Il faut qu’on aille vers un championnat professionnel si nous voulons développer cette discipline», disait M. Diaw. Avant d’ajouter : «Il faut qu’au niveau du basket qu’on puisse grandir et cela doit passer par l’organisation d’un championnat professionnel au Sénégal pour permettre aux clubs de pouvoir vivre du basketball.» Surtout que, selon lui, «les possibilités sont là et il y a des clubs qui de fait sont des professionnels dans leur fonctionnement et leur gestion. Quand tu héberges des joueurs, tu payes des salaires, des primes, une prise en charge énorme du staff technique, ça c’est du professionnalisme. Ce qui reste, c’est de l’organiser». Une position d’ailleurs partagée par le président de la Fédération sénégalaise de football, mais aussi par d’autres acteurs de la discipline.
Problème d’infrastructures, réforme des textes…
Donnant l’exemple d’un club comme le Saltigué de Rufisque, l’ancien Dtn estime que le club ne dispose pas d’un terrain où il est possible de jouer un championnat professionnel. «A moins que les clubs acceptent d’aménager leur infrastructure. On peut par exemple jouer à Demba Diop, à Guédiawaye. Les gens de Saint-Louis peuvent aussi aménager leur terrain. Mais il y a des infrastructures où on ne peut pas jouer», constate-t-il.
Sur le plan administratif également, la mise en place d’un championnat professionnel exige une réforme des textes. «Il faudrait revoir les statuts juridiques de ces clubs», dira-t-il. Avant d’ajouter : «Il faudrait aussi un Championnat national très attractif pour attirer les sponsors. On ne peut pas organiser un championnat à 12 équipes avec des écarts de plus de 30 points. Ce n’est pas ce qu’on appelle du professionnalisme. Pour que les sponsors viennent, il faut que l’offre soit vraiment intéressante.»
«Réfléchir sur un championnat semi-professionnel»
Avec huit à dix équipes financièrement stables, l’ancien international sénégalais préconise un championnat semi-professionnel, géré par une Ligue. «Par contre, on peut réfléchir sur un championnat semi-professionnel avec un niveau très relevé. Etre professionnel ne peut pas simplement dire payer des salaires. Il faut prendre en compte d’autres critères financiers et surtout les infrastructures sur lesquelles nous devons jouer.»
Et selon Pouye Faye, «cette Ligue Pro devra être gérée par des gens qui n’ont rien à voir avec les membres de la Fédération et dans laquelle ne participeront que les clubs qui sont engagés dans le semi-professionnalisme».
Sous ce chapitre, il préconise le retour de l’Asfa, de la Police et aussi une prise en compte des équipes universitaires.
INVASION D’OISEAUX DANS LA VALLEE, 1000 HA DE RIZ DETRUITS
Les promesses de belles récoltes dans la filière riz, annoncées il y a quelque temps dans la vallée du fleuve Sénégal, risquent d’être tout simplement un mirage, si l’on n’y prend garde.
Les promesses de belles récoltes dans la filière riz, annoncées il y a quelque temps dans la vallée du fleuve Sénégal, risquent d’être tout simplement un mirage, si l’on n’y prend garde. Des milliers d’oiseaux granivores, qui ont envahi les périmètres agricoles, ont déjà détruit près d’un millier d’hectares. Suffisant pour que les producteurs, la Saed et le Ddr, tirent la sonnette d’alarme. L’Etat venu en appoint a sollicité l’intervention d’un avion mauritanien pour minimiser les dégâts.
Il y a quelques semaines, les producteurs de la vallée avaient tiré la sonnette d’alarme lors d’une tournée d’évaluation de la campagne de contresaison sèche chaude. Alors que beaucoup d’acteurs se félicitaient de l’augmentation des superficies emblavées et d’une éventuelle augmentation de la production de riz, ces producteurs avaient attiré l’attention de l’Etat sur la nécessité de sécuriser la production face aux risques d’attaques des oiseaux granivores. Leurs craintes ont été confirmées ces derniers jours, avec des nuées d’oiseaux qui ont envahi les zones de culture et attaqué presque toutes les spéculations. Suite aux différentes alertes qu’ils ont lancées, le Directeur général de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (Saed) et le Directeur régional de développement rural (Drdr), Amadou Baldé, ont effectué une tournée dans des périmètres pour constater l’ampleur des dégâts et organiser la riposte.
Au terme de cette visite, le Dg de la Saed, Aboubacry Sow, a fait savoir en effet, qu’il y a une pression aviaire extrêmement importante dans la vallée. Il a souligné que pendant la contresaison sèche chaude, des superficies exceptionnelles ont été mises en valeur dans la vallée où au total plus de 50 000 ha, toutes spéculations confondues, ont été emblavés, sur lesquels il y a 49 500 ha effectifs de riz. Ce qui, selon le Dg de la Saed, reste important aussi bien en termes de mise en valeur, qu’en termes de productions attendues, si on arrive à sécuriser la production. Cela, via une lutte efficace contre les oiseaux granivores qui peuvent créer beaucoup de problèmes, souligne-t-il.
Dans ce sens des dispositions sont en train d’être prises, à en croire Aboubacry Sow.
La Mauritanie à la rescousse des producteurs
Le gouverneur de Saint-Louis a été aussi impliqué, selon le Dg de la Saed, qui a fait savoir que ce dernier les a informés que l’avion de lutte anti acridienne de la Mauritanie survole aussi le territoire sénégalais dans le cadre de ses opérations de lutte. En plus de cela, la Saed a pris des dispositions particulières en utilisant des drones dont les essais n’ont pas été certes concluants, mais seront corrigés. D’autres tests seront effectués avec les drones, informe Aboubacry Sow, qui estime qu’à défaut de ça, le Sénégal doit se doter d’un moyen autonome de lutte.
Le chef du service régional du développent rural a de son côté fait savoir que le comité de lutte anti aviaire, composé du Comité interprofessionnel de la filière riz (Ceriz), des producteurs et d’autres organisations, a fait beaucoup de sorties pour prendre en charge la situation. Des rencontres ont été aussi organisées avec des producteurs mais aussi avec la partie mauritanienne.
Amadou Baldé a indiqué que la Direction de la protection des végétaux (Dpv) a organisé déjà 102 sorties dans les départements de Dagana et Podor. Il a toutefois reconnu que les résultats escomptés n’ont pas été obtenus à cause de la forte pression aviaire provoquée par l’augmentation fulgurante des superficies emblavées. M. Baldé souligne par ailleurs, que le Covid-19 a rendu difficile la coordination de la lutte commune que les deux pays ont l’habitude de faire face aux oiseaux granivores. Il a cependant expliqué que grâce à l’intervention du président de la République et du ministre de l’Agriculture, un avion de l’Armée mauritanienne fera des interventions en terre sénégalaise dans les zones dortoirs des oiseaux. Cela ne signifie pas, selon le Drdr, que le Sénégal n’a pas de moyens, car il dispose de deux avions qui sont tombés en panne. Des engins qui, d’après le Drdr, doivent être remis en marche pour sécuriser la production.
«JE NE PEUX DIRE QUE DU BIEN DU LOSC»
Moussa Sow a marqué l’histoire de Lille et son nom reste toujours associé à la folle saison 2010-2011, marquée par le doublé historique des Dogues (Coupe, championnat)
Moussa Sow a marqué l’histoire de Lille et son nom reste toujours associé à la folle saison 2010-2011, marquée par le doublé historique des Dogues (Coupe, championnat). Meilleur buteur de Ligue 1 cette saison (25 buts), l’ex-international sénégalais avait largement contribué à ce beau parcours du LOSC. Sur le site officiel du club, le joueur de 34 ans qui évolue en Turquie (Ndlr, il joue Gaziantep Futbol Kulübü) est revenu sur les plus beaux moments de son passage lillois.
LE DOUBLE HISTORIQUE LILLOIS
«Je n’oublierai jamais. On avait un groupe excellent, des supporters magnifiques, un club structuré. Je ne peux dire que du bien du LOSC. C’est un club qui détient une place très importante dans ma carrière».
SON BUT FAVORI CHEZ LES DOGUES
«Mon retourné face à l’Olympique Lyonnais en 2010-2011 (sourire). C’est sûrement mon plus beau but au LOSC, même s’il y en a eu d’autres comme contre Auxerre (saison 2010- 2011). Mais face à l’OL qui, en plus, est à l’extérieur, c’est mon préféré. Je peux même le raconter ! On commence en attaque placée à gauche, on passe à droite. Mathieu Debuchy centre, un Lyonnais dévie et… le ballon m’arrive, j’arme mon retourné et les filets tremblent… Un super souvenir».
LA FORCE DU LOSC VERSION 2010-2011
«Je retiens surtout une chose : l’accueil que j’ai eu lorsque je suis arrivé en provenance du Stade Rennais (juin 2010). Déjà lorsque j’évoluais en Bretagne, le LOSC était une équipe qui faisait de très bonnes choses. J’ai été super bien accueilli, le groupe vivait bien, le groupe rigolait. Même dans la difficulté, nous étions soudés. C’est ce qui faisait notre force, cette capacité à relever la tête ensemble».
REGARD SUR L’EVOLUTION DU CLUB
«Je suis très content de voir ce que fait le LOSC aujourd’hui. Mais je ne suis pas surpris. Ils doivent continuer pour passer un cap sur la scène européenne. Le plus important, c’est de les voir se battre chaque année pour la Coupe d’Europe. Ils vont progresser et je pense qu’ils vont réaliser de bonnes performances au fur et à mesure. Aujourd’hui, le club prend une autre dimension. Le Président est très fort, il y a un très bon entraîneur, le groupe vit bien avec de très bons jeunes et de l’expérience… J’espère que ça va continuer longtemps. Le LOSC est un très grand club français».
LE BUTEUR OSIMHEN
«Victor Osimhen est un excellent joueur de football. Il m’a surpris ! Il est bon devant le but, face au jeu. En plus, il va très vite. Il marque beaucoup de buts. J’espère qu’il va continuer sur sa lancée et confirmer».
UN CONSEIL AUX SUPPORTERS
«Merci aux supporters pour ma saison et demie au LOSC. Merci de m’avoir soutenu dans les bons et les mauvais moments. Merci d’avoir été là pour nous, pour le groupe. C’était important pour nous, notamment en 2010-2011. Continuez à être derrière vos joueurs. Ils ne lâcheront rien et donneront tout pour le club. Allez les Dogues !»
«CE N’EST QUE DE LA DIVERSION»
Convoqué hier par le commissaire de police du Point E pour l’auditionner sur un vol de portable, le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, parle de diversion. Il accuse des hauts fonctionnaires de l’Etat de vouloir brader le littoral.
Convoqué hier par le commissaire de police du Point E pour l’auditionner sur un vol de portable, le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, parle de diversion. Il accuse des hauts fonctionnaires de l’Etat de vouloir brader le littoral.
Le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, se veut formel. Sa convocation d’hier par le commissariat de police du Point E au sujet d’un vol de portable cache d’autres raisons qui, selon lui, seraient liées au bras de fer qu’il a engagé contre le bradage du littoral. «Je suis venu répondre à une convocation, mais ce n'est que de la diversion, de la provocation. Alors qu'on parle d'une affaire de 4 000 m2 donnés de manière illégale sur le Domaine Public Maritime, on me convoque ici pour un soi-disant vol de téléphone portable et pour violence exercée sur des agents. Ici, il est question d’une assiette fiscale qui vaut 4 milliards Fcfa», renseigne-t-il avec véhémence avant de rappeler que le domaine public maritime est inaliénable.
Et la commune de Mermoz Sacré-Cœur, prévient-il, prendra toutes les dispositions pour préserver cet espace. Très en verve, Barthélémy Dias dit être en face d’une bande de malfaiteurs. «Mais des conseils juridiques de la commune porteront plainte contre tous les fonctionnaires de l’Etat qui se sont permis de verser dans ce dossier en faisant du faux», clame le bouillant édile de Mermoz.
A l’en croire, personne ne peut brandir un dossier sur le domaine public maritime, de surcroît sans aucune mise en valeur. «La recréation est terminée à Mermoz, nous nous battrons avec toutes les populations pour la sauvegarde du littoral. Nous n’accepterons pas le pillage du littoral et nous nous battrons pour les générations futures», tranche le maire Barthélémy Dias.
«L'ÉTAT A COMMIS UN MEURTRE SUR NOTRE LITTORAL»
Suite à la convocation du maire de Mermoz Sacré-Cœur Barthélémy Dias par la police, l'ancien député Cheikh Oumar Sy a sorti un communiqué pour dénoncer cette décision.
Suite à la convocation du maire de Mermoz Sacré-Cœur Barthélémy Dias par la police, l'ancien député Cheikh Oumar Sy a sorti un communiqué pour dénoncer cette décision. Il assimile cette démarche à une forme d'intimidation de la part de personnalités et du gouvernement qui violent et bradent criminellement le littoral.
Après des années de contestations contre le bradage du littoral, le maire de Mermoz Sacré-Cœur a repris le combat. En effet, Barthélémy Dias s'est rendu avant-hier sur la corniche pour arrêter la construction d'une résidence de 4000 m2 appartenant à une seule personne. Ce qui lui a valu une convocation devant la police. Cependant, il peut compter sur le soutien de certains membres de la société civile qui adhèrent à son combat. Parmi eux, l'ancien député de Bés Du Niakk, Cheikh Oumar Sy, qui pense que «la logique derrière la convocation du Maire de Mermoz Sacré-Cœur, M. Barthelemy Dias, entre dans une démarche d'intimidation de personnalités qui, avec la complicité de l'État, violent et bradent criminellement le littoral. Les textes sont clairs : seul le président de la République est en mesure de déclasser le Domaine Public Maritime».
En dehors du Président Léopold Sédar Senghor, poursuit l’ancien parlementaire, «tous les trois derniers présidents ont participé à la détonation de notre littoral et de notre bien commun en distribuant à des hommes d'affaires de toute obédience, des présidents de République (en exercice ou à la retraite), des Sénégalo-libanais (pas au sens de la stigmatisation mais au sens de la communauté), des ministres, des juges, des magistrats, des marabouts et proches des espaces sur un lieu dont chaque Sénégalais à le droit de bénéficier de l'accès : la mer!»
Pour Cheikh Oumar Sy, il est incompréhensible qu'une personne puisse, parce qu'elle a une proximité avec le chef de l'Etat, entrer en possession par simple signature de plus de 3 600 m2 sur le DPM. «C'est une injustice foncière, sociale, sanitaire et économique sans commune mesure. Des fonctionnaires, de braves citoyens qui travaillent dur durant toute leur vie peinent à entrer en possession légalement d'une parcelle de 150 m2», tranche-t-il. Dès lors, il considère qu'au même titre que le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis par asphyxie, «l'État a commis et continue de commettre un meurtre sur notre littoral. Nous rappelons aux autorités notre détermination à préserver ce qui en reste. Nous rappellerons au quotidien à ceux et celles qui se sont appropriés notre littoral qu'ils nous asphyxient en nous privant de l'accès à la mer et qu'ils nous tuent à petitfeu. A chacun sa conscience et au Peuple son combat pour la justice etl'équité». Audelà de la plainte qui est en cours de finalisation contre l'Etat, Cheikh Oumar Sy annonce qu'une grande coalition pour la défense des intérêts publics, «Samm Liniu Bokk», est en gestation.
LE GOUVERNEMENT CEDE A LA PRESSION DES TRANSPORTEURS
Macky Sall veut apaiser les inquiétudes des transporteurs qui sont restés près de trois mois sans travail, suite aux mesures restrictives prises par le gouvernement pour freiner la propagation du coronavirus
Macky Sall veut apaiser les inquiétudes des transporteurs qui sont restés près de trois mois sans travail, suite aux mesures restrictives prises par le gouvernement pour freiner la propagation du coronavirus. Après le vent de contestation des chauffeurs hier, de part et d’autre dans le pays, le président de la République a instruit le gouvernement à réfléchir avec les acteurs sur les conditions de la levée des mesures de restrictions, dans les prochains jours.
La révolte des transporteurs a payé. Leur mouvement d’humeur dans différentes localités du pays, Thiès, Touba, Mbacké etc., a eu l’effet escompté. Ils ont brûlé des pneus, exigeant la reprise du transport interurbain. Hier, en réunion du Conseil des ministres, le président de la République a appelé les populations à veiller au respect scrupuleux des règles établies dans le cadre de l’état d’urgence et de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives liées à la pandémie de la Covid-19, le chef de l’Etat a instruit les ministres en charge des Transports terrestres et aériens, en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir.
Pour calmer leurs ardeurs, Macky Sall ne s’est pas limité là. Il a décidé, dans cette perspective, d’affecter une enveloppe de trois (3) milliards Fcfa aux opérateurs des transports terrestres. D'ailleurs les ministres Aly Ngouille Ndiaye et Oumar Youm tiennent une conférence de presse ce matin à cet effet. Abordant un autre point complexe, celui de la réouverture des classes, le président de la République a informé le Conseil du report de la reprise des enseignements et apprentissages dans les établissements d’enseignement publics et privés, initialement prévue le 02 juin 2020. Il a, à ce titre, réitéré ses remerciements, ses encouragements et son soutien à l’ensemble des acteurs impliqués pour leurs appuis et concours respectifs.
Le chef de l’Etat a particulièrement salué l’engagement patriotique exceptionnel des enseignants qui œuvrent, avec exemplarité, à la réussite scolaire des apprenants et à la performance du système éducatif. Le président de la République a par ailleurs indiqué aux ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, la nécessité, d’une part, de définir les modalités de redémarrage des activités pédagogiques dans les écoles, universités et établissements d’enseignement supérieur publics et, d’autre part, de renforcer l’accompagnement de l’Etat au fonctionnement adéquat des établissements privés.
«IL Y A UNE RUPTURE DE CONFIANCE ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES POPULATIONS»
Selon Babacar Diop, les manifestations notées hier soir dans plusieurs quartiers de Dakar résulteraient de la démission des autorités, dans une situation de crise sanitaire
Les manifestations notées hier soir dans plusieurs quartiers de Dakar résulteraient de la démission des autorités, dans une situation de crise sanitaire. C’est du moins l’avis du Dr Babacar Diop, secrétaire général de Forces démocratiques du Sénégal (Fds).
La descente hier des jeunes de Dakar dans la rue pour réclamer la levée des mesures liées au couvre-feu n’est point une surprise pour Dr Babacar Diop. A en croire le leader des Fds, cette situation était prévisible. «Il fallait s’y attendre car aujourd’hui, il y a une rupture de confiance entre le gouvernement et les populations, mais surtout les couches vulnérables», a-t-il indiqué sur les ondes de la «Rfm».
Selon M. Diop, la nébuleuse notée dans la distribution des vivres constituerait un élément déclencheur de cette révolte qui ne serait qu’à ses débuts. «Dès le début de la pandémie, le gouvernement avait mis en place la Force Covid 19, a mobilisé plus de 1000 milliards Fcfa, dont 69 milliards pour soutenir les familles vulnérables. Ce qui a été appelé aide alimentaire d’urgence. Et depuis deux mois, les familles vulnérables attendent. Et jusqu’à présent, Mansour Faye et son ministère sont incapables de faire parvenir cette aide à ceux qui sont dans cette pauvreté», s’emeut-il.
A l’en croire, ce qui devait être une bouée de sauvetage pour les démunis servira finalement à remplir les poches d’une minorité. «Cela signifie que le gouvernement n’a pas dit la vérité aux Sénégalais. Et c’est la raison pour laquelle, je dis que la Covid-19 tue, mais elle enrichit aussi une caste de politiciens et d’affairistes. Et ces gens qui vivent dans la précarité ne peuvent plus continuer ainsi», indique M. Diop.
Le leader des Forces démocratiques du Sénégal (Fds) n’a pas ménagé le président de la République, Macky Sall, qui est dans le viseur de plusieurs Sénégalais depuis quelques jours. «Au cœur de cette crise aussi, il y a la crise de direction. Ce pays n’est pas gouverné. L’absence d’un capitaine crédible qui indique la direction à suivre. Il y a de cela quelques jours, des manifestions ont eu lieu pour la réouverture des mosquées. Et le Président a, par la suite, décidé d’ouvrir les mosquées et les écoles. C’est le cafouillage total, un pilotage à vue. Nous avons aussi assisté au convoyage des enseignants qui a été celui aussi du virus. C’est scandaleux, ce qui se passe dans ce pays», a ajouté Dr Babacar Diop.
LE HANDBALL, L’ATHLETISME ET LE CANOË CAYAK EN MODE COVID
Le quotidien des fédérations sportives n’est pas les plus reluisants à ces temps de crise sanitaire de la Covid 19 qui affecte tous les segments.
Le quotidien des fédérations sportives n’est pas les plus reluisants à ces temps de crise sanitaire de la Covid 19 qui affecte tous les segments. Avec l’arrêt forcé des compétitions aussi bien au niveau national qu’international, ces structures sont pour la plupart réduites à sursoir à leurs programmes et à certaines de leurs principales activités. En attendant un retour envisagé mais qui semble de plus en plus hypothétique, les dirigeants des fédérations sénégalaises de Handball, d’athlétisme ou encore de Canoë-Kayak, en mesurent l’impact au niveau de la pratique sportive mais aussi des finances mises à l’épreuve après les pertes financiers subies dans les investissements.
CHERIF NDIAYE SECRETAIRE GENERAL DE LA FEDERATION SENEGALAISE DE HANDBALL : «C’est beaucoup d’argent perdu»
Al’arrêt depuis l’apparition de la pandémie de la Covid 19, le handball sénégalais ouvre une fenêtre pour une reprise des compétitions au cours des prochains mois. Selon Cherif Ndiaye, secrétaire général de la FSHB, cette reprise reste toujours conditionnée par la levée de certaines contraintes qui sont encore loin d’être réunies. «Le handball subit la crise comme les autres disciplines sportives. Nous restons confinés. Nous allons au siège de la Fédération pour exécuter les affaires courantes. Mais ça commence à bouger. Les programmes sont refaits au niveau continental et international. Même si au Sénégal, il y a une difficulté. On voudrait bien reprendre, mais il y a la contrainte liée aux problèmes de transport et pour le déplacement des équipes. On n’a pas encore trouvé de solutions pour une éventuelle reprise. Si la siuation se décante, le couvre-feu levé, le transport interurbain rétabli, on pourrait redémarrer. Les conditions ne sont pas réunies, on est obligés de réfléchir très tôt sur la prochaine saison et revenir à notre organisation d’antan», a-t-il soutenu. Contrairement au football où l’angoisse des salaires a été un moment palpable, le salaire du handballeur n’a pas été mis sur la table après l’arrêt des compétitions nationales. «Pour les compétiteurs, le handball n’a pas de professionnels comme les autres disciplines. Nous n’avons que deux à trois équipes. Il y a l’équipe militaire qui paie ses joueurs, les autres sont payés à la tâche», répond le responsable fédéral. Au niveau international, le handball sénégalais espère également se mettre à jour après le nouveau calendrier établi par la Confédération africaine de handball. «Au niveau international, on a commencé à reprogrammer les compétitions. La Cahb a sorti un nouveau calendrier pour démarrer ses activités au mois d’octobre. Sur le plan international, il aura des compétions qui sont reportées au début de l’année 2021». Impacté sur le plan financier, le handball compte sur un appui financier qui lui permettra d’entrer dans les fonds. «Nous avons déjà fait des dépenses au niveau des compétitions auxquelles le handball sénégalais devrait participer. Cette année, nous avons deux équipes qui devraient prendre part à la compétition de la zone 2, une équipe qui devrait se rendre en Colombie et une équipe en Espagne. On avait déjà payé les billets, les frais d’hôtels et les regroupements. Avec l’annulation des compétitions internationales, c’est beaucoup argent perdu pour le handball sénégalais. Pour refaire les regroupements, il faut refaire les stages. L’Etat devrait nous soutenir pour au moins pour permettre de faire aux dépenses», soutient-il.
SARA OUALY PRESIDENT FEDERATION SENEGALAISE D’ATHLETISME : «On est plus impactés au niveau sportif»
L’athlétisme fait partie des disciplines frappées par la mise en veilleuse de ses compétitions. Avec l’arrêt de ses activités, cet impact s’est mesuré par un chamboulement de son programme établi en vue des grands rendez-vous internationaux. «Comme toutes les disciplines, nous avons mis en veilleuse nos entrainements et nos compétitions. On est plus impactés au niveau sportif notamment dans la recherche des qualifications en direction des championnats d’Afrique et des JO de 2022 à Tokyo. Nous avons aussi un athlète international qui aspire à réaliser ses minimas. C’est un jeune qui est au centre africain de développement. L’athlétisme sénégalais a beaucoup misé et investi sur Louis François Mendy», confie Sara Oualy, président de la fédération sénégalaise d’athlétisme. Le patron de la première discipline olympique sénégalaise estime que sa discipline n’a pas trop souffert d’impact. «Sur le plan financier, proprement dit, nous ne sommes pas trop impactés. Il faut dire qu’au niveau de nos compétitions, les entrées ne sont pas payantes. On ne peut donc pas parler de manque à gagner. Sauf quand on organise nos championnats nationaux. Il y a quelques partenaires qui nous accompagnent en termes de ressources financières. C’est un petit manque à gagner», relève-t-il. Pour la reprise, le président de la FSF a fixé le cap au mois d’octobre et novembre. «On compte reprendre les entraînements au mois de novembre. On ne peut pas reprendre aussitôt après les compétitions. Car, l’athlétisme à son rythme. Il faut s’entraîner au mois un à deux mois pour monter sur le tartan. Si on redémarre au mois d’octobre, il faut compter reprendre les compétitions au moins de décembre», projette-t-il, avant de préciser : «l’athlétisme est un problème de rythme. Il faut s’entrainer et faire beaucoup de compétitions. Il faut répéter une performance à plusieurs reprises pour avoir le rythme et espérer progresser. Mais, un athlète qui ne fait pas beaucoup de compétitions, manque ce rythme. Finalement, cela aura une conséquence sur sa performance. Devant cette situation, les athlètes vont sur la plage ou rester dans leur maison à faire quelques mouvements de maintien. Parce que les parcs sont fermés, les salles de fitness aussi».
ADY FALL, PRESIDENT FEDERATION SENEGALAISE DE CANOE KAYAK ET AVIRON : «On risque de tout perdre si…»
S’il faudra encore entendre le début de l’été pour le démarrage effectif de sa saison, l’horizon n’est pas dégagé pour la discipline du Canoë Kayak et Aviron. Du moins au niveau de son programme international qui, à l’image de nombres de disciplines, a subi le diktat de la pandémie de la Covid 19 entraînant la remise en cause de ses rendez-vous internationaux. «La pandémie impacte pour le moment après avoir raté les compétitions internationales notamment les championnats du monde, le tournoi continental de qualifications olympiques pour le canoë. Il devrait se tenir en France, au mois de mars mais il est reporté, il y a les championnats de para-canoë pour les handicapés qui devraient se tenir au Nigeria. Si la crise sanitaire perdure, nous risquons d’être forclos pour nos programmes des Jeux de la Jeunesses. Pour les jeux olympiques de Tokyo renvoyé en 2021. Pour ce qui est des qualifications, ce sera au début du mois de janvier prochain. Cela veut dire que tout le travail que nous avons élaboré depuis un an est presque vain», relève Ady Fall, président de la Fédération sénégalaise de canoë-kayak et d’Aviron. Le responsable fédéral n’a pas hésité de parler de manque à gagner et de pertes. «Mais sur le programme des Jeux olympiques, il est important pour nous car, nous avons décroché des partenaires qui nous accompagnaient depuis un an. Nous étions en discussion avec les partenaires à savoir le CNOSS mais aussi la solidarité olympique bien sûr. Sans occulter la fédération mondiale de canoë- Kayak et d’aviron notamment avec des conférences vidéos. Nous y avions participé avec le CNOSS et les partenaires. Nous allons voir est ce que nous pouvons dérouler encore en termes de programmes ? Mais, il y aura un manque à gagner si on ne respecte pas les délais au mois de novembre prochain. On risque de tout perdre. Toutes ces compétitions vont impacter sur notre programme que l’on avait commencé au mois de janvier déjà. Il y a les perspectives pour les jeux Olympiques, on avait un programme arrêté depuis janvier 2019. On devrait le terminer en décembre passé», renseigne-t-il. Devant cette donne, le président Fall a l’œil rivé sur une qualification et espère un appui financier de l’Etat. «Nous travaillons en perspective des Jeux olympiques. Le canoë sénégalais a toujours eu la chance depuis 2008 d’avoir un ou deux représentants aux Jeux Olympiques. Nous y travaillons. Nous avons raté la première manche au Maroc pour les Jeux africains. On a une deuxième possibilité pour se qualifier avec des athlètes comme Yves Bourhis. En tant que fédération, nous aurions souhaité que l’Etat du Sénégal, à travers le ministre des sports qu’il continue de nous appuyer .La saison devrait s’ouvrir au mois de juin durant la période de chaleur. Les athlètes font comme tout le monde en restant chez soi et s’entraîner à sa façon», espère-t-il.