Accident du véhicule de pape Alé Niang
Il y a eu plus de peur que de mal hier dans l’accident du véhicule de notre confrère Pape Alé Niang survenu en début de soirée, sur la Corniche ouest. C’était aux environs de 22 heures, son véhicule a percuté une autre voiture stationnée sur la chaussée non loin de Soumbédioune. Les deux véhicules ont été endommagés, mais il n’y a eu ni blessé ni perte en vie humaine. «Je vais très bien. Je ne suis pas blessé. J’ai quitté les lieux», a indiqué Pape Alé Niang joint au téléphone par «L’As». Peu après le choc, les policiers et les témoins ont accouru. Puis, la nouvelle s’est propagée comme une traînée de poudre. Ses collègues du groupe DMedia et d’autres journalistes ont constaté les dégâts qu’ils tentaient d’immortaliser. En compagnie de deux autres dames, Mamadou Mansour Diop de Zig Fm était sur les lieux à notre arrivée. Il s’affairait autour du véhicule de notre confrère Pape Alé Niang dans lequel il y avait quelques exemplaires de son brûlot : «Coud : scandale au cœur de la république» que le célèbre présentateur de Zig Fm a réussi à mettre à l’abri. Aucune information officielle n’a filtré sur les raisons de l’accident. Toujours est-il qu’il ne manquera pas de susciter des débats dans ce contexte où le livre de Pape Alé Niang est en train de faire des vagues dans l’espace politique. L’enquête de la Police de la Médina devrait déterminer les causes au terme de son travail.
Quand Macky s’étire les jambes
Certainement, ses longs et interminables voyages et son agenda très chargé commencent à alourdir ses jambes. Connu pour être très endurant, Macky Sall a montré des signes de fatigue hier, lors de la cérémonie de pose de première pierre du stade olympique de Diamniadio. Assis pendant plus d’une heure, le président de la République ne s’est pas gêné d’étirer ses deux jambes en pleine cérémonie. Mais c’était sans compter avec la vigilance de notre chasseur d’images qui a aussitôt immortalisé cette posture. Certainement, le Président Sall voulait se prémunir des crampes. En tout cas, cela a semblé lui avoir fait du bien, même si les regards de ses gardes rapprochés et de Diagna Ndiaye en disaient long. Ils se disaient sûrement que «Diogoye» est vraiment cuit.
Les flics de l’AIBD rouspètent
Ça rouspète à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (Aibd). Les policiers mis en service à l’Aibd déplorent les conditions de misère dans lesquelles ils travaillent depuis leur affectation. En fait, ils sont mis à la disposition de Sécuriport, mais ils ne bénéficient d’aucun avantage et d’aucune indemnité. Des sources de «L’As» renseignent que Sécuriport avait promis des indemnités aux policiers, mais jusqu’à présent, ces derniers n’ont pas reçu un kopeck. Ce qui les met dans une situation de précarité insoupçonnée. Ils interpellent Sécuriport pour améliorer leur situation. D’ailleurs, c’est la Direction du Budget et des Matériels qui a mis à la disposition des policiers un véhicule pour leur transport entre Dakar et l’aéroport.
Colère des prestataires de transfert d’argent
Le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta) s’est entretenu avec la presse des problèmes du transfert d’argent qu’il dénonce depuis 2012. Selon le secrétaire général du réseau, Doudou Ndiaye, la non-prise en charge correcte des problèmes du secteur s’est traduite aujourd’hui par la faillite des opérateurs de transfert d’argent, des prestataires qui perdent des sommes colossales et des pertes d’emplois. Il dénonce la passivité de l’Etat qui devait exiger le respect de la réglementation, notamment l’instruction 13 de la BCEAO qui organise l‘activité du transfert d’argent. A l’en croire, le texte stipule que l‘opérateur crée sa plateforme sécurisée et fonctionnelle qu’il donne aux banques seules habilitées à donner des agréments à des prestataires formés, sous le contrôle de la Bceao. M. Ndiaye accuse les banques d’avoir contourné la loi. Les banques complices contractent avec un prétendu prestataire technique qui utilise son sigle pour signer des contrats avec des prestataires qu’elles n’ont jamais vus. Ainsi, le prestataire se retrouve face à une banque qui perçoit ses commissions. Aujourd’hui, dit-il, ce sont plus de 300 emplois directs et 60.000 emplois indirects qui sont menacés.
Macky Sall
Le Président Macky Sall a reçu hier en audience le vice-ministre parlementaire du Japon chargé des Affaires étrangères. Nakatani Shinichi a conduit une forte délégation pour présider la réunion du premier comité économique Japon-Sénégal pour la promotion du commerce et des investissements. Les deux pays entendent consolider et approfondir leur coopération bilatérale. Le Président Macky Sall a réaffirmé l’ouverture du pays à tous les partenariats qui répondent à ses besoins.
Macky Sall (bis)
Restons au Palais de la République pour dire que le chef de l’Etat a eu un tête-à-tête avec le Directeur Général de la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits. Une filiale du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) qui a participé au financement du stade olympique de Diamniadio. L’institution financière entend également appuyer le Sénégal dans les secteurs clés de l’éducation, les infrastructures, le Pétrole et le gaz.
Plainte de la diaspora contre l’Etat pour abandon des étudiants
L’absence de moyens logistiques pour le rapatriement des 13 étudiants bloqués à Wuhan à cause du coronavirus indispose des Sénégalais de la diaspora qui se sont regroupés en plateforme. L’entité dirigée par Adiouma Diallo, coordonnateur du Parti démocratique Sénégal (PDS) à Genève et un certain Sidy Fall, membre du FRN à Paris, compte dénoncer l’attitude du Président Macky Sall au plus haut niveau. Pour Adiouma Diallo et ses camarades, à travers sa réaction, le Président Sall a montré une fois de plus son manque de considération pour ses concitoyens établis à l’extérieur du pays. C’est pourquoi ils comptent porter plainte contre l’Etat pour non-assistance à personne en danger. Ils prévoient aussi un fundraising pour mobiliser des fonds afin de venir en aide aux 13 étudiants. Ils veulent atteindre la barre des 1 000 dollars.
Colère des nouveaux bacheliers non orientés
Plusieurs centaines de bacheliers non orientés ont voulu marcher hier sur l’avenue Cheikh Anta Diop pour exiger leur orientation, mais le Préfet de Dakar a interdit la manifestation. Finalement, ils se sont contentés d’un point de presse pour dénoncer le mépris dont ils font l’objet de la part du ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Cheikh Oumar Hanne. Ils dénoncent cette injustice. Pourtant le ministre de l’Enseignement Supérieur soutient partout que tous les bacheliers sont orientés dans les universités publiques. Selon le président du collectif Souleymane Diouf, le directeur de l’enseignement supérieur parle de 528 bacheliers non orientés alors qu’ils sont plus de mille. A l’en croire, ils se sont retrouvés dans cette situation à cause des défaillances de la plateforme campusen et de l’internet pour la majorité des bacheliers qui habitent à l’intérieur du pays. Ainsi plusieurs d’entre eux n’ont pu terminer la procédure d’inscription à cause du net et certains sont forclos parce qu’ils ont reçu le message (Sms) de leur orientation une dizaine de jours plus tard. Du coup, ils ne peuvent plus s’inscrire puisque le délai est d’une semaine. Le dernier groupe est victime d’erreurs lors des inscriptions. Ils promettent de se battre jusqu’à ce qu’on les oriente.
Grève des gros transporteurs
Les transporteurs du Sénégal, du Mali et de la Gambie se sont ligués pour se battre contre les tracasseries sur les corridors Dakar-Bamako et Dakar-Banjul, et décrier le texte de l’Uemoa sur le poids à l’essieu. En grève depuis deux jours maintenant, les gros-porteurs ont paralysé le transport de marchandises entre ces trois pays frontaliers. Toutefois, il y a des velléités de saborder le mouvement d’humeur. Des transporteurs se sont démarqués du mouvement d’humeur et sont allés se plaindre auprès des forces de défense et de sécurité contre les responsables des syndicats des transports qui les empêchent de travailler. C’est ainsi qu’il a été procédé à l’arrestation de dix transporteurs entre Mbour, Kaolack et Moursala. Ils ont été entendus et libérés, sauf celui qui est arrêté par la gendarmerie à Moursala.
Thiaroye sur Mer
Le président des Frey (guerriers dans la communauté léboue, Ndlr) Samba Ngor Guèye a profité de la réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour les besoins des préparatifs du Gamou de Thiaroye sur Mer pour attirer l’attention des autorités sur les nombreux accidents. Il a plaidé, à l’instar des populations de Thiaroye sur Mer, pour l’érection de ralentisseurs sur la route nationale N°1 afin de réduire de manière drastique les accidents de circulation.
Guinaw Rails Sud
Une bonne nouvelle pour les habitants de la Commune de Guinaw Rails Sud qui résident près du grand canal. En effet, ce canal à ciel ouvert sera bientôt fermé, selon les autorités municipales. Les travaux vont bientôt démarrer dans la mesure où l’appel d’offres a été lancé dans le cadre du programme Pacasen. L’annonce a été faite par les autorités municipales lors d’une réunion préparatoire de la grande journée de nettoiement de la Commune prévue pour le 19 février.
La famille de Elimane Touré réclame justice
La famille de Elimane Touré, celui-là même qui était décédé en détention dans les locaux du Commissariat du Port il y a de cela trois ans, ne croit toujours pas à la thèse d’une mort naturelle. Elle a fait face à la presse hier à Yeumbeul pour réclamer la réouverture du dossier et l’ouverture enquête. Leur porte-parole Alla Seck réclame justice.
Zahra Iyane Thiam se prononce sur la criminalisation du viol
Marraine de l’école Sainte Bernadette qui a fêté hier ses 60 ans, la ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Zahra Iyane Thiam, est revenue sur la criminalisation du viol. A l’en croire, c’est dans la prise en charge globale des droits des enfants que le Président Macky Sall a criminalisé le viol et la pédophilie et initié plusieurs projets de Daara. Elle renseigne que le Sénégal compte 64 Daraa modernes et plus de la moitié sera mise à la disposition des populations. Zahra Iyane Thiam estime que le gouvernement a fait des efforts sur l’épanouissement et la protection des droits des enfants. Toutefois, elle concède qu’il s’agit de combats qu’on ne peut gagner du jour au lendemain. Mais le jeu en vaut la chandelle puisque, dit elle, les enfants, la jeunesse de manière générale, c’est la première richesse d’un pays.
Mohamed Ayib Daffé tacle Aminata Mbengue Ndiaye
La proposition de la présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct), Aminata Mbengue Ndiaye, de nommer le maire de Dakar continue de susciter des vagues d’indignation. Pour le coordonnateur du mouvement Initiative démocratique pour l’équité (Ideal/And Liguey Senegal ), Mohamed Ayib Daffé, le projet est antidémocratique et rame à contre-courant de l’article 102 de la Constitution qui garantit le principe de la libre administration des Collectivités territoriales. Il invite le pouvoir en place à ne pas s’y aventurer parce que la proposition reste dangereuse pour la stabilité sociale.
«Pourquoi le monde est-il silencieux quant à la situation dans le nord Cameroun alors que des gens sont tués de la manière la plus horrible dans leurs maisons simplement parce qu’ils recherchent l’égalité?", se demande l'ancien président ghanéen
« Si nous sommes si impuissants à agir, ne pouvons-nous pas tout au moins condamner cette sauvagerie insensée du président Paul Biya? Comment pouvons-nous vivre avec la pensée d’êtres humains entourés d’armes à feu et de soldats prêts pour brûler des hommes vivants? », a déclaré dans un premier temps l’ex-président ghanéen Jerry Rawlings d’un ton exaspéré face aux exactions commises dans les régions anglophones du Cameroun.
C’est sur son compte facebook que l’ancien chef d’Etat Ghanéen a exprimé son indignation en se demandant pourquoi l’opinion internationale reste silencieuse face à ces atrocités :
«Pourquoi le monde est-il silencieux quant à la situation qui prévaut dans le NOSO alors que des hommes, des femmes et des enfants sont tués de la manière la plus horrible – abattus, piratés, parfois brûlés vifs dans leurs maisons simplement parce qu’ils recherchent l’égalité? Facebook, Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux auraient permis de mettre à nu les bavures perpétrées aux populations à travers le relai des vidéos et photos choquantes dans le monde », a-t-il écrit n’épargnant pas les médias. poursuivant, il affirme:
« Qu’arrive-t-il à CNN, Aljazeera, BBC et al qui ne peuvent pas garder un œil sur ce qui se passe? Il manque du sérieux et des détails nécessaires pour piquer la conscience internationale ».
Cette sortie de l’ancien chef d’Etat du Ghana se justifie par les images horribles qui circulent les réseaux sociaux dans lesquelles on peut voir environ 22 personnes brûlées à mort et parmi lesquelles 11 enfants et des femmes enceintes.
Jerry Rawlings a par ailleurs condamné l’attitude de la France qui est restée muette face aux multiples exactions. L’ancien Chef d’Etat du Ghana ne comprend pas le mutisme de la France face à cette situation. Elle qui a souvent procédé par des interventions militaires face à des situations similaires dans d’autres pays africains.
Pour terminer, l’ancien président Ghanéen a invité l’opinion internationale à procéder à une intervention urgente pour stopper la saignée «Le moment est venu de mettre un terme à cette barbarie moderne. Toutes les personnes et tous les pays de conscience doivent se lever et chercher une intervention urgente pour arrêter le chaos! », conclut-il.
L'EX-PATRON DU QUAI BRANLY DÉNONCE LE RAPPORT SUR LA RESTITUTION DES ŒUVRES À L'AFRIQUE
« Ce rapport est un cri de haine contre le concept même de musée, considéré comme une invention occidentale, comme un lieu quasi criminel dans lequel les objets sont plumés, déshabillés, où on leur retire leur magie. »
Pour Stéphane Martin, le rapport des universitaires Bénédicte Savoy et Felwine Sarr est un « cri de haine contre le concept même de musée ».
L’ancien président du Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Stéphane Martin, a regretté mercredi 19 février que le rapport Savoy-Sarr sur les restitutions à l’Afrique soit un « cri de haine contre le concept même de musée », alors que les musées français devraient soutenir les musées africains.
Interrogé par la commission de la culture du Sénat, M. Martin, durant vingt et un ans à la tête de ce musée abritant la plus grande collection française d’arts premiers, a estimé qu’il vaut mieux parler de « circulation » des œuvres et de « partage », « passant par des prêts, des dépôts et un certain nombre de transferts de propriétés », plutôt que de restitutions massives que semblait prôner ce rapport remis fin 2018 au président Macron.
« Aucun musée n’a été construit avec de l’argent français depuis les indépendances », contrairement à la Chine qui a financé le musée de Dakar, a-t-il regretté. « On a investi très peu. Il faut aider à la rénovation d’un certain nombre de musées. Il faut bâtir une politique musées-musées ». Il est aussi « urgent de redonner leur dignité aux conservateurs africains », discriminés par rapport aux universitaires. « Un conservateur a peu de débouchés. Il faut insister diplomatiquement pour que ces personnes soient traitées comme elles doivent l’être », avec des « salaires décents ».
Dans leur rapport demandé par le président de la République, les universitaires Bénédicte Savoy, du Collège de France, et Felwine Sarr, de l’université de Saint-Louis au Sénégal, avaient posé les jalons pour une restitution à l’Afrique subsaharienne d’œuvres d’art transférées pendant la colonisation. Ils avaient recensé des dizaines de milliers d’œuvres potentiellement concernées.
Vingt-six œuvres restituées au Bénin
M. Martin s’est étonné que ce rapport ait été confié à deux universitaires, Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, « deux personnes qui ne sont pas des gens de musées ». « Ce rapport est un cri de haine contre le concept même de musée, considéré comme une invention occidentale, comme un lieu quasi criminel dans lequel les objets sont plumés, déshabillés, où on leur retire leur magie », a-t-il dénoncé.
Le Musée du quai Branly a accepté de restituer au Bénin vingt-six œuvres qui avaient été volées lors d’une opération militaire française à la fin du XIXe siècle. Depuis le rapport Savoy-Sarr, plusieurs autres demandes ont été émises par des gouvernements africains pour se voir restituer diverses œuvres se trouvant dans les musées français.
M. Martin a cité l’exemple de la statue du dieu Gou au Louvre : « Les Béninois envisagent de nous la demander ». Or cette statue avait été réalisée par un sculpteur d’un pays voisin du royaume d’Abomey fait prisonnier, abandonnée sur une plage, ramenée par un navigateur français. Elle a passé « 150 ans au Louvre » et est devenue une « icône », dessinée et décrite par Picasso et Apollinaire.
Pour lui, la période de la colonisation envisagée par le rapport, entre 1898 et 1962, ne peut être « comparable » à la période de Vichy en matière de restitutions de biens. « Il y a quelque chose d’assez pervers à prétendre que l’universalité [des œuvres d’art] n’est pas une bonne chose. L’idée est répandue (…) à droite comme à gauche, que le monde serait meilleur si l’objet retournait à sa place dans l’église » ou dans un autre lieu d’origine où il a été pris, a-t-il remarqué.
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LES VESTIGES DE L'ÉCOLE COLONIALE
EXCLUSIF SENEPLUS - La colonisation a dévié bon nombre de pays de leur culture, notamment l'enseignement qui intégrait déjà, à la fois l'éducation et les langues nationales, estime l'enseignant chercheur Mamadou Woury Sall - ENTRETIEN
Appeler à l'lintégration des langues nationales dans l'enseignement relève d'un abus de langage, selon Mamadou Woury Sall. A en croire l'enseignant chercheur, l'école d'avant la colonisation intégrait toutes les facettes de la culture locale, y compris les langues nationales.
L'invité de SenePlus prône un retour à ce système à partir duquel nombre d'intellectuels ont été moulés. "Jusqu'en 1981, on n'a jamais remis en question l'école léguée par la France. C'est avec Abdou Diouf qu'on s'est réuni pour parler des états généraux de l'éducation'', regrette-il.