En perspective des prochaines élections locales du 1er décembre 2019, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) mobilise les bases de son parti et appelle d’ores et déjà ses militants et responsables à mettre en place des comités électoraux de 11, 21 ou 31membres.
Le Parti démocratique sénégalais se prépare activement aux prochaines élections locales prévues le 1er décembre prochain. Le secrétaire général de ladite formation politique, Abdoulaye Wade, et ses militants se mettent d’ores et déjà en ordre de bataille, au moment où l’idée d’un report de ces joutes électorales est de plus en plus agitée dans la mouvance présidentielle et dans certaines franges de la société civile sénégalaise où l’on estime que, techniquement, les Locales ne peuvent pas être bien organisées dans les délais.
Faisant fi de toutes ces considérations, l’ancien président de la République et ses camarades se projettent sur ces échéances. Ainsi, dans un communiqué largement publié samedi dernier, le secrétaire général du Pds enjoint ses responsables et militants de mettre partout des comités électoraux suffisamment larges et démocratiques, pour éviter des mécontentements. Ledit comité électoral, selon lui, doit comprendre 11, 21 ou 31 membres. Pour le “Pape du Sopi”, dans la construction nationale, la commune est la cellule sociale de base directement gérée par le peuple. Aussi, doit-elle être, pour cette raison, gérée démocratiquement. C’est d’ailleurs pour réaffirmer son ancrage et sa représentativité sur toute l’étendue du territoire national, que le leader du Pds veut se donner le maximum de chance possible. “Le Pds, incontestablement largement majoritaire dans le pays, a la volonté de gagner le maximum de communes”, déclare Abdoulaye Wade dans la note.
L’ancien président de la République n’a pas manqué d’inviter ses militants et responsables à mettre en place leurs propres listes et de ne pas se faire remorquer par qui que ce soit.
Corruption active
“Les listes doivent être Pds homogènes, c’est-à-dire, le parti doit avoir sa propre liste. Vous pouvez néanmoins nouer des alliances locales avec des partis qui peuvent vous apporter quelque chose et acceptent de rentrer dans nos listes contre un nombre de sièges à négocier”, recommande fermement le leader du Pds. Qui demande à ses militants de s’attacher dès à présent à la tâche pour une victoire sans bavure sur toute l’étendue du territoire.
Par ailleurs, le “Pape du Sopi” accuse le régime du président Macky Sall d’exercer une corruption active sur les populations sénégalaises. A l’en croire, en ces heures où Macky Sall, assailli de tout bord, cherche à éviter d’être englouti par la vague de mécontentement populaire, il distribue beaucoup d’argent pour déstabiliser les adversaires, notamment le Pds qui est la formation politique la plus populaire
« NOUS UTILISERONS TOUTES LES VOIES JUSQU’À ÉPUISEMENT »
A en croire Babacar Thioye Bâ, la bataille pour la mairie de Dakar est loin d’être finie, bien que la Cour suprême ait rejeté, jeudi dernier, le recours en annulation du décret de révocation de Khalifa Sall de ses fonctions de maire
La bataille pour la mairie de Dakar est loin d’être finie, bien que la Cour suprême ait rejeté, jeudi dernier, le recours en annulation du décret de révocation de Khalifa Sall de ses fonctions de maire.
A en croire Babacar Thioye Bâ, le combat est loin de finir. “Il est clair que nous utiliserons toutes les voies de droit, tous les moyens légaux que la loi et les conventions internationales signées par le Sénégal (leur) offrent pour contester jusqu’à épuisement toutes les procédures, les décisions qui sont rendues par les juridictions sénégalaises”, a fait savoir le second adjoint à la mairie de Dakar à iRadio. Il annonce une rencontre, à ce propos, avec Khalifa Sall, ce lundi. M. Bâ estime que “toutes ces décisions (y compris la condamnation de Khalifa Sall) rendues dans l’affaire, quelles qu’elles soient, ne sont pas conformes à la loi”. Et d’après lui, avec l’affaire Khalifa Sall, “plusieurs pans de la justice se sont affaissés. On a l’impression qu’il s’agit de décisions rendues sous la pression et la dictée de l’Exécutif”.
Et d’étayer ses propos par les sorties du procureur, de l’ex-ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall et d’autres ministres qui, rappelle-t-il, “pensaient que Khalifa Sall était coupable, avant même son jugement”.
«LE PLUS DIFFICILE COMMENCE»
«Tout à l’heure, les joueurs m’ont dit qu’on va faire mieux que vous. Je leur ai dit : on verra», a confié Aliou Cissé en conférence de presse d’après match
De nos envoyés spéciaux, Abdoulaye THIAM et Ibrahima BALDE |
Publication 15/07/2019
Pour l’entraineur du Sénégal, « le plus difficile commence », avec cette finale de la 32e édition de cette Can 2019. Rendez-vous ce vendredi 19 juillet au stade international du Caire contre les Fennecs pour une nouvelle page de l’histoire du football sénégalais.
LE MATCH A ETE INDECIS JUSQU’A LA FIN
«C’est une fierté. 17 ans après pour arriver à ce niveau de la compétition grâce à la persévérance et le travail. J’aime être à côté de mes garçons, de vivre leurs souffrances. Sans travail, on n’en serait pas là. Le football est indécis et excitant. On ne maitrise rien du tout. Il ne s’agit plus de tactique et de technique à un moment du match. C’est une question d’hommes sur le terrain. Vous criez partout mais le message passe peu. Ce n’est pas parce qu’on n’arrive pas à trouver des solutions. On donne des consignes dans les vestiaires. En face, il y a un adversaire qui vous crée aussi des problèmes. En première période, on méritait de marquer, on s’est créé quatre à cinq occasions. En début de seconde période, ils ont su rentrer mieux que nous. Les Tunisiens auraient pu d’ailleurs marquer. C’est ça le football. Quand vous ne marquez dans les temps forts, vous êtes vulnérables. Le match a été indécis jusqu’à la fin. Ce match restera dans les annales du foot africain».
IL N’Y A PAS D’ETAT D’AME POUR GAGNER
«Je ne suis pas stressé pour la finale. C’est un mot trop fort. C’est mon métier. J’y suis depuis l’âge de 12 ans. J’ai joué dans les plus grands championnats, au PSG ou en sélection. J’ai toujours gardé la foi, mes convictions et surtout l’implication de mes joueurs. Les joueurs voulaient faire quelque chose. J’ai senti cette motivation et la détermination C’est cette solidarité qui se reflète sur les résultats. Même s’ils se font la gueule, ils le font. Il n’y a pas d’état d’âme pour gagner. C’est ce chemin qu’il faut prendre».
EN FINALE EN TANT QUE JOUEUR PUIS EN TANT QU’ENTRAINEUR
«Je ne pense pas trop à la finale. Le match vient de finir à peine. Aller en finale en tant que joueur et en tant qu’entraîneur, c’est rare. Ça fait partie de mon parcours et de ma vie. J’ai toujours désiré jouer, entraîner pour aider mon pays. Je suis allé passer mes diplômes. Aujourd’hui, je suis heureux. Il reste un match. Cette génération a fait aussi bien que la Génération 2002. Tout à l’heure, ils m’ont dit qu’on va faire mieux que vous. Je leur ai dit : «on verra».
LA FINALE PERDUE M’A MOTIVE POUR…
«C’est toujours difficile de perdre une finale. J’ai encore en tête ce match contre le Cameroun. Ce qui m’a motivé pour d’ailleurs être entraîneur. Ramener l’équipe en finale. Je fais partie des joueurs qui avaient raté le penalty. J’avais promis deux choses à mes joueurs en 2015 au Havre : ramener à la Coupe du monde et jouer une finale de Coupe d’Afrique. Je l’ai promis à Koulibaly qui ne jouera pas malheureusement cette finale».
HOMMAGE A…
«J’ai une pensée pour tous ces joueurs qui sont passés en sélection. Je ne vais pas les citer. Ils font partie de ce projet. Ma pensée va aussi à mes enfants que je ne vois pas tout le temps, ma mère et mon père, mes amis proches, le peuple sénégalais. On leur dédie cette victoire et leur dit : vendredi, cette finale, c’est leur finale. Il faut qu’il continue à prier. On n’est pas loin. Le plus difficile commence»
ET MAINTENANT LA COUPE !
I ls l’ont fait ! Les poulains d’Aliou Cissé ont décroché une place pour la finale de la Coupe d’Afrique des nations en s’imposant (1-0, après prolongations) devant la Tunisie, hier, dimanche 14 juillet au stade du 30 juin.
Dans cette rencontre tendue, électrique en dehors et sur la pelouse, les «Lions» ont su garder leurs nerfs pour composter leur ticket en finale pour la deuxième fois après l’épopée 2002 à Bamako. Ce sera face à l’Algérie qui joue elle-aussi la troisième finale de son histoire. La joie était grande au coup de sifflet final de l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa. Pas de danse. Chants. Des cris et même des larmes. L’ambiance était tout simplement carnavalesque. Le hall de l’imposant stade du 30 juin était devenu très étroit pour contenir les Sénégalais complètement déchainés sous les crépitements des appareils photographiques et autres caméras. Autorités sportives et étatiques se congratulaient.
A tue-tête, les supporters chantaient, dansaient à un rythme infernal. C’était beau ! C’est même très beau ! Mais, ne perdons pas de vue que l’objectif est et reste la coupe. Seule la victoire finale compte. Quelle que soit la performance réalisée jusque là (retour à la coupe du monde, après 16 ans d’attente ; une finale après 17 ans de privations).
Les Lions ont fini de démontrer à la face du monde qu’ils ne souffrent d’aucun problème de mental ; qu’ils ont du caractère et du répondant. Alors ne soyons pas minimalistes. Nous avons eu trop de symphonies inachevées. Cette année, nous avons eu la chance de disposer d’une équipe généreuse, compacte, déterminée et joueuse. Mais, il faut se mettre dans la tête que la seule manière de clouer le bec aux détracteurs du Sénégal, aux détracteurs du football sénégalais, jusqu’à se poser, souvent légitiment, des questions, sur notre mentalité et notre psychologie à gérer les grands événements, c’est de remporter ce trophée continental qui nous fuit depuis 1965. Chaque édition ou presque, le Sénégal est classé par les favoris. C’était le cas en 1968 à Asmara où notre défaite a été expliquée par les subtilités de l’algèbre. Nous avons encore eu l’opportunité avec d’excellentes sélections en 1986 et surtout 1990. Idem en 2002, 2004 voire 2006. Quid de 2012, 2015 et 2017. Mais à chaque fois, le Sénégal a quitté prématurément la compétition. Sauf bien sûr en 2002 ou encore en 2006 où l’on retiendra l’arbitrage-maison de Evehe Divine. Cette année, nous sommes, en finale. Comme l’a dit Aliou Cissé, le plus difficile vient de commencer. Le peuple veut la coupe, alors ne baissons pas la garde. Maintenons le cap pour toucher enfin le graaL
LE SÉNÉGAL FILE EN FINALE ET PERD KOULIBALY
Le Sénégal est en finale, 17 ans après l’épopée de 2002 ! Les Lions ont battu (1-0) hier, dimanche 14 juillet, les Aigles de Carthage dans une demi-finale de folie, tendue voire électrique, où les supporters sont passés par toutes les émotions.
De nos envoyés spéciaux, Abdoulaye THIAM et Ibrahima BALDE |
Publication 15/07/2019
Le Sénégal est en finale, 17 ans après l’épopée de 2002 ! Les Lions ont battu (1-0) hier, dimanche 14 juillet, les Aigles de Carthage dans une demi-finale de folie, tendue voire électrique, où les supporters sont passés par toutes les émotions. Une kyrielle d’occasions vendangées de part et d’autre ; deux penalties manqués (un dans chaque équipe). Dylan Bronn, qui envoie involontairement le Sénégal en finale en marquant contre son camp et enfin une VAR qui annule un penalty contre les Lions à la 112ème minute.
17ans après la finale perdue aux tirs au but contre le Cameroun, en 2002, à Bamako au Mali, les Lions du Sénégal vont jouer la deuxième finale de leur histoire. Les poulains d’Aliou Cissé sont venus au bout des Aigles du Carthage, hier, dimanche 14 juillet, au stade du 30 juin, toujours déserté par les égyptiens. Une demi-finale de folie où les supporters sont passés par toutes les émotions. Les unes plus loufoques que les autres. Notamment cette histoire de penalties ratés. D’abord, c’est une faute de main de Kalidou Koulibaly, lourde de conséquence, parce que la tour de contrôle de la défense sénégalaise sera suspendue pour la finale, prévue ce vendredi 19 juillet au stade International du Caire. Mais Ferjani Sassi va buter sur le portier sénégalais, Alfred Gomis qui est parti du bon côté pour stopper net la frappe du milieu de terrain de Zamalek Sporting Club. Le sociétaire de Spal (Série A) sera même désigné homme du match.
MOUEZ HASSEN RÉPOND À ALFRED GOMIS
Quatre minutes plus tard, Ismaïla Sarr est fauché dans la surface de réparation. L’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa indique le point de penalty. Idrissa Gana Guèye s’empare de la balle. Mbaye Diagne vient la lui réclamer, mais le milieu de terrain d’Everton n’attend pas céder. Au finish, ce sera Monsieur «Coup de pied arrêté», de la tanière, Henri Saivet qui va exécuter la sentence. Comme Alfred Gomis, Mouez Hassen part du bon côté pour stopper la frappe. C’est le troisième penalty raté par le Sénégal dans cette CAN…
LA VAR PARLE WOLOF
Après une kyrielle d’occasions manquées, une balle sur le montant (une frappe de Sabaly, 26ème min), Mbaye Niang qui rate l’immanquable, Sadio Mané qui croise trop sa frappe ; une réplique tunisienne qui donne des sueurs froides aux Lions, place maintenant aux prolongations. Une première pour le Sénégal ; mais pour une deuxième fois pour les Tunisiens qui l’avaient déjà goûté pour sortir le Ghana en huitièmes de finale. Au moment où personne ne s’y attendait dans une rencontre déjà tendue, jusque dans les gradins avec une bataille rangée entre les confrères journalistes sénégalais et tunisiens, le coup du KO s’abat sur les Aigles de Carthage. A la réception d'un coup franc de Henri Saivet, Mouez Hassen se jette mais rate son dégagement aux poings. Et le pauvre Dylan Bronn, involontairement, dévie la balle dans ses propres filets (100ème minute). Le camp sénégalais exulte ! Mais dix minutes après, l’arbitre accorde un nouveau penalty à la Tunisie. Après secondes de contestations, Bamlak Tessema Weyesa, décide de consulter la VAR. La très contestée machine sourit aux Lions. Les Aigles du Carthage prennent ainsi du plomb dans l’aile. Ils ne se relèveront jamais. Quant aux Lions, ils pouvaient exprimer leur joie, avec des pas de danse. Autorités sportives et étatiques aussi.
UNE REALITE MAL APPREHENDEE PAR LES DECIDEURS POLITIQUES AFRICAINS
Après avoir développé sur le dynamisme de l’intelligence économique dans le monde, Chérif Salif Sy dira: "Dans le contexte africain, il reste beaucoup à faire en matière d’intelligence économique."
Ne pas avoir une vraie politique industrielle, une bonne stratégie industrielle et une perspective éclairée du libéralisme dans un monde quasiment embastillé par la guerre économique, c’est tout simplement prendre le risque de disparaitre au profit de ceux qui en font un outil stratégique, peut-on ainsi résumer les propos de Chérif Salif Sy, directeur du Forum du Tiers monde et Amath Soumaré, président de Sopel international et du Centre africain de la nouvelle économie qui débattaient sur le Thème: «L’intelligence économique et l’Afrique», samedi , à Dakar. C’était dans le cadre des activités mensuelles de l’Arcade en collaboration avec la Fondation Rosa Luxembourg dénommées les samedis de l’économie.
Après avoir développé sur le dynamisme de l’intelligence économique dans le monde, Chérif Salif Sy dira: «Dans le contexte africain, il reste beaucoup à faire en matière d’intelligence économique. Cependant, certains pays, comme le Maroc, la Tunisie et dans une moindre mesure la république démocratique du Congo en ont fait un axe prioritaire de développement». Vu sous l’angle continental avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), opérationnelle depuis le 7 juillet dernier, M. Sy est d’avis que cela n’aura de sens si une bonne politique d’industrialisation, une bonne stratégie industrielle et une bonne perspective éclairée combinant monde économique et monde politique sont appliquées. Certes, l’idée est géniale, dira-t-il: «Mais, il faut travailler à faire de l’Afrique un continent industrialisé en transformant localement nos produits. Et c’est seulement de cette façon-là qu’on arrivera à faire un continent économiquement viable et politiquement décisionnel».
A l’en croire, «les Africains ne décident presque de rien aussi bien des politiques, des orientations, des décisions et même du choix de leur président de la République qui leur est dicté. Il faut que les médias occidentaux parlent du bon ou du mauvais candidat selon ce qui les arrange pour qu’enfin, les Africains se résolvent à choisir». Pis, déplore-t-il: «Si tout cela est possible, c’est parce que nos dirigeants ne lisent pas nos recherches approfondies et bien adaptées pour notre propre développement. Et pour s’en convaincre, il est quasi rare, voire inexistant de entendre quelqu’un citer un auteur africain sur tel ou tel autre domaine de recherche. On préfère valoriser les Occidentaux qui ont fait les études que les Africains, aux mêmes compétences et qui ont fait des recherches approfondies des bien des domaines…».
ETAT, ENTREPRISES ET SOCIETE CIVILE, GARANTS D’UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX
Dans le même sillage, Amath Soumaré, président de Sopel International et non moins premier africain diplômé en intelligence économique de souligner que le concept de l’intelligence économique est l’ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l’information utile aux acteurs économiques, en vue de son exploitation, tout en opposant celle-ci à l’espionnage économique ou industriel. Non sans préciser qu’elle se pratique ouvertement et utilise uniquement des données accessibles au public et par des moyens légaux. A suivre sa réflexion, «le développement implique deux fondamentaux que sont l’organisation (discipline) et l’intelligence collective. Faute de quoi, point de développement. Donc, le développement est une question de civisme, de patriotisme et de stratégie. Légitimant son propos, il dira ceci : «Au niveau africain, nous avons le Rwanda qui est un exemple patent. Ce n’est nullement en récitant chaque jour la Bible ou le Coran qu’on arrivera à se développer. Il faut de l’organisation, la discipline, le patriotisme pour y arriver». A l’en croire: «Il ne saurait y avoir de développement sans la sécurité alimentaire, la sécurité économique et le patriotisme civique. Et pour ce qui est des entreprises, point de développement sans la valorisation de son personnel». Il ajoute enfin: «Le développement, c’est la connaissance du savoir aujourd’hui basée sur l’information décisionnelle…».
LE PR ISMAÏLA MADIOR FALL ASSUME
Ceux qui me taxent de juriste tailleur de façon caricaturale n’ont pas de culture. À la limite, ils sont incultes. Oui, je suis un juriste-tailleur, mais de haute couture.
Le professeur agrégé de droit public, Ismaïla Madior Fall, répond à ses détracteurs. Devant le Grand jury, émission de la Radio futurs médias (Rfm privée), l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux s’est prononcé hier, dimanche 14 juillet, pour une première fois sur le nom de «tailleur de la Constitution» que lui collent ses pourfendeurs depuis la révision constitutionnelle du 20 mars 2016.
Et c’est pour revendiquer le statut de «tailleur de haute couture». «Ceux qui me taxent de juriste tailleur de façon caricaturale n’ont pas de culture. À la limite, ils sont incultes. Oui, je suis un juriste-tailleur, mais de haute couture. Tout juriste est tailleur. Le juriste est par définition tailleur. Il ne fait pas le travail qu’il veut. Il fait le travail que lui recommande le président de la République qui définit la politique de la nation. Je fais ce que veut le Président», a lancé l’actuel ministre Conseil juridique du président de la République avant de marteler. «Quand je suis dans l’espace politique, je me comporte en politique. Quand je suis dans l’espace scientifique, je me comporte en scientifique».
Poursuivant son propos, Ismaïla Madior Fall a indiqué au sujet des prochaines élections locales du 1er décembre prochain qu’il sera dans la course pour le fauteuil de maire de Rufisque «si au terme des consultations et de concertations que je suis en train de faire, il y a une masse critique d’acteurs de responsables, de leaders et de citoyens dont la volonté converge pour que je sois candidat». « Quand on est à Rufisque qui est un milieu Lébou et des responsables de cette communauté vous font une distinction pour soutenir le président Macky Sall, c’est une sorte de soutien et de bénédiction au cas où vous auriez la tentation d’être candidat à la mairie», a-t-il ajouté
BAÏDY AGNE, POUR UNE REDEFINITION DE L’ENTREPRISE SENEGALAISE AVANT TOUT
Une redéfinition de la notion d’«entreprise sénégalaise», c’est ce que suggère le président du Conseil national du patronat (Cnp) par ailleurs Premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Le président du Conseil national du patronat (Cnp) par ailleurs Premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a plaidé hier, dimanche 14 juillet, pour une redéfinition de la notion d’«entreprise sénégalaise avant la mise en œuvre de la Loi sur le contenu local dans le secteur pétro-gazier. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), Baïdy Agne a, en effet, déploré le flou qui entoure cette notion qui donnerait les mêmes droits aux entreprises étrangères établies au Sénégal que celles créées par les nationaux.
Une redéfinition de la notion d’«entreprise sénégalaise», c’est ce que suggère le président du Conseil national du patronat (Cnp) par ailleurs Premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 14 juillet, Baïdy Agne a en effet déploré le flou qui entoure cette notion qui, selon lui, donne droit à toute entreprise étrangère établie au Sénégal d’être considérée, au même titre que celles créées par les nationaux. Sous ce rapport, il a ainsi souligné la nécessité de redéfinir cette notion d’entreprise sénégalaise avant la mise en œuvre de la Loi sur le contenu local dans le secteur pétro-gazier pour, dit-il, éviter tout inconvénient. «Quand vous entendez contenu local, vous pensez immédiatement à Baïdy Agne et les autres, c’est-à-dire des Sénégalais. Mais il se trouve qu’aujourd’hui, dans la définition même de ce que nous appelons entreprise sénégalaise, il s’agit tout simplement d’une entreprise de droit sénégalais. C’est-à-dire que Henan Chine, une entreprise chinoise qui est là pour exécuter des travaux au Sénégal, devient une entreprise sénégalaise au même titre que celle de Baïdy Agne», a expliqué l’invité de Baye Oumar Guèye.
Poursuivant son propos, le Premier vice-président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) renseigne que «le Cnp, pour éviter que le privé national soit lésé dans l’exploitation du pétrole comme il l’est déjà dans d’autres secteurs, suggère de redéfinir l’entreprise sénégalaise comme une entreprise où l’actionnariat est sénégalais». «Je ne connais pas personnellement un pays émergent où l’émergence ne s’est pas construite autour du secteur privé national. Nous devons clarifier ce que nous appelons «entreprise sénégalaise. Si nous avançons sans le clarifier, le contenu local sur les rentes du pétrole posera des problèmes», a-t-il prévenu.
Par ailleurs, se prononçant sur le débat en cours au sujet des contrats pétroliers, Baïdy Agne a commencé par déplorer «l’exclusion des entrepreneurs sénégalais» dans le processus d’octroi de contrats de concession au profit des entreprises étrangères.
Poursuivant son propos, le président du Cnp a par ailleurs plaidé pour la révision du Code général des marchés publics pour plus de transparence dans la passation des marchés. «Nous ne sommes pas favorables à une concession quelconque qui exclut les Sénégalais. L’entreprise sénégalaise doit être au cœur de toutes les concessions que ça soit sur l’eau, à Dubai Port world, ou chez Bolloré d’autant plus que ce sont des métiers que nous savons faire. Nous sommes pour la révision du code des marchés publics et tout est déjà fait pour qu’il soit possible afin que la transparence soit sauvegardée et que la célérité observée».
OUMAR GUEYE RECLAME DES RESSOURCES HUMAINES DE QUALITE DANS LES COLLECTIVITES LOCALES
Le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a présidé à Saint-Louis un Comité Régional de Développement (CRD) spécial consacré à l’évaluation de l’Acte III de la Décentralisation.
Le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a présidé à Saint-Louis un Comité Régional de Développement (CRD) spécial consacré à l’évaluation de l’Acte III de la Décentralisation. Pour Oumar Guèye, des ressources humaines de qualité s’imposent au Sénégal pour pouvoir avoir des territoires viables, compétitifs et porteurs de développement. Le ministre a aussi constaté une appréciation positive La rencontre a également réuni des maires, des conseillers municipaux et départementaux de la région.
L e Sénégal a commencé à expérimenter la décentralisation en 1872 à travers deux communes que sont Gorée et Saint-Louis. Ensuite sont arrivés les autres Actes 1, 2 et 3 de la décentralisation. Ceci pour reprendre donc les propos du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire qui présidait à Saint-Louis un Crd spécial consacré à l’évaluation de l’Acte III de la décentralisation. Oumar Guèye a indiqué que des ressources humaines de qualité s’imposent dans le pays au niveau des collectivités locales pour que les territoires soient viables, compétitifs et porteurs de développement. “Cela devrait nécessairement passer par la formation de tous les élus locaux. Cette formation va concerner les maires, les présidents de conseil départemental, les conseillers municipaux et départementaux. Il s’agira de les doter de toute la documentation possible sur comment bien gérer une commune ou autre”, a révélé le ministre Oumar Guèye. Il a également loué les efforts de l’État par rapport aux fonds de dotation et d’équipements des collectivités territoriales.
Des fonds qui, dit-il, ont été augmentés de manière considérable de 2012 à nos jours, sous le règne du Président Macky Sall contrairement à la période de 1960 à 2012. Et de constater une appréciation positive de cet Acte 3 qui, d’après lui, a apporté beaucoup de changements dans divers secteurs. Des changements qui sont sentis par les collectivités territoriales. “ Les nombreuses réalisations du Chef de l’État, Macky Sall, impactent directement sur l’économie des collectivités locales. Mais aussi l’intervention du gouvernement impacte positivement sur l’économie du pays”, a précisé Oumar Guèye qui a invité toutefois ces dernières à s’intéresser davantage au développement à la base.
Thione et Waly se prononcent sur l’affaire LGBT
Le tee-shirt aux couleurs de la communauté des homosexuels (LGBT) porté par Waly Seck continue de susciter une vague d’indignation. Malgré ses explications, le jeune «faramarène» continue d’être accablé particulièrement par les religieux et des organisations islamiques. Ainsi pour clore définitivement le débat sur ce fameux tee-shirt aux couleurs de la communauté des homosexuels, Waly Seck et son père Thione Seck tiennent une conférence de presse conjointe aujourd’hui. Ils veulent ainsi éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette affaire.
Tas et Mamadou Lamine Diallo à la Bag
Les auditions sur le présumé scandale dans les contrats pétroliers et gaziers se poursuivent à la Brigade des Affaires générales (Bag) de la Division des Investigations criminelles (Dic). Thierno Alassane Sall (Tas) et Mamadou Lamine Diallo de Tekki ont été convoqués par les limiers. Du moins leurs convocations ont été signées. Mais nos sources ne sont pas certaines que le premier nommé va déférer à la convocation. En effet, après l’appel à témoin du procureur de la République, Tas avait dit que tant qu’Aliou Sall, Aly Ngouille Ndiaye et Mohamed Boun Abdallah Dionne ne feront pas l’objet d’une enquête suivant les règles de l’art, il ne bougera pas d’un iota s’il est convoqué.
Macky jubile avec ses jeunes
Depuis 2002, on n’a pas vu un Président de la République jubiler avec les populations après un match de football. L’ancien chef d’Etat de Me Abdoulaye Wade communiait avec les populations dans les artères de Dakar lors des victoires des protégés de Bruno Metsu. Hier, le Président Macky Sall a jubilé aussi devant son domicile à Mermoz avec les jeunes de son parti, notamment Moussa Sow le nouveau coordonnateur de la Cojer, Pape Sarr de la Der et Néné Fatoumata Tall, ministre de la Jeunesse. Tout de blanc vêtu, Macky Sall a savouré la victoire des lions qui se qualifient pour la finale de la Can 2019. Aux couleurs du drapeau national, Son fils Amadou Sall a demandé à Aliou Cissé et ses poulains de redoubler d’efforts en finale pour ramener la coupe.
Un enfant renversé par une voiture à Liberté 6
Dégât collatéral de la victoire des Lions du Sénégal sur les Aigles de la Tunisie, hier, en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football. En effet après le coup de sifflet final, Dakar était en liesse. Jeunes et adultes, aux couleurs nationales, jubilaient dans les rues de la capitale, certains à bord de véhicules et au rythme des klaxons. C’est ainsi qu’un supporter, sorti pour jubiler au volant de sa voiture, a renversé un enfant à hauteur de Liberté 6 et aurait pris la poudre d’escampette. Vêtu du maillot national, le malheureux s’est affalé sur la chaussée où il a rendu l’âme.
Message de Abdoul Mbaye aux «Lions»
La Coupe d’Afrique des Nations (Can) est une belle opportunité pour les leaders politiques de communiquer. A la fin de chaque match, pratiquement ils sortent tous des communiqués pour féliciter la bande à Sadio Mané. Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye dira aux «Lions» victorieux en demi-finale contre la Tunisie que «ce fut au bout de l’effort mais pas encore les ultimes réserves». Il dit deviner un potentiel encore inexploité qui devra s’exprimer au dernier jour, c’est-à-dire lors de la finale. L’ancien Premier ministre félicite l’entraineur Aliou Cissé et ses poulains pour cette demie finale épique. Il les exhorte à continuer d’y croire.
Lettre de Madické Niang aux «Lions»
Restons avec les messages de la classe politique à l’endroit de la l’équipe nationale de football qui vient se qualifier en finale de la Can. L’équipe impose le consensus à la classe politique qui est d’accord comme disait un célèbre chanteur «de ne jamais être d’accord». Me Madické Niang a adressé également une lettre aux «Lions» pour leur dire que la journée d’hier a été un grand jour. Pour l’ancien ministre des Affaires Etrangères, il est temps pour les protégés de Aliou Cissé de montrer qu’ils ont une crinière digne des plus grands rois lions. «Les Lions tiennent présentement la plume de l’histoire qui est trempée dans l’immortalité d’une histoire, dans la force d’un peuple qui attend que vous le rendiez fier», indique Me Madické Niang. Pour lui, le peuple Sénégalais a toujours vécu et respiré au rythme du football et du ballon rond. «Seulement, malgré de belles générations dorées à qui on a toujours prédit de grandes destinées, nous sommes toujours restés sur notre faim de glaner une coupe continentale». Aussi, invite-t-il les «Lions» à faire de sorte que cette attente ne soit pas gratuite en gagnant la coupe.
La pluie tue 2 enfants à Kaffrine
Les pluies commencent à faire des victimes alors qu’elles viennent à peine de débuter. Deux enfants talibés, âgés de 12 et 13 ans, ont été retrouvés morts noyés suite aux fortes pluies qui sont tombées à Kaffrine et dans le département de Nioro. Les pauvres victimes sont entrées dans une carrière remplie d’eau de pluie. Leurs corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.
«Braya», sa base et les locales
Le coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) à Saint-Louis, Ameth Fall Braya, a été interpellé sur les prochaines élections locales, hier en marge de la cérémonie de remises de diplômes des élèves du Centre social, Mame Fatim Konté. Mais, il n’a pas voulu se prononcer de façon nette, claire et limpide sur ces prochaines échéances électorales. Il soutient que sa décision reste suspendue à celle de sa base qui ne s’est pas encore prononcée. «Saint-Louis m’a montré son attachement, mais j’ai un respect pour ma base. Avant de prendre toute décision, je vais consulter les structures transversales de notre parti. Il y a la jeunesse, les femmes, les coordinations et les anciens. Après la décision prise, je me prononcerai», a indiqué Braya avant d’exhorter les jeunes à œuvrer pour le développement de leur terroir et de leur pays.
Démission du rédacteur en chef de Seneweb
Défection au premier portailweb du Sénégal. Le rédacteur en chef de Seneweb, Ibrahima Fall a mis fin à sa collaboration avec la direction du siteweb. Le désormais ex-rédacteur en chef a rendu hier le tablier. Les raisons invoquées par le démissionnaire : convenances personnelles.
Aissata Ndiathe de Iradio capté par un médecin
Restons dans le monde des médias pour parler, cette fois-ci, non pas de démission, mais plutôt de carnet rose. Notre consoeur Aïssata Ndiathe de «Iradio» a été captée par un médecin en plein vol. Elle devient l’épouse de Dr Ousseynou Fall. «L’As» souhaite un heureux ménage à Mme Fall
La 8e édition de Africa Ceo forum
La 8e édition de Africa Ceo forum, le plus grand rendez-vous international des décideurs et des financiers du secteur privé africain, se tiendra à partir du 9 mars 2020 à Abidjan. La rencontre qui va réunir plus de 1.800 participants portera la voix des leaders économiques dans les grands débats structurants pour les économies africaines, notamment dans les domaines de l’intégration régionale, du développement des infrastructures ou encore de l’impact des révolutions technologiques. Elle vient à point nommé, puisque la Zleca vient d’entrer dans sa phase opérationnelle. Ainsi l’intégration économique et les conditions du succès de la Zleca seront au cœur des discussions. A l’issue du forum, des propositions de solutions concrètes et innovantes seront faites pour permettre au secteur privé d’être le moteur de la croissance africaine.
Macky Sall reçoit 5 volumes de l’Histoire du Sénégal
Les historiens sont en train petit à petit de matérialiser la nouvelle histoire du Sénégal dénuée d’un certain européocentrisme. En effet, le Comité de pilotage de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours (HGS), coordonné par le Pr Iba Der Thiam, remettra les 5 premiers volumes imprimés au Président Macky Sall. Ce sera à l’occasion d’une cérémonie à la Salle des Banquets du Palais de la République, mardi prochain. Ces volumes tournent autour du Tome I Volume 3 qui porte sur «le Sénégal ancien : Origines, héritages matériels et immatériels des civilisations sénégambiennes. Le deuxième Tome Volume, est: «La construction historique de l’espace du Sénégal XIe - XVIe siècle». Quant au Tome II Volume 6 il évoque «l‘histoire du Sénégal du Xe au XXe siècle: Le fer du Numu, la terre des Lamanes, le glaive des rois et le sceau des marabouts». En fin, le Tome III Volume 1/A porte : «1817 - 1914 : Les années d’épreuves, de luttes armées, du renouveau religieux et culturel, de refus de la domination et de consolidation du pouvoir colonial». Le Pr Iba Der Thiam et son équipe vont remettre aussi au chef de l’Etat une série d’études et de documents, notamment sur «la tuerie de Thiès: La grève des cheminots du Sénégal du 27 septembre 1938».
Coup de gueule de Aminata Touré
Les manifestations de la société civile et de l’opposition depuis un quelques temps ont fini par choquer la présidente du Conseil Economique, social et environnemental (CESE). Aminata Touré a fait un coup de gueule sur sa page Facebook. En effet, elle trouve indécent, 4 mois après la réélection du Président Macky Sall, qu’on se mette à s’activer déjà pour 2024. Pour l’ex-Premier ministre, l’heure est plutôt au travail afin de réaliser les importants projets et ambitions du Président Macky Sall pour son deuxième mandat. Mimi Touré rappelle que les Sénégalais ne vivent pas de spéculations politiciennes, mais ils attendent plutôt le gouvernement dans la transformation de leur quotidien, le développement de notre économie et le renforcement des Institutions qui nous gouvernent. Ainsi, elle demande à tous ses amis et sympathisants de se concentrer pour l’heure sur ces priorités afin de gagner le pari de l’émergence du Sénégal.
Touba encadre la police locale
Le Khalifa général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a donné des consignes strictes à la «police locale» en charge de veiller sur les interdits dans la capitale du mouridisme. A cette effet, samedi une rencontre s’est tenue en présence du porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, du gouverneur de Diourbel entouré de ses collaborateurs, des Baay-Fall, des membres de la «dahira Safinatoul Amann», des délégués de quartiers et des chefs de village. D’après nos confrères de Dakaractu, le porte-parole du Khalife général a dit aux membres de la «dahira Safinatoul Amann» que nul ne devra humilier, bastonner ou tuer une personne qui aura outrepassé un interdit contenu dans le nouveau code de conduite. Serigne Bassirou Mbacké a souligné que des dérives devront être évitées pour que Touba ne soit pas transformée en «fournaise» pour les populations.
Le Président des jeunes transitaires en garde-à-vue
Ibou Sow plus connu au Port autonome de Dakar (Pad) sous le nom de Ardo est depuis vendredi dernier, privé de liberté par les éléments du Commissariat central de Dakar. Le président des Jeunes transitaires Sénégalais a passé le week-end en garde-à-vue. Une affaire d’abus de confiance serait à l’origine de son interpellation depuis vendredi dernier, a appris Dakaractu. Il lui est reproché de n’avoir pas respecté ses engagements après avoir encaissé 23 millions de francs qui lui ont été versés pour le dédouanement d’un conteneur d’huile. Selon nos sources, le mis en cause fait l’objet de plusieurs plaintes pour des faits similaires. À noter qu’en août 2018, Ardo qui s’était investi dans la politique avait mobilisé du monde pour soutenir les actions du ministre de l’Économie et des Finances d’alors, Amadou Ba.