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30 juillet 2025
Par Elhadji Ibrahima THIAM
LE JOURNALISTE SÉNÉGALAIS, UNE VIE DE FORÇAT
Affectés aux tâches les plus pénibles, ils n’ont aucune assurance d’être payés à la fin du mois - Leur seule consolation : voir leur nom étalé au bas des articles de presse - De véritables souffre-douleur, taillables et corvéables à merci par des patrons
Le 1er mai, Fête du travail, les journalistes ont couvert les différentes activités des travailleurs. Quand les autres « festoyaient » et profitaient d’un jour de repos, les pisse-copies, eux, se faisaient donc l’écho des doléances des travailleurs des autres secteurs d’activité. Ils sont dans leur rôle. Le journaliste est « la voix des sans voix », pour parler de manière triviale. Seulement, il se trouve qu’au même moment, certains journalistes vivent un drame social pire que celui auquel sont confrontés ceux dont ils se font les relais des revendications.
En effet, le vécu social de certains confrères dans les rédactions dépasse les limites de la précarité. Bamba Kassé, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), lors de la remise des cahiers de doléances au président de la République, n’y est pas allé avec la queue de la louche. Dans son discours, véritable pamphlet contre les patrons de presse, il a peint la misère dans laquelle patauge une grande majorité des journalistes sénégalais. Allant même jusqu’à qualifier les employeurs de « bandits à col blanc ». On ne peut que donner raison au Sg du Synpics.
En effet, bon nombre de journalistes ne savent pas à quoi ressemble un contrat de travail, encore moins un bulletin de salaire. Cotisations à l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), à la Caisse de sécurité sociale (Css), prise en charge médicale dans un Institut de prévoyance maladie (Ipm) ? N’en parlons pas, c’est faire trop de privilèges à ces forçats. Affectés aux tâches les plus pénibles, les journalistes sénégalais n’ont aucune assurance d’être payés à la fin du mois. Leur seule consolation : voir leur nom étalé au bas des articles de presse. Pourtant, les journalistes sont ceux qui font tourner les rédactions.
De véritables souffre-douleur, taillables et corvéables à merci par des patrons cupides. Une violation éhontée de la Convention collective des journalistes que les acteurs eux-mêmes refusent d’évoquer ouvertement par pudeur. Et pourtant, « violer un tabou, donne du pouvoir », dixit David Homel. Pour justifier la situation de précarité des journalistes, on évoque l’environnement difficile et le modèle économique désuet des médias. Certes, mais comment se fait-il que seuls les journalistes en ressentent les contrecoups ? Car, au moment où ceux-ci ne voient même pas la queue du diable pour la tirer, les patrons de presse, eux, vivent dans une certaine « opulence ». Et on ne les entend que lorsque le butin de l’aide à la presse tarde à être partagé. Certains se comportent en véritable satrape. Avec une belle régularité, ils s’essuient allégrement les pieds sur les droits de leurs employés, dépassant sans s’arrêter le stade des états d’âme et des cas de conscience. Il me vient à l’esprit l’exemple de cet ancien journaliste devenu un magnat de la presse aux affaires supposées florissantes au point de rêver d’un destin présidentiel avant que l’implacable tamis du parrainage ne le fasse redescendre de son nuage. Lorsque les employés de son groupe de presse ont voulu mettre sur pied un syndicat (minimum syndical pour toute entreprise qui se respecte), le bonhomme rogue et pontifiant à souhait, les licencie sans crier gare. Et dire qu’une quinzaine d’années plus tôt, lui-même avait été renvoyé du groupe de presse qui l’employait pour avoir osé émettre l’idée, avec d’autres confrères, de la création d’un…syndicat.
Défense de rire. Quid de ce patron d’un groupe de Btp propriétaire d’un journal dont les salariés sont restés 18 mois sans solde et qui, un beau jour, a déclaré faillite juste pour se débarrasser de quelques poils à gratter avant de créer, dans la foulée, un autre journal ? Voilà un échantillon des patrons auquel les journalistes sénégalais, très souvent, font face. Nous dit-on, une nouvelle Convention collective des journalistes et des techniciens qui revalorise le salaire minimum a été déposée au Greffe du tribunal du Travail depuis 2018 et n’a pas a été encore appliquée par les patrons de presse.
Comment des gens qui peinaient à appliquer l’actuel texte plus souple peuvent-ils mettre en oeuvre une nouvelle disposition plus contraignante sur le plan financier ? Tout comme le Code de la presse dont les décrets d’application tardent à être publiés, il y a peu de chance que la nouvelle Convention collective soit appliquée. Il est temps que l’Etat, jusqu’ici trop passif sur la question, s’intéresse à ce qui se passe dans le milieu et sévisse si besoin. Car, angélique et noble que soit ce métier, difficile de l’exercer et de prétendre à une presse libre et responsable lorsque les acteurs qui l’animent végètent dans l’indigence
PAR B.SAKHO
LA SOLITUDE DU POUVOIR
Le président donne l’impression d’être seul - Trop seul même, depuis sa dernière élection à la présidentielle - Et sa façon de réagir face à cette solitude écarte de plus en plus la pertinence d’un dialogue avec l’opposition
A n’en point douter, il est le point de convergence de partis politiques emblématiques aux leaders à la personnalité fort charismatique, qui explique que toute confiance entre eux était impossible avant. Et pour cause ! Chacun d’eux voulait le pouvoir et s’estimait assez puissant pour ne pas verser dans quelque logique de coalition. «De si précieux alliés» donc, renchérit le magazine Jeune Afrique du mois de février dernier ! Des alliés, oui ! Et pourtant, le Président donne l’impression d’être seul. Trop seul même, depuis sa dernière élection à la Présidentielle de cette année. Et pour cause ! Que de réformes dont l’objectif non-avoué justifie cette solitude du pouvoir !
La plus marquée reste incontestablement celle qui a conduit à la suppression du poste de Premier ministre. Ainsi, tout laisse croire que le Président, dans la lutte permanente que représente la vie politique, veut être le seul détenteur de la décision. Et si toute responsabilité lui incombe, forcément le contrat social est miné de l’intérieur par cette intrusion du «faux pacte» que Jean-Jacques Rousseau évoquait comme menace qui plane dans la sphère de la souveraineté. L’autre décision que le Président pourrait prendre, et qui déjà fait bondir quelques opposants ainsi que la Société civile, pourrait être le report éventuel des élections locales. En l’état actuel des choses, si comme nous l’évoquions dans notre dernière chronique, le Président semble avoir entendu les «pulsions du Peuple», force lui revient alors d’avoir constaté que dans des groupes sociaux hétérogènes, une forme de souffrance particulière accompagne toujours le spectacle de ce qui est perçu comme injuste. Le M23 en 2012 a porté ce message qui avait sonné comme un désaveu du prince de l’époque, Me Abdoulaye Wade qui, en agitant le vote du «Ticket présidentiel» pour baliser le chemin de la Présidence à son fils, avait perdu de vue cette remarque de Nicolas Machiavel qui stipule que «les peuples oublient moins vite la perte de leur patrimoine que la mort de leur père».
Ainsi, l’hypothèse d’une compétence de la psyché humaine à poser comme insoutenable ce qui est perçu comme injuste n’a jamais été négligée par les études de sciences politiques, ce, même si le pouvoir revêt une dimension sacrée qui l’inscrit assez souvent dans une malédiction nécessaire. Que le prince en souffre ou pas, la solitude est là qui accompagne son règne. Et sa façon de réagir face à cette solitude écarte de plus en plus la pertinence d’un dialogue avec l’opposition. Cette solitude est-elle liée à la fonction ? A priori non, puisque ce qui fonde la souveraineté, c’est la recherche du meilleur-vivre ensemble au sein d’une instance qui reconnaisse les droits et devoirs de chaque membre de la société, pour le triomphe du bien commun.
Toutefois, reconnaissons que le prince a renforcé cette solitude par un type de fonctionnement qui nous paraît aisément monarchique, à l’exemple du magistère de la 5ème République française. Et pourtant, ce deuxième mandat de Macky Sall pouvait être vécu de manière assez relax si on sait que ses décisions engagent déjà ceux qui travaillent depuis 2012 avec lui. Donc, il n’est menacé par aucun concurrent potentiel, s’il est avéré qu’il ne se représentera pas pour un autre mandat. Mais, tout laisse croire que le Président est habité par un personnage évoluant dans une sorte de psychose qui l’isole volontairement en lui faisant percevoir comme une menace toute posture d’autorité légitime.
«La République c’est moi», tel semble être le viatique du Prince qui oublie, en ces temps de crise, d’incarner une autorité morale dans ce paysage en recomposition que nous vivons. Et le dialogue aurait pu permettre l’affirmation de cette incarnation, permettant au Président de faire amende honorable en reconnaissant qu’il est de sa responsabilité d’être capable d’avoir avec tout le monde des débats de fond pour voir si toute la classe politique peut s’accorder. Au lieu de cela, la propension du Président à se mettre en scène et à jouer «perso» laisse voir qu’il ne compte sur personne à part lui-même. Ce qui prouve que le rideau sur l’écran n’est pas encore tombé, si on se rappelle le film au scénario signé Philippe Besson, du réalisateur Josée Dayan, «La solitude du pouvoir», relatant la journée d’un chef d’Etat à l’emploi du temps chargé, devant dénouer les crises politiques, contenir la colère populaire et supporter la pression des journalistes et les attaques de l’opposition.
«NOTRE PAYS AMBITIONNE D’ETRE LE PREMIER INVESTISSEUR AU SENEGAL»
L'ambassadeur de la Grande-Bretagne au Sénégal, George Hodgson, salue les accords signés entre son pays et le Sénégal.
Babacar DIONE et Gabriel DIOUF |
Publication 07/05/2019
Selon le diplomate, ils vont renforcer les relations entre les deux Etats. Dans cet entretien, M. Hodgson est revenu sur l’impact du Brexit sur les relations avec l’Afrique, l’implication des entreprises britanniques dans l’exploitation des ressources naturelles notamment le pétrole et le gaz/
Pourquoi, le ministre des Affaires étrangères Britannique, Jeremy Hunt, a réservé sa première sortie au Sénégal ?
Comme l'a dit le ministre lors de sa visite, il voulait venir au Sénégal pour montrer que nous sommes impressionnés par les progrès que nous avons vus dans ce pays. Un pays où les relations deviennent de plus en plus importantes. Nous deviendrons le premier investisseur au Sénégal dans les prochaines années. Nous avons des relations sécuritaires de plus en plus importantes. C’est ça la première raison. La seconde raison est qu’il voulait montrer que, pour la Grande-Bretagne, les relations sont importantes avec des pays du Commonwealth, mais nous sommes également engagés à travers le continent et que cette idée de cloisonnement entre les pays anglophones et francophones n'est plus pertinente.
Pourquoi la Grande-Bretagne sera le premier investisseur au Sénégal dans les années à venir ?
Depuis quelques années, nous avons eu de plus en plus d’intérêts britanniques du privé ici. Il y a des investissements importants dans le pétrole et le gaz, dans l'énergie renouvelable, le secteur minier, l'agriculture. Ce sont des investissements qui se chiffrent à des milliards de dollars et qui créent des milliers d'emplois. Nous avons Bp et Cairn Energy dans le secteur du pétrole et du gaz, Lekela dans le secteur de l'énergie renouvelable qui a construit la centrale de Taïba Ndiaye, la compagnie Toro Gold qui a lancé le projet de Mako à Kédougou inauguré par le président de la République, Macky Sall, en novembre 2018. Il y a également des investissements dans l'agriculture dans la vallée du fleuve et le Lac de Guiers. Il s'agit de partenariats entre des compagnies britanniques et locales pour cultiver des produits horticoles destinés à l'exportation vers la Grande-Bretagne et d'autre pays en Europe.
Partant des échos que vous avez peut-être eus auprès de ces investisseurs, est-il sûr d’investir au Sénégal ?
Ces investisseurs sont venus parce que le pays a un environnement des affaires de plus en plus propice. On ne décide pas d'investir des centaines de milliards de dollars si on n'a pas confiance.
Quels bénéfices le Sénégal pourrait tirer du pétrole et du gaz ?
C'est très important que ces investissements créent le maximum de bénéfices, d'emplois pour le Sénégal, le maximum d'opportunités pour les jeunes d'ici. C’est la raison pour laquelle je salue les efforts du gouvernement du Sénégal sur le contenu local, la formation ou l'éducation autour du pétrole et du gaz. La semaine dernière, la Grande-Bretagne était le partenaire d'honneur dans le premier forum de l'Institut national du pétrole et du gaz. Nous avons amené des experts britanniques, car nous avons notre propre industrie du pétrole et du gaz. Nous avons créé au fil du temps tout un écosystème autour de cela et nous croyons pouvoir partager notre expertise avec le Sénégal.
Autrement dit, vous accompagnez cette dynamique ?
Oui, comme je l'ai dit, nous étions le partenaire d'honneur lors du forum de l'Institut national du pétrole et du gaz. Nous avons sponsorisé cet événement. Nous avons fait plusieurs échanges. Des experts sont venus à Dakar. Des experts sénégalais sont aussi allés en Grande-Bretagne. Nous comptons continuer cette dynamique dans les années à venir sur une échelle plus grande.
Quelle appréciation faites-vous de l’implication de l'entreprise britannique Bp dans l'exploitation du pétrole et du gaz ?
Les projets avancent bien. L’entreprise Bp, le gouvernement du Sénégal, celui de la Mauritanie et Cosmos qui est le partenaire minoritaire dans ce projet ont pris l'option en décembre 2018 d'aller de l'avant pour le projet Grande Tortue. C'est un énorme investissement qui changera beaucoup le Sénégal dans les années à venir en termes de production du gaz et tout ce qui pourrait venir avec. Ils espèrent démarrer la production d'ici 2022.
Au cours de la visite du ministre des Affaires étrangères, les deux gouvernements ont signé des accords pour renforcer la coopération. Quels sont les contours de ces accords ?
Les deux ministres ont signé trois accords dans les domaines de la défense, de la promotion de la langue anglaise avec notamment le lancement du programme English-connect, l'accord sur l'énergie renouvelable et la promotion d'un marché des produits solaires dans les ménages et comment dynamiser ce marché au Sénégal.
L'accord insiste sur le cadre juridique. Pourquoi cette option ?
D’autres pays en Afrique ont un marché plus développé en kit solaire. Je salue les projets réalisés au Sénégal dans le domaine de l'électrification rurale. Mais, même si ces projets avancent rapidement, il reste des communautés qui sont hors réseau. Les kits ont un rôle à jouer. Prenons l'exemple de la Tanzanie ou le Kenya où il y a une vraie industrie qui crée de l'emploi et des opportunités. C'est quelque chose que nous aimerions voir ici. L'une des choses que nous avons remarquées, et je me base sur un rapport qui a été fait par des consultants sénégalais et étrangers de la part des gouvernements sénégalais et britannique, c’est que le système de concession n'est pas suffisamment clair sur la responsabilité des concessionnaires en ce qui concerne cette partie du marché. C'est-à-dire que parfois les concessionnaires croient que c'est à eux d'opérer à ce niveau alors qu'il y a des opérateurs qui disent que non il serait mieux qu'ils le fassent euxmêmes et que les concessionnaires restent sur les lignes de transmission et de distribution
Quel est le volume des investissements britanniques au Sénégal ?
Il me serait impossible de vous donner un nombre exact, mais si nous prenons en compte des investissements de l'entreprise BP dans l'énergie et dans le secteur minier, ils tourneraient vers les milliards de dollars. Si les prochaines phases des projets de BP et de Cairn progressent comme nous le souhaitons, ce sera encore pus consistant.
L’aide publique au développement britannique passe généralement par l’Union européenne. Qu'est-ce qui va changer avec le Brexit ?
Si nous regardons ce que fait la Grande-Bretagne ici, une grande partie de notre aide est octroyée aux bailleurs multilatéraux qui, en retour, investissent. Et c’est peut-être efficace. Nous avons un engagement à consacrer 0,7 % de notre Pib à l'aide au développement. Nous sommes parmi les rares pays à faire cela. En quittant l'Union Européenne, nous ne ferons plus cette contribution au fond européen d'investissement. Nous trouverons d'autres voies parce que nous avons cet engagement global. Il y aura d'autres moyens. D'autres bailleurs multilatéraux peut-être.
Est-ce que votre rapport va changer avec l'Afrique ?
Je pense que l'une des idées du Brexit est qu'en sortant de l'Union Européenne, nous pussions renforcer nos relations avec le reste du monde, notamment avec l'Afrique. Je pense que c'est ce que nous sommes en train de faire. C'est l'un des messages clairs de la visite de notre ministre. Après le Sénégal, le ministre est allé au Ghana, au Nigeria et en Éthiopie pour renforcer nos relations économiques, politiques, culturelles avec l'Afrique
Pourquoi on ne sent pas la présence de la Grande-Bretagne dans la prise en charge des questions sécuritaires en Afrique, si nous prenons par exemple le G5 au Sahel ?
Nous sommes un acteur engagé au plan sécuritaire autour du monde tout comme nous avons cet engagement de 0,7 % de notre Pib à l'aide au développement, 2 % à la défense. Nous sommes présents à travers le monde. Nous sommes peut-être moins présents dans le Sahel que d'autres ; mais au Nigeria par exemple, nous avons apporté un effort considérable. La Grande Bretagne a formé 30.000 soldats qui mènent la lutte contre BokoHaram. Dans le Sahel, nous avons fait une contribution à l'opération Barkhane avec une flotte d'hélicoptères qui travaille avec nos amis français. Nous sommes présents et l'une des choses que nous aimerions faire dans les années à venir est de renforcer notre présence dans le Sahel. Nous sommes en train d'ouvrir des ambassades au Niger et au Tchad. Nous avons renforcé notre équipe au Sénégal. Cela va continuer à Bamako et à Nouakchott. Nous sommes parmi les acteurs majeurs dans l'aide humanitaire au Sahel. La Grande Bretagne n’est pas prête de l'arrêter. A côté des efforts sécuritaires et humanitaires, il y a un vrai besoin en termes de développement. Nous avons quelque chose à apporter
Est-ce que des accords de défense sont prévus avec le Sénégal ?
Lors de sa visite du ministre des Affaires étrangères, nous avons mis en exergue la coopération que nous avons lancée entre les Royal marines et les forces spéciales de la marine sénégalaise. Cette coopération est importante, parce que le Sénégal est un pays maritime. Les Royal marines sont une unité qui a été créée il y a quelques années et sont bons dans ce domaine dans le monde. Nous pensons qu'il y a du travail à faire ensemble. Par exemple, l’équipe des forces spéciales de la marine sénégalaise pourrait s'occuper de la sécurité des installations offshores, entre autres. Nous avons aussi des programmes d'échange où des officiers sénégalais vont faire une formation en Grande-Bretagne. Nous avons également financé la participation des officiers du Sahel aux académies militaires au Sénégal.
Les négociations sur le Brexit font souvent l'objet de débat au sein du gouvernement britannique. Est-ce que vous craignez des difficultés après la sortie ?
Il y a un vrai débat politique au sein de notre parlement. Cela s’explique par l'importance de cette décision, mais aussi de la situation politique dans le sens où notre gouvernement n'a pas une majorité absolue au parlement comme le Président Macky Sall. Ce qui fait que c'est compliqué de faire passer des lois. Néanmoins, le gouvernement, comme l'a clairement dit la Première ministre Theresa May, voudrait respecter la volonté exprimée par le peuple britannique en 2016 et mettra cela en œuvre en quittant l'Union européenne. C'est vrai, il y a des décisions qui sont lourdes et compliquées à prendre, mais c'est ce que nous ferons en mettant en œuvre cette politique
Est-ce qu'on peut s'attendre à une Grande-Bretagne plus forte sans l'Ue ?
Notre ambition est d'être encore plus présente sur la scène internationale. J'ai dit que nous consacrions 2 % de notre Pib à la défense. Ce qui fait que notre armée fait partie des plus puissantes et plus actives à travers le monde. Notre engagement a continué à consacrer 0,7 % de notre Pib à l'aide au développement est intact. Nous continuerons à jouer notre rôle sur le plan international. Nous sommes membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu. Nous avons notre position dans le Commonwealth, dans l'Otan, dans le G7. Nous sommes la cinquième économie du monde. Nous sommes présents sur le plan international et nous voulons renforcer cela en quittant l'Ue tout en gardant, je précise bien, les relations très proches avec nos partenaires européens. Notre objectif est de quitter les structures de l'Ue tout en gardant nos relations politiques, économiques, culturelles et militaires. Nous restons et nous demeurerons un pays européen avec des intérêts et des valeurs avec nos amis européens, et nous ne voulons pas perdre cela.
VIDEO
VIVEMENT UN COUP DE BALAI
EXCLUSIF SENEPLUS - Qui sont ces 261 travailleurs fictifs de l’UCG ? À qui profite cet argent ? Quel avenir pour les 950 volontaires toujours considérés comme des journaliers depuis plus de 3 ans ? Madani Sy fait le tri des ordures
Alioune G Sall et Rokhaya Bassene |
Publication 07/05/2019
Les révélations faites par le nouveau ministre du Logement de l’habitat et de l’hygiène publique, Abdou Karim, sur les 261 travailleurs fictifs de l’Unité de coordination et de gestion (UCG) des déchets n’honorent pas les dignes travailleurs du secteur du nettoiement, selon Madani Sy. Le syndicaliste technicien de surface et inspecteur du nettoiement, exige que ces personnes indélicates soient identifiées afin que justice soit faite. ‘’On a été mis devant le fait accompli. C’est quelque chose qui ne nous honore pas. Mais il faut qu’on nous dise qui sont ces gens qui percevaient chaque mois 60 millions de notre argent. Ce ne sont pas des ‘’Djinés’’ car ce sont des noms qui existent’’, tonne Madani Sy.
Dans cet entretien exclusif accordé à SenePlus, Madani déterre les déchets de ‘’l’or dur’’ et demande à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités pour assainir le secteur afin de restaurer la dignité des techniciens de surface.
Entretien à voir en vidéo.
QUAND LA CUEILLETTE DE LA NOIX DE L’ANACARDE VIDE LES ECOLES
Le taux d’absence dans les écoles élémentaires de la région de Sédhiou a connu une hausse en cette période de récolte de la noix de cajou.
Les élèves préfèrent déserter les classes pour se livrer à cette activité qui suscite un regain d’intérêt de la part des populations.
La campagne de commercialisation de l’anacarde bat son plein dans la région de Sédhiou. Comme chaque année, le phénomène suscite un réel engouement auprès des populations. Les plantations grouillent de monde. Même les tout-petits ne sont pas en reste dans cette activité. Nombre de secteurs connaissent, en cette période, une véritable paralysie. Même les écoles n’échappent pas à la règle. Un peu partout, on note une hausse du taux d’absentéisme dans les classes.
Dans le département de Goudomp, le phénomène a fini de prendre des proportions inquiétantes. Boubacar Diafouné, le directeur de l’école élémentaire de Soukoutoto, une commune rurale de Mangaroungou, de souligner ainsi : « La récolte de la noix d’anacarde est à l’origine de nombreuses absences chez les élèves de mon établissement. C’est un constat global dans tous les départements de la région ». Selon lui, ces élèves bénéficient même de la caution de leurs parents dans cette opération, ajoutant que « c’est un moment de se faire un peu d’argent ».
Abondant dans le même sens, son adjoint, El Hadj Abdoulaye Niass Bitèye, a, en plus, invité les parents à changer de comportement durant cette période. « Ils doivent être plus responsables et ne pas encourager leurs enfants à fuir l’école pour se rendre dans les plantations », a-t-il déclaré. M. Bitèye n’a pas caché son amertume face à ce problème.
Les absences répétitives des élèves du département de Goudomp en cette période de campagne de ramassage des noix de cajou préoccupent au plus haut point les autorités académiques de la zone. Ces dernières ne ratent aucune occasion pour mener le plaidoyer afin d’inverser cette tendance qui risque de porter un coup dur sur l’excellence dans les écoles. « Quelle que soit la situation de leurs parents, les élèves ne doivent pas abandonner l’école au profit de l’argent », a soutenu Moussa Diatta, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief) de Goudomp. Il a noté même le risque qu’encourent les enfants en se livrant à cette activité et rappelé que la haute tension qui traverse une bonne partie de la forêt peut être une source de danger. « Les parents doivent envoyer leurs enfants à l’école et non pas dans les plantations », a martelé l’inspecteur.
«NOUS SOMMES PRÊTS A COLLABORER AVEC LES ORGANISATEURS DES JOJ»
Amadou Gallo Fall, président de la NBA Afrique, a indiqué avoir félicité le président du Cnoss, Mamadou Diagna Ndiaye, « pour avoir pu convaincre le monde olympique à amener les Jeux olympiques de la jeunesse pour la première fois en Afrique et au Sénégal
L’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse au Sénégal, en 2022, est une grande opportunité pour notre pays. C’est l’avis d’Amadou Gallo Fall, président de la Nba Afrique, qui s’est réjoui de voir le Sénégal avoir à nouveau la confiance d’une institution comme le Cio
Amadou Gallo Fall, président de la Nba Afrique, a indiqué avoir félicité le président du Cnoss, Mamadou Diagna Ndiaye, « pour avoir pu convaincre le monde olympique à amener les Jeux olympiques de la jeunesse pour la première fois en Afrique et au Sénégal ». Selon lui, « c’est une grande opportunité pour le pays. Le Sénégal va y trouver une belle vitrine ». C’est pourquoi, au-delà de la Nba Afrique, il s’est engagé, à titre personnel, « à contribuer autant que possible pour faire de cet évènement une réussite totale pour le Sénégal et l’Afrique ». Poursuivant, il a soutenu que « la Nba Afrique est très fière de pouvoir collaborer avec les organisateurs de ces Joj pour continuer à faire rayonner le basket-ball, une discipline où l’Afrique peut exceller, rivaliser avec les meilleurs au monde, surtout dans les catégories jeunes ».
S’intéressant davantage au développement à la base, Amadou Gallo Fall a informé qu’ils sont prêts à mettre leur expertise, leur savoir-faire pour « contribuer à des Jeux très rayonnants ». Pour lui, « ce serait une fierté de pouvoir accueillir le reste du monde au Sénégal et d’aider dans l’organisation, l’accueil et la performance de nos équipes ». De l’avis du président de la Nba Afrique, ces Jeux constituent une bonne opportunité devant permettre au Sénégal, dans son élan déjà amorcé, de continuer à émerger. « Le Sénégal pourrait être un hub. Je pense qu’il y’a un énorme potentiel pour continuer d’attirer les visiteurs de tous les coins du monde. Nous avons un très beau pays, avec une richesse culturelle et des traditions que nous devons partager avec le reste du monde. Notamment, notre Téranga (hospitalité, Ndlr) qui est connue sur le plan mondial », a-t-il déclaré. Sur le plan infrastructurel, Amadou Gallo Fall s’est réjoui que le Sénégal dispose d’infrastructures de standard mondial. « Nous avons Dakar Arena qui n’a rien à envier aux complexes sportifs les plus modernes au monde », a-t-il justifié, informant que des experts de la Nba sont déjà venus le visiter. « Ils sont tous convaincus que nous pouvons abriter des évènements d’envergure ici. Je pense que les Jeux olympiques de la jeunesse en sont une parfaite illustration. Leur validation est une opportunité devant nous pousser à faire du Sénégal un véritable hub sportif », a-t-il expliqué, réitérant la nécessité d’asseoir une politique sportive d’excellence. Surtout que le talent ne manque pas au Sénégal dans beaucoup de disciplines. « Je pense que nous avons un patrimoine très spécial qu’il nous faut maintenant valoriser et consolider. Il y a aussi d’autres disciplines comme l’athlétisme, le volleyball où nous pouvons exceller », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président de la Nba Afrique a souligné la nécessité de « continuer à travailler en Afrique pour avoir des championnats forts, des compétitions à forte valeur ajoutée en gardant certains de nos talents parce qu’on aura construit l’infrastructure économique et l’écosystème favorable ».
LES LIBERTÉS RESTENT AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS DU PDS
Cheikh Dieng, chargé des Elections du Pds, sur le menu du dialogue
Le Pds attend d’être officiellement invité au dialogue. Mais en attendant, son chargé des Elections souligne la nécessité d’inscrire la question des libertés dans le menu de Macky Sall.
Le menu du dialogue décidé par le Président Macky Sall ne séduit pas le Parti démocratique sénégalais. Dimanche, à l’issue d’un conclave avec ses alliés, le chef de l’Etat a annoncé que la date des Locales, le statut du chef de l’opposition, le mode d’élection du maire, l’application de la suppression du poste de Premier ministre feront l’objet de concertations. Joint par Le Quotidien hier, le chargé des Elections du parti de Abdoulaye Wade a déclaré : «Nous attendons d’être officiellement saisi par rapport à ces questions avant que le parti ne se réunisse pour donner sa position. Mais les questions de libertés individuelles et collectives des citoyens restent au cœur des préoccupations du Pds qui a toujours porté le flambeau pour l’approfondissement de ces libertés», a dit Cheikh Dieng. Sans doute, même s’il ne le dit pas, il fait allusion aux cas Karim Wade et Khalifa Sall, tous deux privés de leurs droits civiques et politiques. Une des raisons de l’invalidation de leur candidature à la présidentielle du 24 février. Et il est clair que si Wade-fils et l’ancien maire de Dakar ne sont pas amnistiés avant les prochaines Locales, ils seront encore sur le banc.
Organisation des Elections par une personnalité indépendante
Cheikh Dieng estime qu’il faut aller plus loin avec une réforme en profondeur des règles électorales. «La problématique du processus électoral est incontournable au regard des nombreuses manipulations du fichier électoral, la carte électorale et les aspects relatifs au parrainage et autres. Le processus électoral ne peut pas être segmenté. Il est un ensemble qui a permis au Président Macky Sall de faire un hold-up électoral. C’est l’ensemble de ce processus qu’il faudra auditer et remettre à l’endroit», dit-il. Il a également souligné la lancinante question de l’organisation des élections par une personnalité neutre. «La question également d’une institution indépendante du ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections est aussi inévitable, vu l’incapacité de l’actuel (Aly Ngouille Ndiaye) à organiser des élections libres et transparentes. La CENA a montré ses limites en tant qu’arbitre neutre. Il y a aussi la problématique de l’indépendance de la justice, le Conseil constitutionnel qui a montré qu’il était au service du Président. C’est l’ensemble de ces questions qui ne sont pas détachables du fichier électoral», relève le chargé des Elections du Pds.
Suppression du poste de Pm au menu
«Un manque de respect» Le chef de l’Etat entend aussi inscrire à l’ordre du jour du dialogue la question de l’application de la suppression du poste de Premier ministre adoptée samedi dernier. Mais M. Dieng y voit déjà un «manque de respect et de considération» du Président vis-à-vis de l’opposition, mais aussi un «manque de sincérité du dialogue». «Faire passer la loi à l’Assemblée nationale avant de nous parler de modalités d’application de sa mise en œuvre, cela montre le peu de crédit qu’il accorde au dialogue auquel il appelle l’opposition
C’est l’ensemble du processus électoral qu’il faut remettre à plat et trouver des consensus dans le sens d’extirper l’ensemble des manipulations qui leur ont permis de faire main basse sur le pouvoir au détriment du Peuple», conclut M. Dieng.
8 MORTS ET 24 RESCAPÉS
Le bilan du chavirement de la pirogue, qui a eu lieu, ce dimanche dans la localité d’Eloubaline, dans le département d’Oussouye, a évolué
Le bilan du chavirement de la pirogue, qui a eu lieu, ce dimanche dans la localité d’Eloubaline, dans le département d’Oussouye, a évolué.
On fait état de 8 morts dont deux femmes et quatre enfants et 24 rescapés. Il y a encore des portés disparus et les recherches se poursuivent toujours. Les victimes revenaient d’une cérémonie funéraire divinatoire communément appelée «Afouka». Une cérémonie toujours en vogue dans le Moff-Avvi et dans le Essing. C’est au retour de cette manifestation traditionnelle au niveau de la presqu’île d’Eloubaline que la pirogue qui avait à son bord plusieurs passagers venus d’horizons divers s’est chavirée ; occasionnant du coup, huit morts et vingt rescapés. Aux dernières nouvelles les recherches ont été arrêtées avec la découverte du dernier corps.
LA CNTS/FC VA RÉPONDRE À MACKY PAR L'ACTON
«La rencontre de la négation», c’est l’appellation que Cheikh Diop a donnée à la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat dont il déplore l’attitude
«La rencontre de la négation», c’est l’appellation que Cheikh Diop a donnée à la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat dont il déplore l’attitude lors de la Fête du travail. Le leader de la CNTS/FC informe que son organisation compte apporter une réponse au Président Macky Sall par l’action et par la lutte syndicale.
La rencontre avec le président de la République lors du 1er mai a laissé un goût amer à la CNTS/FC. Face à la presse hier, le Secrétaire général de cette centrale a fait savoir que cette première rencontre avec le mouvement syndical depuis sa réélection est celle de la «négation». Selon Cheikh Diop, leurs prérogatives et leur mandat n’ont pas été respectés. Pour les syndicalistes, dans ses réponses, le chef de l’Etat n’a donné satisfaction à aucune de leurs préoccupations. D’après eux, il a préféré parler d’augmentation de salaire dans le public qui n’est même pas encore une revendication des syndicats. De l’avis du chef de la CNTS/FC, cette posture est une suite logique du manque de considération que le président de la République «manifeste à l’endroit des travailleurs que représentent les organisations syndicales majeures avec la suppression des rencontres de partage périodiques» tenues chaque année avant le 1er mai.
Déplorant cette attitude qui « frise l’irrespect à l’égard des organisations syndicales, CNTS/FC compte apporter une réponse par l’action et par la lutte syndicale». A ce propos, Cheikh Diop renseigne que des concertations vont être entamées sans délai avec «les organisations syndicales amies non affiliées, mais aussi avec toutes les centrales qui partagent la même appréciation de la rencontre du 1er mai et de l’état actuel du dialogue social».
Le syndicaliste voit dans cette attitude du président de la République, le débat soulevé sur la subvention accordée aux centrales représentatives ainsi que le moment choisi, une volonté de décrédibiliser le mouvement syndical. Pour Cheikh Diop, cela doit être une motivation pour mener la lutte. Fustigeant cette situation, M. Diop soutient que si c’est de cette manière que le Président Sall veut dérouler son Fast track, ils lui imposeront une Union fighting. Il avertit même sur les conflits pouvant découler de cette déclaration du chef de l’Etat si elle s’inscrit dans la ligne de conduite du gouvernement. Espérant qu’elle soit juste passagère, le leader de la CNTS/FC souligne qu’ils ont des propositions à faire.
Sur le passif social, M. Diop informe que la somme pour régler la partie concernant l’Etat ne dépasse pas plus de 3 milliards. Pour lui, certes tout cela ne s’est pas déroulé sous le magistère du Président Sall mais, déclare-t-il, «il a été élu pour réparer les injustices, qu’il fasse des efforts». Lors de cette rencontre, le Secrétaire général de la CNTS/FC a rappelé les préoccupations des travailleurs qu’il avait déclinées lors de la remise des cahiers de doléances. Dans le secteur public, il s’agit de la problématique de la correction des iniquités dans le système de rémunération des agents de la Fonction publique, non-respect de certains engagements du gouvernement dans le secteur de l’éducation et la crise qui perdure avec les inspecteurs de l’enseignement. Il y a également le lourd passif social avec la situation des ex-travailleurs de la Sias, de Ama/Sénégal et des Chemins de fer. Dans le privé, c’est entre autres, la question de la finalisation des négociations sur les augmentations de salaire généralisées et du projet de la nouvelle Convention collective nationale interprofessionnelle, la situation des entreprises en difficulté (…).
SADIO MANE FERA-T-IL LE POIDS ?
Battu mercredi dernier au Camp Nou (3-0), Liverpool reçoit ce soir le FC Barcelone - Avec les forfaits de Momahed Salah, Roberto Firmino, c’est le Sénégalais qui fera face à Messi et ses coéquipiers
Battu mercredi dernier au Camp Nou (3-0), Liverpool reçoit ce soir le FC Barcelone. Avec les forfaits de Momahed Salah, Roberto Firmino, c’est le Sénégalais Sadio Mané qui fera face à Messi et ses coéquipiers.
Les demi-finales retour de la Ligue des Champions débutent ce soir avec le match Liverpool / FC Barcelone. Sévèrement battus au Camp Nou, les Reds entameront la partie avec un handicap de trois buts. Un énorme défi pour le club de la Mersey. « Nous devons non seulement marquer, mais aussi empêcher Barcelone de marquer. Nous savons à quel point le défi est grand. Cette équipe est si merveilleuse qu'on va essayer à 100 %. Mais ça ne veut pas dire que ça va marcher », a déclaré Jürgen Klopp en conférence de presse.
LA «MSF» DECIMÉE
C’est une équipe de Liverpool amputée de quelques joueurs cadres qui fera face ce soir au FC Barcelone. A Anfield, Jürgen Klopp fera sans deux de ses flèches. Après Roberto Firmino, c’est au tour de Mohamed Salah de déclarer forfait. Touché dimanche lors de la victoire de Liverpool à Newcastle (2-3), l’Egyptien ne disputera pas cette manche retour. Avant ses deux titulaires indiscutables, Liverpool avait perdu sur blessure le Guinéen Naby (lors de la manche aller). Seul rescapé de la « MSF », Sadio Mané sera l’atout offensif numéro un des Reds. Muet au Camp Nou, le Sénégalais guidera l’attaque anglaise, au côté de Divock Origi ou encore de Daniel Sturridge. Auteur de 24 buts dont 4 en Ligue des Champions, Mané aura la lourde responsabilité de faire briller son équipe.
Mais en face, le Barça ne lui facilitera pas la tâche. Auteur d’un doublé à l’aller, Lionel Messi sera très attendu par l’arrière garde anglaise. Pour espérer retrouver la finale, Liverpool devra réaliser un énorme exploit. Ce qui n’est pas gagné d’avance, face à l’un des meilleurs clubs au monde.