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10 septembre 2025
PAR MOHAMED DIA
MESSIEURS LES DIRIGEANTS AFRICAINS, ARRÊTEZ LA PROSTITUTION INTELLECTUELLE !
Il a un bon côté selon certains et un mauvais côté selon d’autres. Nous allons démontrer que le franc CFA est une monnaie qui est vraisemblablement la cause de notre sous-développement entre autres raisons
Nous entendons de plus en plus de leaders africains louer cette monnaie. Dernièrement, nous avons entendu un leader africain dire que "le franc CFA est notre monnaie, c'est la monnaie de pays qui l'ont librement choisi, depuis l'indépendance dans les années 60" (…) "elle est solide, elle est appréciée, elle est bien gérée" (…)"nous sommes très, très heureux d'avoir cette monnaie qui est stabilisante". Le débat sur cette monnaie s’intensifie de jour en jour et il est temps que nous soyons sur la même page pour éviter un débat improductif. Il a un bon côté selon certains et un mauvais côté selon d’autres. Nous allons démontrer que le franc CFA est une monnaie qui est vraisemblablement la cause de notre sous-développement entre autres raisons.
Franc CFA, une monnaie stable ?
Nous n’osons quand même pas dire que le franc CFA ne présente aucun avantage. C’est un exemple d’une coopération qui a été institutionnalisée entre la France et ses colonies partageant une histoire et une langue commune. Nous devons nous rappeler que nous avions le choix de rester dans la Zone franc ou d’en sortir. Certains pays comme le Liban, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Madagascar et la Mauritanie sont sortis de la Zone franc durant différentes périodes. D’autres pays ont décidé de rester dans la Zone et ils ont signé des accords qui régissent l’organisation de la Zone franc. Le franc CFA est une monnaie stable, et la plupart des pays membre maîtrisent l’inflation pendant que les pays non-membre se battent contre une inflation croissante. C’est le cas du Nigeria et du Ghana. Il facilite les échanges entre les pays membre, et son lien avec l’euro lui donne une crédibilité internationale, ce qui rassure les investisseurs. Cependant, il présente bons nombres d’inconvénients que les avantages semblent être invisibles.
Tout ce qui brille n’est pas or !
Essayons de donner un exemple terre-à-terre pour essayer de le faire comprendre le concept à tout le monde. Plusieurs d’entre nous ont eu à louer un appartement ou une maison et certains d’entre nous ont eu à acheter un appartement ou une maison. Si le bien immobilier vous appartient, vous pouvez modifier comme vous voulez, faire des rénovations ou habiter sans aucune finition. C’est votre bien immobilier, vous en faites ce que vous voulez. Si en revanche vous êtes un locataire, vous êtes à la merci de l’agence immobilière ou du propriétaire. Ils allument le chauffage ou l’éteignent quand ils veulent, ils réparent quand ils peuvent, vous n’avez pas trop de décision ni de pouvoir. La monnaie marche de la même manière, si vous avez votre monnaie, vous pouvez l’ajuster selon les situations, mais si vous n’avez pas votre propre monnaie, vous êtes aussi à la merci de celui qui gère votre monnaie. Il est très important pour un Etat de gérer sa propre monnaie pour pouvoir gérer l’économie de son pays. Des pays de l'Union européenne ont délaissé leur propre monnaie nationale pour une monnaie commune, l’euro, exception faite au Royaume-Uni qui n’a pas voulu délaisser sa souveraineté. Avoir sa propre monnaie donne beaucoup de pouvoir à un Etat, mais si ce pouvoir est mal utilisé, cela peut mener à des désastres. A titre d’exemple, après la Première Guerre mondiale, l’Allemagne était tenue de payer des dommages de guerre et pour le faire, elle avait imprimé beaucoup de deutsche mark créant ainsi une inflation sans précédent. Si vous vous demandiez pourquoi les Allemands étaient stricts, voilà votre réponse. Nos états Africains, sont-ils assez responsables pour ne pas tomber dans ce piège ?
L’autre danger est la fixité de parités. Pour l’instant, cela ne nous impacte que sur la surévaluation monétaire dont nous faisons face, mais, le danger se trouve dans le taux de change des autres monnaies dont nous n’avons aucun contrôle. Si jamais le dollar devient plus fort que l’euro, notre dette augmentera automatiquement sans aucun emprunt supplémentaire. L’exemple le plus utilisé est si 1 dollar = 1 euro, donc 200 milliards de dollars de dette = 200 milliards d’euros. Mais si jamais 1 dollar = 1,25 euros, la dette passe de 200 milliards à 250 milliards. Nous ne contrôlons donc pas cette dette. Maintenant certains orienteront le débat sur l’éventualité que le dollar soit plus fort que l’euro au lieu du principe.
La plupart des pays de la Zone franc n’ont pas assez de devises et cela est dû principalement à cette monnaie. Si nous exportons des matières premières à la France pour une valeur de 10 millions d’euros, la France ne nous donne pas cette devise, mais plutôt une bonne conduite sur notre compte. Si un pays non-membre de la zone Franc vend à la France des matières premières pour la même valeur, la France sera obligée de payer à ce pays 10 millions d’euros, ce qui augmentera la devise de ce pays conséquemment. Quand vous entendez que la France s’enrichit sur notre dos, c’est de cela qu’il s’agit. Car, si la France ne débourse aucune devise en traitant avec les pays membre de la Zone franc, elle utilise cet argent pour combler son déficit budgétaire et elle peut aussi utiliser cette devise pour payer sa dette. Ça ne semble pas juste ? Qui a dit que la vie était juste ? Vous voulez savoir ce qui se passera si vous refusez d’obéir à cette règle ? La France bloque tout simplement vos réserves en devises et cela se fera sentir dans le pays et créera des soulèvements, des grèves, et même des guerres civiles dans certains pays.
L’autre argument est que dans nos réserves, la France nous verse des intérêts. Ce taux d’intérêt en valeur est presque insignifiant, car nous leur octroyons nos réserves à un taux négatif. Cela ne s’arrête pas là-bas, avez-vous déjà entendu parler d’aide publique au développement que la France nous octroie ? L’intérêt qu’on nous donne est comptabilisé dans cette aide, donc ce qui veut dire que nous recevons notre propre argent, mais pas d’aide d’une manière directe. Nous avons cependant le droit de sortir de la Zone franc sans conséquence, car certains pays ont eu à le faire et ils entretiennent d’excellents rapports avec la France.
Vous vous demandiez sûrement pourquoi les PME n’ont pas accès aux financements bancaires, n’est-ce pas ? La réponse se trouve toujours derrière cette monnaie. Les banques centrales africaines doivent respecter la restriction monétaire copiée sur la banque centrale européenne. C’est pourquoi vous entendez souvent dire que c’est la France qui décide tout dans nos pays et non le président en exercice. Le nier ne serait pas chose facile.
Et maintenant ?
Vous pensez que cela doit être suffisant pour sortir de la Zone franc dès demain, n’est-ce pas ? Ce n’est pas aussi facile qu’on ne le pense, et sortir de la Zone ne signifie pas forcément se développer comme certains le pensent. Certes, les pays les plus « riches » en Afrique ont leur propre monnaie, mais sont-ils plus développés que nous ? Pas forcément. Rien ne doit se faire par coup de tête ni dans un Etat ni dans une économie, tout est un processus, car le marché est très sensible à certains changements, surtout ceux qui sont brusques. Quand l’Europe créait l’euro, l’Allemagne était l’économie la plus forte et elle avait décidé de prendre les devants, cependant, le Nigeria qui est la première économie en Afrique devrait aussi prendre les devants, cependant, il n’est pas très motivé par la création de cette monnaie unique avec les états membres de la CEDEAO. Si nous prenons les pays de l’UEMOA, il n’y a pas une économie assez forte pour diriger ce convoi. Doit-on laisser tomber dans ce cas ? Non, mais il faut que nous rectifiions pleines de choses avant de se lancer dans cette mission inconnue certes, mais possible quand même.
Et si au lieu de sortir du franc CFA dans l’immédiat, pourquoi ne reforme-t-on pas la parité ? Il faut plus de flexibilité dans la politique monétaire et nous pouvons négocier cela avec la France en attendant que nous soyons prêts pour notre propre monnaie ou une monnaie commune. Le dénominateur commun des pays de la Zone est la monnaie, donc il est primordial de ne la remplacer que par quelque chose qui est mieux. Si nous n’avons plus ce franc CFA en commun, cela pourrait nous fragiliser politiquement et cela va avec des conséquences, sommes-nous prêts pour assumer ces conséquences ? Les dirigeants qui sont en place doivent reformer la parité du franc CFA, cette parité n’est pas forcée d’être fixée sur l’euro seulement, elle peut être calculée sur d’autres bases. Think outside the box diraient les Américains, c’est-à-dire de penser autrement, en innovant.
Pour conclure, nous savons tous, autant les dirigeants africains de la Zone que le France, que le franc CFA est un frein au développement économique des pays membre. Cependant, il y a deux choses à éviter, l’une étant de vouloir sortir sans un bon plan au préalable et l’autre chose étant la prostitution intellectuelle qui n’est rien d’autre que nos dirigeants de dire et de répéter que le franc CFA est une monnaie solide. Non, elle n’est pas une monnaie solide et nous devons sortir de la Zone franc pour nous développer, mais pas d’une manière hâtive et irréfléchie. On dit souvent mieux vaut un ennemi que tu connais qu’un ami que tu ne connais pas.
Consultant bancaire
LES AIGLONS RAVISSENT LE TROPHEE AUX LIONCEAUX
Le Sénégal est passé à coté d’un premier titre africain en perdant, ce dimanche, face au Mali, la finale de la 21e édition de la Can des moins de 20 ans.
Battus aux tirs au but (1-1, 3-2 tab), les Lionceaux perdent pour la troisième fois consécutive une finale dans cette compétition. Ainsi, le Mali qui entre pour la première fois dans le palmarès de la catégorie.
Le Sénégal a perdu ce dimanche 17 février, la finale de la Can des moins de 20 ans qui l’a opposée au Mali. Les Lionceaux, qui couraient derrière un premier trophée continental, avaient pris rendez-vous avec l’histoire pour le dernier cette 21e édition après deux échecs en finale et un brillant parcours en phase de poule avec à la clé, une qualification à la prochaine Coupe du monde de la catégories prévue cette année en Pologne. Mais, ils devraient finalement s’incliner au terme de l’épreuve des tirs au but (1-1, 3-2 tab).
Ousseynou Cavin Diagne et ses coéquipiers sont pourtant revenus de loin. Dominateurs dans le premier quart d’heure du match, les juniors sénégalais ont été surpris à la 17e minute. L’Aiglon Boubacar Traoré a su profiter d’un centre repoussé par la défense des Lionceaux pour déclencher une frappe et ouvrir la marque. C’est sur ce score (1-0) que Lionceaux et Aiglons vont rejoindre les vestiaires. De retour sur la pelouse, les Lionceaux emballent la partie et tentent de revenir au score. Ils seront récompensés à la 76e minute avec le but de l’égalisation signé Souleymane Aw (1-1).
Le Sénégal tient le bon bout et parvient à exercer sa domination sur son adversaire. Sans toutefois réussir à trouver la faille. Durant les prolongations, les poulains de Youssouph Dabo ne manquent pas d’occasions mais peinent encore à faire la différence. Place sera finalement faite à la séance fatidique des tirs au but. Un exercice qui sera fatale pour les juniors du Sénégal. Après la tentative manquée de Jon Lopy suivie des tirs réussis de Formose Mendy, Lamine Diack et Amadou Ndiaye, Ousseynou Niang va, en revanche, rater le sien. Il scelle du coup le sort du Sénégal. Les Aiglons en profitent pour s’envoler vers leur premier trophée continental dans cette compétition.
Le Sénégal, quant à lui, ne démentira pas l’adage selon lequel, il n’y a pas deux sans trois. Ce, après avoir échoué aux finales de la Can U20 en 2015 et 2017. Pour la rencontre de la 3e place de la Can disputée samedi, l’Afrique du Sud a également fait usage de la séance des penalties pour s’adjuger de la troisième place aux dépens du Nigeria. Au titre des récompenses individuelles de cette Can U20, quatre joueurs sénégalais figurent dans le 11 type de la compétition. Il s’agit des défenseurs Moussa Ndiaye et Jon Lopy, du milieu Mamadou Dramé et de l’attaquant Youssouf Badji.
Le défenseur sénégalais Moussa Ndiaye a été désigné comme meilleur joueur de la Can U20, alors qu’Amadou Dia Ndiaye se faisait sacré meilleur buteur. L’entraineur du Sénégal, Youssou Dabo a été nommé meilleur coach du tournoi
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ABDOUL AZIZ TALL
QUAND WADE FAIT DE LA COMMUNICATION CONSOMMATOIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Imaginer organiser une opération de type insurrectionnel dans les centres de vote protégés par la loi dans l’unique dessein de braver l’autorité, c’est là certainement le signe le plus manifeste de l’indécence et de l’impéritie
Abdoul Aziz Tall de SenePlus |
Publication 18/02/2019
Depuis son retour de Versailles, le discours de l'ancien Président Abdoulaye Wade est marqué par des menaces, de la violence et beaucoup de rancune à l'endroit de son successeur le Président Macky Sall. C'est bien triste, ce qui lui arrive ! En psychologie, deux pathologies expliquent son attitude.
D'abord la schizophrénie, qui se définit comme une Psychose, caractérisée par une désagrégation de la personnalité, et par une perte de contact avec la réalité et un repli sur soi-même ( n'a-t-il pas dit lui-même, qu'il était éloigné des choses, et qu'il ignorait que les cartes d'identité servaient aussi pour le vote) ?
Il peut paraître curieux de parler de solitude concernant le Président Wade, lui qui aime tant les bains de foule qu’il provoque (bien souvent par curiosité que par une adhésion à ses positions ), mais cette solitude résulte de l’absence d’une seule personne qui compte dans ce monde pour lui, à savoir son fils Karim. Le poète ne disait-il pas : « Un seul être vous manque, et tout le monde est dépeuplé » ? Combien de fois nous a-t-il vanté les mérites de son fils, à qui il avait confié des pouvoirs jamais égalés pour un ministre de la République, dans l’histoire des politiques publiques au Sénégal. Dès lors, on comprend que cet être qui lui manque tant, provoque chez lui une sorte de schizophrénie.
L’autre pathologie dont souffre le Président Wade, c’est bien le narcissisme. On dit d’une personne qu’elle en est atteinte lorsqu’elle ne porte attention qu’à elle-même.
Ces deux pathologies réunies, expliquent entre autres, son discours qui se traduit à travers ce qu’on appelle une communication consommatoire qui est le fait, pour une personne , de tenir des propos de façon publique, sans se rendre compte que ses déclarations ne s’adressent finalement qu’à elle-même. Elle est différente de la vraie communication qui étymologiquement signifie « entrer en relation avec ; partager » …
Une bonne communication doit être une interrelation entre deux personnes, deux groupes etc…
Cette communication-là, se caractérise par quatre conditions :
LA BILATERALITE avec Émetteur et Récepteur, avec bien entendu, une rétroaction dialectique et réciproque. Or le Président Wade utilise avec une inconscience constante un canal unidirectionnel, comme si la réceptivité de ses supposés cibles lui importait peu. Ou pas du tout. En fait Le Président wade soliloque. Il parle tout seul comme un Pape qui prêche dans le désert.
Communiquer n’est pas seulement transmettre, c’est aussi savoir écouter.
L’ECHANGE :
Communiquer c’est échanger des informations, des idées, des opinions des points de vue, des sentiments, des préoccupations : communiquer c’est dialoguer et confronter.
LA COMPREHENSION RECIPROQUE :
L’émetteur doit s’assurer de la manière dont le message est compris par le récepteur.
Dans la communication du Président Wade, aucun de ces critères n’est présent. Simplement parce que le peuple auquel il pense s’adresser reste totalement sourd à son propos. La condamnation presque unanime de son discours atteste qu’il n’y a ni bilatéralité, ni réciprocité encore moins de compréhension commune de la part de ses concitoyens. C’est ça le vrai exemple la de la communication consommatoire.
A l’ensemble de nos concitoyens et en particulier la jeunesse à qui il s’illusionne d’adresser son discours haineux, il importe de démontrer que les propos du Président Wade ne sont guère surprenants pour qui connaît sa séculaire tradition de violence. La violence, pour ainsi dire a toujours été sa marque de fabrique. Entre autres significations, la violence est généralement définie, comme un usage abusif de la force, un acte délibéré de blessure physique, morale ou psychologique, pour régler un différend réel ou supposé. Au-delà de cette acception générique, la violence est déclinée par l’écrivain russe Isaac Asimov, comme « le dernier recours de l’incompétence.»
Quitte à nous faire violence, réécoutons les versatiles interventions de Me Wade depuis son retour et rapprocherons les à son sinueux parcours ! On comprendra alors comment elles portent l’empreinte de son passé politique. Et du coup, on pourrait aisément appréhender pourquoi, incapable de satisfaire son désir strictement personnel et familial de vengeance, il instrumentalise, la violence comme son principal mode d’action. Par le passé, sans solution crédible, à l’emploi des jeunes, il leur a toujours enjoint de pulvériser les forces de l’ordre à coups de pierres, et de leur retourner les bombes lacrymogènes sans le moindre souci des risques qu’ils pouvaient en encourir. Opposant, son penchant pour les solutions insurrectionnelles l’a toujours habité. Il brandissait régulièrement, la menace de « briser les grilles et marcher sur le Palais présidentiel », si ses desseins n’étaient assouvis. Une fois intégré dans l’équipe gouvernementale de la majorité présidentielle élargie d’alors, il fourbissait ses armes en les dressant contre ses alliés d’avant. Et quand vient le temps des élections, il remettait sans sourciller les habits de l’opposant en recréant, sitôt le pied dehors, un climat insurrectionnel propice à tous les dérapages. Arrivé au pouvoir, il renouait avec ses réflexes insurrectionnels, avec une tournure dramatique et une violence inouïe. Tout y passe : chasse aux sorcières, emprisonnements arbitraires, sacs et profanation des lieux de cultes, bradage des pans entiers de l’économie nationale, menace militaire contre les états voisins, tentative de corruption d’un haut fonctionnaire du FMI, dérégulation incroyable du système des traitements, mainmise sur la justice et les richesses nationales, tripatouillage de la constitution, déconstruction des valeurs. Et pour tout clore, prévalence d’un inique système de népotisme au seul profit de son super ministre de fils. La bonne gouvernance est ravalée aux vestiaires. La gestion patrimoniale du pouvoir met ses protégés au-dessus des lois. Et quand en harmonie avec sa posture éthique, le Président de l’Assemblée nationale Macky Sall, lui oppose une simple exigence de redevabilité, sur les chantiers de l’ANOCI, toute une stratégie est mise en branle pour l’écarter de l’état.
Les limites du tolérable sont alors dépassées. Continuer à ce rythme de subvertir les institutions de la République ne pouvait que produire l’indignation et la révolte du 23 juin 2011. Une réponse populaire, certes potentiellement musclée et déterminée, à la violence institutionnalisée d’un pouvoir aux abois, prêt à tout pour se maintenir, au-delà du raisonnable. Douze ans de délitements de touts acabits, de misère sociale rampante, de dérèglement anti-démocratique, prennent fin le 25 mars 2012, avec l’avènement du Président Macky Sall.
Les Sénégalais ont décidé dans le calme et la dignité de confier massivement leur destin à un homme jeune, compétent et engagé. Le Président Wade ne pouvait que se soumettre à l’implacable verdict du peuple sénégalais, la mort dans l’âme. On pouvait dès lors imaginer que le Sénégal, échappé de justesse de l’abysse, en avait fini avec l’imposture et le parjure. Que la violence, qui douze années durant pendait au-dessus de leur tête s’était à jamais éloignée.
Après la large victoire de la coalition Benno Bok Yakaar avec à sa tête, le Président Sall, Il faut croire que les performances économiques, le tournant social en faveur des couches les plus démunies, avec la mise en œuvre de politiques publiques référencées, calibrées, coordonnées, à l’instar du Plan Sénégal Emergent, du PUDC et du PUMA donnent assurément, mauvaise conscience à Me Wade. Il en a tant rêvé, sans jamais, faute de compétence, pouvoir y arriver. Alors, la violence devient comme le prédit Isacc Azimov, le recours de l’incompétence. Cette élection présidentielle se présente à lui, comme une aubaine inespérée, un prétexte idéal, pour recycler ses vieux démons, que ni le temps, ni l’exigence de sagesse n’ont gommé de son cortex.
Imaginer organiser une opération de type insurrectionnel dans les centres de vote protégés par la loi dans l’unique dessein de braver l’autorité, c’est là certainement le signe le plus manifeste de l’indécence et de l’impéritie. C’est qu’en vérité, la jalousie taraude le cœur et l’esprit du patriarche. Partout lors de ses randonnées, il voit émerger des réalisations palpables, des infrastructures de qualité, des projets socioéconomiques structurants et une croissance globalement inclusive. Sous ses yeux, renaît l’espoir qu’il avait tué. Incapable de transcendance, rongé par l’amertume et l’envie, il ne voit d’autre alternative que de recourir à son funeste levier, la violence, signes d’impuissance et d’incompétence.
Les Sénégalais derrière leur Président, et sous la protection de la République, ne se laisseront pas voler la paix et la sérénité conquises au prix fort, le 25 mars 2012. Le respect dû à l’âge du leader Wade enrobé dans sa furie transgressive, n’empêchera nullement l’application stricte de la loi. L’élection présidentielle, quelle que soit son importance, n’offrira à aucun contrevenant de la loi, la moindre once de non-droit. Le 24 février 2019 , les Sénégalais devront se rendre aux urnes, en toute quiétude. Et il ne fait aucun doute qu’ils accorderont au Président Macky Sall toutes les opportunités pour poursuivre la belle trajectoire de l’émergence qu’il a initiée . Me Wade n’a jamais instruit la grandeur aux Sénégalais. Son incapacité après douze ans de règne, à susciter le moindre espoir de développement, aurait dû le dispenser de ces inconduites d’un autre âge. Pris en tenaille dans l’infernal cycle de la violence et de l’incompétence, il ne prend même plus la mesure des contingences physiologiques, sociales, politiques, morales et éthiques qui devraient le ramener enfin à la raison. En politique, l’amnésie existe bel et bien. Il suffit d’entendre et de voir Me Wade, pour s’en convaincre.
«UNE LIGUE, LE MAILLON QUI MANQUAIT SUR LE CONTINENT»
Une ligue africaine de basketball ! Le lancement d’une telle compétition a été effectué samedi dernier, 16 février 2019, à Charlotte, dans l’Etat du Caroline du Nord aux Etats-Unis
(CHARLOTTE, Etats-Unis) – Une ligue africaine de basketball ! Le lancement d’une telle compétition a été effectué samedi dernier, 16 février 2019, à Charlotte, dans l’Etat du Caroline du Nord aux Etats-Unis. C’était en présence de l’ancienne star de la NBA, Michael Jordan, du président de la NBA Afrique, Amadou Gallo Fall, mais aussi des responsables de la Fiba (Afrique et Monde). En marge de cette cérémonie, M. Fall, visiblement très heureux, s’est adressé à la presse pour expliquer les raisons de la création de cette ligue. Entretien
Vous venez de lancer la Ligue africaine de basket. Quels en seront les contours ?
Nous tenons à remercier nos partenaires de la Fiba et particulièrement de la FibaAfrique, son président Hamane Niang et le directeur régional de Fiba Afrique, Alphonse Bilé pour leur disponibilité et leur volonté d’aller, avec nous, sur ce super projet, qui constitue le maillon qui manquait un peu sur le continent. C’est à dire, avoir une Ligue d’élite pour l’énorme potentiel que recèle le continent et leur offrir l’opportunité de jouer dans leur pays et devant leurs fans. Mieux, maintenant nos jeunes ne vont plus dépendre que s u r le fait d’exporter leurs talents pour pouvoir le monnayer. Alors ce qui est intéressant, c’est que c’est un partenariat où on est ensemble la main dans la main avec la Fiba et où tous les 54 pays du continent vont avoir l’opportunité de participer dans cette ligue. Il y’aura des éliminatoires que la Fiba va reconduire de septembre à décembre et puis y’aura 12 clubs d’élite qui vont participer dans la BAL (Basketball African League) qui va commencer en janvier 2020 pour prendre fin en avril-mai
Il existe déjà une compétition semblable en Afrique. Vous ne craignez pas qu’il y ait un chevauchement entre les deux ?
Justement, ce partenariat va travailler avec la Fiba pour vraiment déboucher sur un seul modèle de ligue. Ce n’est pas quelque chose que nous créons en parallèle, mais c’est quelque chose qui va venir s’ajouter, améliorer et vraiment vendre ce produit qui existe, comme l’a dit Andreas Zagklis (Secrétaire général FibaMonde, Ndlr) tout à l’heure (samedi, Ndlr). Nous venons de créer quelque chose de nouveau, d’innovant et de très très attrayant pour les fans de basket. Alors, ce ne seront pas deux ligues différentes mais une seule ligue. Nous allons travailler la main dans la main avec la Fiba Basketball African league.
Lancer une ligue de basket en Afrique, ça demande beaucoup de moyens. Quelle sera la garantie à ce niveau et surtout l’apport des clubs ?
Je peux vous rassurer. Nous nous sommes munis de toutes les garanties. Nous voulons bâtir un produire qui va être un modèle sur la scène mondiale. Les clubs qui vont participer dans cette ligue seront extrêmement bien organisés, préparés et bien dotés en talents
C’est dire que vous avez franchi une étape importante ?
Absolument ! Lorsque nous avons ouvert nos bureaux en 2010 (à Johannesburg en Afrique du Sud, Ndlr), notre objectif était vraiment de faire du basketball un sport d’élite ou mondial en termes de participation et en termes de popularité sur le continent. Nous nous sommes attelés d’abord à travailler à la base pour donner à des jeunes, l’opportunité de participer, à travailler avec les Fédérations de tous les pays. Vous avez vu qu’on a lancé NBA League. Maintenant, avec l’académie NBA Africa basée à Saly où nous identifions des talents de beaucoup de pays d’Afrique pour en faire des basketteurs d’élite. Je pense que ce maillon maintenant, avec une ligue professionnelle, va pouvoir absorber tout cet immense talent qui va être produit sur le continent, on ne va plus compter que sur l’exportation de ce talent soit en Europe ou même dans les universités américaines. Certainement, ces opportunités vont toujours exister. Même ces jeunes, j’en connais des milliers, qui sont venus jouer en Amérique, qui ont leurs diplômes universitaires et qui arrêtent de jouer au basket à l’âge de 24, 25 ans. Maintenant, tous ces jeunes vont avoir l’opportunité de retourner chez eux, sur le continent, monnayer leur talent mais surtout participer au développement des compétitions internationales. Je pense que les équipes nationales des différents pays vont en bénéficier parce que les ligues locales vont être plus fortes, mieux organisées et nous sommes là pour travailler avec la Fiba pour que ce produit, vraiment soit un modèle sur l’échiquier du basketball mondial
A vous entendre, on peut penser que l’objectif entre autres, c’est de maintenir les talents sur le continent ?
L’objectif, c’est absolument de créer une opportunité pour ce talent africain ; d’avoir le choix de rester chez soi. Mais, nous sommes dans un monde libre. Les talents comme les opportunités vont exister partout. Dans tous les cas, nous sommes extrêmement confiants du fait que nous allons avoir une ligue qui va pouvoir compétir avec beaucoup d’autres pays où nos jeunes souvent tentent l’aventure et sans garanties parfois, de contrats dans certains pays. L’objectif, c’est vraiment de développer tout l’écosystème. Je pense, quand on part du championnat national qui est devenu beaucoup plus compétitif, puis avoir des joueurs des équipes nationales qui jouent dans des ligues en Afrique, ça va renforcer les compétitions internationales entre pays.
« NOUS ALLONS CHANGE TOTALEMENT LE SYSTEME EDUCATIF»
La première étape des Verts du parti de l’unité et du rassemblement (pur), ce samedi, a été, l’université Gaston Berger de saint-louis où le candidat, el hadji issa sall a promis de changer tout le système éducatif, en mettant les étudiants dans de bonnes conditions.
Après les localités de Pire,Ngaye, Kébémer et Saint-louis, le cortège du parti de l’Unité et du rassemblement(PUR), avec à sa tête son candidat, le professeur El Hadji Issa Sall a fait cap sur le Walo. Il a ainsi sillonné, à travers une caravane, les localités de Ross Béthio, RichardToll, Dagana et Nguith.
A la sortie de la ville de Saint-Louis, sur la route qui mène vers ces villes du département de Dagana, le cortège s’est arrêté à l’Université Gaston Berger où le professeur en Informatique a échangé avec les étudiants de Sanar.
Dans ce temple du savoir, l’universitaire a déroulé son programmé consacré à l’éducation, notamment à l’enseignement supérieur. « Le PUR veut changer totalement le système éducatif de même que celui de la santé.
Nous allons vous former et vous mettre dans de bonnes conditions», promet le candidat des Verts. Selon lui, les étudiants ne vont plus vivre ce qu’ils sont en train de vivre une fois qu’il sera élu président de la République du Sénégal. Car, dans le PUR100, il y a un volet qui consiste à construire des universités dans tous les départements du pays.
«Cela permettra aux nouveaux bacheliers de rester dans leurs zones et y poursuivre leurs études», a dit le candidat Sall, samedi devant des étudiants venus nombreux l’accueillir.
En incluant ce volet dans son programme, El Hadji Issa Sall veut désengorger les universités devenues peuplées et lutter ainsi contre les problèmes environnementaux que connaissent les étudiants. «Cela est bien possible.
Vous ne pouvez pas habiter à 800 km de Dakar ou de Saint-Louis et on vous oriente dans des universités implantées dans ces villes, cela n’a aucun sens.
Nous voulons faire de sorte que l’étudiant ne soit pas loin d’un centre de formation distante de son domicile de moins de trente kilomètres», a promis le professeur Sall. Sur le système, il regrette le fait qu’on ne maîtrise plus le calendrier universitaire. Car, pour lui, on ne sait pas quand est ce
que débute et prend fin une année universitaire.
«les autorités n’ont aucune idée de comment doit fonctionner une université»
«Tout est perturbé, on vient de me faire comprendre qu’il y a, à Saint-Louis, beaucoup d’Unités de Formation et de Recherche qui ont fait l’objet d’une année blanche. Pour ceux qui ont l’espoir de voir l’année validée, ils viennent de terminer le premier semestre de l’année dernière.
Dans une université normale, on devait être au milieu du second semestre», a lancé le candidat du PUR. Il a soutenu devant les étudiants que les autorités qui dirigent ce pays n’ont aucune idée de comment doit fonctionner une université, cela ne les intéresse pas.
Selon lui, les étudiants ne doivent pas tomber dans le piège de ces dirigeants qui les poussent à invalider des années académiques.
Répondant à une interpellation d’un étudiant sur les retards de paiement des bourses, El Hadji Issa Sall a souligné que l’administration ne doit pas attendre que les étudiants mangent dans les restaurants sans payer le ticket. «Vous êtes boursiers, vous devez entrer dans vos fonds à temps, car il y à côté un président de la République qui distribue des milliards à des gens qui ne le méritent pas.C’est injuste et anormal », a martelé Issa Sall.
«LE PRÉSIDENT PROTÈGE LES VOLEURS ÉPINGLÉS PAR L'IGE»
La caravane du candidat issa sall a sillonné pendant le week-end (samedi et dimanche) la zone du Walo.
Occasion saisie par le leader du parti de l’unité et du rassemblement (pur) pour promettre la réfection de la route qui passe par nguith et d’appeler les habitants de Ganketnguent (village d’origine de khalifa ababacar sall) à voter pour lui. par ailleurs,issa sall a promis de procéder à une répartition équitable du budget de l’etat entre les secteurs.
De nombreuses localités du Walo ont accueilli ce weekend la caravane du candidat du Pur. A RichardToll, Issa Sall qui a axé son intervention sur l’économie et le budget du Sénégal a décrié l’iniquité qui prévaut dans la répartition budgétaire entre les différents secteurs. Et il s’engage à y apporter des correctifs. «La solution est de donner de l’argent aux responsables des collectivités locales et les mettre devant leurs responsabilités pour que, à la fin de leur exercice, ils rendent compte», indique Issa Sall qui déplore l’absence de reddition des comptes au Sénégal. «Durant ces sept dernières années, aucun responsable ayant géré l’argent du pays n’a été appelé à rendre des comptes.
C’est comme si ceux qui détournent sont les plus respectés dans le pays. Ils sont souvent promus à de nouveaux postes de responsabilités. De son côté, le président de la République met le coude sur certains dossiers après que l’Inspection Générale d’Etat a épinglé des voleurs», s’émeut-t-il. Cette pratique fera partie des premiers actes à bannir s’il est à la tête du pays. «Personne ne sera à l’abri.
Tout auteur de malversations sera poursuivi pour détournement», avertit ElHadji Issa Sall. A Nguith, dans la région de Saint-louis, il a soutenu qu’il n’a besoin de demander aux habitants leurs doléances.
Le principal problème des populations de cette localité, affirme-t-il, est relatif à l’absence d’infrastructures routières et de moyens de communication. «On a l’impression que la vision du Président Macky Sall s’arrête à Diamniadio, alors qu’il lui reste beaucoup de choses à faire en matière d’infrastructures dans d’autres endroits», dit-il avant de soulever d’autres griefs qui ont trait à l’électricité.
Et c’est pour rappeler que malgré l’implantation, dans la localité, d’une usine qui fonctionne avec de l’électricité, le village est resté non électrifié pendant plus de 50 ans. «C’est seulement en 2018 que Nguith a été électrifié. C’est injuste et anormal de la part d’un Etat qui se respecte. On ne peut pas électrifier une usine etlaisser tout un village qui abrite celle-ci», martèle le leader du Pur. Aussi, promet-il, une fois élu président de la République de refaire entièrement la route qui va Colona à Louga en passant par Nguith.
A GanketNguent, village d’origine de Khalifa Sall, El Hadji Issa Sall a encore réitéré sa promesse de libérer l’ex maire de Dakar s’il obtient la majorité des suffrages des Sénégalais au soir du 24 février. En attendant, il a demandé aux villageois de lui accorder leurs voix. Il n’a pas manqué de dénoncer le bradage foncier effectué dans cette zone où les populations ont été spoliées de leurs terres sur lesquelles elles pratiquaient l’agriculture.
OUSMANE SONKO MISE SUR LA REDISTRIBUTION ÉQUITABLE DES RICHESSES
la mauvaise répartition des richesses dans la région de kédougou est à l’origine de la pauvreté notée dans cette partie du sénégal.
pour développer cette localité et réparer l’injustice faite par les pouvoirs publics, le candidat ousmane sonko compte procéder à la redistribution équitable
des ressources issues des contrats miniers et pétroliers. Contrairement à certains candidats à la présidentielle qui ont rallié par avion la région de Kédougou difficile d’accès, Ousmane Sonko et sa délégation ont préféré braver la chaleur et la poussière de la route chaotique qui y mène.
A un kilomètre de cette localité au relief accidenté Ousmane Sonko a été escorté par des moto jakarta conduites aussi bien par des hommes que des femmes. Au rythme des klaxons et des vrombissements des moteurs, le cortège s’est ébranlé vers le centre-ville.
Tout de blanc vêtu et debout dans le véhicule, Ousmane Sonko est entièrement recouvert de poussière rougeâtre. Sur la place publique de la ville, les responsables locaux sont revenus sur les maux qui gangrènent le pays bassari.
Il s’agit notamment du manque d’eau, de l’absence de routes et d’infrastructures sociales de base. D’où le cri de détresse du responsable des jeunes patriotes de la localité qui crie au bradage des ressources de Kédougou par les autorités étatiques au détriment des populations. «La situation de Kédougou est dramatique et inquiétante», renchérit Ousmane Sonko qui considère cependant que cette région présente trois atouts pour son développement. «Si on avait maximisé ces trois atouts, la région de Kédougou serait un paradis sur terre.
Le premier atout, c’est le potentiel minier. Sur 125 permis de recherches et d’exploitation minières, les 47 concernent la région de Kédougou. Le deuxième atout, c’est la position géographique de la région ouverte à la sous région.
A cela, s’ajoutent son relief et les chutes d’eau de Dindéféllo propices au développement de l’écotourisme. Comment une région peut avoir tout ce potentiel et être l’une des régions les plus pauvres du Sénégal, si ce n’est la plus pauvre. Kédougou est le symbole de l’injustice et du déséquilibre dans la répartition des richesses», tempête le candidat de Sonko Président. Très amer, le leader de Pastef affirme : «Au XXIe siècle, dire qu’il existe au Sénégal une région où seulement 10% de la population ont accès à l’eau potable distribuée selon le schéma hydraulique nationale,
c’est une honte pour notre pays».
Les autres maux dont souffrent les Kédovins sont liés à l’éducation, à la santé, à l’électricité et à l’accès des femmes aux financements. Face à ce tableau sinistre, il déclare que les kédovins souffrent, même si c’est dans la dignité. Un brin provocateur et railleur, Ousmane Sonko déclare :«Un candidat s’est promené ici pour faire son tourisme politique, parce qu’il y a sept ans en arrière, il a fait une litanie de promesses en plus de faire des conseils de ministres décentralisés en gaspillant des milliards avec sa délégation et en promettant près de 200 milliards à la région de Kédougou.
Il n’a absolument rien fait ici. Au lieu de faire son bilan, il vous propose un aéroport international. Quelqu’un qui est incapable de vous donner de l’eau potable, de construire des écoles ou de donner du travail aux jeunes, c’est celui là qui vient vous proposer un aéroport international». Pour Ousmane Sonko, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Président sortant ne respecte pas la population de Kédougou.
Pour laver l’affront, il invite cette dernière à sanctionner Macky Sall dimanche prochain. Le candidat de Sonko Président promet de remettre le pays sur les rails s’il accède à la tête du pays. «Notre priorité, c’est de développer les régions périphériques pour développer le Sénégal. Il faut commencer par la périphérie pour que les gens aient la fierté de rester chez eux et que tout le monde ne soit pas obligé de rester à Dakar», dit-il .
A l’en croire, l’économie sénégalaise se trouve dans les régions à travers la pêche, l’agriculture, les mines etc. Pendant ce temps, Ousmane Sonko soutient que cent milliards sortent de Kédougou chaque année sans que la région ne prenne sa part. «Pire, l’Etat du Sénégal n’y gagne absolument rien, parce que dans le contrat qui a été signé, l’Etat n’a que 10% des droits.
Les collectivités locales n’ont rien. Est-ce admissible ? Alors que le code prévoit des retombées destinées aux collectivités locales, en cas d’exploitation», précise Ousmane Sonko qui considère qu’une partie de la production doit rester au Sénégal. Pour lui, les entreprises minières doivent impérativement recruter les fils du pays en contrepartie d’un salaire décent. D’ailleurs, il promet de renégocier tous les contrats miniers pétroliers et gaziers.
IL NE RESTE PLUS À MACKY QU'À VOIR COMMENT FRAUDER
Saint louis et louga ont réservé un accueil populaire à Idrissa seck et sa caravane samedi tard dans la soirée. Malgré l’heure tardive, les populations ont tenu à attendre le candidat de la coalitionidy2019 pour lui exprimer leur soutien et détermination à le porter au pouvoir à l’issue de la présidentielle.
La capitale du Nord a battu le record de la mobilisation pour accueillir le candidat de la coalitionIdy2019. Cheikh Bamba Dièye, Déthié Fall, Bougane Guèye Dany,Thierno Bocoum, Abba Mbaye (responsable des khalifistes de Saint Louis), Pr Amsatou Sow Sidibé ont battu le rappel des troupes pour réserver un accueil populaire à leur candidat, Idrissa Seck qui, aux environs de 22heures, a fait une grande marche orange du quartier Sor à Nguet Ndar.
Revigoré par la mobilisation, Idrissa Seck, tout souriant, lance à l’endroit des militants : «le désir de changement est considérable». Réaction de la foule qui scande : «Macky deena, soulenko ! (Ndlr : Macky est mort, enterrons-le)».
Mais le leader de Rewmi ne veut pas entendre cette chanson : «deet way! Non, non, vous aussi. Non, s’il vous plaît (rires). Non, il faut prier pour qu’il quitte le pouvoir, mais aussi qu’il ait une longévité afin qu’il voit comment les Sénégalais veulent qu’on gouverne ce pays à l’opposé de ce qu’il a fait au cours de ces sept années. Le peuple veut une alternance démocratique».
En dehors de Saint Louis, dit-il, «si Macky Sall voit la mobilisation à Dagana, Matam, c’est sûr qu’il va accélérer à faire ses valises. Et au soir du 24 février, va s’ouvrir une nouvelle ère de bonne gouvernance, de développement économique et d’assurance de la sécurité des personnes».
Apportant son grain de sel, Cheikh Bamba Dièye ajoute que Macky Sall est le président de reniements. Après une longue procession dans les rues de Nguet Ndar, le candidat de la coalition Idy2019 a promis de résoudre les problèmes de ce quartier menacé par l’avancée de la mer. «La plus grande préoccupation à Nguet Ndar, c’est la brèche. D'abord, nous présentons nos condoléances aux familles de pêcheurs victimes de la brèche. Après le 24 février, l’une de nos premières missions sera d’aller en Mauritanie pour mettre en place une coopération qui prend en compte les intérêts des populations.
Nous sommes des pays frères, mais nous devons défendre les intérêts du Sénégal», souligne le rewmiste en chef. Selon Idrissa Seck, les dégâts causés par l’avancée de la mer sont énormes. «A Nguet Ndar, presque que toutes les écoles sont fermées et vos enfants sont abandonnés par le gouvernement. On va solutionner ça», déclare-t-il.
Grande mobilisation des lougatois jusqu’à 2h du matin
Après Saint Louis, la caravane de la coalition Idy2019 a fait cap sur Louga où il y avait une forte mobilisation des militants et sympathisants. L’ancien Premier ministre est arrivé au meeting de Louga vers 2h du matin. Même si, dit-on, la grande partie des militants sont rentrés, Idrissa Seck a eu droit à une mobilisation populaire.
«Trouver une mobilisation de cette importance à 2h du matin à Louga, c’est la preuve évidente du grand désir de changement qui anime le peuple sénégalais. Je remercier tous les responsables locaux et l’ancien Premier Hadjibou Soumaré», affirme-t-il en guise de remerciements aux populations de la capitale du Ndiambour. Ici, il a rappelé de nouveau à la jeunesse qu’il lui incombe la responsabilité de sécuriser le vote. «Ce qui lui reste (le pouvoir), c’est voir comment frauder. Donc, il faut sécuriser le vote et la victoire sera éclatante», dit-il.
MACKY PROMET DE LANCER LA RÉHABILITATION DES CHEMINS DE FER ’’DÈS LE MOIS DE MAI’’ .
En meeting à la Promenade des Thiessois où il est arrivé vers 19 heures, le chef de file de BBY a souligné avoir conscience de l’importance que les habitants de Thiès accordent au chemin de fer
Thies, 17 fév (APS) - Le candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Macky Sall, a promis dimanche, à Thiès, de s’atteler ’’dès le mois de mai’’ à la réhabilitation du chemin de fer, afin de rendre à cette cité son rôle de carrefour ferroviaire.
En meeting à la Promenade des Thiessois où il est arrivé vers 19 heures, le chef de file de BBY a souligné avoir conscience de l’importance que les habitants de Thiès accordent au chemin de fer.
‘’Çà fait longtemps que vous n’avez pas entendu le train siffler’’, a dit Macky Sall.
Il a ajouté : ’’le chemin de fer sera réhabilité’’, assurant d’en faire une ‘’priorité’’ sur laquelle il compte travailler ’’dès le mois de mai’’.
Le Président sortant a exprimé son ambition de ’’rendre à Thiès son rôle de carrefour ferroviaire’’, mais aussi d’en faire un ’’carrefour universitaire, autoroutier et de réseaux électriques’’.
La ’’vocation minière’’ de la région sera aussi développée, a aussi annoncé Macky Sall.
TRUMP DEMANDE AUX EUROPÉENS DE RAPATRIER LEURS JIHADISTES PRISONNIERS EN SYRIE
Alors que le dernier bastion de l'organisation État islamique devrait tomber dans les prochains jours en Syrie, le président Trump a demandé à l'Europe de juger ses quelques 800 ressortissants capturés par la coalition
Alors que le dernier bastion de l'organisation État islamique devrait tomber dans les prochains jours en Syrie, le président Trump a demandé à l'Europe de juger ses quelques 800 ressortissants capturés par la coalition.
C'est la seconde fois en deux semaines. Donald Trump a appelé, samedi 16 février, les pays européens, notamment le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, à rapatrier et juger leurs ressortissants faits prisonniers parmi les combattants de l'organisation État islamique (EI) en Syrie.
"Les États-Unis demandent à la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et aux autres alliés européens de reprendre plus de 800 combattants de l'EI que nous avons capturés en Syrie afin de les faire passer en jugement", a twitté Donald Trump.
"Il n'y a pas d'alternative car nous serions forcés de les libérer. Les États-Unis ne veulent pas que ces combattants de l'EI se répandent en Europe où ils devraient se rendre".
Cet appel du président américain, formulé dans un tweet envoyé tard samedi soir, intervient alors que l'organisation État islamique est sur le point de perdre le dernier territoire de son "califat" à Baghouz, dans l'est de la Syrie.
Les alliances arabo-kurde et de la coalition internationale menée par les États-Unis pourraient reprendre le contrôle de ce demi-kilomètre carré dans les jours à venir, selon les Forces démocratiques syriennes.
Donald Trump avait suscité en décembre la colère de ses alliés en annonçant unilatéralement le prochain départ des 2 000 militaires américains présents en Syrie.
Cette annonce et la défaite militaire imminente de l'EI avaient relancé la question du devenir des centaines de jihadistes étrangers faits prisonniers en Syrie, et que l'alliance arabo-kurde dit ne pas pouvoir garder éternellement.