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9 juin 2025
LE SENEGAL HERITE DE L'OUGANDA ET DE LA GUINEE
Vice- championnes, les Lionnes sont logées dans la poule C en compagnie de l’Ouganda et la Guinée. Cette 27e édition de la compétition se déroulera du 26 juillet au 3 août en Côte d’Ivoire.
L’Equipe nationale féminne du Sénégal ont connu depuis mercredi 23 avril à Abidjan ses adversaires à l’Afrobasket féminin. Vice- championnes, les Lionnes sont logées dans la poule C en compagnie de l’Ouganda et la Guinée. Cette 27e édition de la compétition se déroulera du 26 juillet au 3 août en Côte d’Ivoire.
Le tirage au sort de la phase de groupes de l’AfroBasket Féminin 2025 s’est déroulé mercredi dernier à Abidjan. Il a placé l’Equipe Nationale féminine du Sénégal dans le groupe C. Les Lionnes affronteront l’Ouganda et la Guinée Conackry. Recordwomen Avec 11 titres au compteur, les Lionnes du Sénégal restent l’équipe la plus titrée du tournoi. Toutefois, leur dernier trophée remonte à 2015. Finalistes malheureuses en 2017 et 2019, elles ont été battues lors de trois des quatre dernières finales de l’Afrobasket. L’ambition sera donc de briser cette série et reconquérir le trône africain.
Dans la poule A, la Côte d’Ivoire, pays hôte aura fort à faire contre l’Angola et l’Egypte. Le Mali, le Cameroun et le Soudan du Sud composent le groupe B. Alors que Le Nigeria, quadruple tenant du titre, loge dans la poule D en compagnie du Mozambique et du Rwanda. La compétition, organisée pour la toute première fois en Côte d’Ivoire, se déroulera du 26 juillet au 3 août, avec une phase finale entièrement prévue au Palais des Sports de Treichville, à Abidjan.
L’ETAT MITONNE SA RIPOSTE CONTRE LE CHÔMAGE
Entre qualifications insuffisantes, décalage criant entre formation et marché du travail, et pénurie d’opportunités, le chômage persistant des jeunes reste l’un des défis majeurs du Sénégal
Le chômage constitue un frein au Sénégal, accentué par l’insuffisance de formations adaptées et la pénurie d’opportunités concrètes. Inquiet de cette réalité, l’État entend y remédier. Hier, jeudi 24 avril, à Diamniadio, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert la 4e conférence sociale, placée sous le thème : « Emploi et employabilité : défis et perspectives pour un Sénégal souverain, juste et prospère ». Il a réaffirmé sa volonté d’en faire un axe central de son action.
Entre qualifications insuffisantes, décalage criant entre formation et marché du travail, et pénurie d’opportunités, le chômage persistant des jeunes reste l’un des défis majeurs du Sénégal. Et cela, en dépit des nombreuses politiques publiques mises en œuvre par les régimes successifs. La 4e édition de la Conférence sociale, ouverte hier, jeudi 24 avril à Diamniadio, a été l’occasion d’en dresser un état des lieux lucide. Le thème de cette rencontre : « Emploi et employabilité : défis et perspectives pour un Sénégal souverain, juste et prospère ».
Mody Guiro, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a donné le ton d’une situation critique : « Près de 200 000 nouveaux demandeurs d’emploi arrivent chaque année sur le marché, alors que seules 34 000 offres émanent du secteur privé. Le déséquilibre est énorme, et il se répète chaque année. » Selon lui, plus de 20 % de la population active est aujourd’hui au chômage, d’après les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Le syndicaliste a mis en exergue le manque de qualifications : « Plus de 30 % des demandeurs d’emploi n’ont ni formation, ni compétence, ni activité. C’est un goulet d’étranglement majeur. » Il pointe également l’inadéquation persistante entre la formation et les besoins du marché. « Cette déconnexion explique en partie le fort taux de chômage chez les diplômés de l’enseignement supérieur, alors même que des ressources colossales sont investies dans ce secteur », a-t-il souligné.
Du côté du patronat, même constat. Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam, insiste sur la nécessité de repositionner le secteur privé comme moteur de l’emploi. « La vraie question, dit-il, est de savoir comment l’État et les acteurs économiques peuvent créer les conditions pour que le secteur privé joue pleinement son rôle. » Il rappelle que même les emplois publics dépendent de la collecte d’impôts, lesquels sont générés par l’activité privée. Pour lui, seule une synergie entre l’État et les forces vives permettra de booster la dynamique de création d’emplois. « Il faut bâtir une complicité vertueuse entre les autorités publiques et les entreprises, dans le respect des lois, pour faire de l’économie le levier principal des politiques publiques », a-t-il ajouté, appelant à un changement de paradigme.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, présent à l’ouverture des travaux, a dressé un tableau sans complaisance de la situation : « Le recensement de 2023 révèle que 75 % des Sénégalais ont moins de 35 ans. En milieu urbain, le taux d’emploi atteint 44,3 %, contre 33,6 % en zones rurales. Les femmes, en particulier, sont durement touchées avec un taux de chômage de 36,7 %. »
Pour lui, l’emploi des jeunes est un chantier prioritaire. Il promet des réformes en profondeur pour y répondre. Parmi elles, la refonte du Code du travail et celui de la sécurité sociale, avec pour ambition d’offrir une couverture à l’économie informelle, souvent laissée-pour-compte. Mais, a-t-il prévenu, aucune solution ne sera durable sans un climat apaisé. D’où l’importance cruciale du dialogue entre l’État, les syndicats, les employeurs et la société civile. « C’est ensemble que nous relèverons le défi de l’emploi », a conclu le chef de l’État.
LE PRESIDENT FAYE APPELLE A UN SURSAUT COLLECTIF
Face au fléau du chômage, le président Bassirou Diomaye Faye prône une mobilisation générale. Selon lui, « la lutte contre le chômage ne relève pas du seul ressort de l’État ». C’est un chantier collectif, a-t-il martelé, qui nécessite patience, cohésion et persévérance. S’exprimant à l’ouverture de la quatrième édition de la Conférence sociale consacrée à l’emploi et à l’employabilité, le chef de l’État a salué un rendez-vous porteur d’espoir pour une jeunesse en quête d’avenir.
À l’endroit des jeunes, le président a tenu un message direct et engagé. Il les a assurés que leurs attentes en matière d’emploi sont bien comprises : « Mon gouvernement est pleinement conscient de vos aspirations légitimes à participer au développement de vos familles, de vos communautés et de votre pays », a-t-il affirmé. Dans un contexte difficile, il s’est voulu rassurant : « Quelles que soient les épreuves, l’État restera engagé à vos côtés. ».
Le président a également invité le secteur privé à prendre sa part de responsabilité. Aux chefs d’entreprise, il a lancé un appel clair à favoriser la formation continue et l’émergence d’environnements de travail inclusifs : « En investissant dans les compétences de vos salariés, vous améliorez non seulement la performance de vos entreprises, mais vous participez à la valorisation du capital humain, pilier de notre stratégie nationale de développement. » Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a aussi insisté sur la nécessité d’ancrer une véritable culture de l’apprentissage et de l’innovation, à travers stages, mentorats ou autres dispositifs de formation. Il a encouragé les jeunes à élargir leurs horizons, à se réinventer, à s’ouvrir à de nouvelles voies professionnelles. En parallèle, l’État, a-til promis, s’attèlera à mieux aligner les formations avec les réalités du marché de l’emploi. Une orientation qui, selon lui, contribuera à réduire les écarts structurels et à renforcer durablement la compétitivité du pays sur les plans économique et social.
LES PPP AU CŒUR DE LA VISION SÉNÉGAL 2050
Les partenariats public-privé s'imposent comme un mécanisme de financement privilégié dans l'Agenda de transformation nationale, avec plus de 4300 milliards de FCFA d'investissements prévus sur cinq ans
Dans le cadre de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 », une place de choix est accordée aux partenariats public-privé (PPP), appelés à jouer un rôle central dans le financement et la réalisation des projets structurants. Ainsi, un volume d’investissements estimé à 4 370 milliards de francs CFA est attendu sur la période 2025- 2029, selon les projections officielles.
Le gouvernement mise fortement sur cet instrument pour concrétiser sa vision stratégique à long terme. Intervenant à l’occasion de la clôture d’un cycle de formation destiné aux acteurs de la commande publique, M. Gorgui Fall, directeur de cabinet du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a rappelé que les PPP représentent l’un des piliers fondamentaux de cette nouvelle dynamique de développement.
La session de formation, organisée par le ministère à travers l’Unité nationale d’appui aux PPP (UNAPPP), a porté sur les principes clés de la gouvernance des PPP, en abordant les étapes d’identification, de structuration, de passation, mais aussi de suivi et d’évaluation des projets.
M. Fall a par ailleurs souligné que la réussite de cette stratégie repose sur trois leviers essentiels : l’existence d’un cadre juridique et institutionnel adéquat, la mobilisation de ressources humaines qualifiées au sein de l’administration, et un secteur privé dynamique capable de tirer pleinement profit des réformes introduites par la loi n°2021-23 du 2 mars 2021 régissant les contrats de partenariat.
Dans cette perspective, le ministère a élaboré une Stratégie nationale de développement des PPP, afin d’assurer une mise en œuvre cohérente, efficace et conforme à la vision du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. M. Fall s’est dit confiant quant à l’impact des sessions de renforcement de capacités, qu’il considère comme un pré-requis indispensable à la réalisation de projets PPP de qualité, à fort impact économique et social.
LE SENEGAL SAUVE PROVISOIREMENT SA TETE
L’administration Trump a ordonné la fermeture du Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine ayant investi massivement dans des projets d’infrastructure en Afrique.
L’administration Trump a ordonné la fermeture du Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine ayant investi massivement dans des projets d’infrastructure en Afrique. Cette décision marque un retrait stratégique de Washington face à l’influence croissante de la Chine sur le continent.
Le MCC cessera immédiatement ses opérations, abandonnant plusieurs chantiers en cours. Selon un mémo interne relayé par la presse, cette mesure s’inscrit dans une vaste restructuration pilotée par la Commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge), dirigée par Elon Musk. Fondé en 2004, le MCC visait à soutenir les pays respectueux des principes démocratiques et économiques prônés par les États-Unis. Il a injecté plus de 17 milliards de dollars, notamment en Zambie, dans des projets de modernisation des infrastructures.
Face à la montée en puissance de Pékin, désormais premier partenaire commercial de l’Afrique, les États-Unis peinent à maintenir leur présence économique. Sous Joe Biden, ils avaient opté pour une coopération davantage axée sur la gouvernance locale que sur les investissements massifs.
Malgré la fermeture annoncée, quatre pays-le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Népal et la Mongolie-ont obtenu des dérogations.
Le Sénégal dispose ainsi de trois mois pour sécuriser les projets en cours dans le cadre du Power Compact. Le directeur général de MCA-Sénégal, M. Oumar Diop, a précisé que ces investissements essentiels à la souveraineté énergétique nationale seront finalisés par l’État sénégalais dans les dix-huit mois à venir.
Parmi les avancées notables figurent l’installation de câbles 225 kV en mer et en souterrain, la construction de postes électriques modernes et l’électrification de nombreuses zones rurales.
Cette décision américaine a été vivement critiquée par l’ONG ONE, qui y voit un affaiblissement des efforts occidentaux pour contrer l’influence chinoise. Son antenne nord-américaine rappelle que le MCC représentait une alternative crédible, exigeant recevabilité et efficacité dans les projets de développement.
OUMAR DIOP, SON DIRECTEUR GENERAL DU MCC-SENEGAL- « L’administration américaine autorise la poursuite de ses projets d’électrification au Sénégal »
Les projets financés par les États-Unis d’Amérique au Sénégal pour l’accès du monde rural à l’électricité et la réforme institutionnelle du secteur de l’énergie ont repris leurs activités, le MCA-Sénégal ayant obtenu l’accord de l’administration de Donald Trump pour les faire redémarrer, a-t-on appris hier, jeudi, de son directeur général, Oumar Diop.
Avec l’exception accordée au MCA-Sénégal II par l’administration américaine au mois de mars 2025, concernant le MCC Power Compact du Sénégal, la reprise des activités [a] été effective sur l’ensemble des projets de modernisation du transport d’électricité’’, a écrit M. Diop sur sa page Facebook. Le MCA-Sénégal est l’organisme américain chargé de l’exécution du programme MCC Power Compact, qui comprend plusieurs projets. Ces projets prennent en compte l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines, selon le directeur général du MCA-Sénégal. Ils incluent un volet consacré à la réforme institutionnelle du secteur de l’énergie. La mise en œuvre des projets en question avait été suspendue en février dernier par l’administration américaine, en même temps que de nombreux programmes d’aide du gouvernement américain exécutés dans plusieurs pays. L’‘’exception accordée’’ par les ÉtatsUnis d’Amérique ‘’a permis l’avancement [de] la réalisation des réseaux des câbles 225 kilovolts en mer, dans la baie de Gorée, des câbles souterrains 225 kilovolts, à partir de Kounoune, et des postes GIS/AIS de Bel Air, Hann, Patte d’oie, Touba, Diass, Tobène, ‘Aéroport’ et cap des Biches’’, a annoncé Oumar Diop. ‘’Idem pour les villages [concernés] dans les régions de Kaolack, Fatick, Tambacounda, Kolda et Sédhiou, pour les volets d’électrification rurale, d’amélioration du réseau sur l’ensemble du territoire et de la facilitation à l’accès aux équipements productifs, au profit des populations vulnérables’’, a-t-il ajouté.
— ‘’NOUS NE POUVONS PAS CONTINUER À DÉPENDRE DE L’AIDE ÉTRANGÈRE’’ —
Oumar Diop assure que ‘’ces investissements très stratégiques pour notre souveraineté énergétique seront […] finalisés par le gouvernement du Sénégal, dans les dix-huit mois restants de la mise en œuvre du compact’’. La suspension de l’aide publique au développement annoncée par le président des États-Unis d’Amérique concerne un programme d’électrification mis en œuvre au Sénégal avec un financement de 318 milliards de francs CFA du gouvernement américain, a déclaré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, le 3 février dernier, à Fass Touré, dans la région de Louga (nord). ‘’Nous ne pouvons pas continuer à dépendre de l’aide étrangère. Avant-hier, le nouveau président américain a annoncé une suspension de tous les programmes d’aide au développement des États-Unis en faveur des pays pauvres, pour une durée de trois mois, en attendant de voir ce qu’il en fera’’, avait-il dit. ‘’L’un des financements suspendus était destiné à un programme d’électrification mis en œuvre au Sénégal. C’est un financement de 500 millions de dollars américains (environ 318 milliards de francs CFA’’, avait ajouté le Premier ministre. Le MCC Power Compact, dont la durée d’exécution est de cinq ans, est financée par le Millenium Challenge Corporation du gouvernement américain. Ce programme d’électrification est mis en œuvre au Sénégal depuis 2024. Il est destiné à accroître la production d’énergie électrique du pays et à augmenter le nombre de Sénégalais ayant accès à l’électricité.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 25 AVRIL 2025
L’actualité sénégalaise de ce vendredi 25 avril 2025 est particulièrement riche, entre relance économique, justice, politique, sport et faits divers. Tour d’horizon des sujets majeurs qui font la une des quotidiens sénégalais.
(SenePlus)L’actualité sénégalaise de ce vendredi 25 avril 2025 est particulièrement riche, entre relance économique, justice, politique, sport et faits divers. Tour d’horizon des sujets majeurs qui font la une des quotidiens sénégalais.
GOUVERNANCE ET POLITIQUE : UNE VOLONTE AFFICHEE D’INCLUSIVITE ET DE STABILITE
Le journal Le Soleil met en avant les efforts du président de la République pour bâtir une société plus équitable à travers une gouvernance participative. En une : « Le chef de l’État promeut l’inclusivité », à l’occasion d’une conférence axée sur l’emploi et l’équité. Le quotidien souligne un discours fort du chef de l’État plaidant pour une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans les politiques publiques.
Dans Sud Quotidien, le gouvernement tente de désamorcer les critiques croissantes sur le chômage des jeunes : « L’État mitonne sa riposte ». Une réponse attendue dans un contexte social tendu.
De son côté, Point Actu revient sur le devenir de l’Alliance pour la République (APR) avec une question incisive : « L’APR tient-elle sa revanche ? », après des remous internes et des pertes de popularité. Le journal analyse les stratégies en cours pour reconquérir le terrain politique face à une opposition de plus en plus affirmée.
Lii Quotidien, lui, met en lumière un discours engagé : « Le parti est engagé à s’imposer comme une force d’alternative vive », reflétant la volonté de renouvellement politique chez les challengers du pouvoir.
Enfin, EnQuête mise sur la continuité institutionnelle, titrant : « Le Conseil maintient le cap », mettant en exergue la stabilité du gouvernement malgré les critiques.
JUSTICE ET SECURITE : DES REVELATIONS, DES ARRESTATIONS ET DES AVANCEES
Le journal Libération révèle un nouveau rebondissement dans des affaires judiciaires majeures : « La Dic livre la 5e vague au procureur ». Il s’agirait d’un important lot de dossiers transmis par la Division des investigations criminelles, incluant un coffre-fort contenant 100 millions de FCFA.
Les Échos s’intéresse à une affaire retentissante avec pour titre : « Le sort de Doro entre les mains de la justice française », mettant en exergue l’internationalisation d’un contentieux judiciaire sénégalais.
Yoor-Yoor, quant à lui, met en avant un tournant majeur pour les droits des victimes : « Les victimes ou leurs familles peuvent désormais traduire en justice les présumés coupables ». Une avancée légale qui pourrait changer la donne en matière de lutte contre l’impunité.
Côté faits divers, L’Éveil rapporte un drame : « La citerne écrase des élèves, l’horreur ! ». Un accident tragique qui relance le débat sur la sécurité routière, notamment autour des établissements scolaires.
Rewmi Quotidien annonce une arrestation pour le moins surprenante : « Un mercenaire sénégalais combattant pour la Russie arrêté ». Le quotidien revient sur le profil de l’individu interpellé dans le cadre du conflit russo-ukrainien, soulevant de nombreuses interrogations sur l’implication de citoyens sénégalais dans des zones de guerre.
ÉCONOMIE : DES PERSPECTIVES, MAIS DES DEFIS A RELEVER
Grand Panel affiche un regard à la fois optimiste et réaliste sur la situation économique : « Une croissance prometteuse, mais un défi de confiance à relever ». La relance est bien amorcée, mais les incertitudes liées à la stabilité institutionnelle et à l’attractivité des investissements persistent.
Le Quotidien alerte sur une situation préoccupante dans le secteur médical : « Le Sénégal sous oxygène pour 3 mois ». Le journal rapporte des pénuries critiques d’oxygène médical, un sujet hautement sensible pour le système de santé.
SPORT : LES LIONCEAUX ET ANTOINE MENDY A L'HONNEUR
La passion du football s’invite en Une de plusieurs quotidiens. Record, Sud Quotidien et Point Actu Sport consacrent leurs manchettes à Antoine Mendy, jeune espoir sénégalais évoluant en France, qui doit affronter un adversaire redoutable : « Antoine Mendy défie l’ogre ! ». Des clubs dénoncent d’ailleurs déjà sa forme exceptionnelle.
Dans le même élan, Record et Sud Quotidien suivent de près l’aventure des Lionceaux du Sénégal qui affrontent l’Ouganda à 14h pour une place en finale du tournoi U20 : « Les Lionceaux face à l’Ouganda pour une place en finale ».
Point Actu Sport célèbre les performances locales avec « Le Jaraaf confortablement installé en tête du championnat, AS Pikine enchaîne… », soulignant la bonne dynamique des clubs sénégalais.
Ballon d’Afrique, enfin, s'intéresse aux futures réformes de la FIFA : « Ces nouveaux changements à venir de la FIFA », évoquant un potentiel bouleversement des règles du jeu mondial.
SOCIETE & ÉDUCATION : ENTRE ESPOIRS ET INQUIETUDES
Populaire annonce la désignation de Dr Cheikh Guèye comme facilitateur général à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) : « Dr Cheikh Guèye désigné facilitateur général », pour apaiser les tensions dans le milieu universitaire.
Rewmi Quotidien revient sur un projet éducatif prometteur : « L’école de la citoyenneté relancée », une initiative visant à renforcer les valeurs civiques auprès des jeunes.
MAURICE SOUDJECK DIONE APPROUVE LA CENSURE DE LA LOI DITE INTERPRÉTATIVE
L’universitaire juge la censure de ladite loi cohérente avec la jurisprudence récente du Conseil. Selon lui, la qualification de loi interprétative était inappropriée. « Elle était une loi modificative, et non point interprétative », affirme-t-il.
Le Pr Maurice Soudjeck Dione, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a salué, jeudi, la décision du Conseil constitutionnel concernant la loi dite interprétative de la loi d’amnistie.
Qualifiant cette décision d’ »intéressante et très pertinente », il estime qu’elle témoigne de la constance du Conseil dans son approche juridique.
Sur les ondes de la RFM, l’universitaire a analysé les motifs qui ont conduit à la censure de cette loi récemment adoptée par l’Assemblée nationale.
Selon le professeur Dione, la qualification de loi « interprétative » était inappropriée. « Elle était une loi modificative, et non point interprétative », a-t-il clairement affirmé.
Pour lui, la décision du Conseil constitutionnel s’inscrit dans la continuité d’une logique jurisprudentielle déjà observée en 2024, notamment lors des multiples péripéties entourant l’élection présidentielle.
« C’est une décision que l’on attendait avec beaucoup d’impatience », a-t-il confié.
Il a ensuite souligné que « Le Conseil a encore une fois fait montre d’une jurisprudence prétorienne », ajoutant ainsi une nouvelle preuve de son indépendance et de sa rigueur dans l’application du droit.
ALIOUNE TINE DEMANDE UNE COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LES CRIMES COMMIS ENTRE 2021 ET 2024
Le fondateur d’Afrikajom Center exhorte l’État à respecter ses engagements internationaux, notamment la Convention contre la torture. Il alerte aussi contre une politique pénale jugée répressive et indigne.
Le fondateur Afrikajom Center, Alioune Tine, a lancé, jeudi, un appel, pour la mise en place d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire la lumière sur les crimes commis et d’établir les responsabilités.
Le défenseur des droits de l’homme s’est exprimé sur la plateforme X, soulignant l’urgence et la nécessité pour le Sénégal, en tant qu’État partie à la Convention des Nations Unies contre la Torture, de prendre cette mesure cruciale.
« Aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour créer une commission d’enquête indépendante pour faire éclater la vérité sur les crimes commis et situer les responsabilités. On doit le faire entendre en tant qu’état partie à la convention des Nations Unies contre la Torture. D’avoir sauté cette phase du processus nous mène à des débats chauds où nous perdons de l’énergie », a-t-il déclaré .
Il a rappelé les efforts déployés depuis les années 90 pour que le Sénégal signe et ratifie la Convention des Nations Unies contre la Torture, mettant en évidence les obligations qui incombent désormais à l’État.
Il a également souligné le rôle pionnier du Sénégal dans la ratification du Statut de Rome instituant la Cour Pénale Internationale.
« Nous savons toutes les conséquences pour les États parties. Nous avons fait la promotion internationale de la Cour pénale internationale, c’est grâce à notre plaidoyer que le Sénégal est le premier Etat du monde à avoir ratifié le traité de Rome. On ne s’amuse pas avec l’impunité », a-t-il insisté.
Par ailleurs, Alioune Tine a exprimé ses réserves quant à une politique pénale qu’il qualifie de répressive et violatrice de la dignité humaine, la décrivant comme un héritage de la période coloniale.
Il a notamment critiqué une politique pénale « fondée exclusivement sur l’enfermement », ajoutant qu’ « aucun pays occidental ne trouverait normal le paketass (fait d'entasser les prisonniers dans une cellule exiguë) ».
UN SÉNÉGALAIS PRÉSUMÉ MERCENAIRE CAPTURÉ PAR L’ARMÉE UKRAINIENNE À DONETSK
Selon ses déclarations du jeune homme, il aurait rejoint le front faute de moyens pour quitter la Russie. Son identité reste à confirmer.
Un homme présenté comme un mercenaire africain combattant pour les forces russes a été capturé par l’armée ukrainienne sur le front de Toretsk, dans la région de Donetsk. L’information a été rendue publique mercredi par le 49e bataillon d’assaut séparé ukrainien « Sich des Carpates », via une vidéo diffusée sur sa page Facebook.
Dans cette séquence consultée par BBC Afrique, on aperçoit un homme noir, vêtu d’un uniforme militaire russe, interrogé par des soldats ukrainiens. Visiblement épuisé, l’individu affirme, lors de l’interrogatoire, être originaire du Sénégal. Il aurait, selon ses déclarations relayées par des médias ukrainiens, séjourné en Russie pendant deux ans en tant qu’étudiant.
Toujours d’après les forces ukrainiennes, le détenu aurait initialement envisagé de quitter la Russie pour rejoindre l’Allemagne. Toutefois, faute de moyens financiers, il aurait accepté de combattre pour les troupes russes, en échange d’une rémunération.
L’homme a confié qu’au moment de sa capture, il craignait d’être abattu par les soldats ukrainiens. Ces derniers lui auraient toutefois simplement ordonné de se rendre.
Aucune pièce d’identité n’a été retrouvée sur lui, ce qui empêche pour l’instant de confirmer formellement son identité ou sa nationalité. Des démarches ont été entreprises auprès du ministère sénégalais des Affaires étrangères et de l’Ambassade d’Ukraine au Sénégal, mais aucune confirmation officielle n’a été donnée à ce stade.
Blessé légèrement à la jambe, le prisonnier a reçu des soins médicaux sur place avant d’être évacué hors de la zone de conflit.
Ce cas relance les interrogations sur la présence de ressortissants africains dans les rangs des forces russes, souvent en quête de ressources ou contraints par des circonstances précaires.
CHEIKH GUÈYE DÉSIGNÉ FACILITATEUR GÉNÉRAL DU DIALOGUE NATIONAL
La Journée annuelle du dialogue national au Sénégal se tiendra du 28 mai au 04 juin 2025, sous le thème général : « Le système politique ». Ce cadre de concertation et de réflexion réunira les partis politiques, la société civile, l’administration...
Le président de la République a nommé Cheikh Guèye comme facilitateur général de la Journée annuelle du dialogue national prévue du 28 mai au 4 juin 2025. Cette édition portera sur le thème central du système politique, avec la participation de l’ensemble des forces vives de la nation.
La Journée annuelle du dialogue national au Sénégal se tiendra du 28 mai au 04 juin 2025, sous le thème général : « Le système politique ». Ce cadre de concertation et de réflexion réunira les partis politiques, la société civile, l’administration, ainsi que les cours et tribunaux, selon une note émanant de la Présidence de la République.
Pour accompagner les travaux, le Dr Cheikh Guèye a été officiellement désigné facilitateur général. À ce titre, il aura pour mission de superviser et de guider les réflexions, dans un esprit d'ouverture et de consensus.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de renforcer la démocratie participative et de favoriser un débat inclusif sur les grandes orientations politiques du pays. Elle offre également une plateforme de dialogue entre les institutions et les citoyens autour des réformes majeures attendues dans le fonctionnement de l’État.
La nomination du Dr Cheikh Guèye, figure reconnue pour sa neutralité et son expertise en matière de gouvernance, est perçue comme un signal fort en faveur d’un dialogue apaisé et productif.