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26 juillet 2025
Par Seydou KA
CIVILISATION ET BARBARIE
On pensait en avoir fini avec la fameuse théorie du choc des civilisations (Samuel Huntington) selon laquelle l’Occident (« civilisé ») et l’Islam (« barbare »), deux mondes figés dans leurs différences historiques, culturelles et religieuses
On pensait en avoir fini avec la fameuse théorie du choc des civilisations (Samuel Huntington) selon laquelle l’Occident (« civilisé ») et l’Islam (« barbare »), deux mondes figés dans leurs différences historiques, culturelles et religieuses sont voués au conflit. Malgré les démentis de l’histoire et la désastreuse expérience de la guerre contre « l’axe du mal » menée par les néoconservateurs américains sous la présidence Bush, la guerre entre Israël et l’Iran a remis au goût du jour cette vision manichéenne du monde. Ces derniers jours, plusieurs hauts responsables israéliens ont présenté cette guerre comme un choc des civilisations, une lutte entre le bien (eux) et le mal (le régime iranien), une opposition entre « lumière » et « ténèbres ». Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait justifié son agression contre l’Iran par la nécessité de préserver la survie d’Israël et de « protéger le monde libre », a remercié, hier, le président américain Donald Trump d’avoir pris sur lui de « chasser le mal et les ténèbres du monde » en bombardant les installations nucléaires iraniennes. Une telle lecture laisse perplexe si l’on voit ce que la « civilisation » (Israël) a fait à Gaza qui serait peuplé « d’animaux ».
Comme l’a brillamment expliqué l’historien français d’origine bulgare Tzvetan Todorov dans son ouvrage « La peur des barbares : Au-delà du choc des civilisations » (Robert Laffont, 2008, 311 p.), la peur devient un danger pour ceux qui l’éprouvent. Elle sert de justification aux comportements les plus inhumains. Au nom de la protection des femmes et des enfants (chez eux), Israël et ses soutiens occidentaux sont prêts à massacrer beaucoup d’hommes, des femmes et des enfants (chez les autres). Or, nous dit Tzvetan Todorov, la peur des barbares est ce qui risque de rendre l’Occident barbare. « Le mal que nous ferons dépassera celui que nous redoutions au départ. L’histoire nous renseigne : le remède peut être pire que le mal », écrit-il.
L’histoire nous apprend que la barbarie jaillit même du cœur des civilisations prétendument civilisées. Les exemples sont légion : les merveilles de la civilisation égyptiennes ont été bâties au prix de milliers de morts, l’épanouissement artistique et intellectuel d’Athènes au Ve siècle avant J.-C. dépendait sans doute de la présence d’esclaves dans la société grecque et la cour des Medicis de Florence, au XVe, qui a favorisé l’éclosion de la Renaissance dans les arts, n’était pas réputée pour ses tendances libérales et démocratiques.
Ce constat fait dire au philosophe allemand Walter Benjamin qu’il n’est « aucun document de civilisation qui ne soit aussi document de barbarie ». Rousseau l’avait bien perçu : « Le bien et le mal coulent de la même source ». Aucune culture n’est en elle-même barbare, aucun peuple n’est définitivement civilisé ; tous peuvent devenir l’un comme l’autre. Tel est le propre de l’espèce humaine.
Le rêve des penseurs des Lumières, c’était que la diffusion des connaissances devait rendre l’espèce humaine meilleure. « Plus la civilisation s’étendra sur la terre, dit une phrase souvent citée de Condorcet et datant de 1787, plus on verra disparaître les guerres et les conquêtes, comme l’esclavage et la misère ». On sait qu’à la lumière de l’histoire récente, cette promesse n’a jamais été tenue. Au contraire, les actes de barbarie se sont multipliés à l’époque moderne. Et ils n’ont pas été commis par des êtres incultes. Loin de là.
Pour sortir de la spirale mortifère actuelle, il est essentiel de ne pas céder le terrain aux extrémistes des deux côtés et d’instaurer un dialogue respectueux entre les cultures et les religions. L’Occident ne peut pas fermer les yeux sur ce qui se passe à Gaza et convaincre le reste du monde de la dangerosité du régime iranien. Ce double standard ne fait qu’attiser l’hostilité et le ressentiment au lieu de l’affaiblir. Quant à Israël, il ne peut en aucun cas s’ériger en défenseur du bien contre le mal en commettant lui-même un génocide et en refusant tout droit aux Palestiniens. Plus que jamais, la question palestinienne reste le nœud du problème au Proche-Orient.
NICOLAS JACKSON DANS LE VISEUR DU FC BARCELONE
Où va évoluer Nicolas Jackson la saison prochaine ? Depuis son arrivée à Londres à l’été 2023, l’attaquant sénégalais a connu un parcours en dents de scie à Stamford Bridge.
L'avenir de Nicolas Jackson à Chelsea est incertain. L'attaquant londonien, expulsé quatre minutes après son entrée en jeu vendredi contre Flamengo (1-3) en Coupe du monde des clubs, n'est plus intouchable pour les Blues. Après la Juventus et le Naples, c’est désormais autour du Barça de se renseigner sur le joueur formé au Casa sports.
Où va évoluer Nicolas Jackson la saison prochaine ? Depuis son arrivée à Londres à l’été 2023, l’attaquant sénégalais a connu un parcours en dents de scie à Stamford Bridge. S’il a brillé par moments, notamment avec 14 buts en Premier League dès sa première saison, l’attaquant peine à retrouver son meilleur niveau. Et ces derniers temps, son inefficacité devant le but, marquée par plusieurs matchs sans marquer et deux cartons rouges récents dont un en Coupe du monde des clubs contre Flamengo vendredi dernier, pousse ainsi son entraîneur Enzo Maresca à envisager un avenir sans lui. Malgré ses contre-performances, le Sénégalais ne manque pas de prétendants en cette période de transfert. En effet, avec le départ de Robert Lewandowski, le FC Barcelone envisage de recruter le Sénégalais pour remplacer le Polonais la saison prochaine. D’après Taggat, le Barça aurait entamé des discussions avec l’entourage de Nicolas Jackson.
NAPLES ET LA JUVENTUS SURVEILLENT LE SENEGALAIS
Sa polyvalence en attaque, sa vitesse et sa capacité à faire des différences dans les espaces restreints sont des atouts qui plaisent au staff technique catalan. De son côté, Nicolas Jackson ne semble pas insensible à cette approche. L’ancien de Villeréal se montre ouvert à un départ de Chelsea, où sa place de titulaire n’est pas garantie pour la saison prochaine, surtout avec les ambitions de renouveau sous Enzo Maresca. Un transfert vers la Liga, qu’il connaît bien, pourrait relancer sa progression dans un cadre tactique plus favorable à ses qualités. Mais les prétendants ne se limitent pas à la Liga A. En effet, deux clubs de la Série A semblent déterminés à devancer la concurrence en accélérant les démarches pour convaincre le joueur.
D’après Sky Italia, des cadors transalpins comme la Juventus ou Naples suivent de près l’attaquant sénégalais et envisagent un transfert possible. Ce serait une porte de sortie intéressante pour le joueur formé au Casa Sports en quête de régularité et qui pourrait tirer profit de ce départ pour rafraîchir son effectif. Alors que le Sénégalais doit rapidement réaffirmer son rôle chez les Blues, cette attention italienne pèse sur son avenir, en pointant un profil encore jugé prometteur mais fragile au plus haut niveau.
Recruté à l’été 2023 contre un chèque avoisinant les 37 millions d’euros, Nicolas Jackson s’était engagé jusqu’en 2031 avec Chelsea, avant de prolonger jusqu’en 2033
PAR PR. ALIOU DIACK
LE DÉPEÇAGE DE MBANE CONTINUE AVEC L’AGRO-BUSINESS
La Compagnie Sucrière occupe présentement plus de 12.000 hectares de terres du domaine national dans une zone de terroir dans l’arrondissement de Mbane, alors qu’elle n’en a pas le droit selon nos textes de lois régissant le Domaine National.
Excellence, Monsieur le Président de la République,
En date du 10 juin 2024, je vous avais adressé une lettre ouverte, pour attirer votre auguste attention sur le bradage foncier dans l’arrondissement de Mbane. Le dépeçage foncier, l’accaparement et l’aliénation des terres de Mbane par l’agro-business ont entre-temps atteint leur paroxysme haïssable.
La visite de votre Excellence des installations hydro-agricoles de la Compagnie Sucrière Sénégalaise dans la zone dite du Bardial à Mbane et à proximité de Richard-Toll, s’est effectuée dans des terres spoliées aux populations de Ndombo Sandjiry en 1986 par la CSS. C’est sur ces terres de Ndombo Sandjiry que l’aérodrome de Richard-Toll a été construit ; les populations de Ndombo ont été d’ailleurs dédommagées par le colonisateur et elles seules. Sur le terrain que vous avez visité, ladite société avait demandé au Président Abdou Diouf une superficie de trois mille deux cents (3.200) hectares par décret, non pas pour cultiver de la canne à sucre, mais plutôt pour diversifier ses cultures en produisant tomates et maïs, pour assurer la sécurité alimentaire des Sénégalais.
La CSS n’a pas respecté sa parole, car à la place des tomates et du maïs, elle continue de cultiver de la canne à sucre. Elle a reçu son décret auprès de l’état qui lui n’a pas respecté en la matière les dispositions de la loi sur le domaine national en zone de terroir. Cinquante-cinq (55) ans après son installation au Walo cette société contrairement à ses engagements envers le peuple sénégalais n’a ni réglé notre autosuffisance en sucre, encore moins celle en tomates ou en maïs. Cela avait fait dire à notre grand ministre des finances de l’époque, en l’occurrence Mamadou Touré du FMI, qu’il était plus économique pour le Sénégal de fermer la CSS et d’importer le sucre de l’étranger. Je ne suis pas économiste, seulement un WALO observateur, mais qui sait combien non loin de chez nous le sucre importé coûte en Mauritanie, à notre frontière nord.
Votre visite et le discours que vous y avez délivré ont été mal compris par le maire de Mbane et la CSS. Résultat : le conseil municipal a immédiatement et en catimini octroyé (mille vingt-six) 1.026 hectares de nouvelles terres à la CSS, alors qu’elle en dispose à suffisance et à satiété.
Je voudrais, Monsieur le Président, en toute conscience et en toute responsabilité pour toutes les conséquences pouvant résulter des informations que je voudrais porter à votre connaissance, vous dire ceci :
1. La Compagnie Sucrière occupe présentement plus de 12.000 hectares de terres du domaine national dans une zone de terroir dans l’arrondissement de Mbane, alors qu’elle n’en a pas le droit selon nos textes de lois régissant le Domaine National ;
2. La compagnie sucrière occupe plus de trente mille (30.000) hectares de terres dans le département de Dagana dans la plus grande opacité ;
3. La compagnie sucrière occupe près de 40% de la superficie de la commune de Richard-Toll et constitue un danger environnemental de grande envergure pour cette commune et celles environnantes ;
4. L’ancien Directeur Général de la CSS, Monsieur André Froissart a lui-même annoncé, que de toutes ces terres occupées par la CSS, seuls dix mille hectares étaient réellement exploités ;
5. Présentement, de nombreux enfants du Walo louent des terres de la CSS pour cultiver du riz et manger à leur faim, alors que ces terres étaient la propriété de leurs ancêtres.
Sur le cas récent de spoliation de 1.026 hectares de terres à Mourseyni par la CSS par le biais du conseil municipal de Mbane, un chef de village de cette localité a diffusé dans les réseaux sociaux, que lui et d’autres chefs de villages environnants avaient directement négocié avec la CSS la rétrocession de « leurs » terres d’habitations et de cultures contre cinq (5) millions de FCFA pour chaque père de famille, une maison de quatre (4) pièces, une école, une mosquée, de l’eau, etc. Ce qui est grave, c’est que ces négociations se sont déroulées en présence du maire, parfois avec le soutien du Sous-préfet de MBANE, la mairie de Mbane se trouvant paradoxalement toujours dans la commune de Richard-Toll et dans les locaux de la Sous-préfecture ! Ceci constitue à nos yeux une anomalie et les transactions, un scandale.
Un autre fait mérite d’être porté à votre connaissance : l’actuel maire de Mbane armé d’un fusil, en compagnie d’un employé indien de la société SENEGINDIA devenue SWAMI AGRI lui aussi armé d’un pistolet, tous deux accompagnés un dimanche jour férié, par le sous-préfet de MBANE en personne, sont venus dans le village de BADJINCOBE WIDODJI appelé aussi MAR, à quatre (4) kilomètres de Mbane, pour intimider les habitants éleveurs Peulhs et tenter de délimiter des terres, en vue de les déguerpir pour les beaux yeux de l’agro-business ! C’est le Sous-préfet lui-même qui avait annoncé la veille à une délégation des villageois hostiles à cette spoliation, qu’il viendrait, en personne délimiter les terres appartenant aux Indiens, un dimanche, sans la commission domaniale de la commune ! Le pire a été évité ce jour, car malgré cette provocation, les jeunes et les populations ont gardé leur sang-froid en ne faisant que confisquer les armes sans violence et chasser les visiteurs.
Pour trouver un bon exutoire à la forfaiture du conseil municipal, le maire n’a pas hésité à affirmer, qu’une instruction de donner ces terres à la CSS lui était venue d’en haut. C’est par ce subterfuge et par la pression psychologique, que beaucoup de maires ont vendu le foncier national publiquement dénoncé par le Président Abdoulaye Wade, en faisant croire aux conseillers municipaux et aux populations révoltées, que c’est « BUUR », c’est-à-dire « LE ROI », autrement dit l’ETAT incarné à son sommet par le Président de la République, qui souhaite qu’on cède ces terres et qu’il est inutile de s’y opposer.
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Ces actes sont inacceptables dans un pays de droit, Excellence. L’arrondissement de Mbane est devenu un terrain propice pour les « TEEFANKE » de la terre, au vu et au su et parfois avec la complicité d’agents de l’administration.
Or, notre loi N°64-46 du 17 juin 1964 portant sur le Domaine National sis en zone de terroir ainsi que son décret d’application N° 64-573 du 30 juillet 1964 stipulent bien en l’article 19 du décret que je cite : « l’affectation est personnelle à l’individu ou au groupement. Elle ne peut faire l’objet d’aucune transaction » (fin de citation). Aux termes des articles 47, 74 et 76 du Code des Obligations Civiles et Commerciales (COCC) et de l’article 423 du Code Pénal du Sénégal, toutes ces conventions et contrats signés par l’agro-business avec les populations locales souvent illettrées en Français sont illégaux.
Monsieur le Président, dans le « Document de Politique Foncière » produit aux termes des travaux titanesques de la « Commission nationale de réforme foncière (CNRF) », l’attention des autorités a été attirée sur le caractère illicite des transactions foncières avec les bailleurs privés. A la page 62 de ce document, avec votre permission, je vous cite ce passage important : « … l’entrée de l’agro-business dans la production agricole s’est traduite par une amplification des transactions foncières qui sont généralement non transparentes, en ce qui concerne les modalités d’attribution des terres aux investisseurs. Cette question a été largement évoquée lors des ateliers décentralisés qui ont insisté non seulement sur l’importance de ces affectations et transactions dans certaines régions (Vallée du Fleuve Sénégal, zone des Niayes, Sénégal oriental) mais aussi sur la nécessité de protéger les intérêts de l’agriculture familiale face aux investissements fonciers privés à grande échelle.
A cet effet, les concertations décentralisées ont préconisé pour certaines zones (Fleuve, Niayes notamment) la réalisation d’un audit foncier préalablement à la formalisation des délibérations d’affectation des terres prises par les collectivités locales. Cet audit devra se pencher, entre autres, sur la régularité des délibérations, les capacités des affectataires et l’état réel de mise en valeur des terres (fin de citation) ».
Contre les dérives de l’agro-business, je me suis battu en tant que Président du Conseil Rural de Mbane avec les conseillers ruraux, mené avec eux une grève de la faim pour freiner cette boulimie foncière. Cela nous a été fatal par le glaive d’une Délégation Spéciale injuste. Profitant de ces erreurs de l’administration sénégalaise, un sieur Tahirou Sarr a légalement acheté par adjudication du tribunal de Saint-Louis, un terrain de huit mille (8.000) hectares à deux (2) milliards pour une valeur vénale estimée à l’époque à 48 milliards de FCFA. Ce terrain a été proposé comme caution dans une procédure pénale en cours. Ces 8.000 hectares abritent cependant une dizaine de villages traditionnels Peulhs et Wolofs avec des écoles, un poste de santé, des cimetières, plusieurs mosquées, des terres agricoles et de pâturage, dont le déguerpissement n’est qu’une question de temps et dépendra d’un futur acheteur !
Devant ce mélange explosif d’injustice, de frustration, d’humiliation, d’amertume et de couleuvres avalées, de « JAAY DOOLE » (imposition d’une épreuve de force) impunies, mais également et surtout d’absence de protection par l’administration locale et par les lois de la République, il s’impose à nous de saisir l’autorité suprême et gardien de la Constitution que vous êtes, pour mettre un terme à une évolution que certains pays ont vécu dans l’histoire depuis l’antiquité, et qui a toujours inexorablement conduit à des soubresauts paysans meurtriers.
Excellence, Monsieur le président de la République, je vous saurais gré de toutes les dispositions qu’il vous plaira de prendre ou de faire prendre, pour que le Gouverneur de SAINT-LOUIS refuse d’approuver la délibération scandaleuse du conseil municipal de Mbane affectant mille et vingt-six (1.026) hectares à la Compagnie Sucrière Sénégalaise à Bardial/Mbane. Il serait également salutaire pour ces populations du Walo de mettre fin aux visées expansionnistes de la CSS dans les zones de terroir, parce qu’elle occupe suffisamment de terres, à savoir plus de trente mille (30.000) hectares dans le département de Dagana, dont au moins vingt mille (20.000 hectares) sont en jachères, et d’ordonner un audit exhaustif de la gestion des terres pas seulement de Mbane, mais également de tout le département de Dagana.
Veuillez agréer, Excellence, monsieur le président de la République, l’expression de ma profonde considération.
LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ LANCE SA DELIVERY UNIT POUR BOOSTER L’ACCÈS AUX SOINS
Cette nouvelle structure, présentée comme un levier de transformation, vise à optimiser le pilotage des politiques sanitaires dans le cadre du plan Sénégal 2050.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a officiellement lancé ce lundi, à l’hôtel Azalaï de Dakar, une nouvelle structure baptisée Delivery Unit ou Unité d’Appui Technique et Opérationnelle (DU/UAT-MSAS). Objectif affiché : améliorer le pilotage des projets sanitaires et garantir un meilleur accès aux soins pour tous les Sénégalais.
Présidée par le ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, la cérémonie a marqué un tournant dans la gestion des politiques publiques dans le secteur de la santé. Selon lui, la nouvelle unité représente « un accélérateur de transformation » visant à rendre les décisions plus efficaces, les actions plus rapides et les résultats plus visibles sur le terrain.
« La Delivery Unit va nous permettre d’agir plus vite, de manière concrète, avec des impacts mesurables pour les citoyens. La santé doit être un droit accessible à tous, quel que soit le lieu de résidence ou le niveau de revenu », a-t-il déclaré.
Concrètement, cette structure aura pour mission de suivre en temps réel les projets en cours, de repérer les blocages, de proposer des solutions et d’optimiser l’utilisation des ressources. Elle doit également renforcer la redevabilité et améliorer la qualité des services rendus dans les structures sanitaires publiques.
Présent à la cérémonie, le ministre d’État Ahmadou Al Aminou Lô, en charge du pilotage de l’agenda Sénégal 2050, a salué une initiative exemplaire dans la nouvelle dynamique de réforme de l’État.
« Nous voulons que chaque acteur public soit responsable de ses résultats. La redevabilité doit devenir une norme dans la gestion publique. Je félicite le ministère de la Santé, premier à opérationnaliser cette unité stratégique. »
La création de cette Delivery Unit s’inscrit dans le cadre du plan Sénégal 2050, porté par le président de la République. Ce programme de transformation vise à moderniser l’État, renforcer les services publics et améliorer durablement la qualité de vie des populations.
Avec ce nouvel outil de gouvernance, le ministère de la Santé entend accélérer la mise en œuvre de ses projets, renforcer l’équité dans l’accès aux soins et répondre plus efficacement aux attentes des citoyens sur l’ensemble du territoire.
UN PONT ARTISTIQUE ET TOURISTIQUE ENTRE SAINT-LOUIS ET SEVILLE
La 4e édition du festival «Back to the Roots» : «Retour à la source» est lancée à dakar. L’événement qui se tient entre saint-Louis et dakar, du 20 au 28 juin, est une plateforme d'échanges artistiques et de performances, de formations et de tourisme
La 4e édition du festival «Back to the Roots» : «Retour à la source» est lancée à dakar. L’événement qui se tient entre saint-Louis et dakar, du 20 au 28 juin, est une plateforme d'échanges artistiques et de performances, de formations et de promotion touristique.
Le festival international «Back To The Roots» est un pont artistique entre le Sénégal (Saint-Louis) et l’Espagne (Séville). Initié par l’artiste sénégalais Birane Amar Wane alias One Pac, résident depuis huit ans en Espagne, ce festival est tenu tour à tour, au mois de Février en Espagne et au mois de juin à Saint-Louis du Sénégal. L’événement alliant spectacle musical et tourisme est un moment de découverte. A côté des musiques nègres partagées entre l’Espagne et le Sénégal, des lieux de mémoires sont visités, sur un circuit touristique entre la vieille ville, d’où la réhabilitation d’une ancienne maison d’esclave et des endroits connus tels que l’île de Gorée, le monument de la Renaissance africaine. Il y a en outre des endroits et activités d’échanges et découvertes à Saint-Louis. Le festival se tient cette année entre Dakar et Saint-Louis.
Les artistes urbains, Sir Jamal et Omg ainsi qu’une formation espagnole sont à l’affiche du concert de la capitale. A Saint-Louis, des artistes et groupes de la vieille ville sont programmés pour performer à Saint-Louis. A côté des spectacles, le festival est aussi une plateforme de formation des jeunes aux métiers des industries créatives. Il contribue également à la professionnalisation des jeunes. L’initiateur du festival a dévoilé, dans la foulée, son ambition d'installer une école, à Saint-
Louis, pour poursuivre la formation des jeunes de sa ville natale. Le thème retenu pour la conférence de cette année, «Back To Saint-Louis», est, ditil, une invite aux ressortissants de l’ancienne capitale, d’ici et de la diaspora, au retour pour rebâtir leur ville. Le festival promeut la musique live. La plateforme a accueilli lors des précédentes éditions des artistes tels que Sahad Sarr et son groupe. L’année dernière, c’est le mythique Daara J Family qui avait rehaussé le festival marquant la maturité de «Back To The Roots».
Le déclic de l’événement, rappelle l’entrepreneur culturel, c’est lorsqu’il a débarqué en Espagne et expérimenté les arrivées de cohortes de migrants et vu le quotidien des vendeurs à la sauvette. C’est à ce moment qu’il s’est dit qu’il faut initier un projet qui invite au retour à la source pour construire la terre mère. Le retour qui se fait à travers la culture est aussi une expérience pour les natifs diasporiques de faire le retour à la source pour découvrir les origines. Ce qui fait du festival «Back to the roots», une plateforme de rencontre, d’artistes, d’entrepreneurs, de producteurs. Ce festival «philosophique» a un impact en fin de compte par les offres de formation.
LE SAHEL, RÉGION LA PLUS TOUCHÉE PAR LE TERRORISME DANS LE MONDE
Selon l’Indice mondial du terrorisme 2025, cinq des dix pays les plus frappés par le terrorisme en 2024 se trouvent au Sahel. La région concentre à elle seule 19 % des attaques recensées dans le monde, avec un bilan particulièrement lourd au Burkina.
Cinq des dix pays les plus impactés par le terrorisme se trouvent au Sahel, région représentant également 19% de toutes les attaques terroristes dans le monde au cours de l’année 2024, apprend-on de l’indice mondial du terrorisme 2025 publié par l’Institut pour l’économie et la paix basé à Sydney, en Australie.
Le Sahel constitue une zone hautement affectée par le terrorisme mondial, avec un taux de criminalité lié au phénomène s’élevant à 51% en 2024 contre 48% en 2023, ajoute ce document.
Il signale que le Burkina Faso reste le pays le plus affecté par ce phénomène dans le monde, 1532 décès en 2024 revendiqués par des groupes djihadistes comme le Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin plus connu sous l’acronyme du JNIM.
Ce total représente un cinquième des morts imputés aux attaques terroristes mondialement enregistrées, lit-on dans le rapport.
Le Burkina est suivi au classement par ses partenaires de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), en l’occurrence le Niger (3ème mondial) et le Mali (4ème mondial), deux pays totalisant respectivement 930 et 604 morts liés au terrorisme.
A titre de comparaison, le Pakistan et la Syrie occupent les deuxième et cinquième places de ce classement.
Dans la région ouest africaine, d’autres pays comme le Nigéria sont tout aussi concernés par ce phénomène, notamment avec les incursions répétées du groupe islamiste Boko Haram qui opère dans le nord du pays, renseigne le document.
Le rapport constate, cependant, un déclin de 3% du chiffre global des morts liés aux assauts terroristes dans le monde, grâce à une chute de 85 % du phénomène au Myanmar.
Le nombre de pays ayant été touchés par le terrorisme est passé de cinquante-huit à soixante-six en 2024.
RÉVOLUTION NUMÉRIQUE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LE SÉNÉGAL FRANCHIT LE CAP DE LA DÉMATÉRIALISATION
Le changement est spectaculaire : là où s’entassaient auparavant des montagnes de documents papier, les 165 députés de l’hémicycle accèdent désormais à l’intégralité des textes budgétaires via des plateformes numériques sécurisées.
L’Assemblée nationale du Sénégal écrit une nouvelle page de son histoire en adoptant massivement le numérique pour l’examen de la Loi de Finances Rectificative 2025. Une transformation qui marque l’entrée définitive du parlement sénégalais dans l’ère digitale.
Le changement est spectaculaire : là où s’entassaient auparavant des montagnes de documents papier, les 165 députés de l’hémicycle accèdent désormais à l’intégralité des textes budgétaires via des plateformes numériques sécurisées. En seulement six mois, cette initiative portée par le Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a permis d’économiser près de 1,3 tonne de papier.
Cette transformation s’inscrit dans une triple démarche : efficacité parlementaire, modernité institutionnelle et respect de l’environnement.
Concrètement, chaque parlementaire dispose désormais d’outils numériques performants lui permettant de consulter, rechercher et annoter les documents budgétaires. La fonction de recherche par mot-clé représente un gain de temps considérable lors de l’analyse des textes volumineux. Cette modernisation technique s’accompagne d’une attention particulière à l’inclusivité, les députés non francophones bénéficiant de l’assistance de collaborateurs parlementaires dédiés, garantissant ainsi une participation équitable aux débats budgétaires.
Cette digitalisation place l’Assemblée nationale sénégalaise au niveau des standards des grandes démocraties mondiales. Au-delà de l’aspect technique, cette transformation préfigure une institution parlementaire plus connectée, plus productive et résolument tournée vers l’avenir. L’initiative sénégalaise s’inscrit dans une tendance continentale, plusieurs parlements africains ayant récemment entrepris des démarches similaires de modernisation numérique.
Cette révolution silencieuse de l’hémicycle dakarois pourrait bien servir de modèle à d’autres institutions de la sous-région, démontrant qu’innovation technologique et fonctionnement démocratique peuvent parfaitement s’articuler au service de l’efficacité parlementaire.
L’ENTRÉE EN SIXIÈME, LE VERROU QU'IL FAUT GARDER
La réforme éducative divise les experts. Alors que le gouvernement envisage de supprimer l'examen d'entrée en sixième, Dr Abdoulaye Diouf plaide pour son maintien, estimant que cette sélection garantit la qualité de l'enseignement moyen
Des voix discordantes commencent à se faire entendre, concernant la réforme envisagée, allant dans le sens de la suppression de l'entrée en sixième. Pour Dr Abdoulaye Diouf enseignant- Chercheur, titulaire d'un master 2 en Recherche et Changement éducatif, supprimer cet examen équivaut à faire sauter le verrou indispensable pour la sélection des apprenants aptes à suivre des études moyennes au collège.
«Le Rubicon est une rivière qu’on ne franchit jamais deux fois, c’est pourquoi, j’attire l’attention des décideurs, Rédacteurs et Concepteurs de curriculums et de syllabus, à faire marche-arrière concernant la suppression de l’examen d’Entrée en 6e, un verrou indispensable pour la sélection des apprenants qui ont fait montre de leur aptitude à suivre des études moyennes au Collège».
C’est l’avis de Dr Abdoulaye Diouf, Enseignant chercheur, titulaire d’un Master 2 en recherche et changement éducatif, s’exprimant sur le projet de suppression de l’entrée en sixième dans le système éducatif. Pour lui, l’heure ne doit pas être à la suppression de l’entrée en sixième, au contraire, il faut le maintenir et axer l’attention sur une formation de qualité à l’élémentaire, pour espérer avoir de bons produits au collège comme au secondaire. «Réformer c’est bon, si cela donne de la valeur ajoutée ou de la plus-value», a-til ajouté.
Poursuivant sa radioscopie de la situation de cet examen qui ouvre aux élèves de l’élémentaire les portes de l’enseignement moyen, il souligne que l’école sénégalaise a subi d’importants dégâts et sacrifices, par le biais de politiques rétrogrades, et d’un pilotage à vue, avec l’arrivée des «ailes de dinde», des vacataires, des volontaires et pire, du fameux quota sécuritaire. Il note que «cette école, naguère crédible et motivante, permettait déjà à des titulaires du Certificat d’études Primaires et élémentaires (CEPE) de devenir des instituteurs très bien formés, avec un niveau de culture générale qui dépasse celui des actuels diplômés de Master 2». Ne serait-ce que pour cette raison, il est d’avis qu’il urge de revoir la copie, en laissant dans le système l’examen d’entrée en sixième, qui a d’ailleurs déjà subi plusieurs mues, passant du statut d’examen au statut de concours.
A l’en croire, la mise en application d’une telle réforme pourrait avoir des répercussions terribles sur le niveau des apprenants, qui sont déjà devenus moins performants et moins autonomes dans leur processus d’apprentissage à l’école. Suffisant pour qu’il martèle que pour une école de qualité, l’heure est à la consolidation et à la fortification de l’examen d’entrée en 6ème d’une part, et d’autre part, de faire revenir la première partie du Baccalauréat au secondaire afin que les produits formés soient aptes à évoluer dans notre système éducatif. «Après plus d’un quart de siècle passé du Moyen au Supérieur en passant par le secondaire, j’ai vu la grande difficulté qu’éprouvent les élèves et étudiants pour fournir un travail intellectuel d’un certain calibre et ce, compte non tenu des nouvelles inventions technologiques qui sont à leur portée au moment où nous faisions à l’époque le tour des différentes bibliothèques, pour avoir un livre à lire, un dictionnaire pour traduire un mot ou une expression. Aujourd’hui, il suffit d’un clic, pour avoir tout à portée de main, il suffit de passer par Google traducteur pour traduire l’exercice ou la leçon qu’on veut», a-t-il argumenté.
D’après lui, l’opinion est plus favorable au maintien de cet examen qu’à sa suppression, d’après les échos qui viennent de beaucoup de pédagogues. «Non, il ne faut pas franchir le Rubicon, car nous avons l’un des systèmes éducatifs les plus performants de l’Afrique Occidentale Française. En revanche, si on n’y prend garde en opérant certaines réformettes, nous serons relégués aux musées des archaïsmes et par conséquent, notre système éducatif prononcera son oraison funèbre et j’avoue que ce serait la pire des choses au moment où notre système a déjà pris un bon envol. Donc, maintenons le statu quo», a-t-il par ailleurs expliqué. Il précise qu’une équipe qui gagne, on ne la change pas, mais aussi un examen comme l’entrée en 6e, on ne saurait le supprimer à l’aune de sa sélectivité, qui est gage d’une vitalité réelle de notre système éducatif. «Halte ! Comme, le Rubicon ne se franchit qu’une seule fois, maintenons une bonne fois pour toutes l’Entrée en sixième et faisons revenir en plus l’examen de la Première partie du Bac pour avoir une école de qualité et des apprenants capables de se mouvoir dans n’importe quel système, fût-il européen ou américano-canadien», a-t-il conclu.
TAXAWU À L'ARRÊT
La rupture entre l'ancien maire de Dakar et son ex-dauphin stoppe les activités du parti et divise profondément les militants, au grand bénéfice du pouvoir en place
Qui aurait imaginé que Khalifa Sall et Barthélémy Dias se seraient séparés si tôt ? Mais il faut se rendre à l'évidence: rien n’est impossible en politique. Aujourd’hui que la rupture est actée, l’appareil de Taxawu Sénégal est carrément enrhumé, les activités de l’entité politique bloquées.
Taxawu Sénégal est stoppé dans son élan! L’entité politique vit douloureusement les conséquences de la rupture entre le leader Khalifa Sall et son ex dauphin Barthélémy Dias. Tout au moins, le divorce entre les deux hommes a enrayé la machine de remobilisation du mouvement fondé en 2014. Au lendemain des défaites aux élections présidentielle et législatives de 2024, les leaders de Taxawu Sénégal, loin d’abdiquer, s’étaient résolus à remettre le train sur les rails. Ainsi, il a été lancé une grande opération d’animation et de remobilisation de leur appareil à la base. Pour ce faire, des comités ad hoc, composés de 15 membres chacun, avaient été créés dans les différentes communes afin que ces derniers s’activent dans les quartiers pour continuer de susciter l’espoir et préparer les troupes aux prochaines échéances.
Tout était mis sur pied pour que l'animation et la remobilisation soient réussies
Il a fallu que Barth acte son départ du mouvement pour bloquer le processus. Naturellement, le travail dans ces différents comités n’a pas évolué parce que tout simplement, pro-Barth et pro-Khalifa ne pouvaient plus continuer de collaborer dans ces comités. A en croire d’ailleurs un membre de Taxawu Sénégal joint par L’AS, ces comités n’ont plus leur raison d’être vu que les pro-Barth qui y étaient nombreux ont quitté le bateau. Selon toujours nos informations, il y a de nombreux cadres au sein de Taxawu Sénégal qui n’ont pas encore décidé de quel bord ils vont se situer. Ils cogitent entre rester avec Khalifa et son Taxawu Sénégal ou rejoindre Barth dans son projet «Sénégal BiÑu Bokk». Barth, qui prônait l’alternance générationnelle au sein de Taxawu Sénégal, a réussi en tout cas à embarquer de nombreux jeunes avec lui. Il a également le soutien des femmes de Taxawu Sénégal qui l’ont massivement rejoint. Aujourd’hui, le boulevard lui est ouvert. On se demande cependant s’il a l’étoffe nécessaire pour porter l’opposition radicale. Quant à Khalifa Sall, il perd un lieutenant téméraire qui comblait certains de ses manquements: docilité et manque de réactivité, défaut de hargne et d’occupation du terrain lors des luttes politiques.
Quoi qu’il en soit, Pastef est le grand gagnant de cette brouille. Parce qu’il aura désormais affaire à un Taxawu Sénégal moins fort et par conséquent moins dangereux politiquement. D’un autre côté, il aura un Barthélémy Dias plus concentré à construire un appareil solide et à préparer stratégiquement les prochaines échéances électorales qu’à engager toutes ses forces dans des luttes politiques sans lendemain.
Les imams et notables de Matam et la libération de Farba Ngom
Le maintien de Farba Ngom en prison inquiète au plus haut point les imams et notables de la région de Matam. A l’issue d’une journée de prières dédiée à la paix, à la justice et à la concorde nationale, ils ont fait une déclaration pour alerter l’opinion nationale et internationale sur l’état de santé préoccupant du député-maire des Agnam. Selon eux, la justice elle-même et ses experts médicaux ont indiqué que son état de santé est incompatible avec la détention. Au regard de ces éléments médicaux, les imams et notables de la région de Matam invitent les autorités compétentes à faire preuve d’humanité et de sagesse en accordant une liberté provisoire à Farba Ngom, dans l’intérêt de sa santé fragilisée davantage par son incarcération depuis des mois. Ils ont également précisé que ce plaidoyer n’est guidé ni par une posture partisane, ni par une quelconque revendication politique, mais par un appel au respect de la dignité humaine, de la justice équitable, et de l’équilibre national. Ils lancent ainsi cet appel dans un esprit d’apaisement, de responsabilité citoyenne et de foi en l’avenir du Sénégal. Les imams et notables de la région de Matam rappellent que l’absence de Farba Ngom a été durement ressentie cette année, particulièrement durant les périodes sensibles du Ramadan et de la fête de la Tabaski. Pour la première fois depuis douze ans, regrettent-ils, les communautés de Matam ont vécu un Ramadan particulièrement éprouvant sur le plan économique et spirituel, marquant la fin d’un accompagnement social devenu au fil des années un pilier de la solidarité locale.
Arrestation de faux douaniers
Quatre individus fortement soupçonnés d’être les auteurs du braquage survenu à Foundiougne ont été arrêtés par la brigade territoriale de la Zone franche industrielle. Selon une note, cette opération, conduite dans le strict respect des orientations du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, s’inscrit dans la dynamique continue de lutte contre toutes les formes de criminalité. D’après le texte, l’enquête avait été relancée après la découverte du véhicule utilisé lors du braquage. Les investigations minutieuses menées par les enquêteurs, ajoute la source, ont permis de mettre en place un dispositif opérationnel efficace, ayant conduit au démantèlement du groupe. Poursuivis pour association de malfaiteurs et usurpation de fonctions, les mis en cause se faisaient passer pour des agents des douanes, portant des uniformes et des badges officiels pour mener de faux contrôles dans les commerces et sur la voie publique, dans le but de commettre leurs méfaits. La perquisition menée à leur domicile, renseigne la note, a permis la saisie de plusieurs effets appartenant à l’administration des douanes, des armes blanches, des tasers, ainsi qu’un important stock de cigarettes de marque Marlboro et Oris.
Un individu arrêté avec 30 pilules d’ecstasy
Un individu a été arrêté par la Brigade régionale des stupéfiants de Dakar à Ouest Foire, en possession de 30 pilules d’ecstasy. Selon une note, cette arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement fiable faisant état de l’existence d’un réseau actif de trafic d’ecstasy opérant entre les quartiers de Yoff et Ouest Foire, avec le suspect comme principal relais. Le mis en cause, informe la source, a été placé en garde à vue pour détention et trafic de produits psychotropes (ecstasy). L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices et de remonter la filière d’approvisionnement.
84 migrants interceptés
La Marine nationale a intercepté, au large des eaux de Marlothie (dans les îles du Saloum), 84 migrants qui tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime. Les faits se sont déroulés ce jeudi 19 juin 2025, aux environs de 17 heures. Selon une note, ces derniers ont été remis à la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT). D’après la source, les personnes interceptées, toutes retrouvées saines et sauves, se répartissent comme suit : 28 Sénégalais, 17 Gambiens, 14 Maliens, 13 Somaliens, 11 Guinéens et 1 Nigériane. Parmi eux figuraient 17 femmes et 3 filles mineures. Les déclarations recueillies lors des premiers interrogatoires, indique le texte, montrent que le groupe aurait quitté Banjul (Gambie) dans la nuit du 16 juin 2025, aux alentours de minuit, avec pour destination l’Espagne. Selon la note, le principal organisateur du voyage clandestin serait un individu de nationalité étrangère et le coût du passage aurait varié entre 350 000 FCFA et 600 000 FCFA par migrant.
Vol de 59 millions de francs à Touba
Un individu activement recherché dans le cadre d’une affaire de vol spectaculaire commis avec violence à Touba en 2024, portant sur un montant de cinquante-neuf (59) millions de francs CFA, a été arrêté par la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar. Selon la police, le mis en cause faisait l’objet d’intenses recherches par les enquêteurs de la Sûreté urbaine et il est membre présumé d’une bande criminelle dont quatre complices avaient déjà été déférés le 22 avril 2024. Les éléments de cette bande sont accusés d’association de malfaiteurs, de vols multiples en réunion commis avec violence, d’usage de moyens roulants et d’armes blanches, d’utilisation d’un liquide toxique et complicité de ces chefs d’infraction.
Julius Maada Bio désigné président de la Cedeao
Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a été désigné hier nouveau président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. Il succède au Nigérian Ahmed Bola Tinubu, à l’issue de son mandat. Cette nomination a été actée lors du 67e sommet de l’organisation régionale, tenu à Abuja, au Nigeria. Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye qui a pris part à cette rencontre a réaffirmé l’engagement du Sénégal pour une CEDEAO unie, réformée et tournée vers ses peuples. Adressant ses félicitations au Président Julius Maada Bio pour sa désignation à la tête de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, il a invité tout le monde à poursuivre l’œuvre des pères fondateurs de ce magnifique outil d’intégration qui vient de boucler 50 années d’existence.
Une bande de trafiquants de faux documents tombe
Trois individus ont été arrêtés par la Sûreté urbaine du Commissariat central de Dakar pour faux et usage de faux portant sur des documents administratifs, faux en écriture publique et complicité de ces chefs. Selon une note, ces arrestations font suite à une saisine de la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF), consécutive à la découverte de faux extraits de naissance utilisés pour l’établissement de cartes nationales d’identité au profit de ressortissants étrangers. À la suite de convocations, ajoute la source, ces derniers ont reconnu les faits et déclaré avoir obtenu lesdits documents contre la somme de 75 000 FCFA. D’après le texte, la poursuite de l’enquête a permis l’interpellation du principal instigateur du réseau, domicilié à Niangue. Une perquisition à son domicile, informe la note, a permis la saisie d’un impressionnant lot de faux documents administratifs, dont 34 certificats de domicile vierges, 1 certificat de bonne vie et mœurs, 1 copie de permis de conduire, 3 copies de passeports sénégalais, 17 extraits de naissance vierges, 24 copies de cartes nationales d’identité, 7 extraits de naissance remplis avec de faux cachets, 7 copies littérales vierges portant cachets et signatures, 2 copies littérales remplies, ainsi que 9 cartes d’identité scolaires vierges avec cachets et signatures. Pour le moment, les trois mis en cause ont été placés en garde à vue, et l’enquête se poursuit en vue de démanteler l’ensemble du réseau et de traduire en justice tous les complices.
Un arbitre blessé lors du match Uso contre Jaraaf
Encore des scènes de violences dans les stades. Samedi dernier à l’occasion de la rencontre entre l’Union Sportive de Ouakam (Uso) et le Jaraaf, comptant pour la 28e journée, des actes barbares ont été enregistrés à l’issue de cette rencontre soldée par un score de parité (1-1). Pourtant, durant les 90 minutes, sur le rectangle vert, si les joueurs ont fait parfois preuve de sportivité, les tribunes étaient chauffées à blanc. Les nerfs étaient tendus à la fin de la partie, alors que les deux équipes ont partagé le point du nul. Un arbitre a été blessé après avoir reçu une pierre sur la jambe gauche. Il a dû être évacué par les agents de sécurité. Des jets de pierres, de bouteilles d’eau et de chaises cassées ont envahi les gradins et la pelouse. Malgré un dispositif sécuritaire, les forces de l’ordre ont dû intervenir en lançant du gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Arrestation d’un présumé dealer
Un dealer du nom de B. Ndoye âgé de 50 ans, habitant Unité 18, est tombé dans les filets de la police des Parcelles assainies. Selon nos sources, le susnommé recherché depuis plusieurs mois réussissait chaque fois à s'échapper à l'arrivée des limiers. Mais les hommes du Commissaire Abdou Sarr l'ont surpris dans son lieu de repos avec 87 cornets de chanvre indien avant de le conduire au poste de police pour ensuite le déférer au parquet. Un maçon interpellé avec de la drogue Adepte de l'herbe qui tue, S. Danfakha ne peut s’en passer. Et pour prendre sa dose, Danfakha se rend souvent à l’Unité 18 de la même localité pour se ravitailler. Il est tombé sur une patrouille des limiers de la Police des Parcelles assainies qui ont trouvé par devers lui du chanvre indien. Ce qui va motiver son interpellation et son défèrement au parquet pour détention aux fins d'usage de chanvre indien.
Foncier à Keur Massar Nord
La guerre est ouverte entre le maire de Keur Massar Nord, Adama Sarr et certains de ses administrés regroupés autour de l'association pour la défense des intérêts de Keur Massar. Ils accusent le maire de détournement d'objectifs sur le lotissement n° 8 destiné à des équipements collectifs pour des parcelles à usage d'habitation. Une situation vivement décriée par les responsables de l'association qui annoncent une plainte contre Adama Sarr. Ce dernier joint au téléphone a battu en brèches les accusations portées contre lui en parlant de chantage. Selon Adama Sarr, les membres de cette association cherchent à tout prix à discréditer le Conseil municipal pour des raisons personnelles. Il précise qu'il n'y a pas annulation de ces équipements collectifs. A l’en croire, ils sont déplacés du fait de l'installation de fibres optiques de la Sonatel sur les emplacements initiaux. «Ces gens sont venus même dans mon bureau et on s'est expliqués mais ils font du chantage», se désole M. Sarr.
Meurtre à Sahm notaire
Un autre individu présumé impliqué sur le meurtre de I. Mbaye à Sahm notaire est tombé. Après l'arrestation du présumé meurtrier M. Fall, un de ses acolytes du nom de D. Mbengue a été interpellé par les limiers de Guédiawaye pour non-dénonciation de meurtre et non-assistance à une personne en danger. Nos sources nous renseignent également qu'un autre élément de la bande du présumé meurtrier à savoir « Cartouche » en fuite est activement recherché par les limiers.
Règlement intérieur de l’Assemblée
Les députés de la commission des lois sont convoqués mercredi prochain pour se pencher sur la proposition de loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, le président du groupe parlementaire Pastef informe que l'Assemblée nationale est en train d’atteindre son objectif zéro papier grâce à la transformation numérique.Acet effet, Ayib Daffé renseigne que la version électronique de la proposition de loi portant Règlement intérieur de l'Assemblée nationale a été envoyée à tous les députés qui disposent désormais de tablettes et d'adresses mail professionnelles. La loi de finances rectificative (LFR) 2025 et le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel(DPBEP) seront également transmis en format numérique, dit-il.