Ama Baldé, son frère et son neveu recherchés par la police
Le lutteur Ama Baldé ainsi que son frère Pathé Baldé et son neveu Julo sont actuellement recherchés par la Police de Pikine. Ce, pour avoir refusé de déférer à la convocation des limiers de Pikine. Ces derniers qui se sont rendus chez eux pour remettre une convocation au neveu d'Ama Baldé du nom de Julien, cité dans une affaire d'agression, de vol de moto et de bijoux suite à une plainte d'une dame, ont été attaqués.
Car les limiers ont trouvé, selon nos sources, au moment de la remise de la convocation, Julo en train de griller tranquillement un joint de chanvre indien. Sur ce, Ama et Pathé se sont mêlés dans la danse pour opposer une résistance aux forces de l'ordre. Ce qui a occasionné une blessure à un flic.
Julo et Pathé ont réussi à prendre la fuite. Tandis qu'Ama convoqué est introuvable. Nos sources nous renseignent même que leur grand frère Jules Baldé s'est présenté hier, au Commissariat de Police de Pikine où sont convoqués ses frères pour présenter ses excuses suite à l'incident. Et pour le moment, Ama, Pathé et Julo sont activement recherchés par les limiers de Pikine suite à l'enquête ouverte sur cet incident.
Vol et recel de motos à Pikine
Quatre individus ont été arrêtés par le commissariat d'arrondissement de Pikine jeudi dernier, pour association de malfaiteurs, vol et recel de motos. Selon des sources policières, ces interpellations sont consécutives à une plainte reçue par le service du Commissariat de Pikine et formulée par la victime. D'après elles, la victime a déclaré qu'un jour, sa moto était tombée en panne à hauteur du rond-Point Dominique. Ainsi, un individu parmi les personnes interpellées, s'est présenté à lui, comme un mécanicien, en lui proposant ses services afin de réparer la moto. C'est ainsi qu'il lui a fait croire qu'il y avait une pièce défectueuse et lui a demandé d'aller dans une quincaillerie pour acheter un fil d'attache. À son retour, ajoutent les mêmes sources, ce dernier avait disparu avec sa moto et il a immédiatement déposé une plainte.
Dans la soirée du jeudi 22 mai 2025 vers 03h du matin, la victime qui était de passage à Thiaroye, a aperçu le mis en cause à proximité du commissariat de Thiaroye. Il a profité de cette occasion pour aviser les éléments dudit service qui l'ont aussitôt interpellé et mis à la disposition du Commissariat de Pikine. Poursuivant l'enquête et avec l'appui du commissariat de Thiaroye, trois individus à qui il vendait les motos après forfait ont également été interpellés.
Mansour Faye fait un accident
Un violent accident de la circulation s'est produit dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1 heure du matin, sur la route Louga-Saint-Louis, à hauteur du village de Maka Bra Guèye. Un véhicule 4x4 avec à son bord le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, en provenance de Dakar et à destination de Saint-Louis, est entré en collision avec un autre roulant en sens inverse. Le bilan fait état de huit blessés, dont deux graves et six légers. Toutes les victimes ont été évacuées par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Mansour Faye est sorti indemne, bien que son véhicule soit endommagé. Le maire se rendait à Saint-Louis pour assister à un gamou. Un mauvais présage pour le maire de Saint Louis qui fera face au juge Abdoulaye Bâ, président de la commission d'instruction aujourd'hui.
Descente aux enfers
Décidément le monde est ingrat et le monde politique l'est d'avantage. Ce n'est pas Ablaye Sow qui dira le contraire. L'ancien ministre tout puissant l'a exprimé avec beaucoup d'amertume lors de l'AG de la FSF. « Il y'a un an et demi, j'étais tout puissant ministre de l'Urbanisme et du Logement.. », a-t-il martelé non sans faire remarquer que depuis que le pouvoir est tombé entre les mains de Pastef, son téléphone ne sonne plus comme à son habitude. Comme pour dire que beaucoup l'ont lâché. Dire que beaucoup de ses amis du PDS en particulier se plaignaient pourtant de son injoignabilité. C'est ce qu'on appelle le Karma. Ainsi va la vie ......
Encore Sarré....
En réponse à la manifestation organisée vendredi par le collectif « Rappel à l'ordre », le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, a annoncé que le groupe parlementaire du Pastef a entamé des discussions avec le collectif « And Samm Jikko yi ». « Le collectif a été reçu par les députés du Pastef. Ils ont discuté de la proposition de loi. Ce qui reste maintenant, c'est d'écrire le texte et que l'Assemblée nationale le vote », a-t-il déclaré dans l'émission « Nay Leer » sur la RTS ce samedi, précisant que « la majorité des Sénégalais ne cautionne pas l'homosexualité. Que ça soit vous ou moi, personne ne la cautionne ».
Seulement le porte-parole du gouvernement viole le principe de la séparation de l'exécutif et du législatif. Autrement dit puisqu'il s'agit d'une proposition, le Gouvernement n'avait pas à annoncer la primeur... Mais bon...
La vidéo choquante de Kouthia
Une vidéo montrant l'humoriste Samba Sine alias Kouthia alité a suscité une vague d'indignation sur la toile. Les internautes qui sont choqués par la vidéo dénoncent cette fâcheuse habitude des sénégalais d'exposer des personnes malades sur les réseaux. Ils appellent à la préservation de la dignité de Kouthia et au-delà, de toutes les personnes alitées. Parmi ceux-ci DJ Prince. Il a dénoncé l'attitude de Diouma Dieng Diakhaté et sa manière ostentatoire qui peut atteindre la dignité de Kouthia, littéralement atteint par la maladie.
Usage de chanvre indien
Laveur de voiture, Ch. T. Sow fait aussi usage de chanvre indien. Le bonhomme est tombé sur une patrouille de la police des Parcelles assainies. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien. Sow déclare s'être procuré de la drogue à Sébikotane auprès d'un inconnu. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déferrement au parquet pour détention aux fins d'usage de chanvre indien.
Flagrant délit de vol
Pour deux sachets de biscuits de 100 francs piqués dans un magasin Auchan à la Patte d'oie, S. Wellé s'ouvre les portes de la prison. Il avait dissimulé les paquets de biscuits sous ses habits, tout en ignorant qu'il était surveillé par un vigile. Il est conduit à la police des Parcelles assainies où il a reconnu les faits qui lui sont reprochés avant de présenter ses excuses. Il est placé en garde à vue et sera déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Diomaye en Guinée-Bissau
Le président Bassirou Diomaye Faye est attendu aujourd'hui en Guinée Bissau pour une visite d'État de deux jours, sur invitation de son homologue Umaro Sissoco Embaló. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération et de bon voisinage entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Le programme de la visite prévoit, entre autres, des entretiens entre les deux Chefs d'État, ainsi que des rencontres entre les délégations officielles des deux pays.
Le bloc FDR pro-dialogue
Les partis membres du Front pour la défense de la Démocratie et de la République (FDR), partisans du dialogue, ont décidé de faire bloc. Ainsi dans un souci d'ouverture et d'inclusion, ils invitent tous les partis politiques de l'opposition à une réunion de concertation et d'harmonisation en vue d'une participation fructueuse et productive de toute l'opposition au Dialogue national du 28 mai 2025. Cette concertation se tiendra aujourd'hui à partir de 9 heures. Oumar Sarr assure la coordination.
Erratum
Dans l'édition du week-end, « L'As », relatant la manifestation organisée par le collectif « Rappel à l'ordre » pour la criminalisation de l'homosexualité au Sénégal, a illustré l'article à sa « Une » par une photo d'archive sans le mentionner. Des lecteurs ont attiré l'attention de la Rédaction. « L'As » présente toutes ses excuses à ses lecteurs.
Sonko-Amadou Ba
Une scène inédite s'est déroulée à l'occasion de la cérémonie de présentation du livre « 50 ans d'architecture de Pierre Atepa Goudiaby » : la rencontre entre l'actuel PM Ousmane Sonko et l'opposant Amadou Ba. Devant les caméras et les téléphones portables qui ont immortalisé l'événement, les deux hommes se sont donné la main et ont échangé quelques mots, sourire aux lèvres. « Ça, c'est mon ex-frère », a dit Ousmane Sonko, tout en riant lorsqu'il a donné la main à Amadou Ba. Ce dernier lui a dit : « tu as pris du poids hein ! ». Des retrouvailles qui semblent montrer que le rapport de la cour des comptes sera rangé aux oubliettes.
Le Pastef porte plainte contre Babacar Gaye et Babacar Dione
Le Pastef a décidé de porter plainte contre l'ancien député Babacar Gaye et le journaliste Babacar Dione. C'est le président du groupe parlementaire Pastef-Les Patriotes, Ayib Daffé, qui l'a annoncé sur le réseau social X. Babacar Gaye et Babacar Dione sont accusés par la formation politique dirigée par Ousmane Sonko de « diffusion de fausses nouvelles et diffamation contre deux personnalités publiques ». Selon M. Daffé, les deux mis en cause « ont accusé publiquement Pastef, en des termes non équivoques, d'avoir commis des assassinats durant la révolution citoyenne ». Ce serait grave si les politiques veulent se servir de la justice. Quid des accusations de Sonko contre Macky Sall ou même des accusations contre l'ancien régime.
Des enseignants meurent dans un accident
Un accident sur l'autoroute à péage Ila Touba, axe Bambey-Diourbel, a fait deux morts. Il s'agit de Moustapha Dieng, Directeur de l'école Massourang Sourang de Diourbel et son adjointe Anne Siga Diouf. Selon un communiqué de la Direction de la Formation et de la Communication du ministère de l'Éducation nationale, le tragique accident de la circulation est survenu ce dimanche à 01h du matin. Selon le document, il y a, parmi les personnes grièvement blessées, deux enseignants que sont Mbaye Faye, chargé des carrières à l'Inspection de l'Éducation et de la Formation (IEF) de Diourbel et Mbissane Diouf, Directeur de l'école Ély Manel Fall. Les blessés, ajoute le texte, ont été pris en charge par les services d'urgence de l'hôpital régional de Diourbel. Le communiqué signale aussi qu'un dispositif d'assistance composé des autorités académiques et des autorités administratives est mobilisé à leur chevet.
Aïssata Tall Sall boycotte le dialogue
Le parti « Osez l'Avenir » boycotte le dialogue national à l'instar de son allié l'Alliance pour la République (Apr). Le parti qui a reçu l'invitation a donné mandat à Aïssata Tall Sall de répondre défavorablement à l'appel du ministre de l'Intérieur pour prendre part au dialogue. C'est à la suite d'une réunion des délégués régionaux et de la diaspora de « Osez l'Avenir » que cette décision de boycott a été prise.
Aliou Dia sans surprise
Le président des « forces paysannes », Aliou Dia, va participer au dialogue national qui débute ce 28 mai. M. Dia dit avoir donné une réponse favorable à l'invitation de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, après concertation avec les structures de base de Forces paysannes. Dans un communiqué, Aliou Dia et Cie estiment avoir un mot à dire et que leur participation à ce dialogue s'inscrit dans la dynamique de continuité des missions recommandées par la base. Pour le leader des « Forces paysannes », le monde rural a sa place dans le dialogue et c'est que le chef de l'État a compris pour l'associer dans cette réflexion sur l'avenir du pays où les questions relatives à la démocratie, l'éducation, l'agriculture, la santé, la pêche, l'élevage, l'environnement feront objets de débats.
Usage de haschich
Le chauffeur M. Fall et le carreleur A. Manka, le commerçant A. Diop ainsi que deux coiffeuses sont actuellement dans les liens de la détention. Ils ont été surpris par les limiers des Parcelles assainies en train de prendre du haschisch dans un appartement de ce quartier à la cité Mixta. Les hommes du commissaire Abdou Sarr ont saisi aussi dans l'appartement une boulette et 05 grammes de haschisch qui seront consignés par la suite. Ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés excepté les deux filles qui disent être présentes au mauvais endroit au mauvais moment. Ce qui n'a pas convaincu les limiers qui leur ont délivré un ticket pour détention et usage collectif de haschisch.
AMA BALDÉ RECHERCHÉ PAR LA POLICE
Le lutteur joue désormais à cache-cache avec la police de Pikine. Recherché avec son frère Pathé et son neveu Julo, il a pris la fuite après avoir résisté aux forces de l'ordre venues remettre une convocation
Le lutteur Ama Baldé ainsi que son frère Pathé Baldé et son neveu Julo sont actuellement recherchés par la Police de Pikine. Ce, pour avoir refusé de déférer à la convocation des limiers de Pikine. Ces derniers qui se sont rendus chez eux pour remettre une convocation au neveu d'Ama Baldé du nom de Julien, cité dans une affaire d'agression, de vol de moto et de bijoux suite à une plainte d'une dame, ont été attaqués.
Car les limiers ont trouvé, selon nos sources, au moment de la remise de la convocation, Julo en train de griller tranquillement un joint de chanvre indien. Sur ce, Ama et Pathé se sont mêlés dans la danse pour opposer une résistance aux forces de l'ordre. Ce qui a occasionné une blessure à un flic.
Julo et Pathé ont réussi à prendre la fuite. Tandis qu'Ama convoqué est introuvable. Nos sources nous renseignent même que leur grand frère Jules Baldé s'est présenté hier, au Commissariat de Police de Pikine où sont convoqués ses frères pour présenter ses excuses suite à l'incident. Et pour le moment, Ama, Pathé et Julo sont activement recherchés par les limiers de Pikine suite à l'enquête ouverte sur cet incident.
TOUBA, LE BILAN DE L’EFFONDREMENT D’UN IMMEUBLE S’ALOURDIT À 11 MORTS
Les secours, mobilisés en nombre, poursuivent les opérations de sauvetage alors que le ministre de l’Urbanisme est attendu sur les lieux.
Le bilan de l’effondrement d’un immeuble en construction survenu dimanche à Darou Khoudoss, dans la commune de Touba (centre), s’est alourdi à onze morts, a indiqué le préfet de Mbacké, Khadim Hann.
Un premier bilan faisait état de quatorze victimes dont sept décès.
Le drame s’est produit à 15h23, a précisé le commandant du groupement d’incendie et de secours numéro 2, Mame Diène Ndiaye, dimanche soir, lors d’un point de presse.
Il avait indiqué que plusieurs victimes étaient coincées sous les décombres de ce bâtiment de trois niveaux.
L’intervention des secours a mobilisé 35 sapeurs-pompiers, une équipe spécialisée en sauvetage-déblaiement, ainsi que sept véhicules et engins d’intervention.
Le SAMU national a déployé deux ambulances. La mairie de Touba et l’association “Touba Ça Kanam” ont apporté un appui logistique avec du matériel lourd.
Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux Cheikhoul Khadim, Ndamatou et Matlaboul Fawzeyni de Touba.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, est attendu ce lundi sur les lieux du sinistre.
UN DON QUI SAUVE DES VIES À SÉDHIOU
Dans le cadre de son projet "Endoscopie pour tous", l'association "Sen Apport" a offert un matériel d'endoscopie au service ORL du Centre hospitalier Amadou Tidiane Ba pour éviter l'évacuation coûteuse de patients vers d'autres régions
L’Association sénégalaise pour la promotion de l’Orl «Sen Apport» a procédé à la remise d’un matériel d’endoscopie au service d’Orl du Centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. L’objectif est de permettre au service de prendre en charge des urgences qui intéressent les voies aérodigestives supérieures. Docteur Ababacar Diégane Faye, chirurgien Orl et membre de l’association «Sen Apport», après avoir apporté des détails sur l’importance de l’outil, il a insisté sur son entretien : «Dans le cadre d’un projet intitulé Endoscopie pour tous, porté par l’association «Sen Apport», nous avons effectué un don. Ce projet a pour objectif d’équiper les structures hospitalières du Sénégal. Le matériel d’endoscopie permet de prendre en charge des urgences et des pathologies Orl qui intéressent les voies aérodigestives supérieures. C’est la localisation anormale de corps étranger soit dans l’œsophage, soit dans la trachée ou les bronches, et qui peut constituer une urgence extrême vitale, surtout chez l’enfant. Ce matériel permet la prise en charge de ces pathologies. C’est onéreux, et ce coût a fait que nous avons insisté sur l’entretien de l’outil.»
La cérémonie de réception du matériel d’endoscopie a été présidée par Dr Annette Seck Ndiaye, présidente du Conseil départemental de Sédhiou, par ailleurs Pca du Centre hospitalier Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. A cette occasion, Dr Junie Ndadi, cheffe du service Orl de l’établissement hospitalier de Sédhiou, soutient que l’acquisition de ce matériel va faciliter la prise en charge des urgences. «Sur quatre années, nous avons reçu beaucoup de cas de la sorte que nous avons évacués parce que nous étions dans l’impossibilité de les extraire. Alors, le matériel permettra de ne plus évacuer les malades dans les régions voisines ou plus loin, parce que c’est tout simplement coûteux et stressant pour les familles. C’est un matériel qui est onéreux et qui est très sensible, ce sont des optiques et les optiques sont fragiles. C’est tout le service qui devra entretenir le matériel, parce qu’il y va de l’intérêt de tous.»
Le Secrétaire général de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Orl «Sen Apport», Docteur El Hadji Malick Diop, a rappelé que plusieurs patients ayant avalé des objets, surtout des enfants, ont perdu la vie en raison de l’absence de matériel d’endoscopie dans les hôpitaux du Sénégal. C’est la raison qui poussé à lancer des cotisations avec le slogan «Endoscopie pour tous». A travers des cotisations, des membres de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Orl «Sen Apport» et des partenaires de 12 structures hospitalières du Sénégal ont été dotés de matériel d’endoscopie et peuvent désormais prendre en charge les cas compliqués.
JOAL SE MOBILISE POUR SOPHIE GLADIMA
Face à l'incarcération de leur maire, les habitants dénoncent une "manipulation politique" et une "diversion" du pouvoir. "D'1 milliard, on est arrivé à 73 millions", s'insurgent-ils en réclamant sa libération
A Joal-Fadiouth, l’indignation monte. Une mobilisation spontanée a réuni, ce samedi, des habitants, responsables politiques, religieux et membres de la Société civile pour réclamer la libération de Aïssatou Sophie Gladima, ancienne ministre de l’Energie et actuelle maire de la commune. Une action collective qui témoigne du soutien massif dont elle bénéficie dans sa localité d’origine. «Toute la commune de Joal-Fadiouth, toutes sensibilités politiques confondues, est là aujourd’hui pour soutenir la maire», a déclaré Massène Sarr, membre de la Société civile.
En détention préventive, Sophie Gladima fait l’objet de poursuites liées à une affaire financière. Mais ses partisans dénoncent une manipulation politique. «D’1 milliard, on est arrivé à 73 millions. Pour quelqu’un qui a servi le Sénégal pendant tant d’années ?», s’est insurgé Omar Ba, son premier adjoint.
Les manifestants saluent le parcours exceptionnel de Mme Gladima, à la fois universitaire, ministre et figure du terroir. «Elle est devenue une référence au niveau de l’agence féminine, de la commune, du département et du Sénégal. Un élan de solidarité qui trouve racine dans les valeurs historiques de la ville. Depuis le temps des rois, Joal n’a jamais courbé l’échine. Et Joal ne courbera jamais l’échine», martèle Omar Ba.
La foule réunie scandait à plusieurs reprises : «Libérez Sophie ! Libérez Sophie!», en hommage à celle qu’ils considèrent comme une femme de courage. «Elle a osé défier les grandes multinationales du pétrole. Aujourd’hui, si nous bénéficions du gaz et du pétrole, nous devons dire merci à Aïssatou Sophie Gladima», ajoute Ba.
Les manifestants dénoncent une «chasse aux sorcières» et affirment que l’affaire Gladima est devenue «un cas d’école pour la Justice sénégalaise». Pour eux, cette incarcération est une tentative de diversion politique. «Quand on prend le pouvoir et qu’on se rend compte qu’il est difficile à gérer, on organise des faits divers pour divertir les populations», conclut Ba.
Face à ce qu’ils jugent être une injustice, les habitants de Joal appellent à la vigilance et à la résistance. «Joal-Fadiouth est prêt, et Joal-Fadiouth ne courbera jamais l’échine», lancent-ils, unis dans un même cri.
LES SERVITEURS DISENT NON AU DIALOGUE
Papa Djibril Fall pose ses conditions pour participer au dialogue national du 28 mai. Le député dénonce un contexte économique dégradé et réclame des réformes structurelles plutôt que conjoncturelles
Papa Djibril Fall ne fera pas partie de ceux qui vont participer au Dialogue national du 28 mai. Le député, par ailleurs leader du parti Les Serviteurs, en décline les raisons au cours d’un point de presse où il a dressé un tableau sombre de la situation économique du Sénégal, en mettant le curseur sur la cherté de la vie et les licenciements.
Le Dialogue national se tiendra après-demain, mercredi, sans Papa Djibril Fall. Le leader du parti Les Serviteurs a décliné l’invitation faite dans ce sens par l’autorité pour prendre part à ce Dialogue national lancé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et institué dans le calendrier républicain par son prédécesseur, le président Macky Sall, faisant qu’il soit organisé tous les 28 mai.
«On va poursuivre le dialogue avec le Peuple sénégalais en faisant ressortir les difficultés qu’il rencontre. Si on dialogue pour régler de façon conjoncturelle les problèmes, nous ne prendrons pas part à ce dialogue. Les réformes doivent être structurelles, non conjoncturelles. Il faut qu’on arrête de violer les lois et règlements et les dispositions. Il faut qu’on arrête de violer la Constitution pour satisfaire les desiderata d’un homme ou d’une femme», a déclaré PDF, lors d’un point de presse tenu samedi dernier. Dressant un tableau noir de la situation que vit le Sénégal, Papa Djibril Fall dit être interpellé par ceux qui ont des difficultés par rapport à leur travail, en parlant des licenciés, tout en réclamant leur réintégration à leurs postes sans condition. Le député pense que les véritables interlocuteurs de l’Etat sont les créateurs de richesse et d’emplois, les acteurs du secteur privé dont certains, selon lui, quittent le Sénégal pour s’installer en Côte d’Ivoire à cause de la pression fiscale qu’on exerce sur eux. Saluant toutefois l’engagement du facilitateur du dialogue, Dr Cheikh Guèye, le député regrette tout de même le manque de moyens mis à sa disposition pour mener à bien sa mission.
Il critique la visite du Pm à Azoura Fall en prison qui, selon lui, a été «une pression sur la Justice», demandant ainsi à celle-ci de «tenir bon». C’est ainsi que Papa Djibril Fall se fait l’avocat du chroniqueur Abdou Nguer en dénonçant son maintien en prison. «Le dialogue n’a de sens à être organisé si Abdou Nguer reste en prison», admet le député. Lors de son face-à-face avec la presse, Papa Djibril Fall a dressé un tableau sombre de la vie économique en soutenant que «la vie est devenue plus chère», mettant le curseur sur les difficultés rencontrées par les populations et l’espoir qui avait été placé en ce régime actuel et qui commence à s’effriter. Raison de plus pour Papa Djibril Fall de dire que le dialogue devait servir «à restaurer l’espoir».
Le «Système politique» est le thème qui sera débattu durant les travaux de ce Dialogue national auquel plusieurs partis et mouvements ont confirmé leur participation. A l’inverse, d’autres formations politiques comme La République des valeurs et l’Alliance pour la République (Apr) de l’ancien Président Macky Sall ont décidé de ne pas y prendre part.
L'APR BOYCOTTE SON PROPRE DIALOGUE
Fragilisé par les départs de ses figures emblématiques et les ordres de poursuite contre ses responsables, l'ancien parti présidentiel entre dans une zone de turbulence et fait le pari risqué de la résistance
Confronté à la perte de certains de ses leaders majeurs, l’Apr a pris le pari de boycotter le dialogue politique du 28 mai qu’il a lui-même institutionnalisé dans le calendrier républicain. L’ancien parti au pouvoir est entré dans une zone de turbulence politique et doit opérer une transition très incertaine avec certain de ses leaders historiques qui ont démissionné, alors que d’autres ont opté pour le boycott depuis les Législatives, frustrés par les investitures. Si elle n’a pas une page blanche sous les yeux, elle a dû peser et soupeser cette décision de la politique de la chaise vide. En évidence, l’ordre de priorité est d’imposer une forme de résistance alimentée par la succession des ordres de poursuite contre ses responsables politiques à l’image de Mansour Faye, attendu ce matin devant la Commission d’instruction de la Haute cour de justice dans le cadre du traitement du rapport de la Cour des comptes des fonds du Covid-19.
Certains de ses leaders ont décidé de participer au dialogue sous-couvert de leur mandat de maire, à l’image de Mamadou Mory Diaw et Abdoulaye Saydou Sow, édiles respectifs de Matam et Kaffrine. Et d’autres figures comme Harouna Dia, qui a eu un tête-à-tête avec Sonko lors de sa visite à Ouaga, Abdoulaye Daouda Diallo, en tant qu’ex-Président d’une institution, à savoir le Cese pourtant dissous par le régime.
Il faut se rendre compte aussi que les partis alliés à l’Apr dans la gestion du pouvoir pendant 12 ans comme le Ps, l’Afp, le Pit, vont participer au rendez-vous du 28 mai. Alors que le parti «Osez l’avenir», qui a réuni ses délégués régionaux et de la diaspora pour discuter de sa position sur le Dialogue national du 28 mai 2025, a, «après un débat approfondi», «décidé, à une très large majorité, de ne pas y participer». C’est une évidence non ? Présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu, Aïssata Tall Sall est la muse des députés de l’opposition, une délégataire des pouvoirs de Macky Sall à l’Assemblée nationale.
VIDEO
BRIGITTE A-T-ELLE GIFLÉ EMMANUEL ?
Les images de l'arrivée du couple Macron à l'aéroport d'Hanoï divisent. Filmée par l'agence Associated Press, la séquence montre la Première dame française portant "vivement les deux mains au visage du président" avant leur descente d'avion
(SenePlus) - Une séquence filmée dimanche soir à l'aéroport d'Hanoï a déclenché une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Les images montrent le président français Emmanuel et Brigitte Macron au moment de leur arrivée au Vietnam pour une tournée asiatique, avec un geste de la Première dame qui a fait l'objet d'interprétations contradictoires.
La vidéo, tournée par l'agence américaine Associated Press, capture un moment particulier : « à l'ouverture de la porte de l'avion du président, la silhouette d'Emmanuel Macron apparaît, encore à l'intérieur de l'appareil. À ce moment-là, les deux bras de son épouse surgissent, sans qu'on puisse la voir en entier, et elle porte vivement les deux mains au visage du président dans ce qui peut ressembler à un petit coup », rapporte Le Parisien.
Les images montrent ensuite le chef de l'État qui « semble surpris, mais se tourne rapidement pour faire un salut vers l'extérieur ». Selon le journal, « le couple présidentiel s'engage sur l'escalier, Emmanuel Macron tend son bras à son épouse comme il en a l'habitude mais elle ne le saisit pas, et se tient à la main courante de la passerelle ».
Face à la circulation rapide des images « notamment sur plusieurs comptes habituellement hostiles à Emmanuel Macron », l'Élysée a d'abord adopté une stratégie défensive. Le Parisien révèle que « l'Élysée a d'abord démenti la véracité des images, avant qu'elles ne soient authentifiées ».
Confronté à l'évidence, l'entourage présidentiel a finalement livré sa version des faits. « Un proche du président a ensuite parlé d'une banale "chamaillerie" de couple », indique le quotidien. L'explication officielle s'est précisée lundi : « C'était un moment où le président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage en chahutant », a commenté l'entourage d'Emmanuel Macron auprès des journalistes suivant la tournée.
La communication présidentielle a tenté de minimiser l'incident en parlant d'un « moment de complicité ». Selon la même source citée par Le Parisien, « il n'en suffisait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes », attribuant « les commentaires négatifs en premier lieu aux sphères prorusses ».
Cette polémique intervient au début d'une tournée diplomatique importante pour Emmanuel Macron. Le président français a entamé à Hanoï « une tournée d'environ une semaine en Asie du Sud-Est », précise Le Parisien. « Il se rendra aussi en Indonésie et à Singapour » dans le cadre de cette mission diplomatique.
L'AFRIQUE RÉCLAME SES DROITS HISTORIQUES
À Dakar, la Journée de l'Afrique a pris des allures de manifeste. Acteurs politiques, jeunes et organisations panafricaines ont réclamé samedi une justice qui "répare et élève", allant bien au-delà des simples compensations financières
À l'occasion de la Journée de l'Afrique qui commémore la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (UA), le 25 mai 1963, acteurs politiques, représentants de la jeunesse et organisations panafricaines se sont donné rendez-vous à Dakar avant-hier, samedi 25 mai 2025, pour réfléchir autour d'un thème : « Justice réparatrice pour les Africains : reconquérir la dignité et renforcer la redevabilité ». Les intervenants soutiennent mordicus qu'« il faut une justice qui répare et élève » et non uniquement une justice fondée sur la compensation financière.
Premier à prendre la parole, Désiré Assogbavi, conseiller Afrique à la Fondation Open Society, a dressé un tableau des blessures historiques infligées à l'Afrique : esclavage, colonisation, apartheid. « La justice réparatrice ne se limite pas à des compensations financières. Elle suppose la restitution des biens culturels, la reconnaissance des torts et l'établissement d'une gouvernance mondiale plus équitable », a-t-il souligné. M. Assogbavi a aussi alerté sur les défis actuels : mauvaise gouvernance, régression démocratique, flux financiers illicites et crises migratoires, autant d'obstacles qui entravent les ambitions de l'agenda 2063 de l'Union africaine.
Un autre intervenant s'est interrogé sur la situation incompréhensible de l'Afrique, dénonçant un système international injuste. Pour cause, malgré ses immenses ressources naturelles (or, cobalt, cacao, etc.), le continent reste confronté à la pauvreté, à la corruption et à des flux financiers illicites estimés à 89 milliards de dollars annuels. « Comment expliquer que 34 pays africains figurent parmi les moins avancés au monde ? », s'est-il demandé. Les crises politiques et les coups d'État récents (7 chefs d'État renversés entre 2020 et 2023) ont également été évoqués comme des symptômes de fragilité institutionnelle.
Dans une intervention, Mohamed Kamara, représentant du Conseil national de la jeunesse du Sénégal, a appelé à une justice réparatrice fondée sur la vérité historique et le dialogue politique inclusif. « Les jeunes ne doivent plus être des figurants. Nous devons être des acteurs dans la restitution de nos mémoires, la justice sociale et les politiques publiques », a-t-il martelé. Il a dénoncé les textes discriminatoires qui limitent l'accès des jeunes aux instances politiques, en particulier ceux qui empêchent les moins de 25 ans de siéger dans certaines institutions.
Une justice qui répare et élève
Pour Yassine Niasse, de l'organisation ONE – Open Society Foundations, la justice réparatrice doit être « frontale, décomplexée et intransigeante ». Elle ne peut se limiter à des excuses symboliques. Il faut restituer les richesses spoliées, réformer les règles commerciales internationales inéquitables et offrir aux Africains un vrai contrôle sur leurs ressources. « Récupérer la dignité passe aussi par la reconstruction identitaire et culturelle. Nous devons enseigner nos langues, nos sciences, et transmettre une fierté africaine consciente », a-t-elle plaidé. Cette journée, est devenue un espace de dialogue intergénérationnel, de mémoire historique et de construction d'un avenir plus équitable.
L'appel à l'action du ministre Ousseynou Ly
Dans un discours d'espoir, Ousseynou Ly, ministre-conseiller à la présidence de la République, a insisté sur l'importance de regarder en face notre propre responsabilité. « Nous ne pouvons pas exiger des réparations au monde tout en perpétuant nous-mêmes des injustices dans nos sociétés. Il faut d'abord s'assainir, se réconcilier avec notre propre histoire, avant de parler d'équité mondiale », a-t-il déclaré. Il a également rappelé l'importance de la commémoration du massacre de Thiaroye, en soulignant que « la vérité est la première étape vers la réparation ». Le ministre a encouragé la jeunesse et la société civile à transformer cette journée de commémoration en un moteur de mobilisation pour des actions concrètes. Il a réaffirmé l'engagement du Sénégal à porter haut les revendications de justice et de dignité pour tous les peuples africains.
Selon les participants, la Journée de l'Afrique 2025 s'est imposée comme un moment d'introspection collective et de projection stratégique. À travers les discours prononcés, un appel fort a été lancé : faire de la justice réparatrice un levier de transformation sociale, politique et économique pour un continent longtemps meurtri mais résolument tourné vers l'avenir. L'Afrique ne veut plus seulement se souvenir. Elle veut désormais agir, réparer et se relever avec dignité.
DIOR FALL SOW FULMINE CONTRE LES CAUTIONS
"Il n'y a pas de médiation. Il n'y a que rendre compte" : l'ancienne avocate générale, exige des condamnations fermes pour tous ceux qui ont détourné l'argent public. Elle fustige notamment le système de cautionnement milliardaire
De passage à l'émission Objection du dimanche 25 mai, Mme Dior Fall Sow a exprimé son opposition farouche contre la méthode de cautionnement que certaines personnalités impliquées dans le cadre de la reddition des comptes ont utilisé pour échapper à la prison. L'ancienne avocate générale principale auprès du Procureur du Tribunal International pour le Rwanda, « choquée » par ce procédé, appelle à condamner tous ceux qui ont détourné de l'argent public. Elle s'est également portée en faux contre le débat de plus en plus agité sur la Haute Cour de Justice, concernant son problème de double degré de juridiction.
Mme Dior Fall Sow a trouvé anormal de voir ce qui s'est passé, avec les fortunes qu'il y a eues au Sénégal et qui mettent en lumière des milliards amassés par des fonctionnaires. « Je pense que pour ce problème-là, il faut que ceux qui ont détourné l'argent rendent compte. Il n'y a pas de médiation. Il n'y a que rendre compte », fulmine-t-elle.
L'autre problème qui « me choque » dit-elle, ce sont les cautions. L'ancienne avocate dit ne pas comprendre que des gens puissent « amasser autant d'argents et venir ici déposer des sommes de 814 milliards comme cautionnement ? ».
L'ancienne parquetière est d'avis que, « quand les faits sont prouvés, que les comptes sont là, ils sont bien faits. Ils ont les faits qui sont concordants, mais il faut que les gens soient condamnés pour des faits comme ça. Parce que cet argent-là, ce n'est pas pour eux, c'est pour le pays. »
Par ailleurs, Mme Sow a rappelé à l'ordre ceux qui agitent le problème du double degré de juridiction de la Haute Cour de Justice. Un débat inopportun car, selon elle, depuis sa création en 2001, la Haute Cour de Justice a fonctionné à peu près deux fois, prenant les cas du président Mamadou Dia et de l'ancien Premier Ministre Idrissa Seck.
« Pourquoi on veut venir aujourd'hui pour dire qu'il y a un problème de double degré de juridiction. Il n'y en a pas parce qu'il y a des juridictions qui fonctionnent sans double degré de juridiction », a relevé l'ancienne avocate qui en veut pour preuve le Conseil constitutionnel, la Cour Suprême et même le cas de la Cour d'Appel qui, selon elle « quand elle condamne les avocats, il n'y a pas de double degré de juridiction ».
Par contre, déclare-t-elle, « Moi mon problème, c'est qu'il faut que les gens qui sont condamnés le soient parce que les faits sont constants. Ils sont prouvés, il n'y a aucune discussion, aucune contestation ».