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12 août 2025
Par Pape SAMB
MOI, FILS OU FILLE DE PRÉSIDENT
Fils, filles ou frères de chef d'État, même s’ils n’ont pas pu accéder au poste de leur père, ils ont néanmoins occupé, malgré eux, la scène médiatique ou judiciaire
) Il commence sa carrière politique comme député au sein du Parlement togolais pour la circonscription de Blitta, sous l'étiquette du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT). Il est ensuite nommé ministre des Travaux publics, des Mines et des Télécommunications du gouvernement de Koffi Sama le 29 juillet 2003. Sa nomination en tant que président de la République était déjà prévue, en raison du mauvais état de santé de son père. En décembre 2002, Gnassingbé Eyadema avait fait amender la Constitution du pays, avec entre autres mesures, l’abaissement de l'âge nécessaire pour être président, de 45 à 35 ans, âge qu'avait son fils à cette époque. Ceci aurait permis à Faure Gnassingbé de se présenter à l’élection présidentielle de 2003 au cas où Eyadema ne pourrait se présenter. À la suite du décès de son père, le 5 février 2005, et d'un coup d'État constitutionnel soutenu par l'armée, Faure Gnassingbé devient président après avoir été élu président de l'Assemblée nationale.
Joseph Kabila (République Démocratique du Congo)
Fils du président Laurent-Désiré Kabila, tombeur de Mobutu Sese Seko, il succède à son père après son assassinat, le 16 janvier 2001, au cours de la deuxième guerre du Congo. En 2006, il est élu au second tour de l'élection présidentielle. Il est réélu en 2011 tandis que son principal adversaire, Étienne Tshisekedi, conteste les résultats. En 2016, alors qu'il ne peut se représenter pour un troisième mandat, il ajourne sine die l'élection présidentielle qui devait avoir lieu, provoquant une crise politique. Le 25 janvier 2019, Félix Tshisekedi (fils d’Étienne Tshisekedi) lui succède durant la première alternance pacifique dans l'histoire du pays. Les conditions dans lesquelles se déroule cette alternance sont cependant très controversées en raison de forts soupçons de fraude électorale et de “deal” pesant sur l'élection présidentielle de 2018. Il est suspecté de vouloir continuer à diriger le pays dans l'ombre.
Ali Bongo Ondimba (Gabon)
Fils du président Omar Bongo, Ali Bongo Ondimba est ministre de la Défense de 1999 à 2009. Il est élu chef de l’État en 2009, puis réélu en 2016. Ces deux élections sont contestées par ses opposants. Mais, le 24 septembre 2016, Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle, présidée par sa belle-mère, Marie-Madeleine Mborantsuo, avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages. Le 24 octobre 2018, alors que sont dévoilés les résultats officiels des élections législatives de 2018, largement remportées par le parti au pouvoir, Ali Bongo est hospitalisé à Riyad, en Arabie saoudite, officiellement pour une “fatigue sévère” due à du surmenage. De nombreux journaux de la presse internationale avancent qu'il a été victime d'un accident vasculaire cérébral (Avc) ou d'un œdème cérébral. Le 7 janvier 2019, une unité de soldats mutinés, prétextant l'état de santé d'Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d'État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés. Le 15 janvier 2019, Ali Bongo assiste à l'investiture des nouveaux ministres, en fauteuil roulant. Le 25 mars, il retourne au Gabon.
Bachar el-Assad (Syrie)
Bachar el-Assad est un homme d'État syrien. Il est président de la République arabe syrienne depuis le 17 juillet 2000, date à laquelle il a succédé à son père, Hafez el-Assad. À la mort du président Hafez elAssad, le Parlement amende la Constitution pour abaisser l'âge minimum pour la candidature à la présidentielle, qui passe de 40 à 34 ans. Bachar el-Assad est promu deux jours plus tard Général en chef des forces armées syriennes par le viceprésident Khaddam, qui assure alors l'intérim à la tête du pays. Le Parlement le propose comme président de la République le 25 juin 2000. Il promet de mettre en œuvre des réformes économiques et politiques en Syrie, et est élu président de la République par un référendum qui s'est tenu le 10 juillet 2000.
Jean-Claude Duvalier (Haïti)
Jean-Claude Duvalier, dit “Baby Doc” ou “Bébé Doc”, est reconnu président de la République d'Haïti de 1971 à 1986, après la mort de son père, le Dr François Duvalier, surnommé “Papa Doc”, car il était médecin et homme politique haïtien devenu président de la République d'Haïti de 1957 à 1964, et président à vie de 1964 à sa mort en 1971. Jean-Claude Duvalier est reconnu président de Haïti de 1971 à jusqu'à son renversement en 1986. Son règne fut marqué par la corruption et l'utilisation de milices privées, les “tontons macoutes”, de triste réputation. Jean-Claude Duvalier maintient un train de vie fastueux, incluant un mariage ayant coûté, en 1980, deux millions de dollars américains, et accumule des millions de dollars en s'impliquant dans le trafic de drogue ainsi que d'organes ou de corps d'Haïtiens morts. Les relations entre Haïti et les États-Unis s'améliorent sous la présidence de Duvalier-fils, pour plus tard se détériorer sous l'Administration Jimmy Carter, puis pour seulement s'améliorer sous Ronald Reagan, notamment à cause de l'anticommunisme de la famille Duvalier. Mais en 1986, Jean-Claude Duvalier est lâché par les États-Unis, alors que le mécontentement populaire contre son régime s'accroît. Confronté à la révolte, Jean-Claude Duvalier est contraint de quitter son pays et se réfugie en France. Le 16 janvier 2011, il revient à Haïti, après 25 ans d'exil, en déclarant qu'il revient “pour aider le peuple haïtien”. Le jour suivant, il est arrêté par la police haïtienne, faisant face à de possibles accusations de détournement de fonds. Le 18 janvier, Jean-Claude Duvalier est accusé de corruption. Il lui est interdit de quitter le pays en attendant son procès à Portau-Prince. Après trois refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince, le 28 février 2013. Puis, en février 2014, la cour d'appel de Port-au-Prince a finalement décidé que Jean-Claude Duvalier pouvait être jugé pour “crimes contre l'humanité”, estimant les faits “imprescriptibles”. Mais en octobre de la même année, Jean-Claude Duvalier meurt d'une crise cardiaque sans avoir pu être jugé.
MOI, FILS OU FILLE DE PRÉSIDENT
Fils, filles ou frères de présidents de la République, même s’ils n’ont pas pu accéder au poste de leur père, ils ont néanmoins occupé, malgré eux, la scène médiatique ou judiciaire.
Karim Wade (Sénégal)
Karim Wade est le fils d’Abdoulaye Wade, ancien président de la République. Dans le cadre de son DESS, il a effectué son stage de 6 mois à Paris, à la Société de banque suisse qui lui propose dans la foulée un poste de cadre au département Fusion-Acquisition, qu'il occupe pendant un an, avant d'être recruté à Londres par la banque d'affaires UBS Warburg, une filiale de l'UBS (en 1998 la Société de banque suisse fusionne avec l'Union de banques suisses pour former l'UBS). Ses activités se situent dans le secteur des mines, dans le conseil à plusieurs gouvernements africains, mais aussi en relation avec des sociétés multinationales telles que De Beers (diamants), anglo-américain (mines) ou Texaco (pétrole).Après l’accession de son père à la magistrature suprême, il effectue de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide, en 2002, de s'installer au Sénégal pour travailler dans l'Administration de son père. Jusque-là chargé de dossiers plutôt techniques, Karim Wade franchit une étape, lorsqu'en juin 2004, il est nommé président de l'Agence Nationale de l'Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), avec pour mission de préparer et d'organiser le onzième sommet de l'OCI devant se tenir les 13 et 14 mars 2008 à Dakar. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, avant de gravir les échelons, les uns après les autres. Au plus fort de son hégémonie, le ministre d’Etat Karim Wade a eu à cumuler les ministères des Infrastructures, de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et de l’Énergie. Ce super-ministère lui a valu le surnom de “ministre du ciel et de la terre”. Candidat malheureux à l'élection municipale de Dakar en 2009, accusé par l’opposition et la clameur publique d’être le principal bénéficiaire d’un “projet de dévolution monarchique du pouvoir”, Karim Wade est revenu de son propre gré au Sénégal pour se mettre à la disposition de la justice de son pays. Jugé par une cour spéciale, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), il est incarcéré à partir de 2014 pour “enrichissement illicite et détournements de fonds” et gracié en 2016 par le président de la République, Macky Sall, tout en restant condamné à payer une amende de 138 milliards de francs CFA. Aussitôt élargi de prison, Karim Wade est conduit à l’aéroport, pour être exilé à Doha, à bord du jet privé du procureur général de Qatar. Maintenant, aussi surréaliste que cela puisse paraître, Karim Wade a eu droit à un plaidoyer de “l’avocat de la défense” Macky Sall, alors Premier ministre du président Abdoulaye Wade : “On ne peut pas refuser à Karim Wade qui est un Sénégalais comme n’importe lequel des Sénégalais, ce n’est pas par ce qu’il est de teint clair qu’il n’est pas Sénégalais. C’est Karim Meïssa Wade, il s’appelle, fils de son père. Pour quoi il n’aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal. Dans un passé très récent, le président Senghor avait son neveu dans le gouvernement, ça n’a pas choqué. Adrien Senghor était son fils, il a fait un travail, il n’y a pas eu de problème. Le président Diouf avait son propre jeune frère dans le gouvernement. Nous n’avons jamais remis en cause ce principe, ce n’est pas parce qu’on est jeune frère du président de la République ou on est fils d’un président qu’on ne peut pas travailler dans son entourage. C’est un faux problème.
Aliou Sall (Sénégal)
Frère cadet du président Macky Sall, Aliou Sall, ancien journaliste pigiste qui noircissait les colonnes du canard WAL FADJRI où il touchait tout juste 50 F CFA la ligne, d’après les révélations de feu-Sidy Lamine Niasse, et qui a eu à travailler après au Bureau économique de l’ambassade du Sénégal en Chine, sous le magistère du président Abdoulaye Wade est, aujourd’hui que son grand frère est devenu le chef de l’Etat du Sénégal, l’un des plus grands cumulards du pays à côté de Mamadou Racine Sy. Aliou Sall est le maire de Guédiawaye, président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui est l’actionnaire principal du pavillon aérien sénégalais Air Sénégal, administrateur à la Banque de Dakar (BDK), directeur général de Sahel Aviation. Ouf ! Excusez du peu. Aliou Sall, inconnu au bataillon avant que Macky Sall ne soit devenu chef de l’Etat du Sénégal, est un personnage très controversé, aujourd’hui très encombrant pour son grand frère de président de la République, car empêtré dans plusieurs affaires scabreuses. En février 2016, réagissant aux accusations de Birahim Seck du Forum Civil le soupçonnant de blanchiment d’argent avec la constitution de la Banque de Dakar (BDK), coïncidant “miraculeusement” avec la découverte d’hydrocarbures au Sénégal, Aliou Sall avait pété un câble : “Quand Birahim Seck dit que la Banque de Dakar (BDK) appartient à Timis Corporation, il a menti. Il ne peut apporter de preuves sur ses allégations. Ce sont des mensonges. C’est lâche”. Les accusations portées contre Aliou Sall dans l’affaire PETROTIM dans le cadre de contrats de recherche de partage de production entre l’Etat et PETROTIM pour les blocs Cayar off-shore profond et Saint-Louis off-shore profond sont très graves : corruption, concussion, conflit d’intérêt, délit d’initié. Après avoir plastronné et crié sur tous les toits qu’il allait déposer une plainte contre la journaliste Mayeni Jones, auteure du fameux reportage et son employeur, BBC, Aliou Sall s’est par la suite dégonflé comme un ballon de baudruche percé, en décidant finalement de faire un recours non juridictionnel par voie de requête auprès du médiateur de la chaine britannique.
Alaa Moubarak (Egypte)
Le “golden boy” et sémillant Alaa Moubarak est un homme d’affaires égyptien et l’aîné des deux fils du président égyptien déchu, Hosni Moubarak, et de sa femme, Suzanne Moubarak. Il se tient “sous le radar”, contrairement à son plus jeune frère, Gamal, et ne tente pas la politique, préférant les affaires. Alaa Moubarak est condamné à trois ans de prison pour avoir détourné plus de 10 millions d'euros de fonds publics alloués à l'entretien des palais présidentiels. Alaa Moubarak est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016. Le 15 septembre 2018, il est arrêté en compagnie de son frère Gamal Moubarak et cinq autres personnes. Ils sont accusés de “manipulations boursières” effectuées lors de transactions de titres de la banque Al Watany Bank of Egypt. En effet, ils auraient réalisé, lors de ces transactions, des profits illégaux de 500 millions de livres égyptiennes (25 millions de dollars). Le 20 septembre, un tribunal égyptien a ordonné sa libération conditionnelle contre le payement d'une caution de 100000 livres égyptiennes
«IL EST TEMPS QUE LES SYNDICATS REPRENNENT L’INITIATIVE FACE AUX PREDATEURS DE LA REPUBLIQUE»
Selon le député Mamadou Lamine Diallo, «Macky Sall s’attaque aux travailleurs», à travers cette la loi des finances rectificative, et «laisse Franck Timis empocher 150 milliards».
Le vote de la loi des finances rectificative est au cœur de la question économique de la semaine du leader du Mouvement «Tekki». Selon le député Mamadou Lamine Diallo, «Macky Sall s’attaque aux travailleurs», à travers cette la loi des finances rectificative, et «laisse Franck Timis empocher 150 milliards». «C’est parti. L’Assemblée de BBY a donné le feu vert pour les mesures d’ajustement structurel des finances publiques. Ce que Macky ne dira jamais en public, c’est qu’il est à la recherche de plus de 1000 milliards d’arriérés intérieurs.
Le paiement de la dette extérieure est menacé, c’est la raison pour laquelle en échange de 245 milliards d’aides budgétaires de la part de la Banque mondiale, l’AFD et la BAD, Macky Sall augmente les taxes et coupe les dépenses», souligne-t-il. Avant de poursuivre : «Résultat des courses : ce sera le chômage et la hausse du coût de la vie. Les prix vont augmenter. Le peuple travailleur ne doit pas l’accepter. Il n’est pas responsable des errements du PSE et des mauvais choix économiques de Macky Sall».
Pour Mamadou Lamine Diallo, «il est temps que les syndicats, souvent signataires des Assises nationales, reprennent l’initiative face à l’Association des prédateurs de la République, Aakimo petrolu rewmi (APR)». Sur le dossier des ressources naturelles, le chef de file de «Tekki» trouve «bizarre» que «Kosmos reçoit de BP pour ses 30%, 97,2 milliards en cash, bien moins que Timis». «C’est un jeune patriote sénégalais de la finance qui a attiré mon attention. Ainsi, pour 30% des parts de Kosmos dans les blocs gaziers de St-Louis et de Cayar, BP a payé cash 162 millions de dollars en octobre 2017, 97,2 milliards environ. Or, pour l’acquisition des 30% de Timis Corporation, BBC a annoncé un paiement cash de 250 millions de dollars en 2017 de la part de BP, soit 150 milliards environ. Ce que ne veut pas reconnaître clairement le gouvernement. Alors pourquoi cette différence de 88 millions de dollars, 52,8 milliards? Environ 30% ?
A qui cela profite ?», soutient Mamadou Lamine Diallo. En attendant, il estime que «cet argent reçu par Timis Corporation doit être taxé, il dégage une plus - value nette et le ministère des Finances ne peut plus arguer de la phase exploration pour ne plus agir». «Timis sort de l’affaire et laisse BP à 60%, Kosmos 30% et Petrosen 10%. En attendant, il devient clair que Macky Sall défend Franck Timis. On ne peut pas mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence en défendant les intérêts de Franck Timis. M le Président, on ne vous demande pas d’être ‘spécialiste’ du pétrole, mais de défendre les intérêts du Sénégal face à Franck Timis, conformément à votre serment inscrit dans la Constitution», conclut-t-il.
KARA PROPOSE À MACKY DE FAIRE DE IDY UN VICE-PRÉSIDENT
De l’avis du guide du PVD, «une alliance entre ces deux leaders politiques, entraînera inéluctablement une stabilité sociale. Tous les deux ont une expérience qui peut être bénéfique à l'émergence du pays»
«Je ne saurais reconnaître les défauts d'une personne qui rend grâce à Cheikh Ahmadou Bamba, comme je le fais. Je considère aussi cette même personne comme le meilleur de ses semblables. J'accorde plus d'estime à un homme qui rend grâce au sauveur de l'humanité qu'à celui qui s'abstient de le faire.
Celui qui extériorise cette reconnaissance ne peut bénéficier que de plus de considération de ma part que celui qui le fait discrètement», indique le leader de «Hizbul Haqq». Cheikh Ahmadou Kara Mbacké ajoute : «L'affection que je porte au Président Macky Sall (président de la République du Sénégal) et à Idrissa Seck (président du parti Rewmi) est essentiellement basée sur le fait qu'ils ont tous les deux manifesté publiquement leur attachement à Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul. Pour cette raison, je souhaite qu'ils s'associent pour travailler ensemble, Macky Sall en qualité de président de la République, et Idrissa Seck en qualité de Vice-président».
De l’avis du guide du PVD, «une alliance entre ces deux leaders politiques, entraînera inéluctablement une stabilité sociale. Tous les deux ont une expérience qui peut être bénéfique à l'émergence du pays». «Au cas où le président de la République, Macky Sall, accepterait cette proposition», Cheikh Ahmadou Kara Mbacké estime qu’«il est certain que la majeure partie des acteurs politiques qui œuvrent pour l'intérêt général apprécieront positivement sa décision».
ALIOUNE SARR ANNONCE UN PLAN MARSHALL CONTRE LE BRADAGE FONCIER
Le phénomène n’épargne pas les abords immédiats du lac Rose
Dans le cadre de la série de visites de prise de contact avec les acteurs du secteur, le ministre du Tourisme et des Transports aériens s’est rendu, ce lundi après-midi, au lac Rose, site touristique en bordure de mer dans la commune de Tivaouane Peul Niague département de Rufisque. L’occasion pour Alioune Sarr d'appeler populations et autorités locales à faire preuve de civisme et de responsabilité pour préserver l’environnement autour du lac Rose. La boulimie foncière n’épargne pas les abords immédiats du lac Rose. Des constructions anarchiques accentuées par l’abattage des filaos et l’écrêtage des dunes qui, selon Amadou Bocoum, président du syndicat d’initiative, constituent des facteurs favorisant l’avancée de la mer et empêchent toutes activités touristiques dans les abords du lac Rose.
Pour le ministre Alioune Sarr, il faut un plan Marshall en collaboration avec le département de l’environnement pour stopper les constructions anarchiques entre la mer et les abords immédiats du lac Rose. «Nous ne devons pas privilégier les constructions au détriment de l’environnement. Nous devons préserver les atouts exceptionnels du lac. Si nous ne faisons pas attention à ce bijou qui est le lac Rose nous laisserons une mauvaise trace pour l’histoire», a alerté le ministre.
Au terme d’une tournée au village artisanal et dans le village de Benoba, il a invité populations riveraines et autorités locales à faire face aux défis du développement. Une démarche inclusive qui, soutien-t-il, permettra à la tutelle d’assoir la stratégie du gouvernement pour la promotion du tourisme. «Nous allons voir comment faire pour amplifier le niveau de reboisement autour du lac pour éviter que des constructions sauvages remettent en cause l’éco système que nous avons ici. Il ne faut pas que les gens se fassent d’illusion. Si ces filaos disparaissent les populations ne resteront pas longtemps ici», prévient Alioune Sarr qui annonce un comité local de développement, ce mardi, pour faire ressortir les atouts du lac.
Dans cette perspective de valorisation de l’offre touristique et de la promotion de la destination Sénégal il a demandé à exploiter la synergie entre le tourisme et le transport aérien avec l’avènement d’Air Sénégal Sa. Une approche, prônée par les responsables de la Sapco, qui, au niveau des six pôles touristiques, compte sur la modernisation et l’aménagement paysagé des sites touristiques qui soit attractif. Dans le même registre, le ministre a décrié l’absence de connexion wifi sur ce site qui pourtant accueille des milliers de visiteurs étrangers dans l’année. «Une bonne intelligence commerciale serait de mettre ici une plateforme internet haut débit. Il nous faut une promotion de la destination du Sénégal en utilisant le digital pour être en contact direct avec les tours opérateurs», a conclu Alioune Sarr qui promet de s’en ouvrir aux opérateurs téléphoniques.
L’ARBITRAGE DES AUTORITES DE TUTELLE EXIGE
Les communautés villageoises de Joal-Fadiouth s’adonnent à l’agriculture et à l’élevage sur des terres se trouvant dans la commune de Nguéniène depuis la nuit des temps.
Des agriculteurs, des éleveurs et des dizaines de personnes à côté des élus locaux de la commune de Joal-Fadiouth et de la société civile haussent le ton dans la ville du président poète, suite à des litiges fonciers les opposant à la commune de Nguéniène. Ils réclament des autorités de tutelle et du commandement territorial un arbitrage, une délimitation et un bornage entre leurs deux entités, Nguéniène et Joal-Fadiouth.
Philippe Diouf, un des leurs, a fait l’historique de la gestion foncière dans la commune de Joal-Fadiouth. Selon ses propos, les communautés villageoises de Joal-Fadiouth s’adonnent à l’agriculture et à l’élevage sur des terres se trouvant dans la commune de Nguéniène depuis la nuit des temps. A partir de 1966, la localité de Joal-Fadiouth a été érigée en commune couvrant une surface de 5000 hectares dont les trois cinquièmes sont inondables en marée haute.
Et cette superficie ne prenait en compte que le périmètre urbain laissant en rade une grande partie du terroir. Un autre acte, selon lui, survient en 1972 avec la réforme territoriale et administrative (la réforme Jean Baptiste Collin) divisant le pays, en régions, départements, arrondissements et communautés rurales .Nguéniène se voit ériger en communauté rurale regroupant un lot de villages mais non délimitée. Des conflits fonciers naissent mais ils sont toujours gérés.
Pour Philippe Diouf, la situation du terroir va connaître une évolution avec la communalisation universelle en 2013. Le porte-parole des protestataires considère cette nouvelle réforme dite Acte III de la décentralisation comme la solution rêvée pour corriger les impairs des précédentes mesures de gestion des terroirs, malgré le groupement d’intérêt rural créé pour régler les contentieux. Il invite pour autant à une délimitation des communes de Nguéniène et de Joal-Fadiouth car ces deux collectivités territoriales sont d’égale dignité et disposent des mêmes compétences et prérogatives. A l’en croire, Nguéniène n’a aucune limite fixe et précise avec les collectivités territoriales voisines. Il en appelle à des réactions des autorités de tutelle et du commandement territorial pour des solutions fiables et durables.
«ON NE PEUT PAS ORGANISER LES ÉLECTIONS LOCALES A DATE ECHUE SANS VIOLER LA LOI ELECTORALE»
Selon l'expert électoral Ndiaga Sylla, il est techniquement impossible pour le régime en place de respecter le calendrier républicain sans enfreindre la loi
Il est techniquement impossible pour le régime en place de respecter le calendrier républicain sans pour autant enfreindre la loi électorale. C’est la conviction de l’expert électoral, Ndiaga Sylla, qui convoque un préalable important à respecter, notamment la révision exceptionnelle des listes électorales sans quoi il est impossible de fixer les quotas de parrains à collecter, ou encore de respecter le droit de vote de tous.
L ’exigence posée par le Parti démocratique sénégalais (Pds), à savoir le respect du calendrier républicain et la tenue de l’élection locale le 1ier décembre comme prévu après le report de la date du 29 juin, semble difficile à respecter par le régime en place. En effet, même si les autorités avancent vouloir respecter la réglementation électorale, notamment avec la convocation des représentants des partis politiques 150 jours avant la date du scrutin pour échanger sur le montant, il n’en demeure pas moins qu’il reste un préalable aussi important à ne pas négliger.
En effet, l’expert électoral, Ndiaga Sylla reconnait au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye d’avoir rempli un préalable pour aller aux élections, en convoquant les partis le lundi 1 juillet dernier. Toutefois, il trouve qu’il y a plus important, c’est-à-dire «la révision exceptionnelle qui, conformément à l’article 39 du Code, dernier alinéa, est devenue une obligation depuis 2005». Il poursuit en expliquant que ledit article dit qu’avant chaque élection générale, il est décidé une révision exceptionnelle par décret. A son avis, c’est cette révision exceptionnelle qui va permettre aux citoyens qui n’avait pas encore l’âge d’être sur le fichier électoral et qui devraient l’avoir le jour du scrutin de pouvoir être enrôlés. Sachant que pour être candidat dans une commune, il est nécessaire de se faire inscrire sur la liste de la collectivité, il reste possible que certains prétendants veuillent modifier leur inscription. «Cela ne peut se faire que dans le cadre d’une révision exceptionnelle», précise-t-il.
Poursuivant sur l’impossibilité de respecter le calendrier républicain, Ndiaga Sylla soulève le problème du quota de parrains à fixer par décret en même temps que le montant de la caution, prévue ce jour. Sur ce point, il fait noter que le nombre de parrains est fixé sur la base d’un fichier électoral. Aujourd’hui que le fichier n’est pas révisé, il pense que le ministre va se baser certainement sur l’ancien fichier pour fixer les quotas de parrainage. Alors que, «normalement, c’est à la suite de la révision exceptionnelle qu’on pourra déterminer le pourcentage de parrainage à recueillir dans chaque collectivité», apporte-t-il comme éclairage. A la date d’aujourd’hui, «nous sommes à 5 mois des élections, mais nous sommes à 1 mois et 10 jours de la déclaration des candidatures», rappelle l’expert électoral. Ce qui cause problème à ses yeux, dans la mesure où, «pour déclarer les candidatures, cela se fait sur la base de parrainage et pour parrainer un candidat, il faut être inscrit sur les listes électorales». Donc, le régime en place semble être forclos pour l’organisation des locales au 1ier décembre, même si la révision exceptionnelle était lancée dès à présent.
Pour cause, Ndiaga Sylla pense que la révision exceptionnelle avec la période contentieuse prendra au moins 2 mois. Toute chose qui lui fera dire «qu’on ne peut pas organiser les élections à date échue sans violer la loi électorale». Plus précis, il dira : «il est aujourd’hui matériellement impossible de faire la révision exceptionnelle et de respecter le calendrier républicain». Donc, en l’absence de révision exceptionnelle à la date d’aujourd’hui, il semble impossible de tenir les élections locales le 1ier décembre prochain, donc de suivre le pds d’Abdoulaye Wade dans ses exigences.
LE COME BACK D’ALFRED
Les «Lions» et le staff de Aliou Cissé sont apparus concentrer à l’entrainement en perspective des 8èmes face aux Cranes de l’Ouganda ce vendredi 5 juillet au stade international du Caire.
De nos envoyés spéciaux Abdoulaye Thiam & Ibrahima Baldé |
Publication 03/07/2019
En perspective du match contre l’Ouganda en huitièmes de finale, Aliou Cissé D’ALFRED devrait disposer de tout son effectif sauf bien sûr d’Edouard Mendy, contraint de quitter la Tanière pour des besoins de soins en France. Même Alfred Ndiaye a effectué son retour, tout comme Youssouf Sabaly qui a lui aussi réintégré le groupe de performance. Les «Lions» et le staff de Aliou Cissé sont apparus concentrer à l’entrainement en perspective des 8èmes face aux Cranes de l’Ouganda ce vendredi 5 juillet au stade international du Caire.
Aliou Cissé est en ordre de bataille pour maintenir les Lions dans une dynamique de concentration. A l’ouverture du galop d’entrainement des Lions, hier, mardi 2 juillet, les joueurs et le staff technique sont restés une bonne dizaine au centre du terrain annexe du stade du 30 juin, pour échanger. C’est Aliou Cissé, très concentré, que nous avons aperçu parler sous les regards concentrés des joueurs. «On est en huitièmes de finale. Ce sont des matches à élimination directe. On sait ce qui nous reste à faire», a déclaré Alfred Ndiaye, le joueur mis à la disposition de la presse pour le premier galop des «Lions» après la large victoire contre le Kenya. Ceci, pouvant justifier cela. Les Lions sont apparus à l’entrainement très concentrés pour espérer venir à bout d’une équipe ougandaise qui joue, selon Cissé, comme de vrais africains.
Et de poursuivre : «Elle a gardé sa culture africaine. Son identité africaine». Pour ne pas décevoir, l’équipe nationale devra certes afficher un mental d’acier, mais elle lui faudra aussi avoir des jambes pour faire face au défi physique souvent imposé par l’Ouganda. «Si on perd, on rentre à la maison. Du coup, on est très motivés. L’ambiance du groupe est bonne. On a un objectif. On va essayer de l’atteindre», explique Alfred Ndiaye. Dur pour les organismes en cette fin de saison «C’est dur pour les organismes surtout au mois de juin en Egypte. On joue presque tous les matches sous une température de 35°. On est conscients. Cette chaleur est une difficulté pour les deux équipes. On n’a pas le droit de se plaindre», tente d’expliquer Alfred Ndiaye.
En effet, plusieurs joueurs ont séjourné à l’infirmerie depuis le début de la Can. Le dernier en est le gardien Edouard Mendy qui est d’ailleurs reparti en France hier, soir, pour se soigner. Mais, avant cela, des joueurs comme Youssouf Sabaly, Lamine Gassama, Salif Sané, Idrissa Gueye, Alfred Ndiaye, Ismaïla Sarr, ou bien même le gardien Alfred Gomis, sont passés voir Abdourahmane Fedior. «C’est peut-être la chaleur et la fin de la saison. La Coupe d’Afrique est une compétition très disputée. Beaucoup de contacts. Les arbitres laissent souvent jouer. C’est ce qui explique parfois les blessures dans un match», a fait savoir Alfred Ndiaye qui effectue son retour à l’entrainement. Bonne nouvelle pour Aliou Cissé qui dispose enfin d’un effectif complet, avec un seul absent, en perspective du match de vendredi. Tout le groupe était présent au terrain annexe du stade du 30 juin. Quelques minutes de tours de terrain, histoire de décrasser suite aux efforts fournis contre le Kenya, les titulaires du match ont procédé ensuite à une séance d’étirement. Les «coiffeurs», notamment les remplaçants se sont appliqués à faire un exercice de conversation de ballons.
REACTIONS… REACTIONS…
ALFRED NDIAYE, MILIEU DE TERRAIN DES LIONS «On n’a plus le droit de faire un faux pas»
«On est assez content de notre prestation. On a fait le travail. C’est important de gagner. On a réussi à le faire avec la manière (3- 0). On va aborder les huitièmes de finale avec une ambition de gagner. On n’est pas venus ici pour se faire éliminer à ce stade de la compétition. On a perdu un match contre l’Algérie. On n’a plus le droit de faire un faux pas. C’est une équipe joueuse avec un football offensif. Ils pressent beaucoup à la perte du ballon. On a eu à les voir quand on jouait contre eux. C’est une bonne équipe. Elle l’a montré au premier tour. Donc, il faut être prudents. Il y a des points à améliorer. On n’est pas parfaits comme toutes les autres équipes. On continue à travailler…» «On ne se considère pas comme favoris. On est venu ici avec l’ambition d’aller le plus loin possible. On a passé une phase difficile. Certains peuvent penser le contraire. On a eu 6 points sur 9 dans une poule difficile. Maintenant, chaque match sera un couperet. On va essayer de tout donner pour battre l’Ouganda et continuer l’aventure»
Par Abdoulaye THIAM
TOURNONS LA PAGE !
Apprenons à mettre notre petit orgueil de côté, à présenter des excuses, c’est une véritable compétence relationnelle qui renforce les liens et la confiance mutuelle, dit-on. Maitre Augustin Senghor dispose de cette belle élégance.
Apprenons à mettre notre petit orgueil de côté, à présenter des excuses, c’est une véritable compétence relationnelle qui renforce les liens et la confiance mutuelle, dit-on. Maitre Augustin Senghor dispose de cette belle élégance. Après l’incident survenu dans la zone mixte entre Kalidou Koulibaly et certains journalistes où le joueur a lâché des mots discourtois à l’endroit de toute une corporation, c’est le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), en véritable gentleman, qui est monté au créneau pour éteindre le feu. «Veuillez recevoir les excuses de la Fédération sénégalaise de football», a lâché le membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), devant un parterre d’Envoyés Spéciaux, venus assistés hier, mardi 2 juillet, à la séance d’entraînement des Lions suite à leur brillante victoire devant les Harambee Stars du Kenya. Une simple phrase. Mais elle vaut son pesant d’or. Parce qu’elle a su apaiser les esprits.
Kalidou Koulibaly est connu pour ses tacles à la régulière appréciés par les grands de ce monde. Mais l’enfant de «Ngano» fait aussi partie de cette race de footballeurs qui allient talent, sérieux et respect. Son patriotisme ne peut souffrir d’aucune ambiguïté. Mais force est de reconnaître qu’il a pété les plombs, en s’attaquant d’une manière générale aux journalistes, qui l’ont souvent encensé, défendu contre des racistes et autres pseudo-supporters en Série A. Quelle que soit la pression autour de la sélection nationale dont il a fait allusion d’ailleurs, quelles que soient les critiques, il faut souvent savoir raison garder.
Toutefois, à nous autres, Sénégalais, apprenons à faire preuve de tolérance. Mais aussi et surtout à nous aimer entre nous. Nous sommes en passe d’avoir la fâcheuse habitude de nous détester. Or, notre pays est une grande nation et avec des hommes et des femmes de valeur. Sadio Mané est notre Diégo Armando Maradona. Il est notre Zinédine Zidane. Il est notre Mo Salah. Alors, aidons-le à se transcender. Aidons-le à devenir davantage meilleur qu’il ne l’est encore aujourd’hui. Le Sénégal n’est pas le droit d’être l’ennemi du Sénégal, dans cette phase finale de la coupe d’Afrique des nations. Par conséquent, restons positifs et tournons cette page.
EDOUARD MENDY QUITTE LE CAIRE
En effet, le gardien titulaire de l’équipe nationale du Sénégal, Edouard Mendy a été contraint de quitter ses coéquipiers pour poursuivre ses soins en France.
De nos envoyés spéciaux Abdoulaye Thiam & Ibrahima Baldé |
Publication 03/07/2019
Ce qui apparaissait comme un banal accident à l’échauffement lundi dernier, a pris une autre tournure. En effet, le gardien titulaire de l’équipe nationale du Sénégal, Edouard Mendy a été contraint de quitter ses coéquipiers pour poursuivre ses soins en France. C’est ce qu’informe un communiqué de la Fédération sénégalaise de football (FSF) envoyé à la presse hier, mardi 2 juillet. «La radiographie faite a montré une fracture osseuse avec déplacement. Après concertation avec les autorités fédérales, le joueur Edouard Mendy a été autorisé à rejoindre la France pour un traitement et un suivi médical appropriés. Il a donc quitté Le Caire ce mardi 02 juillet 2019 (hier, Ndlr) à 16h 00 (Heure locale) par voie aérienne. La fédération suivra l’évolution de son état de santé et lui souhaite un prompt rétablissement», lit-on sur l’édit de l’instance fédérale. Revenant sur la blessure, la Fédération sénégalaise de football (FSF) informe que le gardien de but Edouard Mendy a eu un «traumatisme au niveau de la 3ème phalange du 4ème doigt de la main gauche lors de l'échauffement avant la rencontre Sénégal-Kenya le 1er juillet 2019, comptant pour la troisième journée des matchs de groupe de la CAN Egypte 2019». Cette blessure l’a d’ailleurs empêché de participer à ce match remporté par les Lions (3-0). Il a été remplacé avant le coup d’envoi par Alfred Gomis.
TRISTESSE SUR LA BLESSURE D’EDOUARD MENDY
Le milieu de terrain de Malaga (Espagne), Alfred Mendy a fait savoir la tristesse qui anime le groupe après la perte d’Edouard Mendy pour le reste de la Can ? «Edouard apporte de la sérénité dans les camps. C’est un bon gardien», confiet-il. Non sans souligner que le Sénégal dispose d’un groupe homogène. «Les remplaçants peuvent faire le travail autant que les titulaires. On a aussi deux bons gardiens Alfred (Gomis) et Abdoulaye (Diallo). On leur fait confiance pour faire le travail. On a la chance d’avoir trois bons gardiens. C’est rare en Afrique», précise-t-il.
EDOUARD MENDY SUR SON COMPTE INSTAGRAM : «Ma première compétition internationale doit malheureusement s’arrêter ici»
«Je n’ai pas pu tenir ma place dans les buts contre le Kenya à cause d’une petite blessure survenue à l’échauffement. Ma première compétition internationale doit malheureusement s’arrêter ici. Mais la CAN continue pour nos Lions. Continuez à les soutenir et à leur donner de la force. Ils en auront besoin dès vendredi. À bientôt et merci à tous pour vos messages. Un peuple, un but, une foi !».
Kara propose Idrissa Seck comme Vice-président
Serigne ModouKara Mbacké, qui dit nourrir une affection profonde à l’endroit de Macky Sall et de Idrissa Seck du fait de leurs amour et attachement à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, a fait une proposition pour le moins surprenante, hier. Le guide religieux souhaite que le chef de l’Etat et le leader de Rewmi s’associent pour travailler ensemble, Macky Sall en qualité de président de la République et Idrissa Seck en qualité de vice-Président. Une alliance entre ces deux hommes politiques entrainera inéluctablement une stabilité sociale, souligne-t-il. Par ailleurs, dit-il toujours, Macky Sall et Idrissa Seck ont tous les deux une expérience qui peut être bénéfique à l’émergence du Sénégal. C’est pourquoi, il pense qu’au cas où le Président Macky Sall accepterait cette proposition, la majeure partie des acteurs politiques qui œuvrent pour l’intérêt général apprécieront positivement sa décision. Et Serigne Modou Kara d’attirer l’attention sur les rassemblements des vendredis qui, à l’en croire, si rien n’est fait risque de prendre une autre tournure qui peut porter atteinte à la paix sociale.
Wade anime une conférence sur la gestion du pétrole
Me Abdoulaye Wade, secrétaire général national du Pds n’a pas envisagé de tenir une conférence de presse comme annoncée pour les prochains jours. Cette précision a été faite, hier, par le service de communication du parti libéral. Toutefois, il est indiqué dans le communiqué parvenu à «L’As» qu’à la demande des cadres libéraux, le Président Abdoulaye Wade compte animer une grande conférence sur la gestion du pétrole au Sénégal. A cet effet, lit-on dans la note, la date, le lieu ainsi que les qualités de participation seront communiqués au moment opportun aux intéressés. Une belle opportunité pour Gorgui de revenir sur ses relations avec Frank Timis et sur l’affaire Pétro tim.
La Centif a transmis 190 rapports au Procureur
Le Directeur des enquêtes de Police de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif), le Commissaire de Police Divisionnaire de Classe Exceptionnelle Mamadou Thiandoum, poursuit sa tournée dans les 14 régions du Sénégal. Hier, mardi 2 Juillet 2019, il a révélé qu’entre 2005 et 2018, la Centif a enregistré 1370 déclarations d’opération et transmis 190 rapports au Procureur. Président du Comité de coordination de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, Mamadou Thiandoum a précisé que l’atelier de sensibilisation permet aux acteurs de mieux appréhender leurs missions et rôles pour plus d’efficacité dans la lutte. La tournée va se poursuivre à Matam, Thiès, Dakar avant de continuer sur l’axe Diourbel-Kafrine-Fatick. La Casamance, Kaolack, Tambacounda, Kédougou ont déjà été sensibilisées.
Abdourahmane Diouf
Nouveau directeur exécutif du Club des Investisseurs, Abdourahmane Diouf a été, hier le représentant de cette structure du patronat dirigée par le fondateur de l’entreprise Sedima, Babacar Ngom. Dans son intervention, l’ancien porte-parole de Rewmi d’Idrissa Seck a demandé au président de la République de toujours croiser les doigts et de laisser le marché faire à chaque fois que des acteurs du secteur privé parviennent à obtenir un marché dans un domaine donné. « C’est là où nous sommes forts. Et quand nous sommes faibles quelque part, essayer de nous protéger etfaites de sorte que les entreprises remportent des parts de marchés en sachant que nous sommes régis par des réglementation bien définies. Nous comptons toujours sur le chef de l’Etat qui doit avoir la capacité d’aider son secteur privé», a lancé Abdourahmane Diouf.
Journées sans pains
Le Gouvernement et la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) sont à couteaux tirés. Ils ne parlent plus le même langage depuis l’arrêt des négociations. Et l’augmentation du prix du carburant risque d’envenimer la situation. Puisque le président de la Fédération des boulangers, Amadou Gaye, continue d’exiger l’application des conclusions des sous-commissions du comité technique mis en place par les deux parties. Il impute le blocage des négociations aux autorités. Face à cette situation, indique M. Gaye, les boulangers n’ont d’autre choix que d’aller vers l’arrêt de production. A l’en croire, il ne s’agit pas d’aller en grève, mais plutôt d’être dans l’incapacité de produire. Pour cause, le gouvernement tarde à respecter ses engagements. Selon Amadou Gaye, ils avaient convenu d’un protocole d’accord le 18 juin avec le ministère du Commerce pour la création d’une commission sur la réglementation. Ainsi une sous-commission devait étudier la structure du prix du pain et une autre en charge d’examiner la structure du prix de la farine. Seulement, se désole M. Gaye, le ministre du Commerce fait du dilatoire.
Le directeur du Commerce réagit
Restons avec la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) qui rue dans les brancards, pour dire que le ministère du Commerce n’a pas tardé à apporter sa réplique. Le directeur du Commerce intérieur balaie d’un revers de main les accusations des boulangers qui ne sont mus, dit-il, que par le prix du pain. C’est d’ailleurs le principal point de divergence entre les deux parties. Hormis ce point, indique Ousmane Mbaye, il y a quelques notes de discorde, notamment le souhait des boulangers de réviser leurs capacités de production autour de 7 sacs par jour. Le ministère du Commerce veut qu’on maintienne les 10 sacs de farine par jour compte tenu des charges. A l’en croire, une boulangerie moderne devrait pouvoir être en mesure de travailler avec 10 sacs chaque jour. Et par conséquent, les prix ne devaient pas être ceux actuels. Mais les boulangers ne veulent pas entendre cela, d’après M. Mbaye. Le ministère a fait une autre proposition consistant à réfléchir sur l’introduction d’un quatrième format qui était une demande des boulangers. Mais se désole Ousmane Mbaye, les boulangers ont quitté la table de négociations. Le Directeur du Commerce intérieur leur tend la main pour la reprise des négociations. En tout cas, Ousmane Mbaye ne souhaite pas que les boulangers arrivent à l’arrêt de production.
Mamadou L. Diallo relève un gap 52,8 milliards
Le député Mamadou Lamine Diallo relève des bizarreries dans la cession des parts de Kosmos à British Petrolium (Bp). Le président du mouvement Tekki y relève un gap important de plusieurs milliards Fcfa par rapport à ce que Bp a payé à Timis selon L’enquêtes de la BBC. De l’avis de Mamadou Lamine Diallo Kosmos reçoit de BP 97,2 milliards Fcfa en cash bien moins que Timis pour ses 30%. A l’en croire, c’est un jeune patriote sénégalais de la finance qui a attiré son attention sur cette différence. En effet, d’après M. Diallo, pour 30% des parts de Kosmos dans les blocs gaziers de Saint-Louis et de Cayar, BP a payé cash 162 millions de dollars en octobre 2017, soit 97,2 milliards environ. Or, ajoute-t-il, pour l’acquisition des 30% de Timis Corporation, la BBC a annoncé un paiement cash de 250 millions de dollars en 2017 de la part de BP, soit 150 milliards C Fa environ. Ce que ne veut pas reconnaître clairement le Gouvernement. Ainsi, il s’interroge sur cette différence de 88 millions de dollars, soit 52,8 milliards Fcfa. A l’en croire, c’est environ 30%. Mamadou Lamine Diallo se demande à qui cela profite. En attendant que le gouvernement apporte une réponse claire, le député de Tekki estime que cet argent reçu par Timis Corporation doit être taxé. Il dégage une plus-value nette. Aujourd’hui, selon lui, le ministère des Finances ne peut plus arguer de la phase exploration pour ne plus agir puisque Timis sort de l’affaire et laisse à BP 60%, Kosmos 30% et Petrosen 10%. Il invite le Président Sall à défendre les intérêts du Sénégal face à Franck Timis.
Les dessous de la Lfr
Ne quittons pas le leader du mouvement Tekki qui ne rate aucune occasion pour tacler le Président Macky Sall et son régime. Il considère la Loi de Finances Rectificatives (Lfr) comme une attaque du chef de l’Etat aux travailleurs. Selon lui, l’Assemblée nationale a donné le feu vert pour les mesures d’ajustement structurel des finances publiques. Ce que Macky Sall ne dira jamais en public, dit-il, parce qu’il est à la recherche de plus de 1000 milliards Fcfa d’arriérés intérieurs. Selon le député tekkiste, le paiement de la dette extérieure est menacé. Et c’est la raison pour laquelle, en échange de 245 milliards Fcfa d’aides budgétaires de la part de la Banque mondiale, l’AFDetla BAD, Macky Sall augmente les taxes et coupe les dépenses. Il prévient que les conséquences seront désastreuses. Ce sera l’augmentation du chômage et la hausse du coût de la vie parce que les prix des denrées vont augmenter.Il invite le peuple à refuser cet état de fait parce qu’il n’est pas responsable des errements du Plan Sénégal Emergent (PSE) et des mauvais choix économiques de Macky Sall. M. Diallo demande aux syndicats se dresser contre la hausse des prix.
Mansour Faye en tournée régionale
Alors qu’il est cité par le site Leral.net avec son frère dans un scandale foncier qui risque de faire grand bruitles jours à venir, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye entame une série de rencontres pour partager avec les acteurs la feuille de route de son département. Il entend tenir des réunions de Comité régional de développement (CRD) dans les 14 régions et cela jusqu’au 19 juillet 2019 pour présenter ses missions ainsi que ses projets et programmes. D’après un communiqué reçu à «L’As», chaque programme au niveau régional, va décliner ses réalisations, ses défis et perspectives et jeter avec la tutelle et les acteurs, une nouvelle dynamique d’actions concrètes. Pour le ministre, les étapes du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale nécessitent une inclusion dans les prises de décision et une dynamique participative, pour servir les communautés en tenant compte des disparités. La mobilité facile, le désenclavement des territoires, l’accès aux soins de santé, le soutien financier aux familles d’une extrême précarité sont un ensemble de leviers sur lequel appuie l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de Développement Communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
Electricité et gaz au Sénégal
Au Sénégal, la Société financière internationale (SFI) et le ministère de l’Energie ont confié la phase initiale de développement de l’étude gas-to-power au tandem Penspen- MJM Energy. Selon l’agence Ecofin, Penspen est un fournisseur britannique de services d’ingénierie pétrolière et MJM Energy est un cabinet de conseil en gaz et en énergie, présent dans plusieurs pays du monde. Les détails financiers concernant ce contrat n’ont pas été publiés. Pour ce qui est des spécificités techniques, Penspen fournira les services techniques clés pour le dimensionnement et l’acheminement des flux de gaz via les réseaux de pipelines ainsi que l’estimation des coûts. MJM Energy définira, quant à lui, les marchés du gaz et les aspects économiques et financiers du projet. Il élaborera également le cadre institutionnel et les exigences commerciales de la nouvelle société issue d’un partenariat public-privé qui construira, possèdera et exploitera le réseau. L’équipe intégrée de MJM Energy et Penspen travaillera en étroite collaboration avec le gouvernement du Sénégal pour soutenir le développement global de sa stratégie gaz-électricité. Cette stratégie permettra de raccorder les consommateurs aux nouvelles sources d’approvisionnement en gaz et réglera la question de l’accès à l’énergie. Le Sénégal commencera à produire du gaz naturel, à partir de 2022.