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28 juillet 2025
GRÈVE PROLONGÉE DE 24 HEURES DANS LES PALAIS DE JUSTICE
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) poursuit sa mobilisation avec une nouvelle journée de grève annoncée pour ce vendredi 20 juin. Face à l’absence de réaction du gouvernement, il dénonce un mépris persistant de leurs revendications.
Le bras de fer se durcit entre le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) et le gouvernement. Après une grève de 48 heures les 18 et 19 juin 2025, qui a connu un fort taux de participation à travers le pays, le SYTJUST annonce une nouvelle journée de grève de 24 heures ce vendredi 20 juin, à partir de 8 heures.
Dans un communiqué rendu public, le syndicat exprime son indignation face au « silence assourdissant » des autorités gouvernementales.
Cette absence totale de réaction est jugée inacceptable par les syndicalistes, d’autant plus que le service public de la Justice est déjà complètement paralysé au niveau national.
Mêmes revendications et appel à la mobilisation
Les principales revendications du SYTJUST demeurent inchangées et visent une amélioration significative des conditions de travail et de la carrière des agents de la Justice.
« L’alignement de tous les greffiers à la hiérarchie A2 ; le reclassement des fonctionnaires et agents non fonctionnaires des hiérarchies B et C – disposant d’au moins cinq années d’ancienneté – dans le corps des assistants des greffes et parquets et la satisfaction intégrale des doléances énumérées dans le préavis de grève déposé le 7 février 2025 », sont les principales revendications des grévistes.
Le Bureau Exécutif National (BEN) du SYTJUST dénonce une attitude de déni de la part du gouvernement et alerte sur les conséquences d’un conflit qui risque de s’enliser. Une telle situation serait, selon le syndicat, « au grand détriment 2des justiciables et du bon fonctionnement des institutions judiciaires ».
Le SYTJUST lance un appel à tous les travailleurs du secteur de la Justice à rester mobilisés, vigilants et solidaires, dans l’attente d’une prise en charge effective de leurs revendications par les autorités compétentes.
GUY MARIUS SAGNA EXPOSE LES DÉRIVES DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
En six mois de mandat, le député de la majorité affiche un activisme parlementaire, mêlant interpellations du gouvernement, plaidoyer local pour Ziguinchor et dénonciation des dérives de l’institution parlementaire.
En six mois de mandat, le député de la majorité Guy Marius Sagna affiche un activisme parlementaire, mêlant interpellations du gouvernement, plaidoyer local pour Ziguinchor et dénonciation des dérives de l’institution parlementaire.
Le député élu sous la bannière de la coalition au pouvoir se livre à un exercice de redevabilité. Dans une déclaration publique publiée ce jeudi, il revient en détail sur son action parlementaire, chiffres à l’appui.
267 initiatives parlementaires déposées
Durant ce semestre législatif, M. Sagna a initié 267 actions parlementaires, dont 264 questions écrites, 2 propositions de résolution pour la création de commissions d’enquête et 1 proposition de résolution visant à la mise en accusation de l’ancien président de la République. Des initiatives qui traduisent, selon lui, "une volonté de ne pas faire de la députation un mandat passif mais une force de contrôle de l’exécutif et de veille citoyenne".
Parmi ces initiatives, 28 concernent le département de Ziguinchor, dont il est originaire, soit plus de 10 % de son activité parlementaire. Il y évoque notamment des problématiques d’accès à l’eau, des irrégularités dans les établissements de santé, la vétusté des infrastructures éducatives et le dysfonctionnement de services publics locaux.
Trois résultats concrets mis en avant
Guy Marius Sagna cite trois exemples de résultats issus directement de ses démarches :
L’alerte sur des malversations à Ziguinchor : il évoque des détournements de recettes du port et un conflit d’intérêts entre la Chambre de commerce et un établissement hôtelier, ayant conduit le gouvernement à prendre des mesures de protection des ressources économiques locales.
Le paiement partiel des salaires des volontaires du service civique national, suite à son interpellation du Premier ministre.
L’arrivée d’une ambulance au poste de santé de Gassane, annoncée pour le 14 juin 2025, fruit de son intervention auprès du ministère de la Santé.
Un plaidoyer pour une gouvernance transparente
Au-delà des chiffres, le député dénonce avec vigueur certaines pratiques qu’il juge contraires à l’esprit de sobriété et de rigueur prôné par son parti, PASTEF : distribution de denrées et de billets de pèlerinage aux députés, absence de transparence sur les appuis financiers des groupes parlementaires, non-publication des rapports de la Commission comptabilité dont il est membre, et manque de concertation sur des décisions importantes, notamment l’achat de véhicules pour les députés.
À ceux qui l’interpellent sur cette dernière question, il répond : "Les enjeux qui m’occupent sont plus holistiques. J’ai saisi le gouvernement en janvier 2025 pour interdire ou encadrer l’achat de voitures inadaptées à notre réalité d’un des 30 pays les plus appauvris du monde."
Fidèle à ses références militantes, Guy Marius Sagna cite tour à tour Mamadou Dia, Thomas Sankara et Amílcar Cabral pour rappeler que la députation ne doit pas être un privilège, mais une charge au service du peuple : "Notre loyauté est envers le confort du peuple – notre seule boussole – et non envers des commodités personnelles ou politiques."
Une démocratie parlementaire à refonder
En appelant à une “démocratie intra-parlementaire féconde”, il invite à un changement de culture au sein même de son groupe parlementaire et de l’Assemblée nationale dans son ensemble. Il réclame plus de collégialité, de transparence et de rigueur dans l’usage des fonds publics.
"Il est possible, d’ici à décembre 2025, de mettre un terme aux pratiques qui ne sont pas conformes avec la situation de notre peuple et de notre pays", assure-t-il, misant sur une émulation vertueuse entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire pour un Sénégal plus juste.
SAMUEL ETO'O ACCUSÉ DE DÉTOURNEMENT
Le patron de la Fecafoot est dans la tourmente après la révélation de virements suspects totalisant près d'un million de dollars vers ses comptes au Qatar. L'ex-attaquant invoque des contraintes réglementaires pour justifier ces transactions controversées
(SenePlus) - Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) fait face à de nouvelles accusations. Des documents bancaires et administratifs circulant sur les réseaux sociaux pointent des virements suspects vers ses comptes personnels, liés à deux matchs internationaux des Lions indomptables en 2023. Samuel Eto'o dément tout enrichissement personnel et dénonce une campagne de désinformation.
La première polémique concerne la rencontre entre le Cameroun et le Mexique, disputée aux États-Unis le 10 juin 2023. Selon les documents diffusés en ligne, une somme de 500 000 dollars, initialement destinée à la Fecafoot, aurait été versée sur un compte personnel de Samuel Eto'o domicilié à la Qatar National Bank à Doha, rapporte Jeune Afrique.
L'entourage de l'ancien attaquant du FC Barcelone conteste ces accusations en invoquant des contraintes réglementaires américaines. « La Fecafoot ne disposant pas de numéro fiscal américain (TIN), aucune transaction financière ne pouvait légalement être menée par la fédération sur le sol américain », explique un proche contacté par JA. Ce numéro d'identification fiscale, délivré par l'administration fiscale américaine (IRS), est effectivement indispensable pour toute opération contractuelle ou bancaire aux États-Unis.
Selon cette même source, le Comité d'urgence de la Fecafoot aurait autorisé son président à servir d'intermédiaire bancaire, disposant des autorisations américaines nécessaires. L'objectif était de faire appel à des promoteurs spécialisés dans l'organisation de matchs amicaux, chargés ensuite de couvrir les dépenses liées à la rencontre contre le Mexique.
Le second volet de la controverse porte sur la rencontre face à la Russie, jouée à Moscou le 12 octobre 2023. Une correspondance émanant de la Fédération russe de football atteste qu'un virement de 455 056 euros a été effectué le 4 octobre 2023 vers un compte ouvert au nom de Samuel Eto'o, toujours à la Qatar National Bank, d'après Jeune Afrique.
Un document interne à la Fecafoot daté du 2 octobre et signé par le coordinateur général Benoît Angbwa - alors encore en poste mais depuis écarté - confirme l'utilisation de ces coordonnées bancaires. Une nouvelle fois, Samuel Eto'o est soupçonné d'avoir détourné des fonds destinés à sa fédération.
Son entourage invoque cette fois les sanctions internationales visant la Russie pour justifier cette procédure. « La Russie ne peut plus effectuer de paiements en dollars ou en euros. Les règlements se font désormais en devises de pays partenaires comme le yuan chinois ou le riyal qatari », précise l'interlocuteur de Jeune Afrique. Or, la Fecafoot ne dispose que d'un compte en francs CFA. « Elle n'a même pas de comptes bancaires en Europe. Alors en Chine ou au Qatar, n'en parlons pas ! » ajoute le proche de Samuel Eto'o.
Face à cette contrainte, le Comité d'urgence de la Fecafoot se serait réuni le 29 septembre 2023 pour mandater « à titre exceptionnel » son président. L'objectif était de mettre à disposition de la fédération russe un compte en devise convertible afin de faciliter la transaction - en l'occurrence, celui de Samuel Eto'o qui aurait joué les intermédiaires bancaires.
« Ceux qui pensent avoir levé un lièvre se trompent. Il ne s'agissait en rien d'une décision personnelle du président, mais d'une réponse pragmatique à une situation exceptionnelle », conclut la source proche du président de la Fecafoot, rapporte Jeune Afrique.
Ces nouvelles accusations s'inscrivent dans un contexte de tensions récurrentes autour de la gestion de la Fédération camerounaise de football. Elles relancent les questionnements sur la transparence financière au sein de l'instance dirigée par l'ancien international camerounais, qui avait déjà fait face à plusieurs polémiques depuis sa prise de fonction.
JOJ 2026, UN LEVIER POUR L’EMPLOI DES JEUNES ET LE TOURISME
Les Jeux olympiques de la jeunesse, prévus du 31 octobre au 13 novembre 2026, sont appelés à devenir un catalyseur de développement économique pour le Sénégal.
Les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, au-delà de leur dimension sportive, doivent donner au Sénégal les abrite l’opportunité de “générer des retombées économiques” à travers le tourisme et l’employabilité des jeunes, a préconisé, jeudi, Ahmadou Al Aminou Lo.
“Nous ne voulons pas que les JOJ soient juste du sport. Nous voulons impulser une dynamique pour montrer ce que les Jeux peuvent apporter au tourisme mais surtout à l’employabilité des jeunes”, a déclaré le ministre chargé du Suivi, du Pilotage et de l’Evaluation de l’Agenda national de transformation “Sénégal 2050” à la présidence de la République.
Les Jeux olympiques de la jeunesse, édition 2026, se dérouleront u Sénégal du 31 octobre au 13 novembre.
Intervenant lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose, M. Lo a insisté sur la nécessité de “capitaliser et de former des jeunes” dans divers domaines comme la restauration, l’hôtellerie, l’évènementiel à travers le concept dénommé “JOJ Impact”.
Il a ainsi suggéré de faire du pôle urbain de Diamniadio, situé à une trentaine de kilomètre de Dakar, l’épicentre du “JOJ Impact” en vue de réussir cette ambition.
“Nous devons pouvoir avoir des impacts socioéconomiques de l’agenda Sénégal 2050. Au-delà des infrastructures, nous devrons évaluer et savoir ce qu’il a apporté au développement socioéconomique du Sénégal”, a poursuivi M. Lo.
Il a également recommandé une “structuration” des villes dans une perspective de favoriser l’investissement, l’emploi et les services.
“L’aménagement est le levier stratégique. Tout doit être au niveau de la territorialisation de nos politiques économiques. Il faut qu’on restructure l’espace, qu’on organise la croissance, l’inclusion et l’efficience”, a conclu Ahmadou Al Aminou Lo, anciennement secrétaire général du gouvernement.
Le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), Adama Ndiaye a, pour sa part relevé l’importance de créer des aménagements dans la durabilité.
“Il faudrait des aménagements pour permettre à ceux qui voudraient circuler à l’intérieur de la plateforme, de le faire à travers une mobilité verte comme des pistes cyclables, des allées piétons, un reboisement ainsi qu’une signalétique qui correspond à une labellisation éco-lab”, a-t-il préconisé.
Il a estimé que cette approche pourrait faire de Diamniadio “une ville verte qui respire”, dans laquelle l’on circule “aisément” et qui “attire” les investisseurs.
La Journée des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose a été aussi l’occasion, pour les partenaires publics et privés et les promoteurs implantés dans la zone, de faire des communications sur les services qu’ils offrent.
L'ENDETTEMENT QUI DIVISE LES ÉCONOMISTES
Le recours massif du Sénégal au marché financier de l'UEMOA fait débat. Avec 2500 milliards de francs CFA mobilisés en 15 mois, Kadialy Gassama et Ousmane Biram Sané s'opposent sur les causes et les conséquences de cette stratégie
Kadialy Gassama : « Ce recours massif est triplement défavorable au Sénégal
- Dr Ousmane Biram Sané : « S’endetter sur le marché est une volonté du peuple… »
Le recours massif de l’Etat du Sénégal au marché régional des titres de l’UMOA de près de 2500 milliards de frs en 15 mois de pouvoir Diomaye/Sonko fait débat. Ce 19 juin, l’Etat cherche 300 milliards de frs sur le même marché. En mars 2025, 405 milliards ont été obtenus par le même procédé pour financer le déficit budgétaire. Les avis restent partagés à ce recours massif de l’Etat au marché financier régional de l’UEMOA. L’économiste Kadialy Gassama y voit tout simplement une carence du nouveau régime à accéder aux marchés financiers dont les conditions de financement sont plus douces. L’économiste‐financier, Dr Ousmane Biram Sané défend par contre le Gouvernement en estimant le re‐ cours massif au marché financier régional n’est que la traduction de la volonté du peuple qui a autorisé le régime à s’endetter sur le marché au lieu d’utiliser la « rétrograde » planche à billets. Seulement tous les deux convergent à dire que le marché financier régional ne saurait être une alternative à la Banque mondiale et au Fonds moné‐ taire international (FMI)
A travers une interpellation à l’endroit du Gouvernement en date du 02 juin dernier, le député Thierno Alassane Sall informait l’opinion d’un endettement massif du nouveau régime. Le recours au système du marché financier régional UMOA‐Titres entre le 3 mai 2024 et le 30 mai 2025 a permis au gouvernement sénégalais de mobiliser 1694 milliards de francs CFA. Il faut y ajouter 405 milliards de frs en mars 2025 pour financier le déficit budgétaire et 300 milliards de frs ce 19 juin pour le financement de projets structurants. Ente ces deux gros chiffres, d’autres montants moins importants ont été mobilisés. En 15 mois de pouvoir, le régime Diomaye/Sonko a grossi l’enveloppe de la dette sénégalaise de plus de 2500 milliards de frs. Cette ruée massive vers l’argent sous‐régional peut‐ elle alors s’expliquer par le fait que le FMI et la Banque mondiale continuent à fermer les robi‐ nets en exigeant des autorités la publication des statistiques après le scandale des accusations des comptes truqués du régime de Macky Sall ? Ce recours est‐il une carence de l’Etat ?
Kadialy Gassama opte pour la seconde question. « Ce recours massif au marché financier de l’UEMOA dénote de la carence du Sénégal à l’accès à des marchés financiers dont les conditions de financement sont plus douces et particulièrement au FMI et autres organismes financiers comme la BM, la BADEA, la BAD…et même des fonds souverains de pays développés ou arabes », souligne notre interlocuteur. Ce dernier d’ajouter que « le recours massif au marché financier de l’UEMOA à des taux d’intérêt exorbitants autour de 7% contre des taux d’intérêts concessionnels du FMI entre 1 et 3% est triplement défavorable au Sénégal. La fréquence mensuelle des emprunts dénote des réactions au jour le jour de nos argentiers et augmente la vulnérabilité de nos finances publiques.
En outre, le marché financier n’est pas extensible à souhait compte tenu des ressources limitées par rapport aux besoins de financement. Enfin les taux d’intérêt au niveau du marché monétaire sont exorbitants et creusent davantage l’endettement du Sénégal à un rythme soutenu ».
L’ancien directeur général du Marché au Pois‐ son de Pikine se désole du fait que « les emprunts du Sénégal dans le marché financier de l’UEMOA ne sont pas destinés à l’investissement pour des projets, ils sont destinés au fonctionnement compte tenu de la baisse des recettes budgétaires avec le ralentissement économique surtout dans les BTP, le secteur primaire et dans le secteur informel »
Dr Ousmane Biram Sané : « s’endetter sur le marché est une volonté du peuple… »
Dr Ousmane Biram Sané démonte les arguments avancés comme une carence du Gouvernement sur le recours massif au marché régional. « C’est une décision du peuple à travers le Parlement qui a voté la Loi de finances 2025. Le Gouvernement ne fait qu’appliquer la volonté du peuple. C’est le peuple sénégalais qui a autorisé le Gouvernement à s’endetter sur le marché au lieu d’utiliser la « rétrograde » planche à billets. Depuis le début des années 2000, nous sommes passés d’une économie d’endettement à une économie de marchés financiers. Je ne vois pas d’alternative à l’endettement du moins au bon endettement. Le bon endettement, c’est celui qui est demandé par le peuple et pour le peuple. Le bon endettement, c’est celui qui est transparent, productif et soumis aux audits de redevabilité. Tant qu’un franc ou un centime de dette n’est pas détourné ou corrompu, il est permis de s’endetter pour relancer la machine économique et sociale », souligne l’ancien Directeur national de la Bourse régionale des va‐ leurs mobilières (BRVM).
Le marché régional, une bouée de sauvetage contre le FMI et la BM ? Le Sénégal peut‐il se passer du FMI et de la BM ?
Le DR Ousmane Biram Sané dégage en touche et estime qu’il n’est pas possible pour le Sénégal de se passer du FMI et de la Banque mondiale qui « nous appartiennent parce que nous sommes membres. Nous sommes présents aux AG et représentés au Conseil d’administration. Le Guichet concessionnel de l’IDA a financé beaucoup de projets de développement du Sénégal dont le secteur eau ». « Les marchés du financement sont plus complémentaires que concurrents. Donc ce ne sont pas des alternatives. Exemple, la contrepartie du Sénégal au financement du Projet sectoriel Eau en 1997 a été financée par un prêt commercial du Consortium Citybank CBAOFPE pour 11 milliards de frs à l’époque où le duo Sakho-Loum était aux finances », tient‐il à préciser.
L’économiste‐consultant estime alors que le marché régional de l’UEMOA n’est pas une bouée de sauvetage. « C’est un instrument financier à part entière comme ceux des institutions de Breton Woods. Le système financier est riche et varié en termes d’instruments. Tous les économistes avertis connaissent le leadership du FMI et de la Banque mondiale, donc mieux vaut les avoir avec soi que contre soi. Cela étant dit, il faut relever que tout Etat souverain doit compter d’abord sur soi avant de se tourner vers l’autre. Le Sénégal est un beau et solide pays qui sera résilient à cette passe difficile, mais bienfaitrice quelque part car nous allons tous nous ajuster à l’essentiel, c’est-à-dire le travail et c’est ça l’invite à adresser au Peuple », estime le Dr Ousmane Biram Sané.
Kadialy Gassama s’accorde avec le Dr Sané pour dire que le Sénégal ne peut pas se passer du FMI et de la Banque mondiale. « Le FMI est une institution financière mondiale où l’ensemble des pays du monde environ 190 sont membres. Aucun Etat en situation de crise financière et économique ne peut se passer de cette institution dont la mission est la régulation du système économique pour prévenir les crises financières comme en 2008 où on a assisté à l’effondrement du système financier international », précise Kadialy Gassama. « Il faut faire revenir la confiance entre le Sénégal et les partenaires financiers multilatéraux et bilatéraux. Le souverainisme financier et monétaire est loin d’être opérationnel avec nos capitaux internes encore très faibles » conclut l’ancien directeur général du Marché au Poisson de Pikine.
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
BOMBARDER UNE "INTENTION"
EXCLUSIF SENEPLUS - Il y a eu l'Irak, la Libye, la Syrie, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire... Mensonges puis matraquages médiatiques. Et maintenant l’Iran. L’empire du mensonge est en train de s’écrouler. Littéralement sous nos yeux
Sergueï Lavrov à l'ONU : "L'Occident est l'empire du mensonge".
En effet, “nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir ». - (Cité par les réseaux sociaux chinois, in memoria Dr #Li Wenliang).
N’avaient-ils pas évoqué les “armes de destruction massive”en Irak malgré les dénégations de Sadam Hussein appuyées par les rapports des inspecteurs des Nations unies. La réponse américaine ? "Prouvez-le". Jamais je n’avais entendu une requête aussi stupide ! (Je travaillais alors aux Nations Unies). Comment prouver que ce qui n’existe pas..n’existe pas.
Une fois qu’ils ont détruit l’Irak et n’ont rien trouvé, ils ont ont insisté sur “l’intention”que Sadam Hussein aurait eu de s’en procurer.
Je passe sur la Libye, la Syrie, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire : mensonges puis matraquages médiatiques. La pire des bouffonneries (si ce n’était pas si tragique), c’est bien sûr l’Afghanistan où il aura fallu 20 ans, quatre présidents américains, des milliers de milliards de dollars, un nombre incalculable de victimes, pour remplacer les Talibans par les …Talibans. Ils appellent ça “changement de régime”.
Et maintenant l’Iran.
Depuis 30 ans, Benjamin Netanyahu répète que l’Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu’Israel avait le "droit de se défendre préemptivement" en déclenchant une intervention outrageusement illégale soutenue par un Occident en total effondrement moral.
Or les services américains, nous précise le Wall Street Journal, maintiennent leur évaluation. Pour eux, l’Iran n’a pas décidé de fabriquer une arme nucléaire, même si, de son côté, M. Trump affirme que Téhéran en est « très proche ».
La directrice du renseignement américain elle-même, Mme Tulsi Gabbard, affirme que l'Iran ne fabrique pas d’armes nucléaires. Ce à quoi un Trump furieux a répondu "je me fiche de ce qu’elle a dit". Même si c’est la vérité ?
Or nous savons tous que ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L’empire du mensonge est en train de s’écrouler. Littéralement sous nos yeux. Pendant ce temps, l’extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée.
Par Mbagnick DIOP
IL FAUT SEPARER LE BON GRAIN DE L’IVRAIE
La frilosité du ministre de l’Agriculture ne correspond pas à la sagesse du paysan qui, après avoir semé ses graines, s’en remet à la bénédiction du ciel.
La frilosité du ministre de l’Agriculture ne correspond pas à la sagesse du paysan qui, après avoir semé ses graines, s’en remet à la bénédiction du ciel.
En réaction aux récriminations des paysans, sur la mauvaise qualité des semences d’arachide, le ministre de l’Agriculture se sent morveux et assimile l’alerte à une campagne de manipulation et d’intoxication.
En effet, la mise en garde des paysans est bien fondée car le désenchantement de la campagne arachidière 2024 est illustré par la faiblesse des rendements. Il ne pouvait en être autrement du reste eu égard à la mauvaise qualité des semences. Pour qu’une telle situation ne se reproduise pas, les paysans invitent le ministre à plus de vigilance et de rigueur dans le choix des fournisseurs semenciers. Il s’agit ni plus ni moins que de séparer le bon grain de l’ivraie. C’est en somme la première règle de conseil agricole auquel le ministre aurait tort de faire la sourde oreille.
Pour sa deuxième campagne agricole, il se doit d’être plus exigeant vis à vis des fournisseurs et dérouler un système de contrôle inclusif, à priori et à posteriori dans la distribution des semences d’arachide.
A l’échelle locale, il y a lieu d’écarter la main mise des gens habitués à dérouter les commissions de distribution pour ponctionner sans scrupule les pauvres paysans et, en sus, usurper la subvention de l’État. Une telle pratique ne doit plus échapper à la vigilance de l’autorité.
par le frapp
NON AUX ASSISES DE LA DÉMOCRATIE DE MACRON À L’UCAD
Nous devons nous opposer à toute tentative d’occupation intellectuelle et symbolique de nos espaces académiques. Nous devons alerter sur le danger de la recolonisation des idées
Quatre ans après le Forum de Montpellier, la France organise les Assises Africaines de la Démocratie à Dakar. Une initiative que le FRAPP interprète, selon la déclaration ci-après, comme une nouvelle stratégie d'influence, remplaçant la force militaire par l'infiltration culturelle face à la montée des souverainetés africaines.
"Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) exprime son opposition totale à la tenue des Assises Africaines de la Démocratie du 19 au 22 Juin à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Cet événement, financé et inspiré par le président français Emmanuel Macron, s’inscrit dans une offensive néocoloniale maquillée en dialogue démocratique. Il ne peut, en aucun cas, trouver sa légitimité dans un haut lieu de savoir africain.
Les Assises Africaines de la Démocratie sont la continuité directe du Forum de Montpellier de 2021, une mise en scène de rupture entre la France et la Françafrique qui n’a débouché que sur une nouvelle stratégie d'influence impérialiste. De ce forum a émergé la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie (FID), financée par l’AFD, conçue par le Quai d’Orsay, et portée par des intellectuels africains choisis pour servir d’interface douce à la politique étrangère française en Afrique.
Nous assistons à une manœuvre de soft power : face à la montée des souverainetés africaines, la France ne peut plus imposer militairement, alors elle infiltre culturellement. Ce forum veut donner l’illusion de la liberté tout en consolidant les chaînes invisibles du néocolonialisme. Et c’est précisément ce piège idéologique que l’on veut installer à l’Ucad, avec la complicité d’institutions et d’universitaires prêts à transformer l’université en laboratoire de la domination.
L’Université Cheikh Anta Diop ne peut devenir la vitrine de cette entreprise d’enfumage. Elle est historiquement un espace de contestation, un foyer de pensée souveraine, un bastion de luttes étudiantes et populaires. L'accueillir reviendrait à trahir l’héritage de Cheikh Anta Diop lui-même, qui toute sa vie s’est battu pour la réappropriation des savoirs, la dignité africaine, et l’indépendance intellectuelle. Le nom de cette université oblige.
Le FRAPP appelle les étudiants, enseignants, syndicats, organisations de jeunesse, et toutes les forces vives à refuser la tenue de ce forum à l’Ucad. Nous devons nous opposer à toute tentative d’occupation intellectuelle et symbolique de nos espaces académiques. Nous devons alerter sur le danger de la recolonisation des idées, des discours, des concepts, qui se produit aujourd’hui sans fusils, mais avec des financements, des partenariats, des fondations et des “colloques”.
Il est temps de reprendre le contrôle de nos universités. Il est temps de construire des espaces d’émancipation et de savoir radicalement africains, affranchis des agendas impérialistes.
L’Ucad doit rester un lieu de savoir au service de la révolution, pas une scène pour les jeux d’ombres de la Françafrique culturelle."
Note de la rédaction
Nos lecteurs n’ont pas eu connaissance de la teneur de l’éditorial commun de la CAP publié par de nombreux confrères dans leur édition d’hier. Parce que simplement nous n’avons pas reçu ledit document. Et pourtant, l’adresse de notre Rédaction est bien visible et lisible au fronton du journal. Omission ou oubli volontaire, nous partageons cependant toutes les préoccupations de la CAP.
TOURNEE ECONOMIQUE LE CHEF DE L’ETAT S’EN FÉLICITE !
Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé hier, mercredi 18 juin 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres au Palais de la République. A l’entame de son communiqué, le président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et ses sincères remerciements aux populations de Saint‐Louis, Dagana et Podor pour leur mobilisation et accueil à l’occasion de sa tournée économique les 12 et 13 juin 2025. Il a remercié et félicité les autorités administratives, les services de l’Etat, les élus locaux, les producteurs et ac‐ teurs des secteurs agricole et industriel pour le travail remarquable accompli et le bon déroulement des dé‐ placements sur les sites programmés. Il a félicité le Gouvernement, notamment le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, le ministre de l’Industrie et du Commerce, le ministre en charge des Collectivités territoriales et le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan pour les efforts consentis afin d’asseoir le développe‐ ment territorial et la promotion de la souveraineté alimentaire. Dans cette dynamique, Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité de mieux accompagner et soutenir les acteurs des différentes filières des secteurs agricole et industriel de la région naturelle du fleuve Sénégal. Cette zone éco‐géographique, au potentiel exceptionnel, doit s’ériger en « Pôle agricole national prioritaire » en termes de maitrise de l’eau, de mécanisation ainsi que de développement des aménagements et des surfaces emblavées, de l’agro‐industrie et des industries de transformation des produits agricoles. Sous ce rapport, il est essentiel de renforcer significativement les filières riz, tomates, oignons, pommes de terre, bio‐ carburants (éthanol) et sucre qui doit rester un atout phare de notre souveraineté alimentaire.
TOURNEE ECONOMIQUE AGRICULTURE FAMILIALE ET AGROBUSINESS, DEUX MOTEURS DE CROISSANCE
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué l’impératif d’une combinaison optimale entre l’agriculture familiale (de subsistance) et l’agrobusiness en vue de l’ancrage d’une gouvernance foncière, économique et sociale équitable du secteur agricole. Il a demandé au Gouverne‐ ment de poursuivre et d’intensifier l’accompagnement des producteurs de la région Nord, en accentuant l’amélioration des rendements des périmètres agricoles (rizicoles notamment), mais également l’établissement d’un système rénové et efficace de financement et de maitrise des charges d’exploitation (électricité en particulier) des agriculteurs et industriels. Il s’agit aussi de travailler avec les Coopératives agricoles communautaires, à la labellisation des productions nationales et leur meilleure introduction dans les réseaux de distribution et les circuits de commercialisation du pays. Cette tournée économique a montré que la territorialisation soutenue de l’Agenda national de Transformation doit rester un principe directeur de l’efficacité des politiques publiques et des performances de l’action gouvernementale. D’où, l’impératif de promouvoir un dialogue territorial permanent avec les acteurs économiques et sociaux à la base. A ce titre, le président de la République a souligné l’urgence de réha‐ biliter et d’actualiser, en les adaptant aux évolutions technologiques, les outils et instruments de vulgarisation agricole et d’animation rurale, afin d’accélérer, dans la concertation avec les acteurs et la participation des po‐ pulations, la mise en place des Pôles régionaux de développement. Ces derniers demeurent les véritables réceptacles des projets et programmes pour un Sénégal souverain, juste et prospère, ancré dans les valeurs fortes de la Nation.
DOMAINE NATIONAL FACILITER L’ACCÈS À LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE
Poursuivant sa communication à l’issue du Conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a indiqué au Gouvernement, l’importance d’orienter les réflexions sur la ré‐ forme foncière vers l’objectif d’attribution effective de titres de propriété en bonne et due forme aux détenteurs légaux des terres et des parcelles à usage d’habitation, partout au Sénégal. Dans cet esprit, l’accès à la propriété foncière et immobilière sera facilité par la valorisation de l’utilisation de la terre comme garantie pour l’obtention d’un crédit. Au demeurant, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à veiller à la gestion optimale du domaine de l’Etat et du domaine national par, d’une part, l’amélioration des outils de cartographie et de pilotage du potentiel foncier et, d’autre part, la prévention systématique et la résolution des conflits fonciers. Pour clore ce chapitre foncier, Bassirou Diomaye Faye a invité le Gouvernement à préparer un plan de communication sur la réforme foncière projetée, en vue de son appropriation collective par les populations à la base, les collectivités territoriales, les agriculteurs, les éleveurs, les investisseurs et autres opérateurs économiques.
NEW DEAL TECHNOLOGIQUE VERS LA DIGITALISATION INTÉGRALE DES SERVICES PUBLICS
Le président de la République est revenu sur la première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers publics (CAMP) tenue le 20 janvier 2025. Lors de cette rencontre, il avait partagé avec l’ensemble des administrations sa vision de la gouvernance des secteurs public et parapublic. A cet effet, il a rappelé au Gouvernement l’urgence de prendre toutes les mesures et dis‐ positions requises en vue d’actualiser le statut général des fonctionnaires et la réglementation relative aux agents non fonctionnaires, de finaliser le Code de déontologie des agents publics ainsi que le Plan de développement de la formation permanente des agents publics, de réviser les cadres académique, juridique, administratif et financier d’évolution des écoles nationales de formation, notamment l’Ecole nationale d’Administration (ENA). En outre, il a souligné l’importance de mener à bien le processus d’évaluation annuelle des performances des agents publics, mais aussi d’accentuer, avec la montée en puissance du « New Deal technologique », la digitalisation intégrale des administrations pour une meilleure qualité des services dé‐ livrés aux usagers et aux citoyens.
SOMMET CEDEAO DIOMAYE À ABUJA
Au titre de son agenda diplomatique, le président de la Ré‐ publique Bassirou Diomaye Faye a informé le Conseil qu’il participera, le 22 juin 2025, à Abuja, au Nigéria, au Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
INTEGRATION DU COMITE D’ORGANISATION DES JOJ DAKAR 2026 L’EXPERTISE COMME CHEVAL DE BATAILLE
Alors que le comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, présidé par le très réseauté Diagna Ndiaye, se distingue par son remarquable travail pour faire briller notre pays au rendez‐vous d’octobre 2026, ‐ travail salué naguère par l’ancienne championne olympique, Kirsty Conventry, devenue depuis le 20 mars dernier, la première femme présidente du Comité international olympique (CIO) ‐ cer‐ tains esprits retors, au Sénégal, tentent tout de même de semer la confusion. Ces oiseaux de mauvais augure n’ont rien trouvé de mieux que d’étaler sur la place publique une supposée colère de la championne du monde du 400 m à Edmonton en 2001 sur sa non implication au Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026. Dans une de ses savoureuses chroniques, Mamadou Lamine Diatta rappelle que l’intégration au comité d’organisation relève d’une expertise. « Un comité d’organisation, c’est plutôt une affaire d’expertise et de profils. Il faut être un sachant pour pouvoir apporter sa science dans l’organisation. Ce n’est ni du copinage ni la gestion des émotions d’anciens champions. En France par exemple, l’ancien ministre des Sports, plusieurs fois champion olympique Guy Drut n’avait pas été membre du comité d’organisation Paris 2024. Pourtant sa légitimité sportive ne souffre l’ombre d’aucun doute. Idem pour l’ancien Champion olympique Teddy Riner qui n’avait pas intégré le comité. Exception notable, l’ancien champion Tony Estanguet membre du comité d’organisation Paris 2024 a été coopté à juste raison car titulaire d’un MBA. Autrement dit, dans le cas d’espèce, l’expertise a été son allié principal », a recadré Mamadou Lamine Diatta.
INTEGRATION DU COMITE D’ORGANISATION DES JOJ DAKAR 2026 L’EXPERTISE COMME CHEVAL DE BATAILLE (BIS)
Et Mamadou Lamine Diatta de poursuivre : « Pour les JO de Tokyo, Los‐Angeles ou encore Pékin c'était pareil : Il n'y a aucune règle écrite ou doctrine qui dit qu'un ancien cham‐ pion ou une ancienne gloire doit intégrer le comité d'orga‐ nisation. Pour Dakar 2026, les membres du COJOJ dégagent tous des profils en adéquation avec le job. C'est notamment le cas du Coordonnateur Ibrahima Wade, un inspecteur du trésor ancien Secrétaire Général du gouvernement du Séné‐ gal et Président de la fédération d'équitation ou encore de l'inspecteur du travail Louis Lamotte très introduit dans les milieux sportifs du pays. L'un dans l'autre, l'agitation stérile, la manipulation et l'amalgame doivent toujours être dénoncés d'où qu'ils pro‐ viennent ».
TAMBACOUNDA LES EAUX ET FORÊTS VEULENT PLANTER 1,5 MILLION D’ARBRES
Le service des eaux et forêts de Tambacounda (est) compte reboiser au total 1,5 million d’arbres à travers 80 pépinières, lors de la campagne de reboisement 2025. L’information a été donnée par son chef, le lieutenant‐colonel Dame Diop qui s’exprimait en marge d’un comité régional développe‐ ment réunissant l’ensemble des acteurs du reboisement, afin de tirer le bilan de la campagne de boisement 2024 et de faire le point de celle de 2025. Pour la présente campagne, les eaux et forêts de Tambacounda ont ciblé des pépinières en régie administrées par le service régional concerné, mais également des pépinières privées, scolaires, villageoises et même communautaires.
LES ENTREPRISES LOCALES ONT ENCAISSE 10 MILLIARDS FCFA
La mise en œuvre du contenu local dans le secteur des hydrocarbures commence à produire des résultats concrets. depuis l’opérationnalisation des textes et le déploiement de la plateforme en 2024
La mise en œuvre du contenu local dans le secteur des hydrocarbures commence à produire des résultats concrets. depuis l’opérationnalisation des textes et le déploiement de la plateforme en 2024, plus de 15 milliards FCFA de marchés ont été enregistrés, dont 10 milliards attribués à des entreprises locales.
Adoptée comme levier stratégique de souveraineté économique, la politique de contenu local portée par l’État du Sénégal vise à renforcer la participation des entreprises nationales dans les secteurs porteurs, en particulier les hydrocarbures et les mines. L’un des instruments phares de cette politique est la plateforme numérique de suivi et d’attribution des marchés, opérationnelle depuis 2024. À travers cet outil, le Secrétariat technique du contenu local assure un contrôle rigoureux des appels d’offres.
A en croire Dr Mor Bakhoum, sur les 15 milliards FCFA de marchés enregistrés, les deux tiers, soit 10 milliards, ont été effectivement attribués à des entreprises sénégalaises, conformément au principe de la préférence nationale. «Notre mission est claire : chaque marché pouvant être exécuté localement doit l’être par une entreprise locale. Et cela, nous le garantissons par un encadrement strict», a-t-il indiqué hier en marge d’un atelier organisé par la Banque nationale de développement économique (BNDE) sur son offre de produits et services dédiées aux entreprises locales évoluant dans le secteur extractif. Il ajoute que le contenu local, initialement mis en œuvre dans le secteur du pétrole et du gaz, n’a été étendu au secteur minier qu’en 2024.
Ainsi, l’application des textes dans ce domaine est plus récente, mais les mêmes exigences s’y appliquent désormais. Pour s’assurer que les engagements pris sur le papier soient respectés sur le terrain, le Secrétaire technique annonce des missions de contrôle dans les zones d’exploitation. C’est dans cet élan, dira-til que des visites ont déjà eu lieu à Kédougou, à la Grande Côte (GCO), et une autre est prévue prochainement à Matam. Au-delà des chiffres, Mor Bakhoum rassure que cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme. Car elle permettra de bâtir un écosystème économique local capable de rivaliser avec les grands groupes internationaux, tout en maximisant les retombées de l’exploitation des ressources naturelles pour les populations.