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9 juin 2025
PAR SALLA GUEYE
GLISSADE VERBALE !
L’actualité récente — entre un journaliste reconnaissant avoir mandaté un influenceur pour insulter à sa place, et un activiste tenant des propos outrageants à l’encontre d’un ancien chef d’État — illustre bien cette tendance préoccupante.
Dans un pays où la parole a longtemps été un levier de construction démocratique, l’espace public sénégalais semble désormais livré à une inquiétante dérive verbale. L’actualité récente — entre un journaliste reconnaissant avoir mandaté un influenceur pour insulter à sa place, et un activiste tenant des propos outrageants à l’encontre d’un ancien chef d’État — illustre bien cette tendance préoccupante.
La parole politique, autrefois vectrice d’idées, glisse peu à peu vers l’invective, devenue un outil de visibilité plus qu’un acte d’engagement. L’insulte n’est plus un cri de révolte contre un système figé ; elle devient une stratégie, une posture de conquête. Chez nous, on ne défie plus le pouvoir, on le parodie dans l’espoir de l’incarner.
Et sur les réseaux sociaux, tout le monde parle, personne n’écoute au point que même les émojis semblent fatigués. Dans une déclaration ferme devant la représentation nationale, le Premier ministre a rappelé la nécessité de réguler cet espace devenu un champ d’affrontements.
La « tolérance zéro » qu’il a décrétée traduit une volonté claire : celle de rétablir un cadre à un débat démocratique trop souvent réduit à un vacarme incontrôlé. Il est temps que l’insulte cesse de servir de raccourci à ceux qui n’ont pas pris le temps de forger un véritable discours.
PAR THIERNO BOCOUM
MA PROPOSITION SUR LE DIALOGUE POLITIQUE
Nous glissons à nouveau vers une vieille pratique : convoquer un dialogue pour mieux entériner des décisions déjà arrêtées, tout en feignant d’arbitrer des désaccords. Le dialogue sur la réforme de la justice en a été la preuve.
Nous glissons à nouveau vers une vieille pratique : convoquer un dialogue pour mieux entériner des décisions déjà arrêtées, tout en feignant d’arbitrer des désaccords.
Le dialogue sur la réforme de la justice en a été la preuve. Plutôt que d’honorer l’engagement de sortir le président du Conseil supérieur de la magistrature, on a organisé un écran de fumée.
Ce pays n’a pas besoin de manœuvres. Il a besoin de clarté, de courage et d’actes forts.
Le programme Diomaye président parlait d’une réforme profonde des institutions : suppression du poste de Premier ministre, création d’un vice-président, limitation des pouvoirs du chef de l’État. Une ligne claire, validée par les urnes.
Mais depuis l’élection, les signaux sont brouillés. Le président parle désormais d’un Premier ministre “super fort”. Celui qu’il voulait supprimer devient soudain indispensable.
C’est un revirement. Plus encore, c’est une rupture avec l’esprit du programme validé par leurs électeurs puisque ce poste était identifié comme un levier de l’hyperprésidentialisme car entre les mains du président qui nomme et dirige.
Cela pose de vraies questions : peut-on, sans gêner l’équilibre du pouvoir exécutif, renforcer un Premier ministre sans affaiblir un Président ? Comment concilier un premier ministre renforcé avec un Président qui ne veut ni tout contrôler ni s’effacer ?
Pire encore dans le cafouillage : pendant qu’on prépare un dialogue sur le système politique, le Premier ministre affirme que « le pays n’a pas de problème politique” et que «le système est l’un des plus solides ». Pourtant, leur propre programme parlait d’une “crise sans précédent des institutions”.
Et voilà que, quelques mois plus tard avant même que des réformes ne soient appliquées, les mots sont gommés, les constats effacés.
Alors que cherche-t-on vraiment ? À refonder le système ou à réaménager les équilibres au sommet ?
Si la volonté est sincère, il n’y a que deux chemins à emprunter : 1- Le référendum, pour que le peuple décide directement
2- L’application fidèle du programme présidentiel légitimé par le suffrage universel.
Tout le reste n’est que mise en scène. Un dialogue de façade. Du nakhanté institutionnel.
Qu’ils tranchent et épargnent aux Sénégalais un faux dialogue où les promesses se dissipent et les responsabilités s’éclipsent.
Les vraies urgences sont ailleurs.
LA CHASSE RAPPORTE 200 MILLIONS DE FCFA PAR AN AU SÉNÉGAL
Entre produits forestiers, viande et écotourisme, ce secteur encore méconnu est appelé à jouer un rôle clé dans l’économie et la souveraineté alimentaire du Sénégal.
Lors de la 25e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique a révélé l’impact financier que produit la chasse.
Selon Daouda Ngom, les recettes liées à la chasse collectées par la Direction des Eaux et Forêts Chasse et de la Conservation des Sols s’élèvent 200 millions de FCFA chaque année. Compte non tenu des emplois directs ou indirects créés autour des parcs, réserves et les zones amodiées qui emploient directement 700 personnes, au moins 6 employés par zone amodiée.
C'est la raison pour laquelle, estime-t-il, il est nécessaire de promouvoir ce secteur encore peu connu.
Il ajoute que l’exploitation des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans les forêts comme le miel, les feuilles, fruits, écorces, racines, et des produits de la chasse (viande, peaux, trophées) des zones amodiées, corrélée aux activités écotouristiques dans les aires protégées, recèle un énorme potentiel économique et par conséquent, contribue substantiellement à la souveraineté alimentaire du pays.
LE JAZZ, LANGAGE UNIVERSEL DE RÉSISTANCE ET DE LIBERTÉ
De Louis Armstrong à Cheikh Lô, en passant par Billie Holiday et Abdullah Ibrahim, le jazz résonne toujours comme un cri de liberté aux quatre coins du monde.
Chaque 30 avril, le monde célèbre la Journée internationale du jazz, une occasion de rappeler que cette musique est bien plus qu’un simple genre artistique. Initiée par l’UNESCO en 2012, cette journée rend hommage à l’esprit du jazz : un langage universel, porteur de paix, d’unité et de résistance.
Né au début du XXe siècle dans les quartiers afro-américains des États-Unis, le jazz a très vite dépassé les frontières de la musique pour devenir un symbole de lutte contre l’injustice. À une époque où les lois ségrégationnistes de Jim Crow limitaient les droits des Noirs, des artistes comme Louis Armstrong ont osé dire non. Armstrong, par exemple, a refusé de se produire dans une ville où il ne pouvait pas emprunter le même ascenseur que les Blancs. Plus que des musiciens, ces artistes étaient des militants.
Billie Holiday, avec « Strange Fruit », ou Nina Simone, avec « Mississippi Goddam », ont utilisé leurs voix pour dénoncer la violence raciste. John Coltrane, avec ses compositions engagées, a aussi marqué l’histoire. Et la portée du jazz n’a pas été confinée aux États-Unis.
En Afrique du Sud, Abdullah Ibrahim et Hugh Masekela ont fait du jazz une arme contre l’apartheid. Le titre « Mannenberg », devenu hymne de résistance, résonnait lors des mobilisations pour la liberté.
Sur le continent africain, et particulièrement au Sénégal, le jazz a trouvé un nouveau souffle en se mêlant aux sonorités traditionnelles. L’artiste Cheikh Lô incarne cette fusion, abordant des thèmes sociaux forts dans ses compositions.
Le président poète Léopold Sédar Senghor a, lui aussi, compris la puissance du jazz. En 1966, lors du premier Festival mondial des arts nègres, il invite Duke Ellington à se produire à Dakar, affirmant ainsi la place du jazz dans l’expression culturelle africaine.
Aujourd’hui, bien que parfois relégué au second plan, le jazz continue de vivre au Sénégal grâce à des initiatives comme le Festival de Jazz de Saint-Louis ou le Dakar Music Expo. Pour Moustapha Diop, du groupe sénégalais Jamm, davantage de plateformes sont nécessaires pour permettre à ce genre de s’épanouir pleinement.
De passage à Dakar, l’artiste franco-marocaine Sophie Tahi a salué cette richesse musicale et encouragé la jeunesse africaine à explorer l’univers du jazz, à en faire un outil d’expression, d’expérimentation et de liberté.
Le jazz, enraciné dans la douleur mais porté par l’espoir, continue de résonner comme un cri de liberté. D’un continent à l’autre, il reste un art vivant, engagé, et profondément humain.
PAR ZAHRA IYANE THIAM
LA HAUTE COUR DE JUSTICE NE DOIT PAS DEVENIR UN OUTIL DE RÈGLEMENT DE COMPTES
Cette Cour ne peut être utilisée pour des règlements de comptes ou des justifications politiques post-électorales. Ni l'exemplarité encore moins la rupture ne se construisent dans la vengeance.
Le Sénégal vient de réussir une nouvelle alternance politique, saluée par l'Afrique et le Monde. Ce nouvel moment d'espoir doit être un point de départ pour refonder l'action publique et la rendre plus percutante selon le vœu des Sénégalais, singulièrement de sa jeunesse, pas une occasion d'instrumentaliser les Institutions à des fins politiciennes.
L'annonce de résolutions de mise en accusation d'anciens ministres devant la Haute Cour de Justice interpelle tous les Sénégalais. Cette Cour, prévue par la Constitution, est une juridiction d'exception. Elle ne peut être utilisée pour des réglements de comptes ou des justifications politiques post-électorales. Ni l'exemplarité encore moins la rupture ne se construisent dans la vengeance.
Les faits doivent précéder les accusations, pas l'inverse. Or, dans plusieurs cas évoqués, les bases juridiques semblent fragiles, les preuves incertaines (la parole de l'un contre l'autre, si l'un n'est pas en fuite) et la procédure engagée dans un climat de suspicion. Le Sénégal dispose pourtant d'institutions de contrôle performantes (Cour des comptes, IGE, OFNAC). Pourquoi les contourner ? Pourquoi précipiter une justice d'exception au détriment des voies ordinaires ? même si ce que nous vivons présentement, nous laissent perplexe, avec les nombreuses arrestations, dont celles qui sont les plus préoccupantes concernent entre autres nos champions économiques.
Au-delà du droit, est-ce une culture de la peur qu'on cherche à installer? Celle qui découragerait les Ministres et autres fonctionnaires à agir, par crainte d'être poursuivis à chaque alternance. Celle qui fragilise la continuité de l'État. Gouverner, c'est prendre des décisions. Si chaque acte est susceptible d'être retourné politiquement, qui osera encore assumer ses responsabilités ? Il faut entendre et comprendre les attentes du peuple justice, transparence, mais surtout cohésion, emploi, santé, éducation, sécurité, une bonne campagne agricole et j'en passe. Le pays attend des réformes structurelles, pas des spectacles judiciaires téléguidés.
Notre démocratie ne sortira renforcée que si nous faisons preuve de hauteur. La majorité parlementaire de cette XVème législature a la double responsabilité de convaincre qu'elle n'est ni mécanique ni au service de la vengeance, mère de la division et de la déconstruction.
Attention à la dérive de la justice sélective ! Le seul défi qui vaille pour la majorité est celui de donner à nos Institutions leur sens de protéger l'intérêt général, dans le respect de l'Etat de droit, de la Démocratie et de la République, gage de la respiration socioéconomique dont nous nous éloignons de jour en jour.
L'ÉLÉPHANT BLANC DE DIAMNIADIO
La Maison des Nations unies, joyau architectural pensé par l'ancien président Macky Sall à la périphérie de Dakar, reste inoccupée depuis son inauguration en grande pompe. Enquête sur un fiasco diplomatique et financier
(SenePlus) - Au cœur de la ville nouvelle de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar, un impressionnant bâtiment blanc de sept étages avec des ailes qui se déploient en étoile prend la poussière. Inaugurée en grande pompe par l'ancien président Macky Sall en novembre 2023, la Maison des Nations unies au Sénégal, qui devait symboliser le principe "One UN" ("Unis dans l'action"), n'a toujours accueilli aucun des 2 400 employés des 34 agences onusiennes qu'elle était censée regrouper.
Conçu par l'agence internationale d'architecture Wilmotte & associés sous la forme d'un "volume circulaire blanc, avec sept ailes qui se déploient" sur un terrain de 14 hectares, ce complexe de 60 000 m² (dont 40 000 m² de bureaux) a coûté la bagatelle de 175 milliards de FCFA (266,7 millions d'euros). Une somme que "l'État du Sénégal devra rembourser à Envol Immobilier à la façon d'un loyer, dans le cadre d'une location-vente, sur quinze ans", comme le précise Jeune Afrique.
La société Envol Immobilier, dirigée notamment par Madani Maki Tall et Moctar Thiam, a confirmé au magazine panafricain avoir "depuis longtemps livré le bâtiment au gouvernement sénégalais". L'équipement a même été "personnalisé en fonction des besoins spécifiques de chaque agence", selon Bigué Seck, responsable de la communication de la société.
Mais pourquoi ce bâtiment flambant neuf reste-t-il désespérément vide? Les réponses sont rares et évasives. La Société de gestion et d'exploitation du patrimoine bâti de l'État (Sogepa), qui a assuré le suivi des travaux, se retranche derrière le ministère des Affaires étrangères. Ce dernier botte en touche, évoquant seulement des "discussions avec nos partenaires" sans fournir "aucune information précise pour éclairer les médias".
Du côté de l'ONU, après avoir attendu "près d'un mois" pour obtenir une réponse, Jeune Afrique n'aura reçu qu'une déclaration minimaliste indiquant que "l'ONU reste attachée à la Maison des Nations unies et poursuit activement les discussions avec le gouvernement sénégalais à cette fin". Une source onusienne à Dakar a simplement confié au magazine que "ce dossier est estampillé confidentiel".
Plusieurs facteurs expliquent cette situation. D'abord, une réticence du personnel onusien à s'installer à Diamniadio, située à 30 km de Dakar. Certains employés, habitués aux quartiers cossus des Almadies ou du Point E, "traînent manifestement les pieds face à cette migration vers la ville nouvelle", au point parfois de "préférer solliciter une mutation dans un autre pays", rapporte Jeune Afrique.
Plus préoccupant, à New York, "certains voient d'un mauvais œil le fait qu'un État offre ainsi un siège clés en main aux Nations unies, au risque que des compromissions autour des marchés relatifs à la construction ou à l'entretien des locaux puissent les éclabousser", selon une source officielle sénégalaise citée par le magazine.
S'ajoute à cela la crise financière que traverse l'ONU. "Le problème, c'est que la perspective du déménagement survient à un moment où les Nations unies sont prises à la gorge financièrement", confie une source onusienne. Entre la "crise de liquidités" chronique du secrétariat général et le récent désengagement américain depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, qui a "supprimé unilatéralement le financement de 83% des programmes soutenus par l'Usaid", les agences onusiennes peinent à assumer de nouvelles dépenses.
Pendant ce temps, le bâtiment, "inoccupé donc non entretenu, s'apprête à affronter les pluies d'hivernage" pour la seconde année consécutive. Ce qui était censé être le symbole éclatant de "l'engagement du Sénégal envers le multilatéralisme" lors de son inauguration en présence de la vice-secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, ressemble de plus en plus à "un 'éléphant blanc', ces mégaprojets d'infrastructure plus coûteux que bénéfiques pour la collectivité".
Une situation d'autant plus ironique que plusieurs agences onusiennes, ayant déjà résilié leurs baux existants en prévision du déménagement, voient aujourd'hui leur personnel "obligé de télétravailler" dans l'attente d'une solution qui tarde à se concrétiser.
L'AFRIQUE, ANGLE MORT DU RENSEIGNEMENT FRANÇAIS
« Le capitaine Traoré, on ne l'a pas détecté. » Cet aveu d'un haut responsable du renseignement français résume l'échec cuisant des services secrets hexagonaux face aux bouleversements politiques qui ont secoué le Sahel ces dernières années
(SenePlus) - Un rapport officiel d'une centaine de pages, consulté en exclusivité par Le Point avant sa publication, révèle les importantes lacunes des services de renseignement français dans leur capacité à anticiper les récents bouleversements politiques en Afrique, notamment au Sahel. Ce document, produit par la délégation parlementaire au renseignement qui regroupe huit parlementaires habilités secret-défense, pointe du doigt les "préoccupations sur l'occurrence répétée de renversements de régimes non anticipés" dans plusieurs pays africains où la France a historiquement maintenu une influence importante.
L'audit des services secrets français se penche particulièrement sur trois exemples concrets de renversements de pouvoir que la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et la DRM (Direction du renseignement militaire) n'ont pas su correctement prévoir.
Au Mali, bien que "la DGSE dispose de renseignements sur l'intention putschiste en amont des événements" lors du coup d'État du colonel Assimi Goïta le 24 mai 2021, les services n'ont pas réussi à transformer ces informations en actions préventives.
La situation s'est avérée encore plus problématique au Burkina Faso en septembre 2022, où les services français reconnaissent avoir été complètement dépassés lors de la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. Un responsable d'un service de renseignement confie sans détour aux parlementaires : "Le capitaine Traoré, on ne l'a pas détecté". Le rapport précise que "la spontanéité des événements, au-delà d'un climat pré-insurrectionnel permanent, et le niveau de plus en plus bas des protagonistes dans la hiérarchie font qu'il faudrait descendre de plus en plus bas dans le système pour recueillir du renseignement."
Enfin, au Niger en juillet 2023, l'éviction du président Bazoum par le général Tiani, commandant de la garde présidentielle, a également pris les services français par surprise. Le rapport note toutefois que les protagonistes eux-mêmes "n'avaient eux-mêmes aucune intention putschiste en pénétrant dans les locaux présidentiels".
La délégation parlementaire ne se contente pas de constater les échecs, elle en tire des conclusions sans ambiguïté : "Le constat d'échec – pour les cas avérés susmentionnés – appelle, selon la délégation, les services à une remise en question sur la détection des signaux faibles."
Le rapport met en évidence une "faille dans le renseignement humain sur le commandement intermédiaire et subalterne des forces armées partenaires", révélant l'incapacité des services français à maintenir des sources fiables au sein des échelons intermédiaires des armées africaines, là où se sont fomentés la plupart des récents coups d'État.
Face à ces difficultés et au retrait forcé des forces françaises de l'ensemble du Sahel, les parlementaires soulignent qu'une "nécessaire réarticulation des services de renseignement, notamment de la DGSE, de la DRM et de la DRSD" s'impose désormais.
Le document aborde également d'autres sujets d'importance comme "la guerre cyber, le bilan sécuritaire des JO, l'utilisation des fonds secrets" et le "déclenchement de la guerre en Ukraine", mais la partie concernant les échecs en Afrique révèle particulièrement les difficultés françaises à maintenir son influence dans son ancien pré carré.
Selon Le Point, de nombreuses recommandations sont formulées dans ce rapport, mais la plupart sont classifiées secret-défense et ne peuvent donc pas être divulguées.
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LE SÉNÉGAL S'ISOLE DANGEREUSEMENT, SELON SORY KABA
Paris, Abidjan, Riyad.. Le Sénégal verrait ses liens se distendre avec des alliés. Une situation diplomatique alarmante d'après l'ancien Directeur général des Sénégalais de l'extérieur, qui appelle à une réévaluation de la stratégie internationale du pays
L'ancien Directeur général des Sénégalais de l'extérieur et diplomate de carrière, Sory Kaba, fait état d'une situation préoccupante concernant la position internationale du Sénégal. Dans une déclaration sans détour, il affirme que le pays traverse actuellement "des moments d'isolement sur le plan diplomatique".
"C'est dur mais osons le dire, le Sénégal vit des moments d'isolement sur le plan diplomatique", a souligné M. Kaba, pointant du doigt plusieurs axes de tension dans les relations internationales du pays.
Selon l'ancien haut fonctionnaire, cet isolement se manifeste par un refroidissement notable des relations avec des partenaires historiques et stratégiques. Les relations Dakar-Paris, Dakar-Abidjan et Dakar-Arabie Saoudite connaîtraient actuellement des perturbations significatives, limitant la capacité du Sénégal à faire entendre sa voix sur la scène internationale.
Cette situation d'isolement aurait des conséquences tangibles, notamment sur les candidatures sénégalaises à des postes internationaux de prestige. M. Kaba évoque spécifiquement les difficultés rencontrées pour promouvoir des candidats sénégalais à la Commission de l'Union africaine, reflétant une perte d'influence régionale.
Le diplomate établit également un lien entre cette situation et les défis économiques actuels du pays. La planification économique et les accords bilatéraux seraient affectés par cette détérioration des relations diplomatiques, compromettant des projets de développement essentiels.
Tout en reconnaissant les aspirations légitimes à la souveraineté nationale, Sory Kaba appelle à un équilibre prudent dans l'approche diplomatique du Sénégal. "Tu as besoin du reste du monde", insiste-t-il, soulignant l'importance cruciale de la coopération internationale, particulièrement dans les domaines de la recherche, du développement et des technologies.
Pour l'ancien Directeur général des Sénégalais de l'extérieur, cette situation exige une réévaluation de la stratégie diplomatique du pays. Il suggère qu'une approche plus collaborative avec les partenaires internationaux serait plus bénéfique pour le développement du Sénégal que des positions d'affrontement, avançant notamment que "pour progresser, mieux vaut avoir certains partenaires avec soi que contre soi".
Face à ces défis, M. Kaba plaide pour une diplomatie plus pragmatique qui, tout en défendant les intérêts nationaux, permettrait au Sénégal de sortir de cet isolement préjudiciable à son développement et à son rayonnement international.
PAR Oumar Ba
RADIOGRAPHIE DES EFFONDREMENTS À DAKAR
EXCLUSIF SENEPLUS - Cette catastrophe n'est pas un simple accident mais le symptôme d'un mal systémique où s'entremêlent défauts de conception, matériaux non conformes, contrôles défaillants et jeux d'intérêts troubles
L’effondrement d’un bâtiment : pour une analyse systémique des causes, responsabilités et impacts socio-économiques
Un bâtiment (peu ancien) vient encore de s'effondrer à Dakar. Ce phénomène qui tend à se banaliser agit comme un révélateur des fragilités intrinsèques à la chaîne de valeur du secteur immobilier. Au-delà du côté spectaculaire amplifié par les réseaux sociaux et le drame humain, cet événement cristallise des enjeux techniques, juridiques et éthiques complexes, où se croisent défaillances structurelles, jeux d’acteurs et conséquences socio-économiques durables. Cette modeste contribution essaie d'explorer ces dimensions en intégrant une perspective interdisciplinaire.
I. Défaillances structurelles et humaines : une cascade de dysfonctionnements
L’effondrement d'un bâtiment procède rarement d’une cause unique, mais d’un enchaînement de négligences et d’erreurs systémiques et interconnectées :
1. Conception et calculs erronés
Beaucoup de bâtiments sont nés hors des murs des bureaux d'études techniques. Or, une sous-estimation des charges structurelles, une mauvaise évaluation des contraintes géotechniques, sismiques ou climatiques, etc. peuvent fragiliser l’édifice dès sa genèse. L’exemple du Champlain Towers South (2021, Miami) illustre ce risque : des défauts initiaux dans la conception des fondations, combinés à une corrosion non traitée, ont précipité la catastrophe.
2. Matériaux et techniques non conformes
L’utilisation de béton mal dosé, d’acier non galvanisé ou de procédés de construction accélérés (par ex., séchage forcé du béton) réduisent la résistance mécanique. Il faut dire que le fer à béton utilisé n'est souvent pas certifié. Dans nos pays sous-développés, la corruption permet l’emploi de matériaux contrefaits (par ex., l’effondrement du Rana Plaza - Bangladesh, 2013).
3. Contrôle et entretien défaillants
Les inspections périodiques, obligatoires dans de nombreux pays, sont parfois réduites à des formalités. Les rapports d’experts signalant des fissures ou des infiltrations (comme à Gênes avant l’effondrement du pont Morandi en 2018) sont quelques fois ignorés pour des raisons mercantiles ou politiciennes.
II. Jeux d’acteurs troubles dans le maquis des responsabilités juridiques
La construction et la gestion d’un bâtiment mobilisent une pluralité d’intervenants aux intérêts parfois antagonistes :
- Les promoteurs ou investisseurs peuvent opter pour des économies de court terme (réduction des coûts de matériaux, recours à une main-d’œuvre peu qualifiée, etc.) afin de maximiser la rentabilité de leur projet.
- Les architectes et ingénieurs quelques fois tiraillés entre l’innovation esthétique et les impératifs de sécurité. Certains peuvent sacrifier les normes techniques sous la contrainte des donneurs d’ordre.
- Les pouvoirs publics (particulièrement, les services de l’Urbanisme), chargés de délivrer les permis de construire et certificats de conformité, peuvent fermer les yeux sur des irrégularités à cause de pressions ou d’avantages politiques ou financiers.
- Les contrôleurs techniques dont l’indépendance est parfois compromise par des conflits d’intérêts, notamment lorsque leur rémunération dépend directement des promoteurs qu’ils sont censés surveiller. La frontière est quelques fois poreuse entre bureaux d'études et de contrôle.
Ainsi, la détermination des responsabilités s’appuie sur un arsenal juridique varié, mais dont l’application reste tributaire de la capacité à prouver la causalité entre les fautes et l’effondrement :
1. Responsabilité civile et pénale
Normalement, les bâtiments sont couverts par une garantie décennale. Les constructeurs et architectes sont tenus responsables des vices compromettant la solidité de l’ouvrage pendant dix ans. Combien d'ouvrages en bénéficient au Sénégal ? Au-delà de cette période, il y a, dans nos textes réglementaires, un désert ou flou juridique à combler. En outre, dans le cas d'une violation manifeste des normes, les dirigeants d’entreprises ou fonctionnaires corrompus risquent des peines d’emprisonnement car il s'agit de mise en danger délibérée (Code pénal).
2. Recours collectifs des victimes
Dans certains pays, les locataires et usagers lésés peuvent intenter des “actions de groupe” (class actions) pour obtenir réparation. Dans l’affaire du Grenfell Tower (Londres, 2017), les survivants ont poursuivi la mairie, les fabricants de matériaux inflammables et les certificateurs pour homicide involontaire. Malheureusement, cette pratique n'est pas encore développée au Sénégal.
III. Implications socio-économiques : le ripple effect d’une catastrophe
L’effondrement génère des conséquences en cascade, souvent sous-évaluées dans les analyses traditionnelles :
1. Impacts sur les locataires et usagers
En matière de conséquences économiques ou financières, on pourrait adopter la méthode DALA (Damage and Loss Assessment) souvent utilisée dans le cadre des inondations. Elle permet de distinguer les pertes et les dommages :
- Détérioration du matériel (pertes) : les outils de production, stocks ou données informatiques sont souvent irrécupérables. Les assurances couvrent rarement intégralement ces pertes, exigeant des preuves de valeur complexes.
- Perte de chiffre d’affaires (dommages, préjudices) : les commerçants et professionnels (cabinet médical, start-up) subissent un “préjudice économique direct” comme conséquences de la destruction de leurs locaux et équipements. Souvent, la durée moyenne de relocalisation (6 à 24 mois) peut entraîner une faillite, notamment pour les TPE. Ces dommages sont encore plus difficiles à quantifier.
Enfin, on néglige souvent les traumatismes psychosociaux car, au-delà du choc post-traumatique, la perte d’un lieu de travail ou d’un commerce ou investissement personnel peut ébranler l’identité professionnelle et sociale. Aussi, la superstition compte-t-elle pour beaucoup dans nos comportements…
2. Conséquences macroéconomiques
La fermeture d’un centre commercial ou d’un immeuble de bureaux affecte les fournisseurs, employés et clients, créant un vide économique dans le quartier. Cela participe d'une déstabilisation des marchés locaux. Aussi, on peut craindre une dépréciation immobilière dans le quartier. En effet, les bâtiments voisins voient leur valeur chuter par méfiance des investisseurs, même s’ils sont structurellement sains.
IV. Assurances et indemnisations : un parcours d’obstacles
Passé la phase de torpeur, commence, pour les propriétaires et usagers du bâtiment, un autre chemin de croix. Les mécanismes d’indemnisation, bien que théoriquement protecteurs, se heurtent à des limites pratiques :
- la garantie dommages-ouvrage permet une indemnisation rapide des propriétaires, mais exclut souvent les pertes d’exploitation des locataires ;
- l’assurance “pertes d’exploitation” quand elle est souscrite par les entreprises, couvre partiellement les manques à gagner, mais impose des franchises élevées et des délais de carence ;
- les assureurs, pour limiter leurs pertes, invoquent régulièrement les “clauses d’exclusion pour faute lourde” (par ex., non-respect avéré des normes), obligeant les victimes à engager des procédures judiciaires longues et des contentieux complexes.
V. Perspectives et prévention : vers une culture de la transparence
Les effondrements récents appellent à une réforme profonde des pratiques sectorielles. Par exemple, des audits techniques indépendants et rigoureux et la généralisation les inspections par des tiers certifiés non liés aux promoteurs. C'est le lieu de plaider pour un renforcement de l'Inspection générale des bâtiments (IGB) du Ministère en charge de la Construction. Elle est loin d'avoir les ressources humaines et matérielles nécessaires à l'exercice de ses missions.
À l'heure de la politique du Jub, Jubal, Jubanti, il est plus que jamais nécessaire que de tels incidents ne passent plus par pertes et profits. Que les expertises techniques et des enquêtes sérieuses soient faites. Que les responsabilités soient identifiées et situées clairement. Et le plus important, que les sanctions prévues par la Loi soient appliquées avec rigueur et fermeté. Mieux encore, que les textes soient renforcés si nécessaire. Enfin, des “obligations de vigilance” s'imposent aux banques finançant les projets, afin d’éviter les investissements dans des constructions risquées.
La protection des usagers pourrait être renforcée grâce à des fonds d’indemnisation publics pour les victimes économiques - fonds calqués sur le modèle des catastrophes naturelles.
Conclusion : savoir tirer les leçons
L’effondrement d’un bâtiment n’est pas qu’un accident technique : c’est un “fait social total” (pour reprendre les sociologues). Il est révélateur des équilibres de pouvoir, des priorités économiques et des vulnérabilités juridiques d’une société. Pour les locataires et usagers, il incarne une rupture brutale avec le quotidien, dont les stigmates économiques et psychologiques persistent bien après les décombres. Seule une approche holistique, mêlant renforcement des normes, éthique professionnelle, solidarité institutionnelle et rigueur du contrôle permettra de transformer ces tragédies en leviers de résilience collective. Et aussi, savoir limiter les dégâts. Pour cela, il nous faut développer une culture de la cindynique.
Oumar Ba est urbaniste/titulaire d'un Master et Management immobilier (Fondation Palladio.
L’effondrement d’un immeuble fait 2 morts et un blessé
La scène donne l’impression d’un tremblement de terre. Hier, vers 8h, les populations de Ngor ont vu un immeuble de six étages (R+6) s’effondrer comme un château de cartes. Mais c’est seulement une partie de l’immeuble qui est tombée occasionnant des dégâts énormes et des pertes en vie. Le bâtiment abritait une banque, une clinique et plusieurs logements. Les sapeurs-pompiers ont évacué un blessé à l’hôpital et deux victimes étaient sous les décombres. Ces derniers ont finalement perdu la vie. Selon l’inspection générale des bâtiments (Igb) qui a dépêché une équipe sur place, les dégâts matériels sont importants et les habitants durement éprouvés. Selon eux, cet événement rappelle l’importance du rôle de l’Inspection, garant de la sécurité bâtie au Sénégal. Elle contrôle les chantiers, fait appliquer le Code de la Construction, recense les bâtiments menaçant ruine (BMR) et intervient en urgence pour prévenir les risques.
Démantèlement de sites aurifères irréguliers
Le Haut-commandement de la gendarmerie est conscient que les zones aurifères, où on note la présence massive d’étrangers, constituent un facteur réel de risque pour la stabilité et la sécurité locales. C’est la raison pour laquelle, les pandores renforcent les patrouilles pour la sécurité dans la partie sud-est du territoire national (région Kédougou). L'objectif est de combattre la prolifération des sites d’orpaillage clandestins. C’est dans ce cadre que les éléments de la brigade territoriale de Khossanto, appuyés par le GARSI 2 et l’ESI de Kédougou, a mené une opération de démantèlement de sites aurifères irréguliers dans les villages de Kobokoto et de Sékoto, situés respectivement dans les communes de Khossanto et de Missirah Sirimana. L’opération a permis la saisie de 16 groupes électrogènes; 10 panneaux solaires; 13 marteaux-piqueurs ; 16 piques; 8 pelles et 4 batteries solaires.
Flagrant délit de cession de drogue
M. M. Diallo et son ami M. Barry de nationalité guinéenne ont été déférés par la police de Pikine pour offre et cession de drogue. Selon nos sources, les mis en cause ont été interpellés à la gare interurbaine des Baux maraîchers au cours d’une patrouille des limiers de Pikine. Ils ont été surpris en train d’échanger un sachet contenant 03 képas de kush. Devant les enquêteurs, M. M. Diallo déclare avoir acheté la drogue destinée à sa consommation personnelle à Diamniadio. Son acolyte a dit la même chose.
Un maçon interpellé avec de la drogue
Maçon de profession, O. Diouf croupit en prison pour détention de drogue. Il est tombé dans les filets des limiers de la Brigade de recherches de la Police de Pikine au cours d’une opération de sécurisation aux abords du quartier Touba Seras de Dalifort. Dès qu’il aperçut les limiers à bord de leur véhicule, O. Diouf a tenté de prendre la fuite avant de jeter son sachet contenant 4 pierres de crak de couleur blanche. Mais il a été rapidement cerné par les limiers. Conduit au poste de Police, il déclare avoir acquis la drogue auprès d’un inconnu pour sa consommation. Le maçon est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de drogue.
Mame Boye Diao tient le récépissé de son parti (AARIS)
Alors que les autorités souhaitent la rationalisation des partis politiques, El hadji Mamadou Diao dit Mame Boye annonce la reconnaissance de sa formation politique. Son parti, l’Alliance Alternative pour la Refondation Idéologique du Sénégal(AARIS - Sénégal Nouveau) a reçu son récépissé de reconnaissance du ministre de l’Intérieur. Selon l’édile de Kolda, ce récépissé marque une étape significative de leur engagement pour un Sénégal meilleur. Il exprime sa gratitude à ses militants pour les sacrifices consentis et les efforts déployés afin de faire avancer leur projet commun. M. Diao donne rendez-vous très prochainement à ses militants et sympathisants pour les perspectives et le plan d’action.
Levée de corps de l’aide de camp de Sonko
L’émotion était vive à la cérémonie de levée de corps de l’aide de camp du Premier ministre. Au nom du chef de l’Etat, Ousmane Sonko a élevé le Commandant Pape Mignane Ndong au grade de Chevalier dans l’Ordre national du Lion, en reconnaissance de ses loyaux services à la Nation. L’Armée nationale a rendu un hommage solennel au Commandant Ndong, un officier accompli au parcours professionnel remarquable. L’aide de camp du chef du gouvernement est décédé mardi dernier.
200 millions générés par la chasse annuellement
La contribution de la chasse dans l’économie nationale n’est pas négligeable. Chaque année, elle apporte 200 millions, selon le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique qui présidait hier, la journée dédiée à son département, à l’occasion de la 25e édition de la foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara). A l’en croire, l’exploitation des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans les forêts, comme le miel, les feuilles, fruits, écorces, racines, et des produits de la chasse (viande, peaux, trophées) des zones amodiées, corrélée aux activités écotouristiques dans les aires protégées, recèle un énorme potentiel économique et par conséquent, contribue substantiellement à la souveraineté alimentaire du pays. Selon Pr Daouda Ngom les recettes liées à la chasse collectées par la Direction des Eaux et Forêts Chasse et de la Conservation des Sols s’élèvent à 200 millions en moyenne par an sans compter les emplois directs ou indirects créés autour des parcs, réserves et les zones amodiées qui emploient directement 700 personnes, au moins 6 employés/zone amodiée. A l’en croire, l’environnement, à travers les biens et services éco systémiques désignés comme l’ensemble des bénéfices que la nature fournit pour le bien-être des humains, n’est pas en reste dans le processus d’atteinte à la souveraineté alimentaire.
Khalifa rappeur en garde à vue
Khalifa Ababacar Bâ alias Khalifa rappeur est en état d'arrestation. Après son audition, il a été placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité selon des sources de Seneweb. L'activiste proche du Pastef va passer cette nuit dans les locaux du commissariat d'arrondissement de Plateau.Il pourrait être déféré au parquet demain vendredi. Khalifa rappeur est sous le coup de deux plaintes. Il a été traîné en justice par Mame Boye Diao pour diffamation. Parallèlement, le banquier sénégalais Moustapha Sow poursuit Khalifa Ababacar Bâ pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Dans une vidéo publiée sur TikTok, le rappeur avait accusé M. Sow d’avoir volé l’argent des contribuables à travers des commissions de 100 milliards francs CFA empochées dans le cadre du programme spéciale de désenclavement (PSD). Pour laver son honneur, le banquier d’affaires avait saisi la justice. fusion de fausses nouvelles.
Robert Francis Prévost devient pape sous le nom de Léon XIV
A l’issue du deuxième jour du conclave, de la fumée blanche s’est échappée de la cheminée de la chapelle Sixtine hier, à 16h09 TU, signe que les cardinaux ont élu un nouveau pape. Selon l'annonce du cardinal protodiacre Dominique Mamberti, le cardinal américain Robert Francis Prévost devient le pape Léon XIV, en succédant à François, mort le 21 avril. Premier pape originaire des États-Unis, son pontificat pourrait être tourné vers l'aspect social de l'Église comme le suggérait son nom. Le Président Diomaye félicite Léon XIV Le Président Bassirou Diomaye Faye adresse ses chaleureuses félicitations au Cardinal Robert Prévost, élu Pape sous le nom de Léon XIV. À Sa Sainteté Léon XIV et à toute la communauté catholique, il souhaite un Pontificat rempli d’accomplissements et de bénédictions, sous le signe du dialogue interreligieux, de la paix et de la fraternité humaine.
Abdou Nguer entame une grève de la faim
Le chroniqueur entame un autre combat en prison. Le journaliste Madiambal Diagne a informé sur X que le chroniqueur Abdou Nguer a entamé hier, à partir de 19h30, une grève de la faim. Selon le patron du groupe Avenir Communication : «le prisonnier d'opinion, réduit au silence, Abdou Nguer, m'a informé de sa décision d'entamer une grève de la faim à 19h 30. C'est avec tristesse que j'attire l'attention sur son sort.» Abdou Nguer est placé sous mandat de dépôt le 17 avril dernier pour diffusion de fausses nouvelles