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27 juillet 2025
par Ousseynou Nar Gueye
PME, PEUT MIEUX ?
Je crois qu’il ne faut pas fusionner les agences publiques du dispositif d’accompagnement des entrepreneurs. Le vrai péril pour ces agences d’accompagnement dans le PFR (Performance For Results) que leur impose leurs bailleurs internationaux
Efficacité du dispositif d’accompagnement public à l’entrepreneuriat et banques
Le vendredi 27 juin dernier, c’était la Journée de la PME. Certes, au Sénégal, nous sommes désormais un pays ‘‘OPEP’’, (à haut peps !) : producteur de pétrole et de gaz naturel liquéfié. Cela vous fait entrer dans la Cour des grands (d’Afrique), si vous évitez la malédiction des déstabilisations militaires qui viennent avec ou la fonctionnarisation de la population, qui délaisse alors le travail de la terre pour les métiers de bureaucrates à salaires confortablement infusés au pétrole des émirats africains.
Or, ce pétrole et gaz ne signifient pas rouler carrosse pour notre pays, et surtout pas pour son tissu économique de PME, de TPE et de plus grandes entreprises, dans un pays où l’État est le premier client des PME fournisseuses.
Et dans lequel l’État est aussi le gendarme fiscal à même de pressuriser toujours les mêmes, PME formelles et multinationales localement installées, qui ont pignon sur rue. Faute de pouvoir, vite et bien, élargir l’assiette fiscale à tous ces informels dont certains sont des milliardaires affairés à vendre des cargaisons entières de bateaux de riz et à éviter l’impôt comme la peste.
Et le FMI, qui a suspendu ses décaissements au Sénégal depuis le mois de septembre 2024, devait réévaluer la situation de notre pays en début mai 2025. Il n’en a rien été et nous sommes rendus deux mois plus tard, dans ce délai de mai 2025 du FMI qui augurait une bouffée d’oxygène financière. Car, quand le FMI (organisme des Nations Unies, il faut le rappeler!), aucun pays du monde (les partenaires bilatéraux) ne décaisse non plus.
Éclaircie dans ce ciel un peu morose ? Le Premier Ministre Sonko revient d’une visite inédite, car pour la première fois effectuée en dehors du continent noir. En Chine, plus précisément, et le Premier ministre sénégalais en ramène des promesses de milliards de l’État chinois, devenu premier partenaire économique de notre pays, depuis 15 ans, devant la France historique.
Je ne crois pas énormément aux messies en politique, mais à la force du collectif des énergies vives toutes libérées : car, la République, c'est nous tous. Mais il faut donner crédit au pouvoir Pastef de l’espoir qu’il suscite, surtout chez la jeunesse sénégalaise, de 18 à 35 ans. Espérance populaire jeune et forte qui ne doit point être déçue.
Car sinon, nous tomberions dans le vrai péril jeune : le cynisme des jeunes de 20 ans, pour les vingt prochaines années, soit toute une génération. Ce qu'à Dieu ne plaise ! L’espérance et la force de l’espérance sont la base et le carburant de toute grande œuvre humaine.
Je soutiens donc activement le régime Diomaye/Sonko, dans ses ambitions économiques et ses choix de développement. Même si, pour ma part, je suis plus un ‘‘universaliste de centre-gauche’’, qu’un "souverainiste et panafricaniste de gauche" comme se définit le pouvoir actuellement aux responsabilités au Sénégal. Ce qui me met un peu dans la frange à droite du Président Diomaye et de son Premier ministre Ousmane Sonko qu’il souhaite ‘‘super-fort’’.
Super-fort ? Nous sommes donc impatients de voir (et d’en profiter) les résultats du PM Sonko et de son Gouvernement O.S (le GOS) en cette deuxième moitié de 2025 qui commence. Et les pleins pouvoirs lui sont donnés (j’y adhère) pour faire carburer à fond la ‘‘Senegal incorporated’’.
Toutefois, ce qui fait vivre un pays, c'est l'économie et son socle naturel, que sont les TPE, PME et grandes entreprises, dont il faut sanctuariser les mécanismes vertueux de fonctionnement. Les agents économiques et les patronats restent un peu inquiets, au Sénégal, pour le présent immédiat et l’avenir proche.
Toutefois, l’horizon sera bientôt dégagé -Inch’Allah- avec les JOJ de 2026 (Jeux Olympiques de la Jeunesse- pour les compétiteurs de moins de 18 ans) qui vont braquer les projecteurs du monde entier sur notre pays dans un an et demi, et sont fortement à même de nous (r)amener l’enthousiasme actif et agissant des investisseurs étrangers et des multinationales installées au Sénégal, avec les nécessaires marchés public et privés que va produire cet évènement mondial des JOJ pour la première fois en terre africaine, au Sénégal. Car oui, dans la mise en œuvre du tant célébré "contenu local" dans les nouvelles filières notamment le pétrole et gaz, mais aussi les JOJ 2026 de Dakar, il faut inclure en premier maillon des chaînes de valeur, les multinationales installées au Sénégal, qui ont le know-how et la capacité de mobilisation de ressources financières pour préfinancer leurs opérations, et qui pourront faire progressivement un transfert de technologies aux PME -TPE à capital "sénégalais", qui pour l'instant doivent être et ne peuvent être que les sous-traitants et associés des premiers
Création de nouveaux impôts et taxes, et augmentation des recettes fiscales de l'État ? Oui. Mais, il faut le faire en élargissant l'assiette fiscale, pour y inclure tous ceux qui ne payent pas d'impôts (y compris des milliardaires du secteur informel notamment les vendeurs de bateaux de riz et les grands bailleurs immobiliers), et non pas en pressurisant fiscalement, toujours les mêmes assujettis que sont les salariés du secteur formel et les mêmes 700 entreprises formelles de ce pays qui réalisent 80% du PIB. En 2023, beaucoup de grandes entreprises ont connu un redressement fiscal à plusieurs dizaines de milliards : cela remplit les caisses du Trésor Public momentanément mais est-ce efficace à moyen terme, quand l’enjeu, c’est de retenir sur le sol sénégalais ces grandes entreprises ? Peut-être pas.
12.000 entités économiques réalisent les 20% de la richesse nationale. 700 entités économiques paient 80% de l’impôt.
Ainsi, sur plus de 450.000 entités économiques dans ce pays, nous n'en avons que 12.700 qui sont formelles.
Le défi pour le régime Diomaye Faye- Sonko Ousmane reste encore de "faire sortir du bois" tous ces acteurs informels millionnaires ou milliardaires, ou en tout cas le maximum d'entre eux, par des politiques d'incitation liées à des stratégies coercitives aussi, bien sûr.
Personne ne sort de l'informel avec l'ambition de payer plus d'impôts, mais plutôt pour obtenir plus de clients, gagner plus d'argent, bénéficier de financement de la part des acteurs bancaires et pour renforcer les fonctions essentielles de sa TPE-PME.
Autre bonne nouvelle en cette fin juin 2025 venant du régime du président Diomaye Faye et du Premier ministre Sonko : l’annonce de la mise en chantier de grand parcs immobiliers sur le modèle de la location-vente dans les villes de l’intérieur (Dakar, qui n’a plus d’assiette foncière disponible, est délaissée à juste titre, dans ce programme de Moussa Bala Fofana, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat!). Ces maisons en location-vente d’un coût de 12 millions FCFA en vont de vrais logements sociaux, avec un apport de 2 millions au départ et 100 000 FCFA de paiement mensuel, qui permettent d’acquérir sa maison (rêve de tous les Sénégalais) en 10 ans. Très bonne nouvelle pour le secteur du BTP sénégalais qui vient de souffrir récemment d’une baisse de 19,6% de son chiffre d’affaires.
La seule soupape qui peut modérer à la baisse les loyers, à Dakar, en revanche, c'est la construction de large parcs de HLM, détenus par l'État et par les collectivités territoriales; HLM qui seraient louées, comme son nom l'indique (habitations à loyer modéré) et non pas vendues, au risque de renouveler le même cauchemar pour les locataires dakarois tous les 10 ans. Et pour leurs bailleurs.
En ce qui concerne la baisse des denrées alimentaires dont le riz, le pain et l’huile, la bonne solution serait de fournir des filets sociaux financiers à ceux qui y sont éligibles ou des carnets d'alimentation, subventions aux familles modestes donc, pour leur permettre d'acheter le pain et les autres denrées à des prix ajustés pour eux.
Au nom de la "préférence nationale", très justifiée, ne créons pas, pour autant, de nouveaux milliardaires nationaux par simple "génération spontanée", ne reposant aucunement sur leurs performances entrepreneuriales, au moment ou cinq ministres du ‘‘Salltennat’’ précédent de Macky Sall sont en prison pour accusations de prévarication et détournements supposés de milliards ; pour bon nombre d’entre eux, et aussi pour les prévenus milliardaires par génération spontanée et par opération du ''ceint esprit'' que sont Farba Ngom et Tahirou Sarr.
Enfin, pour finir : afin de promouvoir l’entrepreneurship et l’auto – emploi, je crois fortement qu’il ne faut pas fusionner les agences publiques du dispositif d’accompagnement des PME et des entrepreneurs . DER F/J, ADEPME, BMN, ASEPEX, FONGIP, FONSIS , 3FPT, Caisse des Dépôts et Consignations, et tutti quanti: ils ont chacun leur utilité et leur justification dans les chaînes de valeur de la création de richesses par les entreprises et les entrepreneurs, et dans la génération d’emplois décents en nombre suffisant (dans notre pays où naissent chaque année 400 000 nouveaux Sénégalais, kaar machallah), ce qui passe par la formalisation progressive d’un toujours plus grand nombre d’acteurs économiques, et en tout état de cause , d’une masse critique d’entre eux, de ces entrepreneurs souvent débutants ; peu aguerris et peu formés.
Le vrai péril pour ces agences d’accompagnement est ailleurs . Il est dans le PFR (Performance For Results) que leur impose leurs bailleurs internationaux (Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Agence Française de Développement, GIZ, JIKA, etc.) : un système selon lequel, tant que les premiers fonds mis à disposition ne sont pas effectivement décaissés aux destinataires finaux ni consommés par les clients bénéficiaires de ces agences publiques, de nouveaux fonds ne viennent pas des bailleurs. Et, hélas, ces fonds sont souvent restitués en fin d’année fiscale aux bailleurs par le Trésor Public sénégalais, faute d’avoir été utilisés. Et sont donc défalqués du montant global final alloué par les bailleurs internationaux.
Peut-être que la bonne solution passe par le recours à la sous-traitance de la mise à disposition par les agences publiques d’accompagnement à l'entrepreneuriat : sous-traitance aux banques commerciales, mieux outillées pour évaluer le risque, suivre l’utilisation orthodoxes des fonds (que ce soit des prêts ou des subventions) et en obtenir le remboursement quand ce sont des prêts et l’utilisation efficiente quand ce sont des subventions ? C’est ce en quoi je crois fermement.
Avec tous mes souhaits de bon mois de juillet 2025, qui, par anecdote, est aux USA, le début de la nouvelle année fiscale. De même que les Américains fêtent leur Independence Day demain, Fourth of July : bonne fête à eux et que le concept états-unien tricentenaire de ‘‘American Dream’’, contamine le monde ; car il faut un rêve collectif et national dans chaque pays du monde. Et donc, un ‘‘Senegalese Dream’’, pour réenchanter la promesse nationale ‘‘notionnelle’’ autrement que par les pirogues atlantiques auto-suicidaires.
Pour finir, tous mes vœux d’hivernage fructueux à notre paysannat ; sans trop d’inondations calamiteuses à Dakar et dans nos autres villes. Grâce aux travaux préventifs et curatifs d’assainissement de l’ONAS, espérons-le.
Ousseynou Nar Gueye est Directeur Général des médias numériques Tract Hebdo et de Tract.sn, Directeur Général d’Axes et Cibles Com (www.axes-cibles-com.sn) et de Global Com International, président d’Option Nouvelles Générations (Majorité Présidentielle Jub, Jubbal, Jubbanti).
L'AES, MIRAGE OU RÉALITÉ ?
Entre rupture avec l'Occident et rapprochement avec Moscou, l'Alliance des États du Sahel redessine la carte géopolitique ouest-africaine. Mais derrière les effets d'annonce, les réalisations concrètes de cette union anti-Cédéao restent limitées
(SenePlus) - Un an après sa création formelle le 7 juillet 2024, l'Alliance des États du Sahel (AES) peine à concrétiser ses ambitions confédérales. Malgré les annonces répétées de coopération renforcée entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette union née de l'opposition à la Cédéao manque encore d'incarnation institutionnelle.
Portée par trois militaires arrivés au pouvoir par des coups d'État - Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger - l'AES affiche une devise ambitieuse : "un espace, un peuple, un destin". Pourtant, selon Jeune Afrique, "l'Alliance des États du Sahel souffre encore d'un défaut d'incarnation concrète. Hormis le drapeau aux trois étoiles et au baobab, ainsi que le logo apposé sur les communications régulières, l'AES ne dispose à ce jour d'aucune structure permanente. Pas de siège, pas de budget dédié, aucun fonctionnaire détaché."
L'alliance repose sur une idéologie commune mêlant "revendication d'un panafricanisme radical et défense du souverainisme", comme le souligne le magazine panafricain. Les trois dirigeants partagent également "leur autoritarisme et leur manque d'empressement à organiser les élections qui doivent marquer le retour à l'ordre constitutionnel dans leur pays respectif", une situation qui "pour l'heure, ne semble pas altérer leur popularité au sein de larges franges des opinions publiques sahéliennes".
Cette mise entre parenthèses démocratique n'empêche pas les trois capitales de multiplier les rencontres ministérielles et les annonces de coopération. Le second sommet des dirigeants, prévu pour décembre prochain à Bamako, verra Assimi Goïta passer la main de la présidence tournante de la confédération.
L'AES accorde une importance cruciale au contrôle narratif. Fin décembre 2024, les chaînes d'État des trois pays - l'ORTM du Mali, la RTB du Burkina et la RTN du Niger - ont signé une convention prévoyant "la coproduction de contenus audiovisuels, l'échange de programmes et, surtout, la création d'une télévision, d'une webTV et d'une radio commune".
Cette volonté de "contrôler la communication" et de lutter contre la "désinformation" s'accompagne d'une répression accrue des voix dissidentes. Jeune Afrique note que "entre suspensions de diffusion de médias internationaux et locaux (...) et arrestations, voire disparitions, de journalistes jugés trop critiques : la liste des atteintes au droit de la presse est longue."
Le pivot vers Moscou
L'alliance sahélienne s'inscrit dans une stratégie de rupture avec les partenaires occidentaux, "France en tête, accusés de visées néocolonialistes". La Russie de Vladimir Poutine apparaît comme le nouveau partenaire privilégié. La visite conjointe des ministres des Affaires étrangères de l'AES à Moscou, le 4 avril dernier, avait "une signification particulière" selon Sergueï Lavrov, qui avait insisté sur la volonté du Kremlin de "contribuer par tous les moyens au renforcement du potentiel des forces alliées des États du Sahel".
Cette coopération, qui s'étend "du déploiement des hommes d'Africa Corps, l'organisation qui a succédé à la nébuleuse des mercenaires russes de Wagner, à la signature d'accords de partenariat sur les mines ou encore l'énergie", se renforce dans tous les domaines.
Sur le plan militaire, une "Force unifiée" de 5 000 hommes "a plusieurs fois été annoncée, mais n'a pour l'heure pas été formellement mise en place". L'AES s'appuie néanmoins sur "une défense aérienne mutualisée, notamment via les drones TB2 turcs" et organise des opérations conjointes contre la menace jihadiste.
L'intégration économique avance plus concrètement. Une Banque d'investissement confédérale sera "financée par le biais de ponctions sur les taxes douanières". Les trois États cherchent également à "reprendre la main sur leurs ressources naturelles stratégiques : en particulier l'uranium au Niger et l'or au Burkina Faso et au Mali".
Parmi les mesures déjà effectives figure "la facilitation du transit frontalier des motos, principal moyen de transport en zone rurale". Des projets d'envergure sont annoncés : "la construction d'une centrale électrique confédérale, et un chemin de fer Bamako–Ouagadougou–Niamey, avec des extensions vers Abidjan et Cotonou" pour "briser l'enclavement sahélien".
L'AES mise sur une stratégie culturelle ambitieuse. Le ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, n'a pas hésité à qualifier la confédération de "puissance culturelle mondiale". Les premiers Jeux sportifs de l'AES se sont tenus à Bamako fin juin 2025, suivis du Forum des Jeunes dans la capitale malienne.
Comme le souligne Jeune Afrique, "à défaut d'institutions solides, les évènements festifs et médiatisés s'enchaînent". Cette quête identitaire vise à unifier le "peuple" sahélien autour d'un récit commun, "quitte, parfois, à réécrire l'histoire".
Un an après sa création, l'AES reste donc un projet en devenir, oscillant entre ambitions géopolitiques et contraintes institutionnelles, entre ruptures assumées et continuités héritées de la Cédéao.
PAR Christophe Banko
À PROPOS DES ACCUSATIONS DE PLAGIAT VISANT ABDOUL MBAYE
Je ne puis garder le silence suite à des faits autant déformés car ayant été à l'origine des audiences accordées par M. Mbaye à Zaynab Sangaré pour obtenir de lui qu'il préface son livre
Mise au point par Christophe Banko, Directeur exécutif de l’ACT
J'ai été particulièrement surpris par la lecture d'un article signé par Zaynab Sangaré et publié le 4 juillet par le site Leral.net. Je ne puis garder le silence suite à des faits autant déformés car ayant été à l'origine des audiences accordées par M. Mbaye à cette dame pour obtenir du président Abdoul Mbaye qu’il rédige la préface d’un ouvrage rédigé par Madame Sangare : car tel est bien l’objet de l’audience sollicitée par la dame et que j’ai rapporté au président Mbaye.
Sur ma demande, le président Abdoul Mbaye l’a reçue le jeudi 27 mars 2025 à 14 :00 au siège de l’ACT.
Au cours de cette audience, comme elle m’en avait prévenu, elle a demandé au président A. Mbaye qu’il écrive la préface de son livre consacré aux souverainetés en Afrique. Elle lui a expliqué le contenu de l’ouvrage et lui en a remis un manuscrit sans pagination. Me rendant compte ensuite de leur entretien, le président Abdoul Mbaye m’a fait savoir qu’il avait accepté à titre très exceptionnel de rédiger la préface de l’ouvrage en raison d’une assistance que Madame Sangare apportait quelque fois au parti et de l’intérêt du sujet. C’est la première fois qu’il acceptait une tâche de cette nature malgré de nombreuses et régulières sollicitations antérieures.
Le samedi 19 avril 2025 à 09 :43, le président Abdoul Mbaye m’a partagé le message WhatsApp qu’il avait adressé à Madame Sangare. Il est le suivant : « Bonjour zaynab, il ne me reste plus qu'une relecture du projet de préface. Je te l'envoie au cas où tu voudrais faire quelques remarques que je pourrais peut-être intégrer au texte définitif. Très bon week-end. »
Madame Sangare ayant loué la qualité du texte qu’elle avait reçu, le président Mbaye lui en a fait parvenir la version finale le 21 avril 2025 à 21 :44 avec le message suivant « Bonsoir zaynab, je te prie de recevoir la version définitive de la préface. Bien à toi. »
Il m’a à chaque fois mis en copie de ses messages WhatsApp.
Toujours par mon intermédiaire, la dame Sangare a de nouveau sollicité l’audience du président Mbaye, en me disant qu’elle souhaitait obtenir de lui qu’il accepte que son texte figure en postface de son ouvrage, sachant qu’elle avait retenu de confier les pages de préface au Premier ministre Ousmane Sonko. J’ai organisé cet entretien après lui avoir tout de même souligné que cela m’étonnerait que le président Abdoul Mbaye accepte cette proposition.
Cette seconde audience a eu lieu le 01 juillet 2025 à 12 :00. Après l’entretien, le président Mbaye m’a fait part de son étonnement face à l’attitude de madame Sangare. Il m’a précisé qu’il lui avait dit ceci en réponse à la remise en cause du statut de son texte :
Qu’il n’acceptait pas de figurer en post face, mais qu’il pourrait être associé au lancement de l’ouvrage comme elle le lui avait proposé ;
Qu’elle devait veiller à ce qu’il n’y ait pas de plagiat de son texte qui restait sa production intellectuelle ;
Qu’il allait le publier sous la forme d’un article.
Telles sont les précisions que je souhaitais apporter. Chaque lecteur pourra apprécier où se trouve la parole non respectée, et si le rédacteur d’un texte dont le déclassement de « rang » lui était proposé restait libre ou non de refuser une telle proposition et demeure maitre de sa production intellectuelle.
LE BARRAGE DE L’OMVG ENTRE DANS UNE PHASE DECISIVE
Le port de Kaolack a servi de cadre, ce vendredi 4 juillet, à la réception et au lancement du convoi transportant le matériel destiné au barrage hydroélectrique de Sambangalou.
Le port de Kaolack a servi de cadre, ce vendredi 4 juillet, à la réception et au lancement du convoi transportant le matériel destiné au barrage hydroélectrique de Sambangalou. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a supervisé cette opération d’envergure, en présence du Haut-Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), de techniciens autrichiens et sénégalais chargés de l’assemblage, du maire de Kaolack, Serigne Mboup, et de plusieurs autorités administratives et techniques. Cette étape marque un tournant dans l’exécution de ce projet structurant pour l’OMVG. Le matériel réceptionné, composé notamment de trois générateurs hydroélectriques (rotors et stators), a été préfabriqué en Autriche par la société Hendrist, partenaire du groupe Hendrist Vinci. Il constitue une pièce maîtresse dans l’architecture technique du barrage, ce que n’a pas manqué de souligner le ministre Dièye : « Ces équipements sont structurants, importants, prioritaires et stratégiques. »
Fortement ému, le ministre a rappelé la portée symbolique de cette réception à Kaolack, ville où fut créée l’OMVG en 1978. « C’est une ville historique pour cette organisation, et c’est également ici qu’arrivent les éléments clés du plus grand chantier jamais porté par l’OMVG », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs salué la mobilisation autour du projet, estimant que « les étoiles s’alignent » pour sa réussite, malgré les difficultés rencontrées. Le transport du convoi vers Sambangalou, qui s’annonce délicat en raison du volume et de la technicité du matériel, fera l’objet de mesures de sécurité renforcées. Le ministre a exhorté les populations riveraines à accompagner cette opération logistique avec vigilance et sens du civisme, afin d’éviter tout incident. Revenant sur les avancées institutionnelles, Cheikh Tidiane Dièye a indiqué que « deux conseils des ministres ont été consacrés au projet de barrage entre mars et aujourd’hui, ce qui est inédit dans l’histoire de l’OMVG ». Il a également annoncé l’installation de la SOGE-CENTRE, structure centrale de gouvernance du projet, et la mise en place des organes de délibération nécessaires pour poursuivre les objectifs à long terme.
De son côté, le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a mis en lumière l’importance stratégique du transport fluvial dans ce projet. Selon lui, le succès du convoi, malgré le franchissement sans accroc du pont de Ndakhonga – souvent considéré comme un obstacle pour les barges – montre la pertinence du port de Kaolack dans la logistique sous-régionale. « Ce transport par voie fluviale doit servir de déclic pour relancer la dynamique économique du port de Kaolack et renforcer sa vocation régionale », a-t-il plaidé. Dans un contexte marqué par une quête d’autonomie énergétique, le projet du barrage de Sambangalou s’impose comme une infrastructure vitale pour la sous-région, portée par une volonté politique renouvelée et un partenariat international solide. La suite dépendra désormais de l’aptitude à transformer cette mobilisation en résultats concrets sur le terrain
LE PREMIER DEFI DES LIONNES
Le Sénégal entre en lice, ce dimanche 6 juillet, à la 13e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin 2025, prévue au Maroc du 5 au 26 juillet. Logées dans le groupe A, les Lionnes affronteront la RDC, à Mohammedia.
Le Sénégal entre en lice, ce dimanche 6 juillet, à la 13e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin 2025, prévue au Maroc du 5 au 26 juillet. Logées dans le groupe A, les Lionnes affronteront la RDC, à Mohammedia. Pour cette troisième participation à la compétition, les Lionnes ambitionnent de franchir le stade des quarts de finale, en faisant mieux que la précédente édition.
L ’équipe nationale féminine de football du Sénégal aborde, ce dimanche 6 juillet 2025, au Stade El Bachir de Mohammedia, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec le premier match qui l’opposera à la République Démocratique du Congo (RDC). Logé dans le groupe A, en compagnie du Maroc, pays hôte, de la Zambie et de la République démocratique du Congo, les Lionnes, qui vont disputer leur troisième participation à la CAN féminine, la deuxième consécutive, auront l’objectif de faire mieux que lors de la dernière participation dans laquelle elles avaient réussi à atteindre le stade des quarts de finaliste. Sur cette lancée, le premier match sera crucial pour bien lancer la campagne.
La latérale gauche des Lionnes, Maréme Babou, a relevé le bon esprit et cette confiance qui lui permettront d’aller loin dans la compétition. «Le match contre la RD Congo et très important, parce que ça doit nous permettre de bien rentrer dans la compétition. Nous sommes ambitieuses et nous espérons faire mieux que lors de la dernière CAN. On fera tout notre possible pour aller le plus loin possible. On a un bon esprit de groupe. Il n’y a pas de souci à se faire sur ce points», a-t-elle récemment déclaré.
Après le duel contre l’équipe Congolaises, les Sénégalaises affronteront la Zambie, le mercredi 9 juillet à 17h00. Les protégées de Mame Moussa Cissé vont terminer la phase de poules par le choc qui les opposera, le samedi 12 juillet prochain à Rabat, au Maroc, pays hôte et demi-finaliste de la dernière édition. Pour cette 13e édition, les équipes sont divisées en trois groupes (A, B, C). Les deux meilleures équipes de chaque groupe, ainsi que les deux meilleures troisièmes accèdent aux quarts de finale. Les phases à élimination directe comprennent les quarts de finale, les demi-finales et le match de classement. La tenante du titre, l’Afrique du Sud, va essayer de conserver le trophée continental.
LES GROUPES DE LA CAN FÉMININE
Groupe A : Maroc, Zambie, Sénégal, RD Congo.
Groupe B : Nigeria, Tunisie, Algérie, Botswana.
Groupe C : Afrique du Sud, Ghana, Mali, Tanzanie.
LE SENEGAL ACCROCHE PAR LA GUINEE, UN PREMIER TEST PEU RASSURANT
Dans le cadre de la préparation au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), les sélections locales du Sénégal et de la Guinée se sont neutralisées (0-0), ce jeudi soir, au stade annexe du complexe Abdoulaye Wade de Diamniadio
Dans le cadre de la préparation au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), les sélections locales du Sénégal et de la Guinée se sont neutralisées (0-0), ce jeudi soir, au stade annexe du complexe Abdoulaye Wade de Diamniadio. Une rencontre disputée, marquée par une légère domination de l’équipe guinéenne très physique.
Les hommes de Souleymane Diallo ont été mis sous pression dès l’entame par une équipe guinéenne bien en place, techniquement à l’aise et plus entreprenante dans la construction du jeu. Durant les quarante-cinq premières minutes, les Sénégalais ont été contraints de défendre bas, repoussant à plusieurs reprises les assauts adverses. La Guinée s’est installée dans le camp sénégalais en fin de première mi-temps, sans toutefois parvenir à concrétiser sa supériorité.
Au retour des vestiaires, le staff sénégalais procède à plusieurs changements, avec les entrées de Christian Gomis, Moussa Cissé et Magone Ndiaye, dans le but de densifier le milieu de terrain et d’apporter plus d’équilibre offensif. Ce réajustement permet aux Lions locaux de mieux s’exprimer, avec notamment une occasion franche sur coup franc. Mangoné Ndiaye pensait ouvrir le score, mais son but a été refusé pour une position de hors-jeu. La Guinée réagit immédiatement avec deux situations dangereuses, dont un coup franc bien négocié par le portier sénégalais. Malgré quelques initiatives intéressantes, le Sénégal peine à se montrer réellement dangereux. À la 66e minute, Souleymane Diallo injecte du sang neuf avec Ousseynou Fall Seck et Moustapha Fane pour apporter de la fraîcheur.
Globalement, la Guinée a affiché un visage plus cohérent sur le plan collectif, face à un Sénégal solide défensivement mais encore en rodage dans le jeu. Le match s’est terminé sur un score nul et vierge (0-0), dans un derby ouest-africain. Le deuxième acte de cette double confrontation se tiendra ce lundi à 19h, toujours à Diamniadio.
UN LEVIER STRATEGIQUE POUR LA RESILIENCE CLIMATIQUE ET LA RESTAURATION DES TERRES AU SENEGAL
Hier, vendredi 4 juillet s’est déroulée la cérémonie de signature officielle de l’accord du projet SURAGGWA ((Scaling-Up Resilience in Africa’s Great Green Wall) entre le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal et la FAO
Hier, vendredi 4 juillet s’est déroulée la cérémonie de signature officielle de l’accord du projet SURAGGWA ((Scaling-Up Resilience in Africa’s Great Green Wall) entre le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). A travers cet accord, les deux parties s’engagent à renforcer la résilience des populations face aux effets néfastes des changements climatiques, tout en préservant et en restaurant les terres dégradées dans le cadre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte.
Exprimant au nom du Gouvernement du Sénégal sa profonde gratitude à la FAO pour son accompagnement constant, ainsi qu’au Fonds Vert pour le Climat et à l’ensemble des partenaires qui soutiennent ce projet ambitieux et porteur d’espoir pour les communautés, Pr Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a affirmé que : « Le projet SURAGGWA traduit notre engagement ferme à renforcer la résilience de nos populations face aux effets néfastes des changements climatiques, tout en préservant et en restaurant les terres dégradées dans le cadre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte. »
Couvrant huit pays africains, au Sénégal, « le projet prévoit la restauration d’un peu plus de 80 000 hectares de terres dégradées et bénéficiera directement et indirectement à des milliers de Sénégalais », a précisé le ministre de l’environnement et de la transition écologique.
Il a ajouté que « La signature de cet accord est une étape majeure qui témoigne de l’importance que nous accordons à la lutte contre la dégradation des terres, à la création d’emplois verts, à la sécurité alimentaire et à la résilience climatique.». Toutefois, malgré l’immensité des défis, Pr Ngom s’est voulu optimiste : « ensemble, avec le soutien de nos partenaires techniques et financiers et l’engagement des communautés, nous avons la conviction que nous réussirons à atteindre les objectifs fixés », rassure-t-il. De son côté, Mme Bintia Stéphane-Tchicaya, Coordonnatrice sous-régionale par intérim du bureau de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, revenant sur la portée de cet accord, explique que « Cette initiative prend tout son sens dans un contexte d’urgence écologique faite de déforestation massive, causée par l’avancée du front agricole, les feux de brousse, les coupes illégales de bois et le surpâturage. »
C’est ainsi que face à ces défis, « le projet SURAGGWA – Scaling-Up Resilience in Africa’s Great Green Wall – représente une réponse audacieuse et transformatrice », a-t-il affirmé.
Financé à hauteur de 87,75 milliards de francs CFA, du Fonds vert pour le climat, selon Coordonnatrice sous-régionale par intérim du bureau de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, ce projet vise à restaurer 1,4 million d’hectares de terres dégradées, à réduire 65 millions de tonnes de CO₂ et à améliorer durablement les conditions de vie de 1,9 million de personnes, en particulier des femmes et des jeunes. »
Par ailleurs, exprimant la fierté de la FAO à accompagner ce projet, elle souligne qu’ « Au Sénégal, nous avons soutenu la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, la création d’une agence de reboisement et de pôles verts résilients, ainsi que l’élaboration du Plan national d’adaptation de l’agriculture. » « Aujourd’hui, avec SURAGGWA, nous franchissons une nouvelle étape. Nous passons à l’échelle supérieure pour faire de la Grande Muraille Verte un symbole vivant de la résilience, de la dignité et de l’espoir pour les populations rurales du Sahel », a indiqué Mme Bintia StéphaneTchicaya, qui souhaite tout de même « Que cette signature marque le début d’une coopération renforcée, d’une action collective renouvelée et d’un avenir plus vert pour les générations à venir. »
NGAGNE DESAGANA DIOP DÉVOILE UNE PRÉSÉLECTION DE 15 LIONS, AVEC TACKO FALL ET DEUX U18
En préparation pour l’Afrobasket masculin 2025, qui se tiendra du 12 au 24 août en Angola, le sélectionneur national Ngagne Desagana Diop a publié jeudi une liste de 15 joueurs présélectionnés.
En préparation pour l’Afrobasket masculin 2025, qui se tiendra du 12 au 24 août en Angola, le sélectionneur national Ngagne Desagana Diop a publié jeudi une liste de 15 joueurs présélectionnés. Une sélection équilibrée entre cadres expérimentés et jeunes talents prometteurs, avec quelques surprises notables.
Parmi les têtes d’affiche figurent des piliers de l’équipe nationale comme le capitaine Youssou Ndoye, Brancou Badio, Jean Jacques Boissy élu MVP de la dernière saison de la Basketball Africa League (BAL) ainsi que l’intérieur Pape Moustapha Diop. Le technicien sénégalais a ainsi choisi de maintenir la colonne vertébrale de son groupe, en y injectant néanmoins du sang neuf.
Grande attraction de cette liste : la convocation de Tacko Fall. Le géant sénégalais, dont l’intégration aux Lions était anticipée par les observateurs, rejoint officiellement l’aventure et pourrait être un atout de taille, au sens propre comme au figuré, dans la raquette sénégalaise.
Deux jeunes pépites U18 font également leur entrée dans le groupe : Max Ndiaye et Kara Sène. Leur présence illustre la volonté de préparer la relève tout en les immergeant dans l’environnement de haut niveau.
Le programme de préparation des Lions prévoit un match amical de prestige face à la France le 28 juillet, avant un tournoi international à Trente, en Italie, du 29 juillet au 5 août, où l’équipe pourra tester ses automatismes et jauger son niveau face à des adversaires de calibre.
Avec cette présélection ambitieuse, le Sénégal affiche clairement ses intentions pour l’Afrobasket 2025 : viser le sacre continental.
Par Elhadji Ibrahima THIAM
LE VIF DU SUJET: LA NUIT DU FESTIN
Au Sénégal, la Tamxarit est devenue depuis longtemps la nuit du festin. Ce soir-là, les Sénégalais soumettent leur estomac à rude épreuve, comme à aucun autre moment de l’année.
Au Sénégal, la Tamxarit est devenue depuis longtemps la nuit du festin. Ce soir-là, les Sénégalais soumettent leur estomac à rude épreuve, comme à aucun autre moment de l’année. Une croyance populaire, adossée à une prétendue recommandation religieuse, les a convaincus qu’il convient de se gaver avant de passer par la fameuse « case pesée » que doit orchestrer le non moins célèbre Ange Abou Diambar. Les plus légers, dit-on, ne franchiront pas le cap du prochain Tamxarit.
Pour stimuler l’appétit, on ne saurait imaginer mieux. Les plus crédules se lancent alors dans une consommation effrénée de thiéré, un mets devenu méconnaissable depuis que nos braves cuisinières ont cru bon de l’enrichir à coups de merguez, petits pois, saucisson, langouste, boulettes, beurre, et bien d’autres ingrédients encore.
Devant un tel cocktail de nourriture ingurgitée en une seule nuit, il n’est guère étonnant que les intoxications alimentaires se multiplient au réveil. Et c’est là qu’il faut saluer l’idée lumineuse de celui qui proposa de faire du lendemain un jour férié. Car lorsque l’estomac se rebelle et que les intestins lâchent, le ballet incessant entre les toilettes et la chambre contraint les plus gourmands à demeurer reclus chez eux.
UN DE SES BUS IMPLIQUE DANS UN ACCIDENT, DAKAR DEM DIKK SORT DU SILENCE
Ce vendredi 4 juillet 2025, un accident impliquant un bus de Dakar Dem Dikk s’est produit dans la commune de Tataguine, sur l’axe Fatick-Kaolack, aux environs de 17h30. Face à cette situation, la direction est sortie du silence.
Ce vendredi 4 juillet 2025, un accident impliquant un bus de Dakar Dem Dikk s’est produit dans la commune de Tataguine, sur l’axe Fatick-Kaolack, aux environs de 17h30. Face à cette situation, la direction est sortie du silence.
« Le véhicule assurait la liaison interurbaine Bignona-Dakar lorsque l’incident est survenu. Grâce à la réactivité des secours et à la collaboration des autorités locales, tous les passagers ont rapidement été pris en charge. À cette heure, aucun décès n’a été enregistré, toutefois, plusieurs blessés légers ont été admis à l’hôpital régional de Fatick pour des soins appropriés », lit-on dans la note.
Cette dernière précise d’ailleurs qu’une mission de l’entreprise a été dépêchée immédiatement sur place pour assister les passagers, évaluer les circonstances techniques de l’incident et assurer la continuité de prise en charge des personnes affectées. « Un dispositif de suivi médical a été mis en place en lien avec les services sanitaires compétents, et les familles des blessés sont actuellement contactées et accompagnées. Une enquête interne est également en cours en coordination avec les forces de sécurité, afin de déterminer les causes exactes de l’accident et de renforcer, si nécessaire, les dispositifs de prévention et de sécurité », renseigne ensuite le communiqué.
La note de conclure, exprimant sa solidarité à l’ensemble des passagers et à leurs familles.